La capitale togolaise abritera, du 21 au 25 octobre prochains, la quatrième édition du Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA). L'événement, initié par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) en partenariat avec l'Institut togolais de recherche agronomique (ITRA), se déroulera sous le haut patronage du ministre de l'Agriculture, Antoine Lekpa Gbégbéni.
Les travaux réuniront des chercheurs, innovateurs et acteurs du secteur agricole autour du thème : « Facilitation de l'accès aux technologies et innovations agricoles de gestion intégrée des ravageurs, pestes et maladies des plantes et des animaux ». Pour cette édition, l'accent sera mis sur les technologies de gestion intégrée des ravageurs et des maladies des plantes et des animaux. L'objectif est de répondre aux défis de la sécurité alimentaire en Afrique à travers la promotion d'innovations agricoles de pointe.
« Le MITA 2024 est bien plus qu'un simple forum d'échanges. C'est une plateforme essentielle qui met en lumière des solutions innovantes pour faire face aux enjeux agricoles actuels, notamment ceux liés aux ravageurs ainsi qu'aux maladies des plantes et des animaux », a indiqué Moumini Savadogo, directeur exécutif du CORAF.
Au Togo, cette nouvelle édition du MITA devrait permettre de renforcer les capacités des acteurs agricoles à travers des échanges d'informations et des expositions de technologies.
23 nouveaux avocats ont rejoint la semaine écoulée les rangs de l’ordre professionnel des avocats du Togo. L’acte a été officialisé par une cérémonie solennelle de prestation de serment tenue à la Cour d’appel de Kara.
Ces nouveaux avocats, après les études universitaires, ont suivi une formation au Centre de formation des professions de justice (CFPJ). La prestation de serment marque ainsi le début de leurs carrière professionnelle et de leur engagement à exercer la fonction avec honneur et indépendance, dans le respect des règles.
« Par le serment, vous vous engagez à bien remplir les devoirs et obligations liés à la profession d’avocat. Je vous invite donc à croire à la force d’un collectif engagé dans une seule et même cause qu’est la justice équitable pour tous », a exhorté le bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Claude Folly Adama.
Pour rappel, les avocats ont pour rôle d’assister et de défendre les personnes dans tous les domaines de la vie courante. Ils exercent également une mission de représentation et accomplissent des actes au nom des individus. En 2023, l’ordre des avocats comptait 154 avocats inscrits à son tableau.
Entamés depuis juin dernier, les travaux de rénovation du Palais des Congrès de Lomé progressent à un bon rythme. Le Premier ministre Victoire Dogbé s’est rendu lundi 14 octobre sur le chantier.
Les travaux qui couvrent plusieurs mois, permettront de réhabiliter entièrement et de moderniser cette infrastructure emblématique et historique, symbole des manifestations politiques et culturelles du pays.

A l’issue des différentes explications sur l’évolution du chantier, la cheffe du gouvernement a félicité et exhorté les équipes de techniciens et de jeunes togolais mobilisés.
En rappel, le Palais des Congrès de Lomé a été érigé en 1972 au cœur du quartier administratif. Il a notamment servi pendant plusieurs décennies, de siège pour l’Assemblée Nationale.
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) démarre le 04 novembre prochain, une opération de contrôle de vie des pensionnés et rentiers résidant au Togo et à l’étranger. L’activité prévue jusqu’au 31 décembre vise à assurer le maintien des paiements des pensions et rentes pour le compte du premier semestre 2025.
La campagne qui se déroulera en ligne, consistera à collecter des données biométriques des bénéficiaires, via l’application Biosecu sur le portail électronique de la CNSS ou via le lien dédié. Elle concerne tous les pensionnés et rentiers régulièrement payés jusqu'à la fin du mois d’octobre 2024.
« Le paiement des droits de ceux qui n’effectueront pas ladite opération sera suspendu à compter de janvier 2025, conformément au code de sécurité sociale », a précisé Ingrid Awade, directeur général de la CNSS.
Les bénéficiaires doivent disposer d’une pièce d’identité, d’un numéro de téléphone opérationnel et du récépissé de la dernière opération de contrôle de vie avant de se connecter au portail.
Au Togo, la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales va franchir une nouvelle étape significative. L’Assemblée nationale et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) s’apprêtent en effet à renforcer leur collaboration dans ce sens, conformément aux nouvelles dispositions constitutionnelles.
Le Président de l’Assemblée nationale, @kodjo_adedze a reçu ce lundi 14 octobre 2024 au siège de la Représentation nationale, une délégation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) conduite par son président Me Ohini Kwao Sanvee.https://t.co/8nti8w7Mau pic.twitter.com/9m5wHCBjCR
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) October 14, 2024
Le sujet a fait l’objet d’une rencontre lundi 14 octobre à Lomé, entre les présidents des deux institutions, Kodjo Adedze et Ohini Sanvee. Concrètement, il s’agissait pour les deux personnalités d’échanger sur les grandes lignes du nouveau cadre de collaboration en préparation.
“La Constitution du 06 mai 2024 a donné comme nouvelle mission à la CNDH de conseiller le Gouvernement et le Parlement sur les questions des droits de l’homme, du droit, de l’action humanitaire et du respect des garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques. Avant cette disposition nouvelle, il y avait la loi organique qui prévoit que chaque année, la CNDH soumette son rapport à la Commission des droits de l’homme de l’Assemblée nationale”, a expliqué le président de la CNDH, avant d’ajouter que “les deux institutions sont condamnées à travailler ensemble”.
Une série d’activités est d’ores et déjà annoncée, afin de permettre aux deux institutions de poursuivre les interactions.
Au Togo, la dématérialisation des services publics se poursuit. La Cour d’arbitrage (CATO) a lancé, en fin de semaine écoulée, sa plateforme digitale de règlement des contentieux entre partenaires d’affaires.
Le nouveau dispositif, accessible en ligne, permet aux entreprises et aux particuliers d'introduire directement leurs requêtes à des fins d’arbitrage à travers une interface simplifiée. L’objectif est de rendre le processus plus transparent et de réduire les délais de traitement.

« Avec le lancement de cette plateforme, la CATO passe à une nouvelle étape de sa vie, celle de la digitalisation totale de ses procédures, partant du dépôt des requêtes à la reddition de la sentence, avec la possibilité de conduire un arbitrage intégralement en ligne », a expliqué la ministre du Commerce, Kayi Mivedor-Sambiani.
Pour sa part, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), José Kwassi Symenouh, a souligné l’importance de l’initiative qui permettra d’améliorer le climat des affaires. Ces dernières années, l’exécutif s’est engagé dans un processus de numérisation des procédures. L’ambition fixée à l’horizon 2025, est de digitaliser au moins 75 % des démarches administratives.
Créée en 1989, la Cour d’arbitrage a pour mission d’assainir et de sécuriser l'environnement juridique et judiciaire des affaires. Elle offre aux opérateurs économiques et aux investisseurs, un cadre adéquat et fiable pour le règlement de leurs différends.
Au Togo, le Projet de transformation agro-alimentaire bénéficie d’un nouvel appui de la Banque africaine de développement (BAD). Le ministère de l’économie et des finances et le bureau-pays de l’institution ont conclu en fin de semaine écoulée à Lomé, un accord de financement.
— Banque Africaine de Développement - Bureau du Togo (@Afdb_COTG) October 12, 2024
D’un montant de 16,4 milliards FCFA, la nouvelle enveloppe approuvée en juillet dernier par le conseil d’administration de la Banque, vise à soutenir la réalisation de la seconde phase du projet porté depuis 2018 par le gouvernement. Concrètement, la facilité permettra de renforcer les acquis obtenus lors de la première phase, et d’étendre les zones de transformation agroalimentaire, avec notamment la construction d’un parc agro-industriel moderne.
Elle devra également favoriser un meilleur soutien à la production agricole, à travers le renforcement des capacités des acteurs, et des investissements dans les infrastructures, conformément aux ambitions de l’exécutif pour le secteur : “Le PTA est l’un des axes stratégiques de la Feuille de Route Gouvernementale qui met un accent particulier sur la modernisation de l’agriculture et sa transformation industrielle, de manière à en faire un véritable moteur de croissance inclusive et de création d’emplois pour les jeunes et les femmes, en leur offrant des opportunités d’entrepreneuriat dans le secteur agricole”, a d’ailleurs rappelé le ministre de l’économie, à l’issue de la signature de la nouvelle entente.
Pour rappel, la phase inaugurale du PTA a permis d’effectuer des réalisations majeures, comme la mobilisation de plus de 11.000 hectares dans 31 zones d’aménagements agricoles planifiées (ZAAP), ou la construction de 7 centres de transformation agricole (CTA). Des actions qui, en dehors de leur impact significatif sur la productivité, ont permis de réduire les pertes post-récoltes, augmentant ainsi les revenus des agriculteurs.
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A fort impact, les agropoles reçoivent un nouvel appui de la BOAD
De fortes pluies sont enregistrées depuis quelques jours sur le territoire national, entraînant des risques d’inondation particulièrement élevés, notamment dans la région Maritime. Plusieurs mesures immédiates ont d’ores et déjà été déployées par le gouvernement à travers les agences nationales en charge de la protection civile (ANPC) et de la salubrité publique (ANASAP).
? Alerte météo De fortes pluies persistent depuis plusieurs heures, notamment dans la région maritime. Face aux risques d’inondation particulièrement élevés, restons vigilants ! Alors que les systèmes d’évacuation se mettent en place, évitons les zones inondables, suivons…
— Calixte Batossie Madjoulba (@CBMadjoulba) October 13, 2024
Dans un message publié dimanche 13 octobre, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba, a invité les populations à la vigilance, et au respect des consignes édictées par les services compétents.
Pour sa part, la ministre de l’eau et de l’assainissement, Mila Aziable a effectué une tournée dans plusieurs quartiers de la capitale, afin d’évaluer l’impact des pluies et engager de nouvelles actions urgentes.
“En plus des actions immédiates, nous préparons des solutions durables en lien avec le schéma directeur de développement et d’assainissement”, a souligné la ministre.
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— Mila AZIABLE (@MilaAziable) October 13, 2024
Pour rappel, un numéro vert, le 170, a été mis en place depuis plusieurs mois par la Protection Civile, pour alerter les services en cas d’inondations ou de risques dans une zone sinistrée.
Au Togo, le secteur rizicole bénéficie d’un coup de pouce de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) à travers le Projet d’appui à la valorisation du riz togolais (PAVRIT). L’initiative a été présentée le jeudi 10 octobre à Kpalimé, en marge du lancement des activités du Mois du consommer local.
Le projet destiné à faire la promotion de la consommation de riz local, s’articule autour de deux principaux axes : un soutien technique et financier aux producteurs de riz et le renforcement du réseau des acteurs de la chaîne de valeur rizicole. De façon concrète, l’accent sera mis sur la sensibilisation des acteurs de la filière ainsi que sur des initiatives de plaidoyer visant à limiter les importations de riz par des mesures réglementaires.
“Le PAVRIT ne se limite pas à un simple soutien à la consommation locale. Il vise également à transformer en profondeur les pratiques industrielles, à travers des campagnes de sensibilisation et l'introduction de technologies plus efficaces en vue de disposer d'un riz compétitif sur le marché”, a indiqué le Président de la CCI-Togo, José Kwassi Symenouh.
La mise en œuvre de ce projet devrait permettre de stimuler la compétitivité du riz togolais sur le marché national et international, tout en améliorant les conditions de vie des producteurs locaux. D'ailleurs, la CCI-Togo prévoit la signature d'un mémorandum d'entente avec le Conseil interprofessionnel de la filière riz.
L’ambition du gouvernement est de couvrir la demande nationale et devenir un importateur net du riz togolais à l’horizon 2030.
L’itinérance gratuite (Free Roaming) sur les appels et les données internet est désormais effective entre le Togo et le Ghana. Les deux pays, représentés par leurs autorités de régulation, ont officiellement lancé le 09 octobre dernier à Accra, la mise en œuvre du protocole d’accord bilatéral signé l’an dernier sur la question.
LANCEMENT OFFICIEL DE LA MISE EN ŒUVRE DU FREE ROAMING ENTRE LE TOGO ET LE GHANA.
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) October 11, 2024
Lire l'article relatif au communiqué de presse via le lien ci-après :https://t.co/TGT7GPKCCu#freeroaming @togocom_tg @moovafricatg#servicestélécom #télécommunications #ArcepTogo pic.twitter.com/nCqVC9tYSU
Concrètement, les usagers des services de téléphonie mobile des deux pays en déplacement pourront dorénavant communiquer à des tarifs raisonnables, sans recourir à un changement de leurs cartes SIM. Pour les togolais en situation de roaming au Ghana, la réception d’appel sera ainsi désormais facturée à 0 FCFA durant les 30 premiers jours consécutifs alors qu’elle était facturée à l’abonné jusqu’à 240 F CFA par minute.
L’émission d’appel ne pourra coûter plus de 8,67 FCFA par minute désormais (contre 550 FCFA par minute auparavant). Enfin, l’utilisation des services internet n’excédera plus 1,6 FCFA le Mo, alors qu’elle était facturée jusqu’à 8400 FCFA par Mo auparavant.
Le free roaming désormais déjà déployé avec le Bénin et la Côte d’Ivoire
Pour le Togo, il s’agit d’un nouveau pas dans la réalisation des ambitions d’amélioration des communications aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales. Ces derniers mois, plusieurs protocoles d’accords similaires ont ainsi été conclus avec des pays de la sous-région, dont certains (Bénin, Côte d’Ivoire) sont déjà mis en œuvre.