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Le canton de Gamé (préfecture du Zio) abrite depuis près d’un an une vaste ferme agropastorale, dont l’ambition est de devenir le fer de lance de la production avicole nationale et de matérialiser les projets du gouvernement pour le secteur agricole. Jeudi, en tournée à l’intérieur du pays, le Premier ministre a visité ses installations.

ferme

Initiative d’une Togolaise et implantée sur une superficie de 400 hectares, la ferme baptisée “Terre Bénie est spécialisée dans l'élevage de poules pondeuses à grande échelle, la production de poussins et poulets de chair, et la mise sur le marché d'œufs. 

Sur le site, 45 000 pondeuses, une production de 80 000 poussins par semaine et près de 800 plateaux d'œufs quotidiennement. La production de poulet de chair a été quant à elle interrompue il y a deux mois, en raison de la “concurrence déloyale sur le marché avec le poulet importé”.

La ferme, qui fait également de la production agricole avec essentiellement du maïs et du soja utilisés dans l'alimentation des volailles et du maraîchage, emploie plus de 500 personnes, dont 200 directement sur le site.

Le Premier ministre a félicité et encouragé les promoteurs de ce projet qui fait la part belle à la consommation locale.

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La cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé, a effectué vendredi une descente de terrain sur les chantiers des travaux de réhabilitation Route Nationale 2 Lomé-Aného. Objectif de cette activité, constater de visu l'état d'avancement des opérations, et inviter les entreprises à accélérer le train, face aux retards observés dans l’exécution.

Démarrés en 2020, les travaux qui sont exécutés en deux grandes sections doivent être livrés d’ici mars 2022. Ils consistent pour la première, en la mise en 2×2 voies de la RN2 sur la section Avépozo-Togokomé (10 km y compris des aménagements connexes). Les travaux, d'un coût de 13,2 milliards FCFA, sont réalisés par le chinois CRBC, sous contrôle d’un groupement (INROS LACKNER/SCET Tunisie/DECO-IC).

route lome

Les travaux de la seconde section, exécutés par le tunisien Soroubat sous la supervision de GAUFF/GTAH, portent quant à eux sur la portion Togokomé-Aného (20 km) pour un coût de 34,3 milliards FCFA. 

A ce stade, “les travaux sont actuellement de 20 à 27%”, a déclaré le ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré; qui s’est également félicité de la présence sur les chantiers des ingénieurs togolais recrutés pour bénéficier des transferts de compétence. 

Nous faisons en sorte que les travaux s'accélèrent davantage. Le planning a été  revisité à cet effet pour que les délais contractuels de mars 2022 soient respectés”, a indiqué la responsable.

Pour rappel, la réhabilitation de la Nationale 2 s’inscrit dans un vaste programme de modernisation routière déployé par le gouvernement dans plusieurs directions à partir de Lomé. 

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La desserte en eau potable connaîtra momentanément des perturbations dans certains quartiers de Lomé au cours de ce week-end de la Pentecôte, a annoncé vendredi la Société Togolaise des Eaux (TdE). Ceci, en raison d’une casse enregistrée sur les installations de la société à Cacaveli où est implantée un important centre de distribution.

Les dispositions sont prises pour le retour à la situation normale dans les meilleurs délais”, rassure la société publique. 

 

La Cour des comptes du Togo a ouvert cette semaine une série de sessions de sensibilisation et d’information à l’endroit des professionnels des médias publics et privés, et des associations de presse. Objectif, outiller davantage les représentants du 4e pouvoir sur les rôles et le fonctionnement de l’institution. 

Au total, 170 hommes et femmes seront formés à Lomé, Tsévié et Kara, sur les référentiels d’un traitement professionnel et objectif des informations liées à la Cour. 

Opérationnelle depuis 2009, cette juridiction composée de trois chambres a pour missions principales le jugement des comptes des comptables publics, la vérification des comptes et de la gestion des établissements et entreprises publics. Elle assiste par ailleurs le parlement et le gouvernement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances.

Une vaste réforme est bientôt attendue en son sein, sous l’impulsion du Gouvernement. 

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A la quête de 20 milliards FCFA sur le marché financier régional, le Togo a mobilisé vendredi 22 milliards FCFA. 

L’opération, qui s’inscrivait dans le cadre de la relance post-covid, s’est soldée par un nouvel engouement des investisseurs. Plus de 56 milliards de soumissions ont été enregistrées pour un taux de couverture de 283%.

Les ressources mobilisées permettront d'assurer la couverture des besoins de financement du budget de l'État, et relancer l’activité économique impactée par la pandémie.

 

Les Savanes disposent désormais de leur incubateur de startups. Le ministre du développement à la base et le représentant du Pnud ont officiellement inauguré vendredi à Dapaong le NunyaLab de la région.

Dénommé “Banm Lab”, cet incubateur qui est une extension du hub ouvert à Lomé en 2019, doit permettre de booster l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes dans la localité. Y seront menées, les mêmes activités que celles effectuées dans la capitale, à savoir la mise à disposition d’espace de création et de bureaux équipés, la facilitation d’accès aux leviers de l’écosystème, un appui à la recherche de financement, des conseils spécialisés, ou encore l’organisation de compétitions à des fins socio publiques.

incubateur

L’ouverture du NunyaLab à Dapaong s’inscrit dans la mise en œuvre des engagements du Chef de l’Etat. Il est prévu l’ouverture d’au moins un incubateur pour les jeunes par région. 

Pour rappel, les NunyaLab, financés par le Pnud, sont calqués sur le modèle rwandais et placés sous le pilotage du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ).   

L’UL a dévoilé vendredi le calendrier relatif à la campagne de vaccination de ses étudiants. L’opération, qui concerne tous les étudiants de l’institution dont l’âge est supérieur ou égal à 20 ans, se déroulera en trois phases. 

La première, du 21 mai au 04 juin, sera celle de la sensibilisation en présentiel par les délégués d’étudiants dans les amphis, salles d’examen, réseaux sociaux et médias. La seconde, du 21 mai au 18 juin, porte sur l’enrôlement en ligne, obligatoire avant de se faire vacciner. 

La dernière, du 05 juin au 18 juin, est celle de la vaccination proprement dite qui aura lieu dans une vingtaine de sites répartis en zones.  

Pour les autorités universitaires, l’opération vaccinale universitaire est impérative pour “accélérer le processus de retour à la vie normale sur le campus”. 

Pour rappel, la campagne d’administration de la deuxième dose a débuté sur le plan national.

A la suite de sa rencontre avec la Commissaire européenne aux partenariats internationaux, le Président de la République a été reçu par le président du Conseil européen, Charles Michel.

Outre le partenariat Togo-UE également évoqué avec Jutta Urpilainen, les deux personnalités ont abordé des questions liées à la crise sanitaire, et à la relance des économies africaines

A ce propos, Charles Michel a réitéré l’engagement de l’Union européenne à accompagner les pays africains dans leurs politiques de renforcement de la résilience.

Après avoir rencontré Cyril Ramaphosa et Denis Sassou Nguesso à Paris, le Président de la République a poursuivi à Bruxelles, les concertations avec ses pairs du continent. Faure Essozimna Gnassingbé a ainsi échangé tour à tour avec ses homologues du Ghana et du Niger. 

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Que ce soit avec Nana Akufo-Addo ou Mohamed Bazoum, tous deux également présents au Sommet de Paris, les entretiens en tête-à-tête ont tourné autour de la coopération bilatérale, et de certains sujets en lien avec l’actualité internationale. 

L’agenda diplomatique présidentiel s’est par ailleurs enrichi jeudi de deux nouvelles audiences avec d’autres responsables d’institutions : le Secrétaire général de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), Georges Robelo Pinto Chicoti, et le président du Centre des stratégies pour la sécurité du Sahel, Ahmadou Ould Abdallah. 

L’Assemblée nationale a adopté jeudi le projet de loi sur l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral togolais. Le texte, soumis par le gouvernement en fin d’année dernière, vise avant tout à combler le vide juridique existant dans le secteur, et à jeter les bases d’un schéma directeur précis.

En effet, malgré l’adoption il y a cinq ans de la loi-cadre sur l’aménagement du territoire, le littoral national ne faisait toujours l'objet d'aucune législation spécifique conçue pour son développement et sa sauvegarde. La nouvelle loi spéciale, forte d’une soixantaine d’articles répartis en sept chapitres, prendra désormais en compte presque tous les paramètres. 

Elle permettra ainsi de maintenir les équilibres environnementaux, lutter contre l'érosion côtière, préserver l'intégrité des sites, des paysages et du patrimoine marin, protéger le littoral contre toute forme de pollution et de dégradation, quelle qu'en soit l'origine, anticiper les évolutions du littoral, notamment sous l'effet du changement climatique, et faciliter l'adaptation des territoires à ces changements, en développant l'expertise et en soutenant les approches innovantes. 

Également, la nouvelle mouture contient des mécanismes qui permettent de renforcer la recherche et l'innovation sur le littoral, préserver et développer les activités économiques maritimes (pêche, cultures marines, activités portuaires, construction, tourisme balnéaire, transports), associer les collectivités locales à la prise de décision, réhabiliter les zones et les sites littoraux détériorés et pollués ou encore faciliter le libre accès au rivage de la mer. Enfin, détail important, la nouvelle législation réaffirme “sans équivoque, le principe du pollueur-payeur”.

L’adoption de cette loi par la Représentation nationale “permet au Gouvernement de poursuivre son ambitieux projet de permettre au Togo de faire de l’économie maritime une véritable force de notre économie”, a déclaré le ministre de l’économie maritime, Edem Tengue qui a pris part aux travaux aux côtés du Conseiller du Président de la République pour la Mer, Stanislas Baba. 

Le feu vert de l’hémicycle balise par ailleurs la voie aux travaux de protection côtière qui vont démarrer dans quelques mois, et l’adoption des différents décrets en instance.

Ces dernières années, l’exécutif a engagé plusieurs actions concernant le littoral : interdiction de l’occupation anarchique et illégale, actualisation de la  Stratégie nationale pour la mer et le littoral, création d’un ministère exclusivement dédié à l’économie maritime.

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