Togo Officiel

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Makhtar Diop (photo) sera à Lomé du 05 au 06 avril prochain. Le vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique, après une brève escale en février 2016 au cours de laquelle il a eu une entrevue avec le président Faure Gnassingbé, effectue cette fois-ci une visite officielle de 48 heures dans la capitale togolaise.

Le Togo bénéficie de nombreux financement de la part de la Banque mondiale. Au 31 mars 2017, son portefeuille comptait 15 projets en cours d’exécution, représentant un engagement financier total de 195,6 millions de dollars, soit environ 118 milliards de francs CFA. Ces projets couvrent les secteurs de l’éducation, l’agriculture, la santé, l’environnement, les mines, le développement communautaire, la protection sociale et les infrastructures.

De nouveaux projets ont été approuvés en 2017 pour apporter un financement additionnel au secteur de l’agriculture (10 millions de dollars), et pour financer de nouveaux projets pour le développement communautaire et la protection sociale (29 millions de dollars) et promouvoir l’employabilité des jeunes en milieux défavorisés (15 millions de dollars). Six autres opérations sont en cours de préparation pour renforcer la gouvernance économique, promouvoir les services logistiques, apporter un deuxième appui financier à l’agriculture, soutenir le secteur de l’énergie, renforcer les infrastructures urbaines à Lomé et dans certaines villes de l’intérieur, et apporter un appui budgétaire pour soutenir les réformes économiques et sectorielles.

Outre les rencontres au sommet, Makhtar Diop a prévu de visiter le Centre Régional d’Excellence sur les Sciences Aviaires (CERSA) de l’Université de Lomé, financé par la Banque mondiale pour promouvoir le développement de la filière avicole en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Les ministres africains, la Banque mondiale et leurs partenaires se réunissent aujourd’hui 1er septembre à Maurice pour stimuler l’intérêt et les investissements en faveur de l’économie bleue.

Avec près d’un tiers (31 %) de la population de l'Afrique de l'Ouest vivant sur le littoral, les océans sont un moteur de croissance et de prospérité, rappelle la Banque mondiale. Ils créent des emplois, garantissent la sécurité alimentaire et demeurent une source importante de loisirs et de valeurs symboliques. Ils sont pourtant actuellement menacés, alors qu’ils représenteraient une ressource extraordinaire pour l’Afrique s’ils étaient exploités de manière durable.

Le changement climatique constitue l’une des plus grandes menaces pour les écosystèmes côtiers et marins, et, de nombreux pays africains en ressentent déjà les effets, en particulier les pays plus pauvres. « Les océans, les côtes et les mers du continent africain sont indissociables de son développement et de sa prospérité, » explique Jamal Saghir, conseiller régional senior pour la Banque mondiale et coprésident de la Conférence interministérielle africaine sur les économies bleues et le changement climatique. « La communauté internationale doit prendre davantage conscience de leur importance dans le contexte des actions sur le climat, et plus particulièrement de l’adaptation au changement climatique ».

Le développement d’économies bleues soucieuses de l’évolution du climat et permettant assurer la subsistance de millions de personnes est l’une des principales priorités des gouvernements africains. L’économie bleue demeure néanmoins un nouveau domaine avec de nombreux défis, notamment des besoins importants en matière de renforcement des capacités, de technologie,  d’innovation, de financement, d’expertise et de partenariats qui façonnent durablement  le continent. .

Pour y parvenir, le Groupe de la Banque mondiale organise conjointement  avec la République de Maurice, la Conférence interministérielle africaine sur les économies bleues et le changement climatique, qui se tiendra du 1er au 3 septembre 2016. Cette conférence réunira des pays africains, des partenaires au développement, des scientifiques, des leaders d’opinion ainsi que des représentants du secteur privé, de la société civile, du monde universitaire, des médias et des communautés dont le quotidien dépend de la bonne santé des océans.

« Maurice est heureuse d'accueillir la conférence et de réaffirmer son engagement envers le développement durable de notre région. L'économie océanique est une priorité nationale et nous serons ravis d’échanger avec les experts internationaux afin d’intégrer la dimension du changement climatique dans nos plans d’investissement, » a déclaré  Xavier-Luc Duval, Premier ministre adjoint, ministre du Tourisme et des Communications extérieures de la République de Maurice et coprésident de la Conférence interministérielle africaine sur les économies bleues et le changement climatique. « Nous sommes également impatients de partager notre expérience avec d'autres pays africains ».

Cette conférence servira de table ronde pour débattre des actions à engager  afin d’exploiter  pleinement le potentiel de l’économie bleue dans un contexte de changement climatique. Elle entend aider les participants à développer une stratégie pour bâtir une économie bleue, tout en réfléchissant aux éventuelles retombées positives, à la  faisabilité économique et technique ainsi qu’à la pérennité environnementale de ce projet.

Les conclusions de cette conférence éclaireront de futurs événements sur les océans et le changement climatique, dont la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) qui se tiendra en novembre 2016 à Marrakech au Maroc.

Selon les mots de Benoît Bosquet, directeur sectoriel Environnement et Ressources naturelles pour la région Afrique à la Banque mondiale, « il faut intégrer le changement climatique  aux plans de développement de l’économie bleue, en utilisant divers scénarios et en s’inspirant des meilleures pratiques dans le monde entier ».

Synclair Owona avec la Banque mondiale

Plus d’info : http://climatesmartoceans.org

 

Au cours du Sommet extraordinaire de l’UA sur la sûreté et la sécurité maritimes et le développement, le président Idriss Déby Itno a invité ses pairs à signer la Charte de Lomé : « Une fois adoptée et entrée en vigueur, elle marquera sans nul doute une étape décisive dans la dynamique de préservation de l’environnement marin sous toutes ses formes, et le développement d’une croissance durable pour le continent », a-t-il déclaré, estimant que cette charte « permettra également de promouvoir le commerce, l'exploitation des immenses potentialités du domaine maritime, ainsi que la création de richesses et d'emplois dans plusieurs secteurs ».

« Nous ne devrions, sous aucun prétexte, abandonner notre espace maritime à des terroristes, brigands et autres trafiquants et criminels faisant de cet espace un lieu de prédation et d’insécurité » a ajouté le président en exercice de l’Union africaine.

A cette occasion, Faure Gnassingbé, hôte de ce sommet, en a également appelé à « une prospérité partagée fondée sur la sécurité et la sûreté maritime, ouverte sur le monde que nous voulons libérer de la pauvreté, de la peur et de la violence ».

Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, était également présent pour assurer les chefs d’Etat africains de son soutien : « 90% du trafic internet se passe sous les mers, 90% du trafic mondial se passe sur les mers », a t-il rappelé.

La compagnie minière AngloGold Ashanti prévoit de recruter 2 000 travailleurs à sa mine d’or Obuasi et de créer 1 000 emplois indirects. L’information a été révélée vendredi dernier par la société lors d’une audience publique donnée sous les auspices de l’Agence de protection environnementale à Obuasi.

L’audience avait pour but de présenter deux projets proposés par la compagnie, celui du réaménagement de la mine et un projet d’infrastructure d’eau et de traitement de résidus. A travers les deux projets actuellement à l’étape d’étude de faisabilité, la société espère «ressusciter et rendre plus profitable» la mine qui a été ralentie ces derniers mois par un certain nombre de problèmes.

Frederick Nsarkoh, gestionnaire des projets, a révélé que la mine Obuasi dispose de réserves pouvant permettre de faire durer l’exploitation sur 20 ans et plus, avec les nombreuses cibles non encore explorées.

 

Louis-Nino Kansoun

Les gouvernements ghanéen et japonais ont signé le 2 avril, un accord de don portant sur une somme totale de 58,4 millions de dollars US, et destiné à financer divers projets ghanéens dans les domaines des transports et des services sanitaires.

La plus grande partie de ce financement sera consacrée à des projets routiers majeurs ghanéens. Pour une valeur de 56,6 millions de dollars US, elle permettra notamment de réaliser le projet d’autoroute de Tema et de réhabiliter les axes routiers Yamoransa-Assin Fosu et Assin Fosu-Assin Praso. Ce financement servira également à la construction d’infrastructures de collecte et d’écoulement des eaux usées sur ce dernier axe.

Dans le secteur de la santé, c’est 1,8 million de dollars du don de Tokyo, qu’Accra consacrera à renforcer la pénétration des infrastructures sanitaires à l’intérieur du pays.

Le gouvernement ghanéen a exprimé sa gratitude aux dirigeants et au peuple japonais, rappelant que la coopération entre les deux pays est essentielle pour réduire la pauvreté et améliorer les systèmes sanitaires du Ghana.

 

Claude Biao

Selon les dernières prévisions du ministère malien de l’agriculture, rapportées par Reuters, la production de riz de la saison 2017-2018 devrait atteindre 3 millions de tonnes, soit 8 % de plus que le volume de la campagne précédente (2,78 millions de tonnes).

Selon Namory Diabate, responsable du service des statistiques dudit ministère, cette amélioration des perspectives de production tient d’une part, à la hausse des superficies rizicoles. Celles-ci devraient s’établir à plus de 947 848 hectares.

D’autre part, explique-t-il, cette embellie est le résultat de l’engagement de l’exécutif malien en faveur de la filière. Il s’agit notamment des efforts entrepris dans l’amélioration de l’irrigation, notamment à travers la distribution des pompes à eau motorisées et dans la fourniture de nouvelles variétés de riz aux agriculteurs.

Second producteur de riz d’Afrique de l’Ouest derrière le Nigéria, le Mali a dégagé un excédent de 535 448 tonnes de la graminée durant la campagne 2016-2017, d’après les statistiques du ministère malien de l’agriculture.

Pour rappel, la saison rizicole malienne comporte une phase de production qui s’échelonne de mai à octobre et une phase de commercialisation allant d’octobre à mars.

 

Espoir Olodo

La compagnie américaine Missouri American Energy, a annoncé qu’elle investira 200 millions $ dans la construction au Nigéria de la première raffinerie modulaire du pays.

L’infrastructure qui aura une capacité de production de 20 000 barils par jour sera située dans l’Etat du Delta.

Selon le président de la compagnie, Henry Iwenofu (photo), qui a révélé l’information, la somme concernée sera allouée à la fabrication et l’installation des composantes de la raffinerie aussi bien aux Etats-Unis qu’au Nigéria.

Outre cette somme, un autre montant, s’élevant à 200 millions, a également été réservé par la société pour le développement des infrastructures dans le pays.

S’exprimant à propos du le projet, le directeur exécutif de la NNPC a expliqué que le gouvernement a décidé de construire des raffineries modulaires par souci écologique.

En effet, les raffineries locales en activité dans le pays dégradent l’environnement et constituent une grande source de pollution. Le président Buhari a d’ailleurs promis d’assouplir les conditions associées à l’installation de raffinerie modulaire afin d’attirer les investissements étrangers.

Les députés maliens viennent d’adopter en session extraordinaire le projet de loi sur le foncier agricole porté par le ministre de l’Agriculture, Kassoum Denon (photo). Un vote qui ouvre la voie à une accélération de la sécurisation foncière rurale au Mali.

« Le projet de loi sur le foncier agricole favorise la mise en place d’une réglementation dans ce secteur qui conditionne de manière importante le développement socio-économique du pays. Ce projet de loi place la question foncière parmi les principales préoccupations de la politique agricole du pays et permettra de gérer la question foncière agricole à travers une démarche volontariste concertée et consensuelle pour relever le défi de la gestion foncière au Mali », a déclaré le député Drissa Tangara, président de la Commission du Développement rural et de l’Environnement de l’Assemblée nationale.

« Ce projet de loi viendra compléter le dispositif juridique lié à la gestion du foncier agricole dans notre pays. Et il s’agit de trouver les moyens de sécuriser les terres des paysans, de les différencier des domaines de l’Etat et d’éviter les litiges fonciers en milieu rural en privilégiant aussi l’aspect genre dans les prises de décision. Le Mali dispose de 2.200.000 hectares de terre aménageables et irrigables et seulement 400.000 hectares sont aménagés. L’adoption de ce projet de loi permettra d’accélérer le processus d’aménagement. Mieux, ce projet de loi sera un facteur qui incite les investisseurs à investir davantage au Mali puisqu’il leur apporte la garantie nécessaire. En plus, il mettra fin aux conflits entre les communautés et permettra d’instaurer le dialogue social », a pour sa part souligné le ministre Denon.

 

Souha Touré

La Société d’exploitation minière d’Afrique de l’Ouest (SEMAFO) a commencé, vendredi dernier, les travaux de construction de la mine d’or de Boungou, au Burkina Faso. Le coût desdits travaux est évalué à 131,6 milliards de francs CFA. Le projet devrait générer des revenus de l’ordre de 522 milliards de FCFA.

Si la production du premier lingot d’or est prévue pour l’année prochaine, le projet dont les réserves sont estimées à 39 tonnes, devrait avoir une durée de vie de plus de 7 ans. Selon son étude de faisabilité, la moyenne de production sera de 226 000 onces sur les trois premières années.

Par ailleurs, soulignons que SEMAFO opère déjà au Burkina Faso sur la mine d’or Mana qui comprend les gisements de Siou et Fofina.

Le projet Boungou fait partie du groupe de permis Tapoa constitué de quatre permis d’exploration contigus, Dangou, Pambourou, Boungou et Bossari qui totalisent 772 km².

Semafo est une société canadienne inscrite à la bourse de Toronto ainsi qu’au marché boursier historique d’Europe du Nord.

Louis-Nino Kansoun

Depuis le dimanche 02 avril, des émissaires de la compagnie aérienne Egypt Air séjournent à Lomé. Accompagnés de représentants de l’aviation civile égyptienne, ils ont pour mission d’établir les contacts en vue d’une prochaine desserte d’Egypt Air via l’aéroport international Gnassingbé Eyadema.

Aussi, au cours de leur visite qui dure quatre jours, des séances de travail sont à l’ordre du jour avec des acteurs togolais du secteur aéroportuaire. Les envoyés d’Egypt Air rencontreront notamment les responsables de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) et de la Société aéroportuaire (SALT) qui gère l’aéroport international de Lomé.

Les échanges porteront sur la possibilité pour la compagnie aérienne égyptienne d’effectuer des vols hebdomadaires sur et en partance de Lomé. Egypt Air, veut également faire de la capitale togolaise, un centre névralgique de ses activités dans la sous-région. Ses responsables y prévoient, la création d’un centre de maintenance et formation.

Pour l’heure, aucune date n’a été dévoilée et nul ne sait encore, quand le premier appareil Egypt Air se posera sur le tarmac à Lomé.