Une semaine après l’installation officielle des commissions parlementaires, la 6ème législature s’attaque à ses principales priorités.
Avorté en fin d’année pour défaut de consensus, le projet de révision constitutionnelle sera relancé. Annoncé comme la priorité des priorités à l’avènement de cette nouvelle législature, le projet de révision de la constitution, sera réintroduit le mardi 23 avril prochain en commission des lois.
«Ce matin, notre commission était réunie pour établir son chronogramme, et surtout fixer une date précise pour le début de l'étude du projet de loi portant révision constitutionnelle introduit par le gouvernement. Cette célérité va désormais être la marque de fabrique de cette 6ème législature. », a posté hier, Gerry Taama, Président du groupe parlementaire NET-PDP (opposition).
Et de préciser : « La commission des lois à laquelle j’appartiens, a fixé au mardi prochain, le début de l’étude sur le fond, du projet de réformes constitutionnelles introduit par le gouvernement le 09 novembre 2018 sur la base des recommandations de la Cedeao, que la commission des lois de la précédente législature n’avait pas conduit à son terme. »
La mouture de la loi fondamentale avortée fin 2018 prévoyait entre autres, un mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour la présidentielle et la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, soit 10 ans au maximum.
Selon la procédure, une fois passé en Commission des lois, le projet devrait être soumis aux députés pour une adoption à une majorité des 4/5ème. Faute de quoi, un référendum sera organisé, ainsi que le stipule la Constitution actuelle.
Reporters sans frontières a publié ce jeudi 18 avril son classement 2019 de la Liberté de la presse dans le monde. Il en ressort que sur 180 pays, le Togo occupe le 76ème rang, soit un bond de 10 places par rapport au dernier classement et un record depuis 2014.
Le Togo obtient une amélioration de 0,54% de son score par rapport à 2018. Selon Reporters sans frontières, « la dépénalisation des délits de presse est acquise depuis 2004 et les organisations professionnelles de journalistes disposent d’une importante capacité de mobilisation pour défendre la presse lorsque cette dernière est attaquée ».
L’ONG note dans son rapport qu’en 2019, le Togo n’a enregistré ni de journalistes tués ou emprisonnés. Faisant référence aux manifestations socio-politiques de 2017 ayant conduit à un black-out d’internet, elle remarque un apaisement de la situation et une « forte baisse » du nombre d’exactions contre les journalistes.
Autre aspect mis en lumière par le classement, le nombre important de médias au Togo : « avec 171 titres, 74 radios et 10 chaines de télévision, le Togo dispose d’un paysage médiatique foisonnant » souligne l’étude qui déplore néanmoins l’inefficacité des médias d’Etat « à fournir une véritable information de service public ».
La Norvège, la Finlande et la Suède occupent le podium de ce classement mondial.
Sept pays sont en réunion à Lomé depuis hier, dans le cadre de l’amélioration de la sécurité en Afrique de l’Ouest, face à la menace terroriste et la criminalité transfrontalière. Ce sont le Bénin, Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Ghana, Mali, Niger et Togo.
A cette rencontre de deux jours, il s’agit notamment de travailler à la planification d’un déploiement simultané des forces aux frontières pour stopper les groupes terroristes.
Yark Damehane, ministre de la sécurité et de la protection civile, a particulièrement salué la présence du Mali et du Niger. Une présence qui permettra à l’initiative de Lomé de « se renforcer sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, par l'échange direct et en temps réel de renseignements.»
Ces échanges d'informations concernant par exemple «l'interpellation, l'armement, ou tous autres matériels utilisés dans la commission d'actes terroristes, ainsi que les résultats des enquêtes menées ».
A cet effet, le ministre a également rappelé que le Togo, pour sa part « s'est pleinement inscrit dans cet esprit et a procédé au déploiement de ses forces sur sa frontière Nord, avec le Burkina Faso. »
Un déploiement qui aura notamment permis d’opérer d'une quarantaine d'interpellations, dont une vingtaine étaient recherchés par le Pays des Hommes intègres.
Par ailleurs, ce sera également l'occasion d'évaluer un certain nombre d’opérations conjointes que mène le Togo avec ses voisins, nommément le Bénin, le Burkina Faso et le Ghana, dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière.
La Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tségan s’est entretenue ce jeudi 18 avril 2019 au parlement, avec plusieurs personnalités diplomatiques en poste au Togo.
Au menu des échanges, le fonctionnement de l’hémicycle, les réformes constitutionnelles et institutionnelles, la coopération parlementaire ou encore la couverture sanitaire universelle.
Reçu en premier, le nouvel ambassadeur des USA, William Eric Stromayer a réaffirmé l’intention de son pays de soutenir les efforts du Togo dans les différentes révisions et réformes prévues dans les textes. « C’est une bonne chose que tout le monde soit d’accord pour les réformes, afin de mettre le pays aux normes avec les réalités de la Cedeao », a admis le diplomate qui vient de prendre fonction.
L’ambassadeur d’Egypte, reçu en second, a pour sa part abordé avec Yawa Tségan, « les questions de coopération technique entre les deux pays et émis quelques idées pour l’approfondir à travers la Chambre des représentants d’Egypte et le parlement togolais ».
La dernière audience, accordée à la Représentante Résidente de l’OMS, a été l’occasion d’informer la cheffe du Parlement de l’arrivée à Lomé la semaine prochaine de la directrice régionale pour l’Afrique de l’institution, Matshidiso Moeti. « On a passé en revue les thèmes importants sur lesquels pourraient porter les discussions avec la directrice régionale pendant son séjour au Togo. Particulièrement la couverture universelle, la santé des adolescents ou des scolaires », a indiqué Fatoumata Tidiane Diallo.
C'est à la faveur du dernier conseil des ministres, qui s'est tenu ce mercredi 17 Avril 2019, sous la supervision du Chef de l'Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, que Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé et de l’hygiène publique, a apporté la nouvelle au gouvernement.
Le Togo vient d’être récompensé, à travers un prix, par l'Alliance pour la prévention du paludisme, pour le succès de sa campagne de distribution de moustiquaires imprégnées de l'année 2017.
Le ministre n'a pas manqué de souligner la coopération entre les services de la santé et les forces armées togolaises, qui ont coopéré et mis à contribution leurs moyens humains et roulants, pour convoyer et distribuer les moustiquaires dans le pays. Une coopération qui se poursuit, permettant notamment le transport de vaccins dans les zones touchées par l'épidémie de méningite au Togo.
La couverture vaccinale est à ce jour de 92%.
L’adhésion du Togo à 3 mécanismes ou organisations internationales, la prochaine réorganisation de l’Infa de Tové et des nominations au ministère de la sécurité et de la protection civile, c’est l’essentiel à retenir des travaux du 7ème conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 17 avril 2019 sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le gouvernement a, au cours des travaux, autorisé le Togo à adhérer à une annexe de la convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL), ce qui devra permettre de participer de façon plus active à la lutte contre la pollution de l’environnement marin.
Les deux autres projets de loi ayant fait l’objet d’une autorisation d’adhésion concernent l’Africa Finance Corporation (AFC) et la Banque Asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), deux organismes internationaux évoluant dans le financement des infrastructures.
Les adhésions, qui devront avant tout passer devant le Parlement pour être approuvées, permettront au Togo, d’élargir son groupe de partenaires financiers et de mobiliser encore plus d’investissements, nécessaires à la réalisation du PND 2018-2022.
La réorganisation de l’institut national de formation agricole (Infa) de Tové, a été l’objet du projet de decrét étudié par le conseil. La réforme de ce centre, qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l’administration publique, permettra de l’aligner sur la nouvelle politique agricole édictée par le gouvernement, qui tend vers une agriculture moderne, inclusive, compétitive, génératrice d’emplois et orientée business.
Ce 7ème conseil des ministres a également été l’occasion pour le Chef de l’Etat, de rappeler aux ministres l’obligation de mettre en exécution les recommandations issues de la retraite opérationnelle tenue les 21 et 22 mars à Kara, dans le but d’améliorer les actions du gouvernement à l’endroit des populations.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu tour à tour ce mercredi 17 avril 2019, les lettres de créance de Pingrénoma Zagré (photo) et Alicia Rico Pérez del Pulgar, respectivement nouveaux ambassadeurs du Burkina Faso et d'Espagne au Togo.
Avec le diplomate burkinabé, Faure Gnassingbé a fait le tour des relations d'amitié et de coopération entre les deux nations, et qui sont à ce jour excellentes. En atteste la participation du Burkina en tant que pays invité d'honneur, à la dernière Foire Internationale de Lomé. Pingrénoma Zagré a indiqué, à l'issue de l'entretien, qu'il entendait œuvrer à la redynamisation de ces relations de coopération, surtout économique, avec le Port autonome de Lomé qui dispose de plusieurs potentialités. « Nous sommes dépendants du Port autonome de Lomé qui est en plein extension » a-t-il déclaré. Et de poursuivre, « Nous avons des opérateurs économiques qui travaillent directement dans ce port pour approvisionner le Burkina Faso de produits divers. Je vais contribuer à promouvoir l’excellence de ces relations d’amitié et de coopération économique qui existent entre le Burkina et le Togo. Les deux chefs d’Etat se consultent régulièrement pour ces questions ».
Le nouveau visage de l'Espagne au Togo s'est de son côté, félicitée de l'excellence des relations entre Madrid et Lomé. Alicia Rico Pérez del Pulgar a indiqué pour sa part qu'elle allait œuvrer à la revitalisation de ces relations. La diplomate a émis le vœu de « travailler de concert avec le gouvernement togolais dans les domaines de la paix, la sécurité, la croissance économique, l’inclusion sociale, la gouvernance et la mobilité régulée ».
Réuni en conseil des ministres ce mercredi 17 avril 2019 sous la supervision du Chef de l'État, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement a procédé à des nominations au ministère de la sécurité et de la protection civile.
Le lieutenant colonel Yaovi Okpaoul est nommé directeur général de la police nationale, en remplacement du Commissaire divisionnaire, Têko Mawuli Koudouovoh.
Ce dernier assurera désormais la présidence de la Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre.
Le nouveau n°2 de la Police est lui aussi connu. Il s'agit du commissaire divisionnaire de police, Mikidjièbe Balate.
Il se clôture ce mercredi 17 avril 2019, à Lomé, une session de formation de trois jours, à l'intention des acteurs nationaux en matière d'évaluation rapide post-catastrophes naturelles.
Pour les participants, il s'est agi, durant ces travaux, d'assimiler les méthodes nécessaires à la gestion efficace de ces phénomènes et leurs conséquences, notamment en termes d'identification des sinistrés, de leurs besoins spécifiques, et du type de réponse à fournir.
« Nous sommes actuellement sur le terrain pour assister les personnes vulnérables des derniers vents qui se sont abattus sur l'ensemble du territoire national », explique le Lieutenant-Colonel Baka Yoma, Directeur général de l'Agence nationale de la protection civile (ANPC), en rappelant l’actuel contexte d’intempéries que connait le pays.
Et de poursuivre en soulignant la nécessité d’une bonne évaluation « en cas de situation d'urgence, (…) parce que si on ne fait pas une bonne évaluation, on ne peut pas assister les personnes vulnérables ».
Notons par ailleurs qu’il s’agit, au sortir de cette formation, de poser les bases d’un plaidoyer pour mobiliser les ressources afin de mieux aider les sinistrés au Togo.
Près de quatre mois après les élections législatives du 20 décembre dernier, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a rendu public son rapport général sur la gestion médiatique des consultations. C’était à la faveur d’un atelier bilan tenu ce mardi 16 avril 2019 à Lomé.
« Mention Bien », c’est la note que l’institution chargée de la régulation du paysage médiatique et communicationnel, a adressé aux professionnels des médias pour leur couverture et le traitement de l’information lors de ces élections.
Si des manquements et violations de certaines dispositions réglementaires par quelques médias, aussi bien publics que privés, ont été relevés, le rapport reconnait plus globalement le professionnalisme dont ont fait montre les organes de communication dans la gestion des évènements, que ce soit avant, pendant ou après les élections.
L’Autorité a ensuite formulé des recommandations à l’endroit de tous les acteurs impliqués dans le processus. Au gouvernement par exemple, la Haac a suggéré entre autres une mise à disposition rapide des ressources financières suffisantes afin de permettre à l’institution d’organiser à temps les activités, le renforcement de l’effectif du personnel de service de monitoring, ou encore des mesures nécessaires pour l’enlèvement des affiches à la fin des campagnes électorales.