Liés depuis des décennies par un partenariat fructueux, le Togo et le Niger veulent renforcer leur coopération, particulièrement dans le secteur maritime et les flux commerciaux.
“Ensemble, nous ambitionnons d'inaugurer un nouveau chapitre de coopération maritime en facilitant les échanges commerciaux”, a assuré lundi 04 mars, le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue, en revenant sur la récente visite d’une délégation ministérielle nigérienne en terre togolaise.
Que doit-on retenir de la récente visite de la délégation de haut niveau du Niger au @portdelome (PAL) ?
— Kokou Edem TENGUE (@kokouedemTENGUE) March 4, 2024
Ensemble, nous ambitionnons d'inaugurer un nouveau chapitre de coopération maritime en facilitant les échanges commerciaux entre le #Togo et le #Niger. pic.twitter.com/L5GOBGzLiT
La mission, inscrite dans la vision des leaders des deux pays, avait entre autres pour objectifs, d'optimiser les relations commerciales existantes et d’améliorer la fluidité du transit des marchandises nigériennes via le corridor Lomé-Ouaga-Niamey.
La délégation nigérienne, conduite par le ministre des transports, le Colonel Major Salissou Mahaman Salissou, s’était dans ce sens rendue au Port de Lomé, principale porte d’entrée ouest-africaine pour les pays du Sahel.
En rappel, à la faveur de la visite du Général Abdourahamane Tiani à Lomé en décembre dernier, les deux pays se sont accordés sur la nécessité de renforcer davantage leur coopération.
Les élus du peuple ont officiellement effectué leur retour à l’hémicycle le mardi 05 mars. La première session ordinaire de l’année 2024 s’est en effet ouverte au Parlement, à la faveur d’une cérémonie solennelle, en présence des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République, du corps diplomatique, et d’invités de marque.
"?? #Togo | La première session ordinaire de l'année 2024 s'est ouverte solennellement ce mardi 5 mars au Parlement, sous la présidence de Mme Yawa Djigbodi Tsègan. Un moment clé pour renforcer la démocratie, la paix et le dialogue. Avec 21 projets et une proposition de loi sont… pic.twitter.com/vhRrmwXkL3
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) March 6, 2024
C’est donc parti pour 4 mois de travaux, au cours desquels la législature planchera sur de nombreux dossiers urgents. D’ailleurs, 21 projets et une proposition de loi, couvrant des domaines variés tels que la révision constitutionnelle, les finances, l’économie, le foncier, l’environnement, ou encore les entreprises publiques, ont été déposés sur le bureau de l’Assemblée.
“Dans le sillage de l’histoire parlementaire, nous poursuivons le devoir qui est le nôtre : contribuer à forger une législation innovante. Ce moment est une convocation non seulement de notre engagement envers la démocratie et la justice, mais aussi la réaffirmation de notre volonté inébranlable de servir le Togo avec intégrité”, a déclaré lors de la cérémonie, la cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tsegan.
Les athlètes togolais aux 13èmes jeux africains qui se tiendront du 08 au 24 mars 2024 à Accra (Ghana), ont officiellement reçu en fin de semaine écoulée, le drapeau national des mains de la ministre des sports, Lidi Bessi Kama. C’était à la faveur d’une cérémonie au Stade de Kégué, en présence de représentants du Comité National Olympique.
« Je vous engage à faire preuve de pugnacité, de caractère et de résilience à l’effet de pouvoir faire la différence, de tirer votre épingle du jeu aux dépens de vos adversaires dans les arènes. Je n’ai aucun doute que vous avez la carrure, le potentiel, la motivation et les ressources mentales nécessaires pour faire, chacun en ce qui le concerne, une forte sensation en terre ghanéenne. Croyez en vous, en vos chances et en vos qualités intrinsèques », a exhorté la ministre.
Pour ces jeux, le Togo sera représenté dans dix disciplines. Il s’agit de l’athlétisme, du basketball 3×3, du beach-volley, du handball, de la boxe, du bras de fer, du badminton, du tennis, du sambo et du e-sport (jeux vidéo de compétition).
Les Forces de défense et de sécurité ont entamé depuis dimanche 03 mars dernier, des actions civilo-militaires dans la préfecture de Kpendjal. L’opération, conduite par le Service Santé des Armées en collaboration avec le Pnud, se tiendra sur une semaine à Mandouri.
Actions médicales gratuites dans le Kpendjal, les #FAT allient la sécurité et la santé. Mandouri https://t.co/VhZ2Cu41cp pic.twitter.com/zZmwsJDoxl
— Ministère des Armées |?? (@DefenseTg) March 5, 2024
Les activités consistent en des consultations médicales gratuites offertes aux populations. L’objectif est de rapprocher les services de base de ces dernières.
Ces actions civilo-militaires, inscrites dans la loi de programmation militaire, visent à redynamiser les liens armée-nation en vue d’une synergie d’actions dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Pour rappel, depuis 2021, l'exécutif a approuvé l’élargissement de ces actions et instruit pour qu’elles se tiennent désormais de façon périodique et régulière.
Après Prétoria (Afrique du Sud) pour l’Afrique australe, la capitale malienne s'apprête à accueillir la conférence régionale de l’Afrique de l’Ouest. L'événement prévu les 14 et 15 mars prochains à Bamako, se déroulera autour du thème : “Diasporas, afro-descendants et développement”.
#SaveTheDate for the West Africa Region Pre-Congress in Bamako, #Mali as a prelude to the 9th Pan-African Congress.#Lome2024#PanAfricanism #Africanophonie @rdussey @GouvTg @Africanophonie@GouvMali@MaliMaeci pic.twitter.com/KjoudiHQQx
— 9th Pan-African Congress, Lome 2024 (@9thPACLome2024) March 5, 2024
L’enjeu est d’établir des ponts institutionnels entre les pays de la région ouest-africaine et leurs diasporas en prélude au 9eme congrès panafricain qui se tiendra au Togo. En outre, il s’agira de plancher sur des propositions concrètes à soumettre lors du rendez-vous de Lomé.
Après Bamako, cinq autres conférences préparatoires suivront dans différentes régions.
Pour rappel, le Congrès de Lomé sera le quatrième sur le continent après ceux de Dar es Salam (Tanzanie), de Kampala (Ouganda) et de Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique (principalement en Europe, à l’exception du 4ème à New York).
Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a pris part du 1er au 03 mars dernier en Turquie, au Forum diplomatique d’Antalya. L’événement, organisé pour la troisième fois, rassemblait les responsables de la diplomatie d’une centaine de pays du monde, mais également d’autres acteurs.
Antalya Diplomasi Forumuna @AntalyaDF katılmaktan ve bu vesileyle dünyanın her yerinden gelen mevkidaşlarımı ve uzmanları görmekten memnuniyet duydum.
— Robert Dussey (@rdussey) March 4, 2024
Türk yetkililerini, ihtilaf konusu ne olursa olsun diyaloğa zemin hazırlayan diplomasinin önemini vurgulayan bu önemli etkinliği… pic.twitter.com/ziwdLycXMo
Axés sur le thème de la diplomatie en périodes de crise, les travaux ont été l’occasion de plancher sur les différents moyens de sortie de crise, et de résolution de conflits, notamment le dialogue et la recherche du consensus. Une ligne prônée depuis toujours par le Togo, régulièrement sollicité dans la médiation de crises sur le continent notamment.
A l’issue de sa participation, Robert Dussey a salué la similarité des objectifs poursuivis par le rendez-vous d’Antalya et le Forum pour la Paix et la sécurité de Lomé.
Au Togo, les préparatifs se poursuivent en vue de la prochaine campagne nationale de recensement biométrique. L’institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) lance ce mardi 05 mars, les tests pratiques pour la sélection définitive des opérateurs d’enregistrement (OPE).
Organisées dans des centres dédiés sur tout le territoire national, les opérations se dérouleront jusqu’au 15 mars prochain. Cette étape est l’une des dernières, avant le démarrage imminent de la campagne d’enrôlement.
Pour rappel, le recensement biométrique, projet phare du gouvernement, permettra de doter chaque résident et citoyen d’un numéro unique d’identification, et d’améliorer l’efficacité de la protection sociale au Togo.
Au Togo, la Force Sécurité Élections Législatives et Régionales (FOSELR 2024) s'apprête à accomplir sa mission. Une formation des formateurs a démarré dans ce sens lundi 04 mars à Lomé. La rencontre initiée par le ministère de la sécurité en collaboration avec la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) et les Nations Unies, vise à outiller les participants sur le contexte sécuritaire actuel au niveau national et régional.
#Élections législatives et régionales : les Nations Unies soutiennent la formation de 12 000 éléments de la force spéciale de #sécurité pour des élections apaisées et sans violences, dans le respect des #droits humains. pic.twitter.com/IgKxirlvWu
— Nations Unies Togo (@UN_Togo) March 4, 2024
Durant cinq jours, il s’agira d’amener les parties prenantes à prendre en compte les dimensions relatives à la prévention de l’extrémisme violent et du terrorisme dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions.
En outre, les échanges porteront sur des modules comme le respect des Droits de l’Homme, la protection des enfants, le droit international humanitaire et la proximité avec les populations.
« Il est essentiel que vous gardiez à l’esprit que chaque élection comporte des enjeux et des défis nouveaux en matière de sécurité », a souligné le ministre.
Tolérance zéro pour les bavures
Les participants ont été exhortés à faire preuve sur le terrain de professionnalisme et de conduite irréprochable.
« Nous serons attentifs, à travers les mécanismes mis en place, au respect des règles de professionnalisme des acteurs engagés. Je rappelle qu’aucun cas de bavure, d’excès et d’inconduite ne sera toléré », a prévenu Calixte Madjoulba.
La FOSELR 2024, composée des forces de défense et de sécurité (Police nationale, Gendarmerie nationale et Réserve opérationnelle), est destinée à garantir la sécurité et à préserver un climat de paix et de sérénité sur le territoire national avant, pendant et après les élections législatives et régionales prévues pour le 20 avril prochain.
Le ministère des transports routiers organise depuis le lundi 04 mars à Badou (Plateaux), une tournée foraine d’immatriculation. Sont principalement concernés, les véhicules de 2 et 3 roues non immatriculés en circulation dans les trois communes de Wawa.
L’objectif, explique la Direction régionale des transports, est de “rapprocher les services publics et techniques d’immatriculation, des usagers”, dans la lignée des opérations organisées depuis quelques années sur le territoire.
“Pour avoir sa moto immatriculée, il faut disposer des pièces de douane, du reçu d’achat, d’une photocopie de la carte d’identité, d’électeur ou de naissance. Sur place, après la vérification des pièces à fournir, il y a une équipe de saisie pour l’établissement de la carte grise, le paiement d’une quittance de 28.500 FCFA au lieu de 45.000 FCFA. Après cette étape, l’usager passe chez les poseurs de plaques, tout ceci en 30 minutes”, a détaillé Kodjo Edem, coordinateur de l’opération.
Les activités prennent fin ce mardi 05 mars.
En rappel, la dernière opération foraine réalisée dans plusieurs grandes villes du pays en fin d’année dernière, a permis d’enregistrer et immatriculer environ plus de 41.000 engins.
Après quelques mois de vacances, la représentation nationale effectue son retour au sein de l’hémicycle. La première session ordinaire de l’année s’ouvre en effet ce mardi 05 mars, conformément aux dispositions constitutionnelles.
La première session ordinaire de l'année 2024 de la 6ème législature s’ouvre ce mardi 5 mars à 10 heures au siège de l’Assemblée nationale, conformément aux dispositions de l’article 55 alinéa 2 de la Constitution.#RentréeParlementaire#OuverturePremièreSession2024… pic.twitter.com/L5mpNYosZU
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) March 4, 2024
Si quelques dossiers sont sur la table des élus, les travaux de cette législature devraient s’achever d’ici à quelques semaines, à l’issue des prochaines élections législatives prévues pour le 20 avril prochain.