L’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) dispose d’une nouvelle centrale électrique et d’un système de balisage lumineux. Inauguré jeudi 10 novembre par le ministre des Transports routiers, aériens et ferroviaires Affoh Atcha-Dedji, l’ouvrage a été réalisé avec le soutien de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna).
aérienne, au grand bonheur de ses États membres. En marge de cette rencontre de Lomé, j’ai procédé avec le DG de l’#ASECNA et sa représentation togolaise, à l’inauguration, ce jeudi 10 novembre, de la nouvelle centrale électrique et le nouveau système de balisage lumineux des pic.twitter.com/J5t5UrGnmo
— Affoh Atcha Dédji (@AffohAtcha) November 12, 2022
L’objectif est d’assurer la sécurité aérienne sur le continent et d’améliorer les services de navigation de l’agence panafricaine. D’un coût total de 4,2 milliards FCFA, l’ouvrage s’inscrit dans le cadre du Plan de services et équipements (PSE) de l’Asecna. L’infrastructure “vise à assurer la sécurité aérienne dans les conditions optimales dans notre pays”, a précisé le ministre des transports.
Créée depuis 1959, l’Asecna lutte pour le renforcement de la sécurité aérienne sur le continent et compte 18 pays Etats membres.
La capitale togolaise a accueilli vendredi 11 novembre, la 7ème réunion des ministres en charge de la sécurité de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Les travaux ont permis d’évaluer la situation sécuritaire dans l’espace communautaire.
Il s’agissait pour les ministres de définir de nouvelles orientations pour mieux lutter contre l’insécurité dans la sous-région. Les participants sont également revenus sur le projet d’informatisation et d’interconnexion des postes de police frontaliers de l’Union. D’un coût global de plus de 10 milliards FCFA, l’initiative permettra de suivre les mouvements des citoyens des Etats membres de l’Uemoa, afin de relever leur niveau de résilience.
En rappel, un accord-cadre de coopération en matière de sécurité et de renseignements a été signé en 2018 par les ministres de la sécurité des Etats membres de l’Uemoa. Il a été actualisé l’année dernière au cours de la sixième réunion ministérielle tenue à Abidjan.
Au Togo, la Direction générale de la météorologie nationale (DGMN) devient l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET). L’exécutif a en effet adopté vendredi 11 novembre en Conseil des ministres, un projet de décret en ce sens.
L’objectif poursuivi est “ d’innover et d’améliorer la fourniture des services météorologiques et climatiques de qualité”. Le texte permet de doter la DGMN d’une meilleure gestion. Ainsi, la nouvelle entité pourra contribuer à la sécurité et à la sûreté aéroportuaires et fournir des informations nécessaires à d’autres secteurs d’activités.
Créée depuis 1932, la météorologie nationale érigée en direction en 1971 a entre autres pour mission, l’alerte et la prévention contre les risques de catastrophes.
Au Togo, le gouvernement a adopté vendredi, lors de sa réunion hebdomadaire, l’avant-projet de loi de finances, pour l’exercice 2023. Le budget, proposé dans un contexte de crises multiples, est projeté à 1.957,9 milliards FCFA en ressources et charges.
Concrètement, il s’agit d’une hausse de 4,4% par rapport à la loi de finances rectificative de 2022, récemment équilibrée à 1.875,8 milliards FCFA. Les recettes budgétaires sont quant à elles, attendues à 1.187,2 milliards FCFA, soit une augmentation de 117 milliards (+10,9%).

Le projet de budget proposé par le @GouvTg intervient dans un contexte marqué par trois crises : sanitaire ; sécuritaire et russo-ukrainienne. Maintenant ses engagements, 50% du budget est consacré aux dépenses sociales (santé, éducation, développement à la base....) https://t.co/mueEHf9ZdO
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) November 12, 2022
50% consacré aux dépenses sociales
Dans la continuité des précédents budgets et tout en poursuivant la mise en œuvre de la loi de programmation militaire, l’exécutif maintient ses engagements en consacrant de nouveau, une importante part aux secteurs sociaux (santé, éducation, développement à la base, etc..).
Ainsi, 623,4 milliards FCFA sont prévus. Un montant en hausse de près de 20% par rapport au budget 2022 où 522,2 milliards FCFA ont été consentis.
Une batterie de mesures innovantes annoncées
Le projet de budget pour 2023 voit également plusieurs mesures nouvelles proposées, dans le but en ligne avec la poursuite des actions d’inclusion sociale et l’amélioration du climat des affaires.
Sont notamment annoncées, l'exonération du matériel et des engins utilisés dans les BTP pour soutenir les entreprises, la déductibilité des primes versées pour l'assurance maladie des salariés, la baisse de la patente, pour accompagner notamment les revendeuses de pagne et rendre compétitifs les prix des tissus.
Par ailleurs, la TVM reste suspendue au profit des transporteurs. Enfin, l’exonération de la TVA sur les cantines scolaires est maintenue, et élargie désormais aux cantines universitaires et d’entreprises.
Les mesures sociales de 2022 seront poursuivies
Dernier point notable dans ce projet, la poursuite des mesures sociales prises par le gouvernement en 2022, afin de lutter contre la cherté de la vie et améliorer les conditions des populations. “Le budget de l’Etat, exercice 2023, financera également la poursuite du programme d’urgence de renforcement de la résilience dans la région des savanes”, promet en outre l’exécutif.
“L’enjeu pour le gouvernement, explique le Secrétaire général, Kanka-Malik Natchaba, est de renforcer l’inclusion”.
Le projet final devrait être soumis très prochainement aux députés pour validation.
Le Togo a bouclé vendredi 11 novembre, sa sortie sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA pour financer sa stratégie de relance économique, le pays a de nouveau obtenu la confiance des investisseurs.
Mise en œuvre du programme d'Obligations de Relance sur le MTP. Avec des rendements moyens pondérés de 5,44% (3 ans) et 6,04% (10 ans ), accédez aux détails de la performance de l’émission simultanée d’Obligations de Relance du Togo ce 11.11.22 ici : https://t.co/hWGUBR4EqG pic.twitter.com/TDGzyXOvng
— UMOA-Titres (@umoatitres) November 11, 2022
En tout, plus de 34 milliards de soumissions ont été enregistrées, soit un taux de couverture de 113 %. Les obligations, d’une valeur nominale de 10 000 FCFA, sont de maturités trois et dix ans, avec des taux d’intérêts respectifs de 5,3% et 6 %.
Ces fonds portent à 473 milliards FCFA le montant total mobilisé par le pays sur le marché des titres, alors que le trésor envisage de collecter 663 milliards FCFA cette année.
L’équipe gouvernementale s’est réunie vendredi 11 novembre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen et l’adoption de deux textes, ainsi que l’audition de deux communications dans des domaines divers.
Le #ConseilDesMinistresTg s’est réuni ce 11 novembre sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné 1 avant-projet de loi, 1 projet de décret et écouté 2 communications. Les grandes lignes dans l'infographie ci-dessous. ⬇️ pic.twitter.com/JfpSsUSUfQ
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) November 11, 2022
L’avant-projet de loi décline les grandes lignes du budget de l’Etat pour 2023. Substantiellement, ce dernier, projeté à 1.957,9 milliards FCFA (contre 1.875,8 milliards dans la loi de finances rectificative 2022), devrait connaître une hausse de 4,4%, avec de nouveau, une augmentation de la part dédiée aux secteurs sociaux. En outre, le nouveau budget devrait voir l’introduction de nouvelles mesures destinées à poursuivre les actions d’inclusion sociale et l’amélioration du climat des affaires.
Le projet de décret examiné et adopté entérine la création de l'Agence nationale de la météorologie (ANAMET), en remplacement de la Direction générale de la météorologie nationale (DGMN).
Enfin, les communications ont porté respectivement sur le déroulement du recensement général de la population et de l’habitat, et celui des infrastructures économiques et sociales du Togo, en projet.
Initialement prévu pour s’achever ce samedi 12 novembre, le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) se poursuivra encore pendant quelques jours. Le gouvernement a en effet décidé vendredi de proroger les opérations jusqu’au mercredi 16 novembre 2022.
Le @GouvTg remercie la population pour sa mobilisation et annonce la prolongation de la période du dénombrement au #Togo jusqu'au 16 novembre 2022#RGPH5TG pic.twitter.com/yjlw93Dy3O
— Primature Togo (@PrimatureTogo) November 11, 2022
La décision est prise, afin de consolider les résultats déjà obtenus, et de permettre également aux populations encore hésitantes d’adhérer au dénombrement.
Ces derniers jours, les actions se sont multipliées avec le concours de différents acteurs (députés, préfets, maires, chefs traditionnels, leaders religieux et communautaires, partenaires techniques et financiers) impliqués aux côtés des agents recenseurs, pour intensifier la mobilisation.
Avez-vous manqué le passage des agents recenseurs? Pas d'inquiétude! Voici les numéros à contacter si vous résidez dans le district autonome du Grand Lomé.#RGPH5#recensement#TgTwittos pic.twitter.com/B1ot3Jbo8U
— inseed Tg (@inseed_tg) November 11, 2022
Pour rappel, des numéros téléphoniques ont été mis en place sur tout le territoire, afin de contacter les équipes de recensement.
Annoncée en mars 2021 dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, la transformation de l’Ecole nationale de Police est désormais effective. L’institution est officiellement devenue jeudi 10 novembre, l'Ecole supérieure des forces de sécurité (ESFOS).
L’enseigne et la place d’armes de la nouvelle école ont été dévoilées par le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehame, lors d’une cérémonie à Davié (30 km au nord de Lomé).
Principales missions allouées à l’ESFOS, “participer activement à la formation de haut niveau des personnels des services de sécurité, et assurer les formations initiale et continue des cadres supérieurs de la Police Nationale”.
La 1ère promotion reçoit ses galons
D’ailleurs, une première promotion, parrainée par le Préfet maritime Neyo Takougnadi et composée de 58 fonctionnaires (dont 09 femmes), est d’ores et déjà opérationnelle et sera déployée prochainement. Toujours jeudi, ces officiers ont reçu leurs épaulettes de sous-lieutenants, après une formation de plusieurs mois.
“Le devoir vous appelle au service de notre cher pays, dans un contexte sous régional marqué par la persistance d’un environnement de crise, et où le conflit caractérisé par une insécurité grandissante multiforme et complexe, s'étend au-delà des pays du Sahel pour toucher aujourd’hui les pays du Golfe de Guinée“, a déclaré à leur endroit, le Directeur général de la Police nationale, le Col Yaovi Okpaoul.
Pour l’heure, l’ESFOS est dirigée de façon intérimaire par le Commissaire principal de Police, Abété Bawubadi.
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A quelques heures de la clôture du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), la mobilisation s’intensifie. Dernière action en date, la mise en place de numéros téléphoniques, pour permettre aux populations de se faire recenser ou de se renseigner sur l’opération.
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) November 10, 2022
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) November 10, 2022
Les numéros varient selon les différentes régions et zones de dénombrement. Sur le terrain, le porte-à-porte se poursuit dans les villes, villages et cantons.
Savanes : 93 76 94 44
Kara : 93 59 52 52
Centrale : 93 06 81 17
Plateaux-Ouest : 90 58 10 48
Plateaux-Est : 91 46 80 20
Maritime : 93 24 22 22
Grand Lomé : 70 79 49 07
70 79 49 08
70 79 49 09
70 79 49 10
70 79 49 11
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Un peu plus d’un an après avoir été approuvée par le gouvernement, la charte des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) est désormais mise en œuvre de façon effective. Le ministre du commerce a lancé mercredi à Lomé, la campagne nationale de vulgarisation de ce nouveau référentiel d’accompagnement.
La campagne nationale de vulgarisation de la Charte des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises a été lancée ce 09 nov. 2022 à Lomé??, marquant le démarrage de la mise en œuvre effective de cet important outil d’accompagnement en faveur des #TPME. ➡️https://t.co/fKlUfuTYN9 pic.twitter.com/Db3B0SZrBZ
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) November 10, 2022
Le document de 76 pages, enrichi de plusieurs innovations et subdivisé en plusieurs titres, se veut un guide institutionnel pratique d’appui aux TPME. Il énonce clairement la nouvelle classification des entreprises, et définit le cadre général des mesures incitatives pour la promotion et le développement de ces dernières ainsi que les obligations et engagements des parties prenantes.
Sa diffusion se fera dans toutes les régions du pays, en langues nationale et locales, à travers des ateliers, ou par le biais des médias, entre autres. L’objectif, a expliqué Kodjo Adedze, est de permettre aux opérateurs économiques de mieux connaître cet outil en accès libre et de s’en approprier.
Retrouvez et téléchargez via le lien ci-dessous, la Charte des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (#TPME) ??https://t.co/kwcV29Y5AI@GouvTg
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) November 10, 2022
@CommunicationTg#Denyigban#CharteTPMETg#TgTwittos
Au Togo, le poids des TPME dans l’économie nationale est significatif. Selon les statistiques du recensement général des entreprises de 2017, ces dernières représentent 80% du tissu économique, et contribuent à 40% du PIB.