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La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a lancé le lundi 18 mars dernier à Lomé, une série de formations à l’endroit des professionnels des médias. Ces activités qui devront couvrir chacune des régions, s’inscrivent dans le cadre de la préparation des élections législatives et régionales. 

Concrètement, il s’agit d’outiller les médias sur les textes législatifs et réglementaires applicables, et de veiller au respect des principes de la couverture médiatique pendant tout le processus électoral.   

Il est important de rappeler les règles de base, et éviter la propagation des rumeurs et fausses nouvelles”, a insisté le Président de l'institution, Pitalounani Telou, avant d’appeler “à un professionnalisme à toute épreuve et à l’observation d’une plus grande rigueur dans la collecte, le traitement, la programmation, la diffusion ou la publication” des informations. 

Un message appuyé par le ministre de la communication et des médias, Yawa Kouigan, qui a notamment mis l’accent sur “la responsabilité des acteurs médiatiques, pour construire une crédibilité fondée sur le professionnalisme, la rigueur, l’objectivité et le respect de l’éthique”. 

A l’issue des rencontres, un code de bonne conduite sera signé entre la HAAC et les organes de presse.

Le Togo poursuit son renforcement en tant que hub aérien de premier plan dans la sous-région. Le pays a conclu le 14 mars dernier, un accord de coopération aérienne avec l’Autriche. 

L’entente, paraphée entre le ministre des transports, Affoh Atcha-Dedji et l’ambassadeur autrichien, Thomas Schlesinger, permet, entre autres, l’établissement d’une ligne directe entre Lomé et Vienne.

Cet accord permet à des compagnies telles que Asky et Ethiopian Airlines de relier directement l’Autriche à partir de Lomé. Il ouvre la voie également à tous les investisseurs qui ambitionnent de relier Lomé à Vienne d’engager désormais les démarches”, a expliqué le Directeur général de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC), Idrissou Ahabou.  

Du reste, la convention devrait également permettre aux deux pays de travailler sur des questions de sûreté et de sécurité des voyageurs, ou encore de protection de l’environnement. 

La ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, a partagé en fin de semaine écoulée à New York, l’expérience du Togo en matière d’autonomisation des femmes et des jeunes. C’était à la faveur d’une conférence organisée par le pays en marge de la 68ème session de la commission de la condition de la femme qui s’est déroulée du 11 au 15 mars 2024 à New York aux États-Unis.

Les discussions axées autour du thème : « Renforcer la résilience socio-économique des femmes et des jeunes pour prévenir l’extrémisme violent » ont été l'occasion pour la délégation togolaise de présenter les efforts de l'exécutif et de ses partenaires en matière de renforcement de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes dans un contexte de crise sécuritaire.

« Conformément au programme de Beijing, aux ODD, à l’agenda 2063 de l’Union africaine et des cadres d’orientation de la CEDEAO, l’ambition du Togo est d’être un pays émergent à l’horizon 2030. Dans cette perspective, le gouvernement a pris des initiatives pour lutter contre la pauvreté et promouvoir les droits de la femme, notamment leur autonomisation économique et leur participation effective à la prise de décision à tous les niveaux du processus de développement », a indiqué Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma.

La rencontre a en outre permis à la délégation togolaise de faire des plaidoyers pour la mobilisation de plus d’acteurs et de ressources en faveur du pays.

Pour rappel, les travaux ont enregistré la participation des délégations de plusieurs pays et des partenaires en développement qui ont apprécié l’initiative du Togo et les résultats issus des efforts consentis par les autorités.

La capitale togolaise abrite depuis lundi 18 mars, la 53ème session ordinaire du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (CIP-Uemoa). Les travaux sont consacrés au renouvellement du bureau du CIP et au bilan de l’année 2023.

Durant dix jours, il s’agira pour les élus d’évaluer le chemin parcouru et de plancher sur les nouveaux défis liés au fonctionnement de l’institution.

« Nous ferons le séminaire sur le rapport bilan de la commission de l’Uemoa pour l’année 2023 et procéderons à l’installation du nouveau président par intérim de ladite commission », a indiqué Cheick Ahmed Coulibaly, Vice-président du CIP-Uemoa.

En outre, la rencontre permettra la mise en place d’un comité conjoint de suivi des recommandations du CIP.

Pour rappel, le CIP, dont le siège se trouve à Bamako (Mali), est un organe de contrôle démocratique qui représente les populations de l’Uemoa dans leur diversité. 

Au Togo, la promotion de la justice de proximité continue de porter ses fruits. En 2023, le nombre de saisines des Maisons de Justice (MDJ) s’est accru, selon les dernières statistiques du ministère de la justice et de la législation.

En tout, 4.513 saisines ont été effectuées, soit une augmentation de 17% par rapport à celles enregistrées l'année précédente (3.857). Ce nouveau record de saisines, qui s’explique notamment par l'efficacité et la célérité de ces institutions, a également permis de régler de nombreux différends à l’amiable. 

En effet, ce sont plus de 80 millions FCFA qui ont pu être recouvrés grâce à ces saisines sur 120 millions dus, renseignent les statistiques.  

Pour le ministère désormais dirigé par Mipamb Nahm-Tchougli, il s’agit d’un bon indicateur de la vision gouvernementale de rapprocher la justice des citoyens.

Pour rappel, les maisons de justice, instaurées depuis 2018, servent de relais aux juridictions traditionnelles, en facilitant, par la conciliation ou la médiation, la résolution de petits litiges.

A ce jour, on en dénombre 17, dont 16 déjà opérationnelles. Le prochain cap est de parvenir à un maillage total du territoire national.

Au Togo, les préparatifs continuent, dans la perspective des consultations législatives et régionales, prévues le 20 avril prochain. Après une première phase de formation organisée en début de mois, la force de sécurisation des élections (FOSELR 2024) a effectué durant la semaine écoulée, des tests de recyclage. 

En tout, près de 3.500 policiers et gendarmes, issus des différents corps composant la FOSELR, se sont livrés à un exercice de synthèse et à des simulations grandeur nature, afin d’affiner les réflexes et les procédures. Tour à tour, des sessions liées au respect des droits humains, les premiers secours, et le cadre légal d’intervention de la Force ont été abordés.

Désormais opérationnelle, la FOSELR assurera la sécurisation des lieux de meeting, des matériels et infrastructures électoraux, ainsi que des partis politiques. 

Ces élections sont organisées dans un contexte particulier. Je vous invite à plus de retenue et à ne pas répondre aux provocations”, a exhorté le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba à l’issue des manœuvres, avant d’inviter également les formations politiques à l’apaisement. 

Pour rappel, le coup d’envoi de la campagne électorale sera donné le 04 avril prochain.

Présent en fin de semaine dernière à Aného où s’est tenu le premier séminaire gouvernemental de l’année, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué des visites sur différents sites de la Préfecture des Lacs. 

Le chef de l’Etat a d’abord démarré sa tournée avec la mise en terre symbolique d’un plant de baobab dans l’espace vert de la commune des Lacs 1, avant de se rendre au Centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC) où il a pu apprécier le talent de certains jeunes en plein jeu d’échecs.

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Le leader togolais a enfin visité le chantier du Centre multifonctionnel des jeunes d’Aného, une infrastructure qui permettra de booster les activités entrepreneuriales et sportives de la jeunesse de la localité.

Au Togo, un numéro vert, 8707 est mis en place pour signaler les dysfonctionnements dans le cadre de l’installation de 50 000 lampadaires solaires. Cette ligne spéciale qui sera opérationnelle à partir du mois d’avril, vise à protéger les lampadaires contre les actes inciviques. 

L’annonce a été faite en fin de semaine écoulée par l'Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER), lors d’une rencontre d’information avec les autorités locales de la région Centrale.

Concrètement, il s’agissait d’échanger avec les préfets, les maires et les points focaux de gestion des infrastructures dans les communes, sur la mise en œuvre et la pérennité du projet d’installation des 50 000 lampadaires solaires.

Lancé en 2023, le projet de 50 000 lampadaires solaires s’inscrit dans le cadre du Programme Électrification Public Solaire Rural (PEP’S Rural). Sa mise en œuvre répond à l’ambition de renforcer le système d’éclairage dans les zones frontalières et dans les localités électrifiées par des kits solaires. L’initiative couvre environ 5000 localités sur l’ensemble du territoire, avec un accent particulier sur la région des Savanes.

La conférence régionale d’Afrique de l’Ouest, organisée en prélude au 9ème Congrès panafricain au Togo s’est tenue en fin de semaine à Bamako (Mali). L’événement, second du genre après celui de Pretoria, a réuni dans la capitale malienne plusieurs personnalités du continent, de la diaspora, et des afrodescendants. 

Durant deux jours, les travaux, axés sur le thème ‘Diasporas, afro-descendants et développement’, ont été l’occasion de recueillir des propositions et contributions, qui seront soumises en fin d’année à Lomé. 

Le choix de la capitale malienne pour cette rencontre est une expression de la fraternité, de l'engagement et de la solidarité des Etats de l'Afrique de l'Ouest aux côtés du Mali dans la lutte contre le terrorisme”, a expliqué le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, à l'ouverture des discussions.

A l’issue des travaux, les participants ont été reçus par le Président de la Transition malienne, Assimi Goita. 

Cinq autres conférences préparatoires régionales sont prévues, avant le grand rendez-vous de Lomé.

Au Togo, la Représentation nationale a procédé le vendredi 15 mars dernier au renouvellement des membres de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH). Au total, neuf personnalités, parmi lesquelles 4 femmes, ont été choisies par les députés, à l’issue d’un scrutin organisé à l’hémicycle en présence du ministre en charge des relations avec les institutions de la République, Pacôme Adjourouvi. 

Issus de la société civile, les nouveaux membres disposent de compétences pratiques avérées dans des domaines bien définis. Avant leur entrée en fonction, les membres élus seront nommés par décret du Président de la République, puis prêteront serment devant le bureau de l’Assemblée Nationale. 

Erigée au rang des Institutions de la République par la Constitution de 1992, la CNDH a entre autres pour missions de promouvoir et protéger les droits de l’homme, de prévenir la torture et autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté ou tout autre lieu qu’elle aura identifié.

Les nouveaux membres 

Protection de l’environnement : KOLANI Nakodjoua

Santé : ADJODI Anabadédi

Droit et Justice :  ATTISO Afi ; KODJO Gnambi Garba

Sciences humaines : AISSAH-ASSIH Tembe Ashira Irène

Défense des droits de l’homme : AZAMBO Badabossia ; BOURAIMA Adjidjatou ; KADJA Abalodjam ; SANVEE Ohini Kwao Didi.