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Présent samedi à N’Djamena au sommet extraordinaire de la communauté des Etats Sahélo-sahariens (CEN-SAD), le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a saisi l’occasion de cette rencontre pour présenter le PND.

Le Chef de l’Etat, a exposé à ses homologues, ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers, les projets structurants de ce référentiel de développement quinquennal.

Le Plan, qui ambitionne de transformer profondément et structurellement l’économie togolaise à travers 3 axes stratégiques d’ici 2022, est par ailleurs en phase avec les objectifs de la Cen-Sad.

La communauté, qui s’est réunie pour la première fois depuis 2013, avait, à son ordre du jour, la redynamisation de l’institution et les sujets liés à la paix, la stabilité, la libre circulation, l’emploi et le développement durable au sein des 24 pays membres.

A l’issue des travaux du sommet, il a été notamment décidé le transfert provisoire du siège de la Communauté, de Tripoli à N’Djamena.    

Après avoir présenté le 06 novembre 2018, ses lettres de créance au Coprince épiscopal d’Andorre, Mgr Joan Enric Vives Sicilia, Calixte Batossie Madjoulba a achevé vendredi dernier, le cérémonial protocolaire de son accréditation auprès de la Principauté.

C’était lors d’une autre cérémonie de présentation de lettres à Emmanuel Macron, Président de la république française, mais également Coprince d’Andorre.

La Principauté d’Andorre a en effet la particularité d’avoir deux Chefs de l’Etat distincts, appelés Coprinces, l’un évêque, appelé Coprince Episcopal, et l’autre, qui est le Président de la République Française.

La cérémonie, qui s’est  tenue à l’Elysée, a également été l’occasion pour les deux personnalités d’échanger sur les relations bilatérales entre les trois nations et leurs valeurs communes de paix, de stabilité et de progrès social. Calixte Madjoulba a par ailleurs présenté le Plan national de développement (PND 2018-2022) au pensionnaire de l’Elysée, qui lui a assuré le soutien constant de la France aux efforts de développement du Togo.

Outre la France et Andorre, Calixte Batossie Madjoulba est également ambassadeur du Togo au Monténégro.

15%, c’est le prélèvement qui sera opéré sur la valeur en douane des marchandises par les opérateurs économiques réfractaires, à partir de cette date. C’est ce qu’a annoncé ce vendredi, Adoyi Esso-Wavana, Commissaire des Impôts à l'Office Togolais des Recettes (OTR), à la faveur d’une rencontre avec la presse.

Selon le responsable, cette décision se justifie par le fait que de nombreux opérateurs économiques tout en se pliant à leurs obligations douanières, fraudent sur les déclarations d’impôts, échappant de ce fait à la fiscalité intérieure.

« Notre souci est de parvenir à appliquer l’équité et la justice fiscale au niveau de tous les opérateurs économiques », a expliqué Adoyi Esso-Wavana. Et de poursuivre : « c'est une mesure de recouvrement qui oblige tout le monde à se mettre au pas. L'OTR œuvre à ce que tous bénéficient des mêmes conditions ».

Autre information révélée par le commissaire, il sera désormais publiée chaque mois au niveau des impôts, la liste des reliquataires : « Lorsqu’un contribuable figure sur cette liste et qu'il importe, c’est à l’enlèvement de la marchandise, dernière étape du processus de dédouanement qu’on lui demandera de venir régulariser sa situation au niveau des impôts avant ».

Le 04 mars dernier, en lançant le Plan national de développement, le Chef de l’Etat avait appelé tous les citoyens au civisme fiscal : « Le consentement de tous les contribuables  à l’impôt, participe de la démarche inclusive recherchée dans le PND », avait-il déclaré.

L’accord de don a été signé ce vendredi 12 avril 2019 à Washington, en marge des Assemblées de printemps des institutions de Bretton Woods auxquelles participe le Togo.

Ce don, d’une valeur de 4,5 millions $, soit 3,5 milliards FCFA, est une subvention de l’Union Européenne, gérée par la Banque Mondiale. Il est destiné à la mise en œuvre du Programme d’appui à la gouvernance économique (PAGE), lancé officiellement en Octobre dernier pour 5 ans de mise en œuvre.  

« L’objectif de ce projet est d’améliorer la gestion des investissements, la mobilisation des ressources intérieures, et le renforcement des mécanismes de redevabilité et de suivi de la délivrance des biens et services dans les secteurs prioritaires », a indiqué lors de la signature d’accord, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.

Concrètement, la subvention devra servir à financer la lutte contre la pauvreté et favoriser le développement inclusif.

En dehors du ministre de l’économie, la partie togolaise était représentée par la ministre de la planification du développement, Demba Tignokpa. Les partenaires du Togo étaient eux représentés par la Représentante-Résidente de la Banque Mondiale, Hawa Cissé Wagué et Pierre Laporte, ex-directeur des opérations pour le Togo.

A l’instar de celui du dédoublement de la Nationale N°1, ce projet se loge dans l’axe 1 du Plan national de développement qui ambitionne de faire du Togo un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre.

Estimée à 50 millions $, l’infrastructure qui sera implantée sur une superficie de 100 ha dans les Savanes, sera dotée d’installations douanières pour les marchandises du Burkina Faso, du Ghana et du Niger, d’entrepôts pour la déconteneurisation et la distribution de fret, d’un guichet unique et de bureaux pour l’aménagement des procédures et organisations logistiques. Il est également prévu la mise en place d’installations et d’équipements modernes pour le transfert de cargo entre camions.

Le port sec permettra ainsi de conteneuriser et de renforcer le corridor de transport entre le Port de Lomé et la ville située à l’extrême-nord du Togo.

Sa réalisation est prévue en mode partenariat public-privé et les opportunités d’investissement seront exposées et discutées lors du Forum économique Togo-UE qui se tiendra à Lomé du 13 au 14 juin prochain.

Près de 400 participants dont 300 investisseurs européens y sont attendus.

Une semaine après avoir présenté ses lettres de créances, le nouveau Représentant-Résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) au Togo, Aliou Mdia a été reçu en audience ce jeudi 11 avril 2019 par le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou.

Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les priorités de développement ainsi que la mise en œuvre de plusieurs projets comme le Plan national de développement (PND 2018-2022), les Objectifs de développement durables (ODD) et surtout du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

« J’ai réitéré au Premier Ministre, l’engagement du Pnud à accompagner le gouvernement et à être aux côtés des populations locales pour relever les défis », a indiqué Aliou Mdia à la sortie de l’audience.

Rappelons que le Pnud Togo dispose depuis le 22 janvier dernier d’un nouveau programme pays pour la période 2019-2023 qui prend en compte toutes les priorités nationales de développement.

Quelques jours après avoir obtenu la promesse de l’engagement du Fonds Monétaire International en faveur du PND, le Togo vient de recueillir cette fois-ci le satisfécit de l’institution par rapport à sa politique de désengagement du secteur financier, illustré par le programme de privatisation de la BTCI et de l’UTB.

C’était à la faveur d’une rencontre qui s’est tenue hier à Washington entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et le DG-Adjoint du Fonds, Mitsuhiro Furusawa.

Le n°2 du FMI s’est déclaré encouragé par la volonté du gouvernement de mener à bien ce programme qui, selon l’institution monétaire, « contribuera à assurer la viabilité à long terme de ces banques et évitera de peser sur les finances publiques ». Une fusion avait été évoquée dans un premier temps.

Les échanges entre les deux personnalités ont également porté sur l’assainissement des finances publiques, l’exécution des programmes en cours et le Plan National de développement. Mitsuhiro Furusawa a salué l’action des autorités togolaises pour la bonne conduite du programme et la réussite des différentes revues.

Demain s’achèvera à Lomé la première rencontre du groupe régional d’intervention judiciaire contre la torture et les mauvais traitements en Afrique.

Le groupe, constitué d’une quinzaine d’avocats provenant de 9 pays du continent, a été mis en place conjointement par le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT).

Concrètement, cet atelier, qui se tient depuis le début de la semaine, est un cadre de partages qui vise à développer des stratégies innovantes de lutte contre la torture et les traitements dégradants en Afrique. Il doit également permettre de renforcer les capacités des organisations qui travaillent avec les avocats dans la défense, la prise en charge, la réparation et la réhabilitation des victimes.

Le président du Cacit, Spéro Mahoulé a indiqué qu’au sortir de ces échanges, « Lomé sera le point de départ d’un groupe dynamique qui travaillera pour lutter contre la torture et les mauvais traitements en Afrique ». Un concours de plaidoiries est prévu ce jour.  

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce jeudi 11 avril, les lettres de créances du nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Togo, William Eric Stromayer.

Nommé en août 2018 en remplacement de David Gilmour, dont le mandat est arrivé à terme après de plus de 03 années de bons offices, le diplomate entend maintenir la dynamique entretenue par son prédécesseur en renforçant les relations déjà excellentes et multiformes qui unissent les deux nations.

« Je suis très honoré de pouvoir continuer le partenariat de longue durée qui caractérise nos deux pays et poursuivre le travail de mon prédécesseur », a indiqué William Eric Stromayer. Et d’ajouter : « Je compte voyager dans le pays, rencontrer les Togolais et discuter de nombreuses affaires ».   

33868 diplomate

Diplomate de carrière, le nouveau visage de l’Oncle Sam au Togo a servi pendant 30 ans au Département d’Etat américain et a effectué de nombreuses missions en Afrique. Il a notamment été en poste au Burkina Faso, à Madagascar, au Maroc ou encore à Haïti.

Quelques heures après avoir reçu à Washington la promesse de l’accompagnement de la Banque mondiale dans la mise en œuvre du PND, la délégation togolaise a enregistré un autre soutien de taille, celui du Fonds Monétaire International (FMI).

C’était à la faveur d’un entretien avec le directeur du Département Afrique du Fonds, Abebe Aemro Sélassié. Ce dernier, entouré des responsables de l’équipe pays, a annoncé que le Fonds, à l’instar de la Banque Mondiale, s’engageait à soutenir le gouvernement pour la réussite de l’ambitieux plan quinquennal de développement.

Le responsable éthiopien a félicité le Togo pour ses progrès réalisés en matière de gestion des finances publiques et de réduction de la dette. Pour Abebe Aemro Sélassié, le programme de Facilité élargie de crédit (FEC) est un succès.

En rappel, à l’issue de la quatrième revue de ce programme effectué à Lomé du 20 mars au 02 avril 2019, les experts avaient conclu que le Togo avait respecté tous les critères fixés par le Fonds.