Le Ministre chargé de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, David Wonou Oladokoun, a appelé ce mardi à travers un message, les populations à bannir toute activité contribuant à la désertification et à la sécheresse. Il appelle également à la réduction significative des actes dégradant la qualité de l’air.
La déclaration, lancée dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre la désertification, célébrée le 17 juin, se veut une mobilisation du public contre toutes formes de dégradation de l’environnement.
Selon le ministre, « plus de 3,8 millions de personnes par an meurent prématurément de maladies imputables à la pollution de l’air domestique dû à la cuisine à base de combustibles solides ». Et d’ajouter « qu’environ 439 000 décès en Afrique par an sont dus à la pollution de l’air extérieur ».
En poursuivant dans le même sens, il indique qu'en 2018, « le manque à gagner lié à la désertification a été évalué à 42 milliards de dollars par la Banque Mondiale ». Plus inquiétant, « 60 millions de personnes victimes de la sécheresse auront quitté les zones désertifiées de l’Afrique Subsaharienne entre 1997 à 2020 à la recherche d’un milieu propice ».
David Wonou Oladokoun a alors rappelé les mesures entreprises par le gouvernement afin d’endiguer le phénomène au niveau national. « La promotion de la foresterie communautaire, la restauration des terres et des paysages forestiers, l’augmentation du potentiel forestier à travers les actions de reboisement et d’enrichissement » en sont quelques exemples. Lundi dernier, l’Office de développement et d’exploitation des forêts (ODEF) a également lancé un projet pour renforcer le couvert végétal et améliorer la biodiversité.
Les épreuves écrites du Baccalauréat deuxième partie (BAC 2) ont officiellement démarré ce mardi 18 juin 2019 sur tout l’ensemble du territoire national.
Au total, 74 457 candidats toutes séries confondues sont en lice pour décrocher ce diplôme qui ouvre les portes de l’université. Une augmentation de 17 000 élèves, par rapport au nombre de candidats au BAC 2018.
85 centres d’écrit sont par ailleurs mobilisés. Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Koffi Akpagana a fait le tour de certains centres, afin de s’assurer du bon déroulement des examens.
Autre épreuve ayant démarré ce mardi, le Certificat d’études du premier degré (CEPD). Plus de 200 000 élèves du CM2 sont en composition afin d’accéder au collège.
Les préfectures pourraient bientôt être supprimées comme collectivités locales.
Un projet de loi a été adopté en ce sens lundi par le gouvernement en conseil des ministres. La démarche s’inscrit dans le cadre du processus de décentralisation amorcé par le gouvernement depuis plusieurs années et dont une importante étape sera le scrutin prévu le 30 juin prochain.
Cette suppression s’avère d’autant plus nécessaire que la nouvelle loi constitutionnelle du 15 mai 2019 promulguée par le Chef de l’Etat organise le Togo en deux niveaux de collectivités territoriales, les communes et les régions.
Le projet de loi propose également pour les futurs élus locaux, un mandat de 6 ans renouvelables 2 fois, le texte en vigueur n’ayant pas prévu de dispositions à ce sujet.
Une équipe du ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique, conduite par le ministre Noel Bataka Koutéra a entamé ce mardi 18 juin 2019, une tournée dans la région des Plateaux.
La tournée, prévue sur deux jours, doit permettre à la délégation de rencontrer des acteurs des chaînes agricoles, de visiter des exploitations et de participer à des rencontres d’échanges avec des acteurs locaux pour leur expliquer la nouvelle vision du gouvernement dans le secteur agricole tel que décliné dans le PND notamment.
Au menu des activités, la pose de la première pierre de la Nouvelle société de commercialisation des produits agroalimentaires (NSCPA) à Kamina, la visite de l’ESOP d’Elavagnon et de plusieurs structures d’élevage. Il y aura également des échanges avec des cadres des départements du ministère dans la région, et des responsables d’une unité de transformation des noix palmistes en huile.
Une journée économique Togo-Brésil se tiendra dans les prochains mois dans la capitale brésilienne, afin de promouvoir le PND et attirer l’investissement brésilien au Togo. L’annonce a été faite lundi par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey via son compte twitter, à l’issue d’une rencontre avec son homologue brésilien Ernesto Araujo.
Ce forum économique, se déroulera selon le ministre, à la faveur de la visite officielle qu’effectuera le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé dans le pays.
Le chef de la diplomatie togolaise y est en déplacement depuis le début de la semaine. Objectif, discuter d’un renforcement de la coopération entre Lomé et Brasilia. Il a été question d’une action commune dans le secteur du coton avec le projet ‘Coton 4+ Togo’ et de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). « Il ne faut plus rester dans la phase d’une coopération traditionnelle entre le Togo et le Brésil », a indiqué à ce sujet Robert Dussey.
L’agenda du ministre a également été marqué par une conférence à l’institut Rio Branco dans la capitale sur l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et une rencontre avec la diaspora togolaise résidant au Brésil.
Robert Dussey a invité la communauté à participer au Forum économique des Togolais de l’extérieur (FETEX), prévu les 28 et 29 novembre prochain à Lomé et destiné à découvrir les opportunités d’investissements au Togo.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé procède ce mardi 18 juin 2019 à plusieurs inaugurations à Elavagnon dans la région des Plateaux.
Il s’agira entre autres du nouveau marché préfectoral de la localité, mis en œuvre par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) via le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).
Le Chef de l’Etat ouvrira également officiellement les portes de l’IFAD-Aquaculture (Institut de formation en alternance pour le développement) d’Elavagnon.
Ce centre, dont les travaux ont été lancés par le n°1 togolais en 2017 est le premier des 10 IFAD qui seront implantés sur toute l’étendue du territoire d’ici 2022. Un autre est déjà en cours de construction à Barkoissi dans la préfecture de l’Oti et est dédié à l’élevage.
L’ancien ministre des mines et de l’énergie, Dammipi Noupokou a été nommé hier, Directeur général de l’Agence Education Développement (AED). La nomination a été prononcée, lors du conseil des ministres tenu ce lundi.
La structure dont il prend désormais la tête, a été créée par décret le 30 mai 2018, à la suite de la promesse faite par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, de la création de dix (10) instituts de formation pour l’agro-développement (IFAD), dans les cinq prochaines années, dans les filières professionnelles prioritaires pour accompagner les nouvelles orientations de développement du secteur agricole.
La mission de l’AED est principalement la coordination et l’accompagnement de la création et de la mise en œuvre de ces instituts.
En rappel, avant ce nouveau poste, Dammipi Noupokou était conseiller spécial du Président de la République.
Réuni en conseil des ministres ce lundi 17 juin 2019 sous la présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement a pris plusieurs décisions concernant le processus de décentralisation. Concrètement 2 décrets et un projet de loi ont été adoptés.
Le projet de loi porte sur une modification de la loi de 2007 sur la décentralisation et les libertés locales, et suggère la suppression de la préfecture comme collectivité territoriale et la fixation du mandat des élus locaux à six (6) ans renouvelables deux (2) fois.
Cette modification est rendue nécessaire par la promulgation récente par le Président de la République, de la Loi Constitutionnelle du 15 mai 2019 qui, dans certains de ses articles, organise désormais la République Togolaise en deux (2) niveaux de collectivités territoriales, les communes et les régions. Autre raison évoquée, la loi de 2007 toujours en vigueur, alors que se profilent les élections municipales, ne précise pas les mandats des élus locaux, mais n’évoque que la durée du mandat des maires. En cas d’adoption, la nouvelle loi prendra désormais en compte toutes ces dispositions.
Le gouvernement a également adopté lors des travaux, un décret qui fixe un cadre général unique de règlement intérieur du conseil municipal pour les 117 communes du Togo. L’adoption de ce texte permet d’éviter qu’elles ne se lancent chacune dans la rédaction d’un règlement intérieur, étant donné qu’elles ne disposent plus d’outils nécessaires pour une bonne organisation du travail.
Les éléments de ce cadre général unique concernent la présidence des séances et des assemblées et leur déroulement, les débats et vote de délibération, les débats d’orientations budgétaires, etc.
La dernière décision concernant le processus de décentralisation est la fixation du montant alloué à la campagne électorale. Elle s’élève à 450 millions FCFA.
La décharge publique principale n° 1 d’Agoè Moto Cross, située dans la préfecture d’Agoè, dans la banlieue nord de la capitale, vient d’être officiellement déclarée d’utilité publique.
Le gouvernement a adopté lundi en conseil des ministres un décret en ce sens, autorisant par la même voie les travaux de sécurisation de ce site. La décharge, vaste de plus de 12 hectares, avait été créée lors de l’aménagement de la ville de Lomé, afin de pallier au problème de la gestion des ordures ménagères dans la capitale. Toutefois, son entrée en possession par l’Etat et son exploitation n’avaient été précédées d’aucune formalité juridique, donnant lieu à des actions de restitution de parcelles de terrain intentées par les propriétaires dépossédés.
La déclaration d’utilité publique de ce site et l’indemnisation des propriétaires terriens expropriés ouvre donc la voie à l’exploitation effective de ce site et aux travaux visant à le sécuriser.
Rappelons que la commune de Lomé dispose depuis avril 2018, d’un centre d’enfouissement technique situé à Aképé (20km au Nord-ouest de Lomé), capable d’accueillir 250 000 tonnes de déchets par an.
Initialement fixée à 200 millions FCFA pour 130 listes, l’enveloppe allouée au financement de la campagne électorale par l’Etat sera finalement de 450 millions FCFA. Ainsi en a décidé par décret, le gouvernement qui s’est réuni ce lundi en conseil des ministres.
Le rehaussement de cette contribution est principalement dû au nombre assez élevé de listes qui participent à ces élections municipales, les premières depuis plus de 30 ans. 569 listes en tout prennent part aux consultations.
Le montant sera réparti à 65% à égalité entre toutes les listes et 35 %, proportionnellement aux suffrages obtenus entre les listes ayant obtenu au moins 10 %.
Rappelons que la campagne électorale a déjà commencé depuis le vendredi dernier et s’achève le 28 juin prochain. Le scrutin quant à lui est prévu le 30.