Après la BAD il y a quelques jours, le Togo reçoit un nouvel appui de taille pour son secteur agricole. La Banque islamique de développement (BID) a approuvé le 14 octobre dernier, un financement de 60 millions $ (plus de 36 milliards FCFA) en faveur du pays.
The Board of Executive Directors of the Islamic Development Bank, chaired by H.E. Dr. Muhammad Al Jasser, today approved more than US$ 3 billion in financing for 20 new development projects across 17 member countries. These projects are aimed at driving growth and socio-economic… pic.twitter.com/IaNeBYgbwf
— IsDB Group (@isdb_group) October 14, 2024
Les fonds, approuvés lors de la 357ème réunion du conseil d’administration de l’institution, sont destinés à améliorer la qualité de vie des populations les plus vulnérables, grâce à un soutien plus accru à la productivité agricole et aux activités génératrices de revenus.
Avec cette nouvelle facilité, la Banque basée à Djeddah renforce un peu plus son engagement au Togo. Il y a un an, en septembre 2023, elle avait approuvé un décaissement de 84 milliards FCFA pour appuyer les efforts du pays en matière de protection côtière.
Dix startups numériques ont été sélectionnées pour participer à un voyage d’immersion à Cape Town en Afrique du Sud, du 25 novembre au 4 décembre. Ceci, après leur passage devant un jury qui a évalué leur potentiel d'innovation, leur impact sur leur secteur ainsi que la viabilité de leur modèle économique.
10 startups togolaises sélectionnées pour représenter le Togo à Cape Town ! Après avoir convaincu le jury lors de la phase de sélection, 10 startups locales ont été retenues pour représenter le Togo au Parcours d'Immersion qui se déroulera à Cape Town, en Afrique du Sud, du 25… pic.twitter.com/ow2hmfc01Z
— Agence Togo Digital (@digitalgouvtg) October 16, 2024
L’initiative, portée par le ministère de l'Économie numérique et de la transformation digitale à travers l'Agence Togo Digital (ATD), s’inscrit dans le cadre du ProDigiT, mis en œuvre par la GIZ Togo et cofinancé par l’Allemagne et l'Union européenne. Concrètement, ce voyage devrait permettre aux entreprises retenues de rencontrer des acteurs de l’écosystème tech sud-africain, de nouer des partenariats stratégiques et de découvrir les meilleures pratiques en matière d'innovation numérique sur le continent africain.
Il fait suite à celui organisé récemment pour les lauréats du Togo Digital Awards au Nigéria. L’ambition gouvernementale, déclinée dans la « stratégie Togo Digital 2025 », est notamment de libérer davantage le potentiel de croissance du pays, d'améliorer sa compétitivité et d'assurer une plus grande inclusion sociale aux populations.
La capitale togolaise abrite depuis mardi 15 octobre, une rencontre régionale consacrée à la collaboration entre les États sur des questions énergétiques. Les travaux, ouverts par le ministre délégué auprès du ministre des mines et des ressources énergétiques, Mawussi Kakatsi, sont organisés par la Commission africaine de l’Énergie (AFREC) de l’Union africaine (UA).
Pendant deux jours, il s’agit pour les décideurs de haut niveau du secteur de l’énergie de plancher sur les défis énergétiques actuels, d'échanger des expériences et d'explorer des solutions innovantes pour optimiser les ressources énergétiques. Concrètement, le forum vise à renforcer les synergies entre les États membres afin d'améliorer l'accès à l'énergie durable.
« L’Afrique est déterminée à servir ses États membres en offrant des solutions adaptées basées sur des statistiques et des données continentales fiables », a indiqué Rashid Ali Abdallah, directeur exécutif de l’AFREC. Pour le Togo qui ambitionne d’atteindre la couverture universelle en électricité d'ici à 2030, il est important “d'intégrer les énergies renouvelables dans nos réseaux électriques afin de renforcer la résilience des systèmes énergétiques face aux crises”, a souligné le ministre délégué.
Depuis 2001, l’AFREC, une agence spécialisée de l’Union africaine basée à Alger, crée et actualise en permanence les statistiques énergétiques africaines. Elle a en outre pour mission de mobiliser du soutien technique et financier pour les États membres et de mettre en œuvre des programmes de renforcement des capacités.
La Présidente du Parlement de la Cedeao, Mémounatou Ibrahima, prend part depuis quelques jours à Genève (Suisse) à la 149ème assemblée de l’Union interparlementaire (UIP). Les travaux, ouverts depuis lundi 14 octobre, réunissent les élus de 180 parlements à travers le monde, et sont axés autour du thème : “Exploiter la science, la technologie et l’innovation pour un avenir plus pacifique et durable”.
Du 13 au 17 octobre 2024, je participe à la réunion de l'Union Interparlementaire à Genève. Cette année, le thème central est « Exploiter la science, la technologie et l’innovation pour un avenir plus pacifique et durable ». Cet événement offre une plateforme stratégique pour… pic.twitter.com/ogsykmqy4Z
— Rt Hon. Hadja Memounatou IBRAHIMA (@MemounatouI) October 11, 2024
Invitée à la tribune de l’assemblée pour une allocution, la cheffe du Parlement régional a salué la pertinence de la thématique pour l’Afrique de l’Ouest qui, malgré sa diversité et ses richesses naturelles, fait face à des défis multiformes.
“La technologie et l’innovation sont au cœur des mutations profondes que connaît le monde aujourd’hui. Plus encore, les avancées technologiques remarquables et inimaginables, comme l’émergence de l’intelligence artificielle, ouvrent sans aucun doute, de nouvelles perspectives pour faire face aux défis complexes et indépendants auxquels l’humanité est confrontée”, a d’abord indiqué Mémounatou Ibrahima, avant de relever les nombreux avantages à exploiter dans divers secteurs : climat, santé, éducation, formation, politique, entre autres.
Pour l’officielle, ces progrès “ne mènent pas nécessairement à la suppression d’emplois”, mais “contribuent à une meilleure productivité”, d’où l’impératif “de repenser, de réorganiser et de rediriger la création d’emplois innovants afin d’éviter que la technologie n'entraîne une augmentation du chômage”.
"Les progrès technologiques ne mènent pas nécessairement à la suppression d’emplois ; au contraire, ils contribuent à une meilleure productivité. Il est donc essentiel de repenser, de réorganiser et de rediriger la création d’emplois innovants afin d’éviter que la #technologie… pic.twitter.com/JB98CMBBZf
— Rt Hon. Hadja Memounatou IBRAHIMA (@MemounatouI) October 16, 2024
“Nous sommes à un moment charnière de l’histoire de l’humanité, un moment qui nous appelle à une meilleure orientation des progrès technologiques”, a-t-elle souligné, avant de plaider pour une “amplification de la coopération parlementaire dans ce sens”.
Les travaux s’achèveront le 17 octobre.
La ministre en charge de la culture, Yawa Kouigan, a rencontré le mardi 15 octobre à Lomé, les représentants des fédérations et corporations d’artistes. La réunion, première du genre depuis le rattachement du département au ministère de la communication et des médias, s’inscrivait dans une démarche d’ouverture et de dialogue.
Au menu des échanges, les pistes à explorer afin de poser les bases d’une collaboration renforcée et inclusive avec les acteurs culturels, améliorer le soutien institutionnel, favoriser l’émergence et l’épanouissement des acteurs, et relever ensemble les défis du secteur. L’initiative a également été l’occasion pour la ministre de présenter les grandes orientations de la réforme du secteur culturel, notamment l’opérationnalisation du Fonds national de promotion culturelle (FNPC) qui a remplacé le Fonds d’aide à la culture (FAC).
Les acteurs culturels ont émis des plaidoyers qui feront l’objet de futures concertations.
La chaîne d’approvisionnement en produits maraîchers devrait s’améliorer. Des rencontres d’échanges ont eu lieu dans ce sens la semaine dernière entre les acteurs et les autorités locales des régions des Savanes et de la Kara.
L’initiative, appuyée par le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), avait pour objectif de redynamiser la filière maraîchère et d’éliminer les intermédiaires frauduleux qui interviennent dans le processus d’achat des produits. Il s’agissait en outre de créer un lien plus étroit entre les producteurs, les commerçants et les transformateurs afin de rendre la filière plus performante.

« Ensemble, nous cherchons des solutions pour surmonter ces difficultés et rendre la filière plus compétitive. Des pistes de solutions sont actuellement en discussion, et une autre rencontre est prévue dans les semaines à venir pour les approfondir », a indiqué le président du conseil interprofessionnel maraîcher, Sando Gnassingbé.
La prochaine étape permettra de valider les propositions discutées et d'élaborer une feuille de route. À terme, l’objectif est d’assurer un meilleur accès des produits maraîchers sur les marchés nationaux, tout en répondant aux exigences de qualité et de durabilité.
Le gouvernement, à travers le ministère des enseignements primaire et secondaire, a officiellement lancé mardi 14 octobre, la construction de 263 salles de classe dans les sept directions régionales de l’éducation du pays. L’initiative s’inscrit dans le volet construction de la seconde phase du Projet d'Appui à la qualité et à l'équité de l'éducation de base (PAQEEB), cofinancé par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) et l’Association internationale de développement (IDA).
Dans le détail, 123 salles de classe seront destinées à l’enseignement primaire et 140 aux collèges. Dans sa réalisation, le projet permettra également la construction de 35 blocs administratifs et 456 latrines, ainsi que la mise à disposition de 7890 tables-bancs. L’objectif, a rappelé le directeur de cabinet du ministère, Piyabalo Nabede, est d’offrir à chaque enfant togolais, un environnement propice à un apprentissage de qualité.
Notons que la première phase du PAQEEB a permis de construire 232 salles de classe, dont 104 pour le primaire et 128 pour le collège. L’ambition du gouvernement est d’ériger d’ici à 2025, 14 600 salles.
Deux semaines après son accréditation officielle, le nouvel ambassadeur d'Égypte, Ahmed Mohamed Eid Moustapha Ahmed, par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, plus précisément le mardi 15 octobre. Au menu des discussions, les relations de coopération entre le Togo et l'Égypte.
La cheffe du gouvernement et le diplomate égyptien ont échangé sur les priorités de la feuille de route gouvernementale et le renforcement de la coopération entre les deux pays. « Cette visite est pour moi une étape pour concrétiser nos actions et surtout renforcer la relation historique qui a toujours existé entre nos deux pays frères et amis. Nous avons discuté des actions à mener pour renforcer le niveau de nos relations historiques dans plusieurs domaines », a confié l’ambassadeur égyptien.
Pour rappel, Lomé et Le Caire, qui entretiennent d’excellentes relations, diversifiées et enrichies dans les domaines de l’agro-business, de la formation et de l’économie, ont récemment décidé de renforcer leur coopération en signant plusieurs accords de partenariat dans les secteurs de l’énergie, de l’urbanisme, de l’habitat, de l’assainissement et de la culture.
Au Togo, le processus de distribution des stocks de produits sanguins va faire l’objet d’un contrôle destiné à vérifier l’application effective des dispositions en vigueur. Des instructions ont été données dans ce sens aux services compétents, a annoncé mardi 15 octobre, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Tchin Darre.
La décision intervient, à la suite du constat de pratiques répréhensibles observées dans le secteur : “Les produits sanguins destinés à sauver des vies humaines font l’objet de trafic illicite et de spéculation par certaines structures sanitaires et des agents véreux”, a en effet dénoncé le ministre, qui a rappelé les principes du processus.
“La distribution des stocks de produits sanguins se fait par le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) en direction des banques de sang des formations sanitaires qui, à leur tour, procèdent à la distribution nominative aux malades hospitalisés dans ces formations sanitaires. Lorsque les produits sanguins quittent le CNTS pour arriver dans les banques de sang des formations sanitaires, ils cessent d’être la propriété du CNTS pour devenir celles des propriétés sanitaires”, a précisé l’officiel.
Et de mettre en garde : “toute formation sanitaire ou tout individu qui s’adonnerait à la vente illicite de sang, au trafic de sang ou encore à une spéculation quelconque en lien avec les produits sanguins fera face à la rigueur de la loi, sans outre mesure”.
Depuis 2009, les prix de cession en cours des produits sanguins sont encadrés par un arrêté : les poches de concentrés de globules rouges sont fixées respectivement à 3500 FCFA et 6000 FCFA (enfant et adulte), le Plasma frais congelé à 2000 FCFA, et le Concentré standard de plaquettes (5 unités) à 10.000 FCFA.
La ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République et Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, Sandra Johnson, a reçu le lundi 14 octobre dernier à Lomé, l’Administrateur du Groupe Afrique Il de l’institution financière, Abdou Salam Bello, dont le mandat est arrivé à terme. La rencontre, qui intervenait à quelques jours du démarrage des Assemblées annuelles de Washington, a été axée sur le bilan du Bureau du responsable, ainsi que les perspectives de partenariat.
Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, a reçu ce lundi 14 octobre 2024, l’Administrateur du Groupe Afrique Il de la Banque mondiale dont le Togo, Monsieur Abdou Salam Bello, en… pic.twitter.com/FRJ5ZMRPmu
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 15, 2024
Au cours des échanges, les performances du pays en matière de réformes, et de mise en œuvre de programmes et de projets du Groupe ont été saluées, tout comme les récentes mobilisations de ressources opérées par l’institution en faveur du Togo, notamment à travers son Guichet “Prévention et Résilience”. A ce jour, l’engagement total de la Banque en faveur du pays s’établit à 1,21 milliard $, alors qu’il n’était que de 174 millions $ en 2017.
Surtout, le nouveau cadre de partenariat élaboré sur la période 2025-2029 permettra de mobiliser environ 1,5 milliard $, soit près de 900 milliards FCFA, pour appuyer les efforts du pays dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’énergie, la connectivité et le développement des villes secondaires.
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