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Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a ouvert jeudi 18 octobre 2018 à Lomé, un atelier national de consultation sur les actions stratégiques dans la conduite du processus REDD (réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des Forêts dans les pays en développement) au Togo. 

La rencontre, inscrite dans le processus EESS (Evaluation Environnementale Sociale Stratégique), a pour objectif de passer à la loupe les impacts potentiels des options proposées dans la version 1 de la stratégie nationale du projet. 

Concrètement, il s’agit d’évaluer les conséquences des actions envisagées, sur l’environnement biophysique et humain, et de recueillir les appréciations et les préoccupations des parties prenantes. L’idée à terme, étant de présenter une stratégie qui prenne en compte tous les paramètres pour une réussite effective du projet, tout en s’alignant sur le PND. 

Pour le Secrétaire Général du ministère de l’environnement, Sama Boundjouw, qui a procédé au lancement de l’atelier, « ces options nécessitent d’être affinées ou améliorées, en fonction des enjeux environnementaux et sociaux, associés aux tendances actuelles d’utilisation des terres et de la gestion forestière ».

Le coordonnateur national du projet, Hémou Assih, indique de son côté, que l’objectif est de « réaliser une stratégie REDD+ cohérente et acceptée par tous, basée sur des données qualificatives et quantitatives fiables relevées sur toute l’étendue du territoire national »

Le processus REDD+ est une initiative de réduction de la déforestation et de dégradation des forêts, qui implique les communautés qui en sont dépendantes.

Le gouvernement togolais organise aujourd'hui 19 octobre et demain 20 octobre 2018, un atelier d'appropriation du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Il s'agira, pour chaque partie prenante à la réussite de ce plan de développement, de cerner la partition qu'elle doit jouer, notamment le secteur privé. Un objectif en phase avec le thème de la rencontre: "Des investissements privés pour la réussite du PND".

En effet, sur la période sous revue, les autorités publiques sollicitent une contribution à hauteur de 65% du secteur privé à la matérialisation des objectifs et ambitions contenus dans ce document.

Par ailleurs, au cours des deux jours d'assises, les grandes lignes du plan seront déclinées, les actions à mener précisées et les acteurs concernés identifiés et responsabilisés.

Pour rappel, le PND est conçu autour de trois axes: la mise en place d'un hub logistique d'excellence et centre d'affaires, la réalisation des pôles de transformation agricole manufacturiers et d'industries extractives. Le dernier axe concerne le développement social et la mise en place de mécanismes d'inclusion.

La première étape des indemnisations des victimes des violences à caractère politique survenues au Togo, a permis, du 12 décembre 2017 au 17 septembre 2018, au Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) de couvrir 2510 victimes, sur une prévision de 2475 cas recensés sur tout le territoire.

S'agissant de la deuxième étape des indemnisations, elle démarrera en novembre 2018, informe l'institution présidée par Awa Nana-Daboya. Dans cette perspective, s’organise à Atakpamé (Région des Plateaux), depuis le 15 octobre, une retraite de travail qui devrait s'achever aujourd'hui. Objectif: permettre aux Membres et au Personnel du HCRRUN, à ceux du Comité de gestion du fonds spécial d’indemnisation, aux responsables de l’ONG Aimes-Afrique, aux Huissiers et aux personnes ressources, de mener des réflexions pour planifier cette étape.

Au total, près de 5340 victimes dont 436 vulnérables sont concernées par cette deuxième étape qui marque le début d’exécution du budget de 5 milliards de francs Cfa alloué par l’Etat togolais pour le compte de l’année budgétaire 2018.

En ligne avec ses réformes structurelles et économiques visant à une meilleure gouvernance économique et financière, le gouvernement togolais, via le ministère de l'Economie et des Finances, connectera six ministères au site principal du Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP).

Ce projet s'inscrit dans le cadre du Projet d'Appui à la Mobilisation des Ressources et au Renforcement des Capacités Institutionnelles (PAMOCI), financé par le Fonds Africain de Développement (FAD).

Concrètement, il s'agira d'un marché ramifié en deux lots: d'abord la fourniture et l'installation des équipements informatiques au profit des six ministères; et ensuite la connexion des six ministères au site principal du SIGFIP.

Au nom et pour le compte du ministère de l'Economie et des Finances, l'équipe de gestion du PAMOCI vient de lancer un appel à manifestation d'intérêt pour sélectionner les entreprises qualifiées pour exécuter ce marché. 

Il est précisé que la passation du marché se fera conformément à la réglementation en vigueur applicable au Togo, notamment le Code des marchés publics, ses textes d'application ainsi que les règles et procédures de la Banque Africaine de Développement pour l'acquisition des biens et travaux.

Les 13èmes Journées de promotion des activités de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (J-BRVM) se sont ouvertes ce jeudi 18 octobre 2018 à Lomé.

Parrainées par le Ministère de l’Economie et des Finances, ces journées sont placées sous le thème  « L’innovation et le développement des marchés financiers ».

Cadre de promotion de l’institution financière sous régionale, elles ont pour objectif de permettre à la Bourse de présenter l’éventail de ses produits et services financiers  aux entreprises et investisseurs togolais. L’idée, à terme, étant d’ancrer la culture boursière dans les mœurs au sein de l’Uemoa.

Ouvrant officiellement les activités, le représentant du ministre des finances a réitéré l’engagement du gouvernement à « soutenir le développement des activités du marché financier régional à travers le recours régulier au marché monétaire pour des adjudications, l’émission d’emprunts obligataires pour le financement des projets d’infrastructure et la privatisation des entreprises togolaises par le biais du marché ».

Au cours de ces journées, trois thèmes seront abordés : Les enjeux de la régulation pour le développement des marchés de capitaux en Afrique, le financement du développement en Afrique et le financement des PME à travers les marchés des capitaux.

La BRVM est une institution financière spécialisée, créée le 18 décembre 1996 par décision du conseil de ministres de l’UEMOA. Basée à Abidjan, elle dispose d’une Antenne nationale dans chaque pays membre de l’union. Elle est dirigée par le Togolais Edoh Kossi Amenouve (photo).

Du lundi 15 octobre au samedi 03 novembre 2018, le ministère de la justice et des relations avec les institutions de la République, va délivrer, dans les tribunaux et préfectures des Régions Centrale et Maritime, 1500 jugements supplétifs et 2500 certificats de nationalité.

L’initiative est inscrite dans le cadre des journées « Administration rapide de proximité », initiées par le gouvernement, via le ministère de la fonction publique et de la réforme administrative.

Pendant un peu plus de deux semaines, l’opération va permettre de doter les citoyens dépourvus de toute pièce d’identité, et qui rechignent à le faire, soit pour cause de lenteur de la procédure d’obtention, soit faute de moyens, entre autres raisons évoquées.

La campagne de délivrance de ces pièces d’identité sera également l’occasion pour l’administration publique, de se rapprocher un peu plus des usagers.    

Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehane, a pris part mardi 16 octobre 2018 à Ouagadougou, à une rencontre avec les ministres des affaires étrangères et ceux de la défense et de la sécurité du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Togo.

Cette réunion, impulsée par les autorités burkinabés, avait pour objectif d’évoquer la situation sécuritaire aux frontières de ces quatre pays liés géographiquement.

La session de concertation à laquelle ont également pris part des officiers supérieurs des armées des pays concernés, visait également à asseoir une stratégie commune de lutte face aux menaces terroristes dans les zones frontalières.

«Le caractère asymétrique de la lutte contre le terrorisme nécessite une approche globale et holistique, et exige des actions préventives et concertées », a déclaré Alpha Barry, le ministre des affaires étrangères burkinabé.

Une déclaration a été adoptée à la fin des travaux et devra permettre de coordonner plus efficacement les actions au niveau de chaque pays.

La République togolaise et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) ont signé en fin de semaine dernière un accord de gestion de don destiné à un projet d’hybridation de moteur diesel des plateformes multifonctionnelles avec système solaire.

Ce don du Fonds pour l’Environnement Mondial, d’un montant de 1,3 milliards FCFA, constitue une partie du financement à mobiliser (9,6 milliards FCFA) afin de permettre au ministère en charge du développement à la base d’implémenter ce projet, sur 36 mois.

En effet, la BOAD devrait également contribuer au budget de ce projet avec un prêt d’une valeur de 6 milliards FCFA. L’Etat aura à apporter sa part en numéraire qui se chiffre à 472 millions FCFA et une autre part en nature qu’il doit supporter avec les localités rurales bénéficiaires, évaluée à 1,912 milliard FCFA.

L’objectif global du projet est d’accroître l’accès à l’électricité et aux services énergétiques  modernes, grâce au développement et à l’utilisation de technologies de l’énergie solaire dans 50 localités, sélectionnées parmi celles qui bénéficient des plateformes multifonctionnelles.

Ce projet devrait bénéficier directement à 500 femmes organisées en groupes ou en coopératives, et à des populations rurales de 50 villages, estimées à 62 500 personnes. Le nombre de ses bénéficiaires indirects s’évalue à 37 500 personnes.

En marge de la première session des négociations techniques entre les pays de l’ACP (Afrique Caraïbes et Pacifique) et l’Union Européenne, qui s’ouvre jeudi 18 octobre, le ministre des affaires étrangères et négociateur en chef des pays ACP, Robert Dussey, a tenu une conférence de presse ce mardi 16 octobre 2018 à Bruxelles.

La rencontre, à laquelle ont participé Patrick Gomes, secrétaire général des ACP, et Hubert Nayo M'Beou, ambassadeur du Togo auprès de l'UE, a permis de présenter la feuille de route des discussions qui doivent aboutir en 2020 à l’accord ACP-UE post-Cotonou.

Pour Robert Dussey, « l’expiration de l’accord de Cotonou en 2020, offre aux deux parties, une occasion exceptionnelle de moderniser leurs relations de manière à ce qu’elles soient en phase avec les réalités actuelles et nouvelles ».

Le négociateur en chef a également indiqué que le nouveau partenariat qui sera signé devra permettre aux deux parties « d’affiner ensemble leurs approches des questions nationales et régionales et de définir leur capacité à œuvrer conjointement à l’avènement d’un environnement international stable et progressiste, qui ne laisse personne sur le côté ».

Fort de 79 pays, le groupe des ACP, qui entend jouer un rôle majeur dans la recherche des solutions aux problèmes planétaires, souhaite que ce nouvel accord s’aligne sur plusieurs initiatives internationales comme les ODD, l’accord de Paris sur le climat ou encore l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

La réunion de ce jeudi sera l’occasion de comparer les lignes de négociations des deux groupes. L’accord de Cotonou qui lie les ACP à l’UE, signé en 2000 et révisé par deux fois, expire en février 2020.  

La ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé, a procédé ce mardi 16 octobre 2018 à Lomé, en compagnie de Saturnin Epié, représentant résident de l’UNFPA au Togo, à une remise de prix à des associations de jeunes et à des jeunes artisans diplômés.

La cérémonie, qui s’inscrit dans le cadre du plan de travail entre l’UNFPA et le ministère chargé de la jeunesse, servait également de point d’orgue aux activités marquant la célébration de la journée internationale de la jeunesse au Togo.

12 associations, lauréates de la cinquième édition du concours de projets visant à soutenir l’action des jeunes regroupés en association, à travers des projets les impactant et touchant leurs communautés, ont bénéficié chacune de chèques, allant de 437 000 à 500 000 FCFA.

Le montant total de l’enveloppe allouée à ces associations, six féminines et six masculines, s’élève à 6 millions FCFA, portant à 30 millions de francs, le fonds mis à disposition par l’UNFPA depuis 2014, pour soutenir les associations de jeunes dans les 5 régions du Togo.

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Victoire Tomégah-Dogbé a également procédé à la remise solennelle de kits d’artisans à 40 jeunes formés dans des centres de jeunes.

Les nouveaux titulaires de certificats d’apprentissage en couture, coiffure, maçonnerie, menuiserie, soudure et mécanique auto ont tous reçu des équipements, dont la valeur totale est estimée à 4 millions FCFA.

Au total, 133 jeunes dans les centres d’apprentissages initiés par le gouvernement, ont été dotés de kits d’installation depuis 2014.