Le ministère de l’économie et des finances a procédé, comme chaque année, à l’actualisation de la liste des systèmes financiers décentralisés (SFD) ou microfinances établis au Togo. En tout, 72 structures, y compris les caisses de base des réseaux, sont officiellement agréées, à la date du 09 janvier 2025.
Dans le détail, on recense des coopératives d’épargne et de crédit, des mutuelles, ou encore des caisses d’épargne. Ces établissements, répartis sur le territoire national, interviennent dans plusieurs secteurs, en particulier dans le commerce, et collaborent avec l’exécutif, notamment via le Fonds national de la finance inclusive (FNFI).
Au Togo, le secteur de la microfinance a enregistré une progression notable sur les deux dernières décennies. En 2024, les performances ont été significatives, tant du côté des crédits que des dépôts, malgré la dégradation du portefeuille des SFD. A la fin du premier semestre, l’encours des crédits avait atteint près de 400 milliards FCFA (en hausse annuelle de 13%), et le nombre d’adhérents avait cumulé à 4,2 millions de clients (+8%).
Les communautés Tem de la préfecture de Tchaoudjo ont célébré en fin de semaine écoulée, l’apothéose de leur fête traditionnelle Adossa-Gadao. Les festivités, entamées quelques jours plus tôt, ont enregistré la présence d’une délégation gouvernementale et des autorités politiques et administratives.
Axées autour du thème du renforcement de la cohésion sociale entre les fils et filles de Tchaoudjo, les manifestations ont permis de mener des réflexions, pour valoriser davantage la région tant sur les plans culturel que socio-économique. « Adossa-Gadao reste et demeure un important vecteur de la culture Tem qui englobe nos valeurs, nos croyances, nos coutumes et notre tradition », a souligné le président du comité d’organisation de l’édition 2025, Yerima Agrégna.
Le ministre d’État, chargé des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame, représentant le Président de la République, a salué la mise en avant de la culture comme levier dans le renforcement de la cohésion sociale. Les célébrations ont été marquées par des prestations folkloriques, notamment la célèbre danse des couteaux, identitaire pour la communauté, et la dégustation de mets.
Au Togo, la gestion des frontières sera désormais assurée par une entité stratégique unique : l’Autorité Togolaise des Frontières (ATF). Le gouvernement, réuni en conseil des ministres, le vendredi 10 janvier à Lomé, a officialisé sa création.
Fruit d’une série de réflexions initiées depuis plusieurs mois, la nouvelle structure vise à mutualiser les dispositifs existants, notamment les deux commissions de gestion des frontières maritimes et terrestres. Ceci, afin d’optimiser leur fonctionnement. Une fois opérationnelle, l’ATF assistera l’exécutif sur les questions liées aux frontières nationales, ou interviendra dans la résolution des différends y afférents.
Enfin, dans un contexte marqué par une instabilité sécuritaire sous-régionale, l’Autorité permettra de mieux centraliser et diffuser les informations.
En 2025, le gouvernement compte renforcer les actions d’approvisionnement en eau pour en améliorer l’accès, notamment dans les zones rurales et urbaines. Plusieurs projets déjà initiés seront ainsi poursuivis et de nouvelles initiatives seront lancées afin de répondre aux besoins des populations.
Concrètement, les projets PASSCO et le PASH-MUT seront accélérés, tandis que les efforts d’extension des approvisionnements en eau potable seront poursuivis. En parallèle, des investissements seront consacrés à la construction de nouveaux forages, à l’extension des réseaux de distribution d’eau potable et à la modernisation des stations de traitement.
Pour couvrir l’essentiel de ces actions, une dotation de 22 milliards FCFA a été allouée au ministère de l’eau et de l’assainissement, dont 86,33% (19 milliards FCFA) seront investis dans l’approvisionnement en eau. L’ambition du Togo, qui a enregistré des progrès significatifs au cours des dix dernières années, est d’atteindre un taux d’accès de 80% d’ici à la fin de l’année 2025.
Le Togo a bouclé le vendredi 10 janvier sa première sortie de l’année sur le marché financier régional de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). L’opération, une émission simultanée de bons et d’obligations assimilables du Trésor (BAT et OAT), s’est soldée par un succès, avec une levée de 22 milliards FCFA.
Le pays, initialement à la recherche d’un montant de 20 milliards FCFA, a obtenu la confiance des investisseurs, en enregistrant plus de 47 milliards FCFA de soumissions, selon le relevé final de l’opération. Soit, un taux de couverture de 238,7%. Les ressources collectées serviront au financement du budget de l’Etat, conformément à la stratégie gouvernementale.
En rappel, pour l’année 2025, le Togo prévoit de mobiliser sur le marché, un total de 332 milliards FCFA.
Deux ans après le début de ses activités, l’Agence de transformation agricole (ATA), établissement public administratif, renforce ses effectifs. L’institution vient de lancer un recrutement dans ce sens.
En tout, 55 postes sont ouverts, répartis dans divers domaines : gestionnaires, techniciens, ingénieurs ou encore chauffeurs. Les candidatures, ouvertes à tous, sont réceptionnées jusqu’au dimanche 09 février au plus tard. “Les candidatures des agents de la fonction publique sont recevables, sous réserve d’obtenir l’accord du ministère de la fonction publique pour être affectés ou détachés à l’Agence en cas de sélection”, a précisé l’ATA.
Initiée par le chef de l’Etat, l’Agence de transformation agricole (ATA) a pour mission d’assurer une transformation structurelle et durable du secteur agricole. Au cours de ses deux premières années d’activité, l’Agence a notamment appuyé plus de 6000 producteurs agricoles à travers le déploiement dans 60 cantons de ses principaux programmes pilotes d’appui à l’accroissement de la productivité agricole et des revenus des coopératives de producteurs agricoles.
Pour 2025, l’ambition est d’atteindre 10.000 producteurs sur toute l’étendue du territoire national, avec une projection de 100.000 acteurs à l’horizon 2030.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cinq ans après s’être doté d’une base légale, le Togo pose un nouveau jalon dans sa politique d'utilisation pacifique du nucléaire. Le gouvernement a acté le vendredi 10 janvier via un décret, la création d’un Commissariat à l’énergie atomique (CEAT).
Le #ConseilDesMinistresTg s’est réuni ce 10.01.2025, sous la présidence de S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, PR. Le Conseil a examiné un projet de loi et quatre décrets. Il a écouté une communication et abordé un point de divers. Le compte rendu▶️https://t.co/LseT7Iyb2t
— Ministère de la Communication, Médias & Culture (@CommunicationTg) January 11, 2025
Institution stratégique, la nouvelle entité a pour mission de coordonner les efforts, renforcer les capacités techniques et maximiser les retombées durables des sciences et technologies nucléaires dans divers secteurs. Une fois opérationnel, le CEAT permettra d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes de formation, de recherche et d’application concernant le développement des technologies nucléaires, conformément aux ambitions de développement du pays.
Le Togo qui mise notamment sur le nucléaire dans les domaines de la santé, de l’énergie, de l’environnement, ou encore de l’agriculture, dispose depuis 2021 d’une Autorité de sûreté et de sécurité (ANSSN) pour encadrer toutes les activités liées à l'utilisation du nucléaire sur le territoire. Le pays est également lié depuis 2020 par un accord-cadre de coopération technique avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Lire aussi:
Energie : le Togo et Nano Nuclear Energy scellent un accord de production d’électricité
Confronté depuis plusieurs années à des menaces sécuritaires persistantes dans la sous-région ouest africaine, le Togo envisage d’améliorer davantage son dispositif du renseignement, dans la lignée des réformes déjà entreprises. Le gouvernement a adopté vendredi 10 janvier un projet de loi dans ce sens.
Le texte, qui sera soumis à l’approbation des députés, vise à doter le renseignement national d’un cadre juridique adéquat, garantissant une mise en œuvre coordonnée et efficiente, respectueuse des lois et règlements, et protectrice des droits et libertés. Le tout, en prenant en compte les nouvelles menaces transversales liées aux technologies de l’information et de la communication (TICs).
Meilleure coordination des services, double mécanisme de contrôle
Plusieurs innovations sont annoncées, notamment la création d’un poste de délégué chargé de coordonner l’ensemble des services de renseignement, et l’institution de deux niveaux de contrôle des activités : un contrôle interne administratif et un contrôle externe qui sera exercé par le Parlement.
Pour le gouvernement, il s’agit in fine de moderniser en profondeur l’organisation de l’activité de renseignement et de renforcer la transparence des actions, en veillant au respect des droits des citoyens.
Le Togo renforce la protection de ses intérêts fondamentaux. Le gouvernement, réuni à l’occasion du premier conseil des ministres de l’année, a adopté deux décrets instituant la création de nouvelles entités : le Conseil national de défense et de sécurité (CNDS) et la Commission du secret de la défense nationale.
Créée dans un contexte marqué par la circulation rapide de l’information dans le monde, la Commission veillera à la protection des informations sensibles et supervisera les procédures et modalités de leur communication. Quant au CNDS, il a principalement pour mission de planifier la gestion des crises majeures en matière de sécurité, d’évaluer les risques de sécurité intérieure, et d’organiser la réponse à toute situation pouvant porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.
L’ambition de l’exécutif, à travers ces nouveaux textes, est d’améliorer la gestion de la sécurité intérieure et de la défense nationale, afin de mieux faire face aux diverses menaces contemporaines.
L’équipe gouvernementale s’est réunie le vendredi 10 janvier à Lomé, pour son premier conseil des ministres de l’année. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont été sanctionnés par un projet de loi, quatre décrets, une communication, et un point de divers.
Le Conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 10 janvier 2025, sous la présidence de Son Excellence Monsieur @FEGnassingbe, Président de la République. Le Conseil des ministres a examiné un (01) projet de loi et quatre (04) décrets. Il a écouté une (01) communication et… pic.twitter.com/8Z4CNCgBP6
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 11, 2025
Au titre du projet de loi,
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi relatif au renseignement.
Dans le contexte régional de menaces sécuritaires persistantes, le renseignement représente un enjeu majeur de sécurité nationale. Il doit disposer d’un cadre juridique adéquat garantissant une mise en œuvre coordonnée et efficiente, respectueuse des lois et règlements, et protectrice des droits et libertés.
C’est l’objet du projet de loi adopté par le Conseil des ministres, qui s’inscrit dans le cadre des réformes déjà réalisées pour renforcer l’appareil de renseignement, et pour prendre en compte les nouvelles menaces transversales liées aux technologies de l’information et de la communication.
Ce texte présente de nombreuses innovations, notamment l’instauration d’un délégué chargé de la coordination de l’ensemble des services de renseignement, l’institution d’un contrôle interne administratif et d’un contrôle externe par le Parlement.
Son adoption permettra à notre pays de moderniser l’organisation de l’activité de renseignement, d’en assurer une meilleure coordination et de renforcer la transparence de leurs actions, en veillant au respect des droits des citoyens.
Au titre des décrets,
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le décret portant création d’un conseil national de défense et de sécurité (CNDS).
La mission de ce Conseil est de planifier la gestion des crises majeures en matière de sécurité, d’évaluer les risques de sécurité intérieure, et d’organiser la réponse à toute situation pouvant porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.
Le Conseil des ministres a ensuite examiné et adopté un décret relatif à la protection du secret de la défense nationale
Dans un contexte mondial caractérisé par la circulation rapide de l’information, la protection du secret de la défense nationale devient un impératif.
Le présent décret prévoit la définition des informations, supports, procédés, systèmes d’information, installations et lieux présentant un caractère de secret de la défense nationale. Il organise la protection des informations sensibles et définit les modalités et procédures de leur communication, afin de préserver la sécurité de l’État.
Il crée également une commission du secret de la défense nationale dont la mission inclut la proposition, la diffusion, l’application et le contrôle de la mise en œuvre des mesures nécessaires à la protection du secret de la défense nationale.
L’adoption de ce texte permettra d’assurer une protection des intérêts fondamentaux de la Nation à travers l’organisation du secret de la défense nationale.
Le Conseil des ministres a également examiné et adopté le décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du commissariat à l’énergie atomique du Togo (CEAT).
Membre de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) depuis 2012, le Togo a résolument opté pour une exploitation sûre, pacifique et innovante des technologies nucléaires civiles et de leurs multiples applications, notamment dans les domaines de l’énergie, de la santé, de l’agriculture ou de la lutte contre les changements climatiques.
Après la loi du 10 juin 2020 sur le nucléaire et la création de l’Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires (ANSSN), il est donc mis en place le Commissariat à l’énergie atomique, institution stratégique pour coordonner les efforts, renforcer les capacités techniques et maximiser les retombées durables des sciences et technologies nucléaires dans divers secteurs.
La création du Commissariat à l’énergie atomique permettra à notre pays d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes de formation, de recherche et d’application concernant le développement des technologies nucléaires, dans un cadre stratégique, technique et opérationnel spécifique à ce domaine hautement scientifique.
Enfin, le Conseil des ministres a examiné en deuxième lecture et adopté le décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité togolaise des frontières (ATF).
Cette structure vise à mutualiser les dispositifs existants, notamment la commission de gestion des frontières maritimes et la commission de gestion des frontières terrestres, pour en optimiser la gestion.
La création de l’Autorité togolaise des frontières permet d’imprimer une approche globale et interactive aux réflexions et stratégies sur la juridiction territoriale, maritime et aérienne du Togo, en évitant des chevauchements éventuels et en améliorant l’organisation, le stockage et la diffusion des informations relatives aux frontières nationales.
Au titre des communications,
Le Conseil des ministres a écouté une communication du ministre de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural, relative au programme de modernisation de l’agriculture au Togo (PRoMAT).
La transformation structurelle de l’agriculture togolaise vise à en faire un secteur productif, à haute valeur ajoutée, moteur de valeur économique pour les agriculteurs et de croissance pour le pays.
Ainsi, en capitalisant sur les résultats de programmes d’investissement agricole mis en œuvre il y a quelques années, le nouveau programme dénommé programme de modernisation de l’agriculture au Togo est élaboré pour accroître les performances et pour relever les défis nouveaux du secteur, notamment la prise en compte des changements climatiques et le besoin de compétitivité des produits locaux.
Le programme de modernisation de l’agriculture au Togo est articulé autour de quatre (04) axes incluant le soutien à la production agricole et à la résilience des systèmes de production, la valorisation des produits agricoles et l’accès aux marchés, l’accès au financement et la promotion des initiatives privées et le renforcement de la gouvernance du secteur.
Le chef de l’État a instruit le gouvernement de veiller à maintenir le dialogue direct avec les producteurs agricoles pour une compréhension partagée des objectifs, et de privilégier une approche multisectorielle visant des résultats mesurables et un impact concret.
En divers,
Le ministre de l’environnement et des ressources forestières a rendu compte au Conseil des ministres du bilan de la campagne nationale de reboisement 2024.
Dans le cadre de l’ambition nationale d’étendre la couverture forestière à 25% du territoire et de planter un milliard d’arbres à l’horizon 2030, la campagne de reboisement de l’année qui s’achève a permis de couvrir une superficie de 11.544 hectares avec 9.142.273 plants mis en terre.
La sensibilisation des parties prenantes à cette cause se poursuit pour accroître ces résultats, et des actions incitatives sont mises en œuvre à l’instar des prix décernés aux meilleurs reboiseurs dans chaque région.
Le Président de la République a instruit le gouvernement de rendre disponible la cartographie des espaces reboisés, pour une bonne information des parties prenantes au processus et des populations en général.
Fait à Lomé, le 10 janvier 2025
Le Conseil des ministres