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vendredi, 25 juin 2021 16:27

Le Mifa célèbre ses trois ans

Le mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage des risques (Mifa) fête ce vendredi ces trois années d'existence. L’institution bâtie sur le modèle du NIRSAL nigérian avait en effet été lancée le 25 juin 2018 par le Chef de l’Etat, pour ouvrir la porte des financements bancaires et autres facilités au monde agricole togolais, confronté à un déficit de crédits lié à une certaine frilosité des institutions financières vis-à-vis du secteur.

Trois années plus tard, le mécanisme devenu entre-temps une Société Anonyme (SA), a actionné plusieurs leviers afin de transformer profondément l’agriculture togolaise, la professionnaliser et augmenter la productivité. 

Près de 150 000 acteurs agricoles ont été appuyés par une dizaine de banques et institutions financières, et plus de 165 000 emplois directs et indirects ont été créés. Le mécanisme s’est également lancé dans la structuration des coopératives agricoles, et poursuit l’accompagnement des entreprises de transformation agricole.

Il y a quelques jours, le Gouvernement a ouvert l’actionnariat à la PIA et à ARISE.

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Au Togo, le système de gestion de la chaîne de la commande publique sera revu. Un projet de refonte du dispositif législatif et réglementaire du secteur des marchés publics devrait bientôt être soumis au Gouvernement. 

Cette actualisation, rendue nécessaire par la mise en œuvre des projets de la feuille de route gouvernementale, doit permettre de renforcer les mécanismes de transparence et d’efficacité en vigueur dans le secteur.  

Le nouveau cadre de la commande publique au Togo devrait ainsi voir la réduction des délais des procédures, la clarification des cas de recours à la procédure d’entente directe, la réduction du taux de la redevance de régulation, ou encore la professionnalisation des acteurs. 

Pour rappel, l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) avait déjà entamé l’an dernier, la relecture des textes régissant le secteur au Togo. 

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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) s’est officiellement dotée jeudi d’un Centre de contrôle et de supervision de la qualité de service, des réseaux de téléphonie mobile (Operating Maintenance Center Radio : OMCR). La plateforme, basée au sein des locaux du régulateur à Lomé, a été inaugurée par le ministre de l’économie numérique, Cina Lawson. L’infrastructure est un dispositif directement relié “sans intrusion et risques en termes de sécurité”, aux plateformes des opérateurs, et qui permet d’extraire, “de façon automatique et presque en temps réel”, les mêmes données dont ils disposent. 

 

52650 larcep ouvre centre pour mieux contrler la qualit de service des rseaux mobiles ocb copy

Réduire la dépendance de l’Arcep

Avec sa mise en service, le régulateur pourra désormais suivre les performances des réseaux des opérateurs sans intervenir dans leur exploitation, mais aussi et surtout “d’être informé de tout dysfonctionnement sans attendre d’être saisi par les opérateurs ou les utilisateurs”. Un changement, par rapport à l’ancienne pratique ou l’Arcep se contentait des déclarations faites par les uns et les autres, et d’interventions (souvent tardives) sur le terrain.  La plateforme renseigne notamment sur le taux de disponibilité du réseau, de la communication pour les appels, du succès des connexions internet, ou encore de la couverture. Pour le régulateur qui a fait de la digitalisation, “le crédo de sa stratégie”, c’est une étape essentielle dans les mécanismes de vérification et de contrôle en ce qui concerne le segment du mobile dans le pays.

Même niveau de performance, partout sur le territoire  

Il s’agit d’une réelle avancée”, souligne dans ce sens le ministre de tutelle qui a récemment fixé, via un arrêté, de nouveaux seuils de qualité. Et de poursuivre : “C’est une obligation de trouver des voies et moyens pour faciliter la communication aux citoyens. Les opérateurs sont maintenant face à leurs responsabilités qui est d’assurer la qualité de service dans tous les endroits du territoire”. Plus tôt dans la journée, le gouvernement réuni en conseil des ministres, planchait sur de nouveaux textes destinés à rendre le gendarme des télécommunications plus performant : la désignation des opérateurs sur les marchés pertinents, et le traitement des litiges par l’Arcep. 

Au Togo, le secteur de l’enseignement supérieur privé va faire l’objet d’une profonde réforme. Une évaluation des établissements privés d’enseignement supérieur (EPES), dont les résultats ont été présentés mercredi en Conseil des ministres, a en effet révélé de nombreux dysfonctionnements et dérives.

La réforme à venir concernera notamment le cadre juridique du secteur, qui réglemente entre autres l’ouverture, l’organisation et le fonctionnement des institutions concernées. L’objectif principal du gouvernement est de maintenir le niveau d’excellence des formations de l’enseignement supérieur togolais et de protéger les apprenants. 

A ce jour, 70 établissements privés sur tout le territoire ont été reconnus et agréés par l’Etat.  

Le Gouvernement étendra bientôt les aides fournies aux populations dans le cadre de la riposte contre le coronavirus. La Banque Mondiale vient en effet d’approuver au profit du Togo, un financement additionnel de 20 millions $ (près de 11 milliards FCFA), destiné à “soutenir les efforts” de l’exécutif “à l’endroit des communautés et ménages les plus affectés par le Covid-19”.

De façon concrète, cette nouvelle enveloppe inscrite dans le projet des Filets Sociaux de Base (FSB), devrait servir à renforcer l’aide économique d’urgence fournie par le gouvernement grâce à un élargissement des transferts monétaires aux plus vulnérables et le renforcement de la résilience des ménages en situation de pauvreté extrême à travers un soutien à la consommation et un accompagnement pour une meilleure inclusion économique. 

Par ailleurs, indique l’institution de Bretton Woods, “le financement comprend également une assistance technique au gouvernement pour consolider le système de protection sociale togolais”. 

Ce financement additionnel s’inscrit dans la continuité de la riposte déployée à travers le programme Novissi, et permettra au pays de mettre en place un système de protection sociale capable de réagir à d’autres chocs dans le futur”, a souligné la représentante résidente de la Banque, Hawa Cissé Wagué. 

Pour rappel, il y a quelques jours, l’institution dirigée par David Malpass a également approuvé un financement de 16 milliards FCFA pour renforcer la vaccination en cours. 

Après avoir déjà mis à disposition 21 000 plants améliorés, le gouvernement, à travers l’Unité Technique Café-Cacao de l’ICAT, rend disponible pour les agriculteurs 1.195.000 jeunes plants de caféiers et de cacaoyers de qualité pour la réussite de la nouvelle campagne. 

Les plants (635 000 de caféier et 560 000 de cacaoyer), produits et sélectionnés par les services techniques, doivent permettre d'améliorer la productivité nationale et renouer avec le succès, après une dernière campagne mitigée.

Pour le compte de cette nouvelle saison, le ministère de l’agriculture, qui s’est donné pour objectif d’améliorer la productivité des plantations d’au moins de 10% chaque année, table sur la création de 340 hectares de nouvelles plantations de caféiers et de 287 hectares de plantations de cacaoyers.  

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Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef du Bureau pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mahamat Saleh Annadif, a achevé jeudi une visite de 48h au Togo. Le séjour, qui s’inscrivait dans le cadre d’une tournée de contact avec les différents pays de la sous-région après sa récente nomination, a été l’occasion pour le responsable de réitérer l’engagement de l’Organisation aux côtés du Togo.

Mahamat Annadif a tour à tour été reçu par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, et le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. Les différents échanges ont porté sur des sujets liés à la situation nationale et régionale, et la nécessité de renforcer davantage le partenariat entre le Togo et les Nations Unies. 

Nous resterons engagés aux côtés du Gouvernement et du peuple togolais pour les soutenir dans leurs efforts pour construire un Togo prospère”, a notamment déclaré le RSSG.  

Le diplomate s’est par ailleurs entretenu avec des ambassadeurs occidentaux en poste à Lomé, et l’équipe-pays du système onusien.  

Début mars, Mahamat Annadif était déjà en séjour dans la capitale togolaise, où il a pris part à la réunion du Groupe de Soutien au Mali (GST-Mali) que le Togo avait organisée.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce jeudi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de dossiers dans les secteurs des communications électroniques, des marchés publics, et de la formation. 

En tout, deux projets de décret ont été examinés, et deux communications écoutées. Un point a également été fait sur la situation sanitaire dans le pays, ainsi que la campagne de vaccination en cours. 

Sept ans après le braquage de l'aéroport international de Lomé, les enquêtes portent leurs premiers résultats. La gendarmerie nationale a annoncé mercredi l’interpellation de quatre individus qui y seraient impliqués. 

Ces derniers, arrêtés dans la préfecture de Vo, seraient “membres d’un réseau international de braqueurs basé au Bénin”. Plusieurs armes et munitions, dont certaines auraient déjà servi dans d’autres forfaits, ont été saisis.  

Le braquage (du parking) de l’aéroport de Lomé en Septembre 2014 avait fait un bilan de deux morts, plusieurs blessés et environ trois milliards FCFA en espèces subtilisés.

Deux mois après son ouverture, l’Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) dédié aux métiers du Bâtiment ouvre ses portes à ses premiers pensionnaires. L’Agence Education-Développement (AED) chargée de la gestion de ces établissements vient de lancer officiellement le recrutement de la première vague d’apprenants, pour la prochaine rentrée scolaire.

52570 lifad btiment recrute ses premiers apprenants

Les inscriptions, ouvertes “du 23 juin au 07 juillet inclus”, concernent dans un premier temps les Baccalauréats Professionnels (BAC Pro) pour une période de formation de 03 ans. Ceci, dans les filières de Gros Oeuvres, de Climatisation et d’Aménagement du bâtiment.

Peuvent candidater, tout jeune Togolais et Togolaise “motivé(e), titulaire au minimum du BEPC, physiquement apte, et ayant entre 16 et 29 ans”. Une présélection, suivie d’entretiens de motivations, viendront parachever le processus d’admission. 

Toutes les autres informations et conditions relatives au recrutement sont disponibles sur le site web de l’AED

En tout, 08 filières de formations seront ouvertes au cours de la prochaine rentrée, sur les 15 que compte dispenser à terme l’Institut basé à Adidogomé.

Pour rappel, les IFAD ont été conçus par le Gouvernement, pour promouvoir une formation professionnelle de qualité, former des ressources humaines compétentes en cohérence avec les besoins du monde professionnel et les ambitions de développement du pays. 

En plus de celui de Elavagnon en aquaculture (déjà opérationnel), deux autres (Elevage et Énergies Renouvelables) sont presque achevés.