Au Togo, des efforts se poursuivent en vue de garantir les libertés fondamentales à tous les citoyens. Une rencontre a réuni en ce sens vendredi 16 février à Lomé, les acteurs de la vie sociopolitique.
L’initiative portée par le Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en collaboration avec le ministère de l’administration territoriale et le ministère des Droits de l’Homme, vise à contribuer au renforcement de la jouissance des libertés de réunion, d’association et de manifestation pacifique publique.
Concrètement, il s’agit pour les parties prenantes d’identifier les obstacles à la jouissance des libertés de réunion, d’association et de manifestation pacifique publique et de faire des propositions pour améliorer les conditions d’exercice.
En outre, la rencontre devra permettre la pacification du processus électoral en perspective.
« A l’approche des élections législatives et régionales, il était nécessaire que la commission organise cette rencontre pour échanger et dialoguer avec les acteurs afin de trouver la formule idoine pour assurer la jouissance effective des libertés fondamentales », a indiqué Yaovi Sronvie, président de la CNDH.
Pour rappel, il y a quelques années, la loi sur la liberté de réunion et de manifestations publiques pacifiques a fait objet de modification, intégrant un peu plus la notion de police de proximité, et renforçant les règles de maintien de l’ordre public.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué ce vendredi 16 février, une visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire. Le déplacement, initié par son homologue, Alassane Dramane Ouattara, a été l’occasion d’aborder plusieurs sujets importants.
Le Président de la République, @FEGnassingbe, a effectué, ce 16 février 2024, une visite d’amitié et de travail, en République de Côte d’Ivoire.https://t.co/xg0N98rIEg pic.twitter.com/mmOVMUuWyR
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) February 17, 2024
Au cours de l’entretien, élargi ensuite aux délégations, les deux dirigeants ont ainsi fait le point sur la coopération bilatérale multiforme, avant de passer en revue la situation sociopolitique et sécuritaire au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Uemoa. Les deux chefs d’Etat ont particulièrement évoqué la situation humanitaire dans certains pays, ou encore la décision récente de certains pays de quitter la Communauté.
Réévaluer les stratégies de gestion des crises
Dans ce contexte, Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara ont conclu à la nécessité de réévaluer les stratégies de gestion et de résolution des crises qui secouent la région, en privilégiant le dialogue et la concertation.
“Il y a les sommets, mais entre ceux-ci, il est important que nous puissions avoir de tels échanges pour nous tenir au courant de l’évolution des choses, pour que les problèmes ne soient pas comme gelés entre deux sommets, mais que nous continuions de nous préoccuper et de rechercher inlassablement la solution”, a indiqué le n°1 togolais, Médiateur de la Cedeao pour le Niger notamment, à l’issue des échanges.
“Nous avons bon espoir que nous finirons par trouver une solution à la satisfaction de tous. il s’agit d’avoir un espace régional qui retrouve la paix et la sécurité, et des populations qui vaquent librement à leurs occupations”, a conclu le Président de la République.
Le Togo a enregistré ce vendredi 16 février, un nouveau succès sur le marché financier régional. A la recherche de 25 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons et d’Obligations assimilables du trésor, le pays a finalement mobilisé 27 milliards FCFA.
Au total, un peu plus de 89 milliards FCFA de soumissions ont été recueillis, soit un taux de couverture de 358,60%. Selon le compte rendu de l’agence Umoa-Titres, le trésor public a collecté 21 milliards via les Bons Assimilables de Trésor (BAT) émis sur la maturité de 3 mois et 6 milliards via les Obligations Assimilables du Trésor (OAT) émises au taux d'intérêt de 6,15% sur 3 ans.
Avec ce nouvel emprunt, le Togo franchit la barre des 100 milliards FCFA et totalise désormais 110 milliards FCFA mobilisés sur les 607 milliards FCFA prévues en 2024.
Au Togo, plusieurs quartiers de villes et localités du territoire national connaissent d’importantes perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique depuis quelques jours. En cause, un retard dans la mise en œuvre de travaux de maintenance d’envergure, a expliqué ce vendredi la Compagnie Energie Electrique (CEET).
En effet, des travaux ont été lancés depuis le 22 janvier dernier au Nigéria et au Ghana, sur certaines infrastructures de production d’énergie électrique et de gaz naturel, et devaient s’achever normalement le 8 février dernier.
Face à cette situation susceptible de se poursuivre, des équipes techniques ont été mobilisées par tous les acteurs de la chaîne de production et de distribution, afin de revenir à la normalité, a indiqué la compagnie publique qui a présenté ses excuses pour les désagréments.
Au Togo, la dotation des localités en infrastructures socioéconomiques de base se poursuit. Le gouvernement représenté par une délégation ministérielle a inauguré jeudi 15 février un marché moderne et une maison des jeunes et de la femme à Tsévié dans la commune Zio 1.
L’infrastructure marchande érigée sur une superficie de 10 hectares, est réalisée avec l’appui de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) et du Programme d’appui à la décentralisation (PAD) de la coopération allemande. Le tout, pour un montant global de 13 milliards F CFA .
Ce nouveau marché vient remplacer l’ancien devenu inadapté aux commerçants. Avec ses 4409 places, le nouveau joyau va faciliter l’écoulement des produits essentiellement agricoles avec des recettes mensuelles estimées à plus de 9 millions F CFA contre 4 millions F CFA pour l’ancien marché.
« Le marché moderne de Tsévié offre plusieurs avantages aux opérateurs économiques de la commune et contribuera au renforcement de l’inclusion sociale et économique de la zone », a indiqué la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor.
Quant à la maison des jeunes et de la femme, elle s’étend sur quatre hectares, avec un bloc administratif, un espace réservé aux femmes, une médiathèque, un espace de co-working et un auditorium de 1000 places. Elle est financée par le gouvernement et permettra de créer de l’emploi.
Pour rappel, cette nouvelle maison des jeunes et de la femme de Tsévié vient s’ajouter à celles de Kara et de Lomé.
Le Togo, représenté par son ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, prend part depuis ce vendredi 16 février en Allemagne, à la Conférence de Munich sur la sécurité (MSC). Cet événement annuel, qui en est à sa 60ème édition, réunit en Bavière près de 200 hauts responsables parmi lesquels l’élite de la géopolitique, de la diplomatie, des experts en défense et sécurité, ainsi que divers acteurs, autour des questions de sécurité internationale (guerres et terrorisme, entre autres).
Durant deux jours, plusieurs sujets d’actualité seront évoqués, sur fond de guerre russo-ukrainienne, de conflit israélo-palestinien, ou encore de crise migratoire.
L’an dernier, le chef de la diplomatie togolaise était intervenu lors d’un panel sur la situation au Sahel.
On the margins of the @MunSecConf I had an excellent meeting with Mrs Amy Pope, Director General of @UNmigration . we held a fruitful discussion on bilateral programs…, 9th Panafricain congress in Lomé . @ONUmigration #Africanophonie#APA #AfricanPoliticalAlliance… pic.twitter.com/6F73o2fNaK
— Robert Dussey (@rdussey) February 15, 2024
En marge des activités, plusieurs rencontres bilatérales sont prévues.
Quelques jours après l’annonce du décès du Président de la Namibie, Hage Geingob, le Togo a officiellement exprimé sa compassion. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a signé mercredi 14 février dernier au nom du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, le livre de condoléances ouvert par le pays au sein de son Haut-commissariat à Addis Abeba.
On behalf of the President Faure Essozimna Gnassingbé @FEGnassingbe , I signed the condolence book at the High commission of Namibia in Addis Ababa. May the soul of our continental hero, the late President Hage G. Geingob rest in peace with the Lord.#Africanophonie#APA… pic.twitter.com/QkNGco9lGv
— Robert Dussey (@rdussey) February 14, 2024
Élu président en 2014, Hage Geingob, figure de l’indépendance de la Namibie, est décédé le 04 février à 82 ans à Windhoek, des suites d’un cancer.
Announcement of the Passing of H.E Dr @hagegeingob, President of the Republic of Namibia, 04 February 2024 Fellow Namibians, It is with utmost sadness and regret that I inform you that our beloved Dr. Hage G. Geingob, the President of the Republic of Namibia has passed on… pic.twitter.com/Qb2t6M5nHi
— Namibian Presidency (@NamPresidency) February 4, 2024
Pour rappel, le Togo entretient des relations cordiales avec ce pays d’Afrique australe. En octobre dernier, une nouvelle ambassadrice a été accréditée à Lomé par le Président de la République.
Initialement prévues pour finir le 14 février, les inscriptions sur les listes électorales de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) devront encore se poursuivre pendant une semaine. La ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor, a en effet prorogé, via arrêté, le délai de soumission des candidatures jusqu’au 21 février.
La décision vise à permettre à un plus grand nombre d’opérateurs économiques de participer au processus électoral.
« Les opérateurs exerçant dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des services sont invités à s’inscrire sur toute l’étendue du territoire », a exhorté dans un communiqué le président de la Commission électorale, Kominte Dindangue.
Les conditions d'éligibilité sont consultables sur le site internet du ministère du commerce, de l'artisanat et de la consommation locale.
Pour rappel, ces élections s’inscrivent dans le cadre d’une vaste restructuration de la CCI-Togo.
Au Togo, la coopération entre la principale université publique, l’Université de Lomé (UL) et le bureau-pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) va se poursuivre. Les deux institutions ont renouvelé le mardi 13 février dernier, le protocole d’accord pour une durée de deux ans.
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— Université de Lomé (@UniveLomeTg) February 14, 2024
L'Université de Lomé et l'OMS Bureau-Togo ont renouvelé le 13 février 2024, leur protocole d'accord de partenariat pour les 2 prochaines années. Les objectifs de ce protocole d'accord signés par Pr @AdamaKPODAR et @Diallo_FBT visent à soutenir ... pic.twitter.com/CIRmCSsxDW
L’entente, paraphée par le Président de l’UL, le Professeur Adama Kpodar et Fatoumata Binta Tidiane, la représentante résidente de l’OMS Togo, vise notamment à soutenir la construction d’un Centre de formation et de recherche en santé publique au sein de l’UL. Par ailleurs, elle permettra de faire du campus universitaire de Lomé, un lieu de renforcement des capacités des États de la sous-région en matière de prévention, de surveillance, d'investigation, et de réponse aux urgences de santé publique.
Pour rappel, la collaboration entre les deux parties a été initiée depuis bientôt une décennie.
Le Togo et le Kazakhstan vont désormais collaborer dans le secteur de la transformation digitale. Les deux pays ont conclu en début de mois, un protocole d’accord dans ce sens.
L’entente a été scellée par la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson, et son homologue Bagdat Mussin, à la faveur de la participation du Togo à la 6ème édition du ‘Digital Almaty’.
#DigitalAlmaty2024 a été une riche expérience !
— Cina Lawson (@cinalawson) February 13, 2024
Nous avons partagé les progrès et les défis du #Togo en matière de transformation numérique avec d'éminents dirigeants. Les discussions ont été fructueuses et ont mis en lumière les initiatives innovantes mises en place au Togo !… pic.twitter.com/KucuSafAtM
Avec cette collaboration, le Togo qui a fait de la transformation digitale l’un des socles de ses ambitions de développement, notamment à travers la Stratégie ‘Togo Digital 2025’, devrait ainsi bénéficier de l’expérience et de l’expertise du géant asiatique dans le domaine.
D’ailleurs, la participation togolaise à cet important rendez-vous de l’agenda numérique international a été l’occasion pour la ministre de relever les potentialités économiques du pays, de présenter ses succès dans le domaine du numérique, d’évoquer les projets phares déjà déployés, et de souligner la position de leader du Togo en matière de cybersécurité.