La modernisation des formations sanitaires se poursuit au Togo. Le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa a réceptionné ce jeudi 1er août à Lomé, un important lot d’équipements médicaux destinés aux structures sanitaires de toutes les régions du pays.
Les équipements, d’un coût global d’environ 20 milliards FCFA, ont été commandés depuis plusieurs mois dans le cadre des projets de renforcement de l’état de préparation des systèmes de riposte d’urgence (REPSRU) et des services de santé essentiels de qualité pour une couverture sanitaire universelle (SSEQCU), initiés par le gouvernement avec l’appui du Groupe de Banque mondiale.
Dans le détail, il s’agit de 7 ambulances médicalisées pour 7 hôpitaux du pays, près de 8.000 lits d’hospitalisation et d’accouchement, des centaines d’appareils de radiodiagnostic mobiles numérisés, de tables d’examen, de soins, et d’accouchement, d’équipements informatiques, et d’appareils spécialisés entre autres.
A cela, s’ajoutent quelque 200 motos tout terrain acquis au profit des agents de santé communautaire (ASC) et renforcement de la surveillance épidémiologique, ainsi que pour le programme élargi de vaccination sur le terrain.
L’objectif, a rappelé le ministre qui a reçu symboliquement les équipements des mains du Représentant-résident de la Banque, Fily Sissoko, est de poursuivre le renforcement des plateaux techniques des formations sanitaires du pays, en vue d’améliorer significativement les soins de santé délivrés aux populations.
“Ces équipements que nous remettons officiellement au ministère de la Santé et de l’hygiène publique visent à soutenir les actions du Togo dans la prise en charge efficace des patients dans nos hôpitaux. Je saisis cette opportunité pour féliciter, une fois encore, le chef de l’État, pour son engagement et pour les actions concrètes et pertinentes menées depuis plusieurs années dans le secteur de la santé”, a souligné le représentant de l’institution de Bretton Woods.
Pour le Togo, il s’agit d’un pas de plus vers l’atteinte des objectifs d’amélioration de la couverture de santé, déclinés dans la feuille de route gouvernementale.
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Un peu plus de deux mois après avoir présenté sa démission ainsi que celle du gouvernement au chef de l’Etat, Victoire Tomégah-Dogbé est reconduite au poste de Premier ministre. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a en effet procédé ce jeudi 1er août, à sa nomination.
Conformément à la Constitution du 6 mai 2024, notamment en ses dispositions transitoires des articles 95 et suivants, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBÉ @FEGnassingbe, a procédé, ce jour, à la nomination de Madame Victoire Sidémého… pic.twitter.com/IvfESdOHiq
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) August 1, 2024
La nomination a été actée, conformément aux dispositions transitoires de la Constitution de la Vème République, dont le Togo s’est officiellement doté le 6 mai dernier. Suivant, les mêmes dispositions, un nouveau gouvernement sera constitué dans les jours à venir.
Pour rappel, Victoire Dogbé avait été nommée pour la première fois à la Primature en 2020.
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Le Togo dispose désormais d’un référentiel de contrôle dans le domaine des finances publiques. Les agents des administrations centrales et des collectivités territoriales ont en effet procédé mercredi 31 juillet à la validation du nouvel outil.
L’initiative portée par le ministère des finances avec le soutien de la coopération allemande (Giz), vise à permettre aux contrôleurs financiers de couvrir l’ensemble des services déconcentrés du pays et d’exercer leur mission en toute transparence.
Concrètement, ce référentiel de contrôle, une première au Togo et dans la sous-région, sera un outil capital de traitement des dossiers et un repère indispensable en matière de contrôle du service, à l’usage des contrôleurs financiers.
« Le référentiel est un tableau matriciel comportant des contrôles clés. Il identifie les contrôles en fonction des risques majeurs associés et redéfinit le contrôle à faire par rapport à chaque type de dossier », a expliqué Komi Akakpo, directeur national du contrôle financier.
Notons que l’ambition du gouvernement est de moderniser l’administration publique en améliorant la qualité des dépenses publiques. Ces dernières années, plusieurs initiatives ont été déployées dans ce sens.
Ouverte depuis le 26 juillet dernier, la cinquième édition de la foire ‘Made in Togo’ bat son plein au Centre togolais des expositions et foires (CETEF). Au total, plus de 500 exposants ont été recensés, un nombre record, loin de celui de l’édition précédente (un peu plus de 70).
Sur le site, 225 exposants accueillent en simultané, tandis que près de 300 exposants opèrent en mode tournant, selon les chiffres de l’organisation. Plusieurs secteurs économiques sont représentés, tels que l’artisanat, l’agroalimentaire, la cosmétique, la diététique, ou encore la gastronomie locale.
En plus des traditionnelles expositions, les activités, placées autour du thème de “la contribution de la consommation des biens et services locaux au développement socio-économique au Togo”, sont également rythmées par des panels de réflexions et des concerts musicaux.
Lundi, lors de la cérémonie d’ouverture officielle, la ministre du commerce, Rose Kayi Mivedor a exhorté les acteurs à maintenir les efforts afin que “la Foire Made in Togo reste une vitrine pour la valorisation et la promotion des produits togolais pour stimuler davantage leur consommation”.
Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du @CommercegouvTg, a présidé le lundi 29 juillet 2024, au @CETEFTOGO2000, la cérémonie d’ouverture officielle de la 5e édition de la Foire Made in Togo. ➡️ https://t.co/zqDUYfjw3S@GouvTg#Denyigban#Togo?? pic.twitter.com/ckyaSJjTv4
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) July 30, 2024
En rappel, l’édition est gratuite et ouverte à tous. Les expositions s’achèvent le 04 août.
Au Togo, la dématérialisation des services publics se poursuit. Le ministère chargé du commerce vient de procéder, avec l’appui de l’Agence Togo Digital (ATD), à la mise en ligne de 8 nouvelles procédures administratives liées aux opérations commerciales et artisanales.
Dans le communiqué de presse ci-dessous, la Ministre du @CommercegouvTg annonce la dématérialisation de huit (08) procédures administratives liées aux opérations commerciales et artisanales, avec l'appui de l'Agence Togo Digital.@GouvTg @digitalgouvtg#Denyigban#Togo?? pic.twitter.com/GKcJ1E0Ckv
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) August 1, 2024
Sont désormais disponibles en ligne, les demandes d'autorisation préalable d'importation des produits sensibles, de mise sur le marché national des denrées alimentaires, les demandes de carte d’importateur ou d’exportateur, ou encore de certificat d’origine hors Cedeao.
Dans le domaine de l’artisanat, peuvent dorénavant être sollicitées à distance, la demande de la carte professionnelle, l’enregistrement d’un apprenti, l’inscription à l’examen du Certificat de fin d'apprentissage (CFA) et la demande du diplôme.
La mise en ligne de ces services, disponibles dans les sections “Citoyens” ou “Professions Libérales” du portail national, vise non seulement à faciliter l’accès des populations à ces requêtes, mais également à moderniser davantage l’administration publique nationale.
Pour rappel, l’ambition du gouvernement est de digitaliser et de rendre disponibles, au moins 75% des démarches administratives d’ici 2025.
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La Corée du Sud dispose d’un nouvel ambassadeur désigné au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a reçu en fin de semaine écoulée à Lomé, la copie figurée des lettres de créance du nouveau représentant, Park Kyongsig.
I was so pleased to welcome and receive copy Letters of Credence from Mr. Park Kyongsig, Ambassador-designate (non résident) of South Korea to Togo. We remain committed to expanding our partnership across various areas such as training, trade and investment, science and… pic.twitter.com/O0WlfE9Cvs
— Robert Dussey (@rdussey) July 27, 2024
Basé à Accra (Ghana), le diplomate couvre également le Bénin. Au Togo, où il succède à Lim Jung-Taek, Park Kyongsig aura notamment pour mission de poursuivre le renforcement du partenariat bilatéral.
Le Togo et la Corée du Sud, liés depuis 1963, ont en effet annoncé l’année dernière leur volonté commune de dynamiser davantage leur coopération dans plusieurs domaines. Ces intentions se sont matérialisées en novembre par la visite officielle du Premier ministre coréen Han Duck-soo, et surtout par la rencontre à Séoul entre les chefs d’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé et Yoon Suk-yeol.
Park Kyongsig sera officiellement accrédité à Lomé par le Président de la République.
Au Togo, les efforts se multiplient dans le sens de l’amélioration de l’accès des populations à l’eau potable. Le ministère de l’eau a récemment annoncé la construction de nouveaux forages à Mango, dans la région des Savanes.
En tout, cinq forages seront réalisés et répartis dans les différents quartiers. L’initiative vise à renforcer la résilience des populations de cette région du nord et garantir un accès plus facile à l’eau.
Ces dernières années, le Togo a réalisé des avancées notables dans la fourniture d’eau potable. Ceci, grâce aux efforts du gouvernement conjugués aux partenariats stratégiques, à l’appui des ONG et au soutien des institutions internationales.
L'ambition de l'exécutif est d’atteindre 85% de taux d’accès à la fin de l’année 2025.
Au Togo, chaque parcelle de terrain sur toute l’étendue du territoire pourra bientôt disposer d’un Numéro Unique Parcellaire (NUP). L’Office togolais des recettes (OTR) s’apprête en effet à lancer cet identifiant, à partir du 1er août 2024.
L’introduction de ce système, qui s’inscrit dans le cadre des réformes de simplification et de modernisation des procédures foncières, permettra de désigner et d’identifier formellement dorénavant les parcelles. Dans ce sens, précise l’Office, il devra “obligatoirement figurer dans tout document portant sur un immeuble”.
Si son format ainsi que ses modalités de gestion restent à dévoiler, le NUP devrait, une fois opérationnel, favoriser une meilleure transparence dans la gestion foncière, ainsi que la réduction des litiges liés aux droits de propriété, grâce à une meilleure traçabilité des actifs.
Au Togo, plusieurs initiatives ont été déployées au cours des dernières années en matière de gouvernance foncière. Depuis 2019, le pays s’est ainsi doté d’un guichet foncier unique, destiné à faciliter l’archivage et la résolution des litiges, entre autres.
Après cinq années d’exercice au Togo, la Représentante-résidente du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Dr Aissata Ba Sidibe est arrivée en fin de mission. La responsable a été reçue ce lundi 29 juillet par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
Après 5 ans d’exercice au Togo, la Représentante-résidente @Unicef_Togo Dr Aissata Ba Sidibé, est arrivée au terme de sa mission. Elle a fait à SEM @FEGnassingbe le point du partenariat entre son institution et le Togo, ce 29 juillet 2024.
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) July 29, 2024
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Au menu de l’entretien, le point sur le partenariat entre l’institution onusienne et le Togo. La Représentante sortante s’est notamment félicitée de la qualité des relations entre les deux parties, ainsi que des efforts engagés par le pays pour améliorer la protection et la condition de l’enfance.
Dr @AissataBASIDIBE « Ce fut un honneur d’avoir échangé avec SEM le Président de la République Togolaise @FEGnassingbe sur les questions relatives à la pleine réalisation des droits de l'enfant, lesquelles lui tiennent particulièrement à cœur ? ». #PourChaqueEnfant #UNICEFTogo pic.twitter.com/dr1iG6Op0D
— UNICEF Togo (@Unicef_Togo) July 30, 2024
Ces dernières années, le Togo a en effet déployé plusieurs initiatives pour harmoniser le cadre législatif et réglementaire avec les conventions et traités régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’enfant. Parallèlement, la coopération avec le fonds onusien s’est renforcée, accentuant davantage l’impact des interventions sur le terrain, comme dans le cadre du programme d’urgence de résilience dans les Savanes (PURS).
Par ailleurs, un nouveau cadre de coopération a été formalisé pour la période 2024-2026, et devrait soutenir les efforts en matière de santé maternelle, de vaccination, de lutte contre les maladies et infections sexuellement transmissibles (MST/ IST), d’accès aux infrastructures d’eau, d’hygiène et d’assainissement, d’éducation, de protection de l’enfant, ou encore de formation des jeunes à l’entreprenariat et aux activités génératrices de revenus.
Au Togo, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a présenté le 21 mai dernier à l’issue des élections législatives, la démission du Gouvernement au Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. En attendant la nomination d’un nouvel exécutif, le chef de l’Etat a engagé l’ensemble du gouvernement à assurer le traitement des affaires courantes.
Cette mesure, conforme aux usages républicains, vise plusieurs objectifs : veiller à la continuité de l’Etat, garantir le fonctionnement ininterrompu des services publics, et préserver les intérêts fondamentaux de la nation.
Limitation du périmètre et du contenu des compétences
Si elle autorise les ministres à poursuivre l’exercice de leurs compétences respectives, cette gestion des affaires courantes, qui regroupe plusieurs catégories d’activités, limite néanmoins leur périmètre et leur contenu.
Les membres du gouvernement démissionnaire s’occupent ainsi des affaires usuelles, routinières et répétitives, qui concourent au fonctionnement normal et ininterrompu des différents services, institutions et administrations placés sous leurs responsabilités, et qui assurent de manière continue la fourniture du service public aux usagers. Ils ont également en charge, les affaires en cours, entamées ou engagées au plus tard le 21 mai dernier, et qui se poursuivent ou s’achèvent dans l’intervalle entre la démission et la nomination du nouveau gouvernement.
Les ministres s’occupent en outre des affaires urgentes, qui exigent un traitement sans délai ou par des procédures d’urgence, ou qui nécessitent une prise en charge immédiate du fait des périls, risques ou conséquences irrémédiables que leur négligence pourrait faire courir aux personnes, aux biens, à la sécurité publique, à l'économie nationale, aux finances publiques, ou intérêts fondamentaux de l’Etat.
Figurent notamment dans cette catégorie, par nature, la défense nationale, la sécurité et la protection civile, l’administration territoriale, les affaires étrangères, les finances et l’économie ainsi que leurs dépendances.
Enfin, les membres de l’exécutif peuvent traiter toutes autres affaires confiées par le Président de la République.
Limitation des missions à l’extérieur
En dehors de ces cas, le Gouvernement chargé du traitement des affaires courantes ne peut, sans l’autorisation du chef de l’Etat, faire de nouveaux engagements financiers ou budgétaires, engager de nouvelles procédures de passation de marchés publics, commencer ou inaugurer de nouvelles activités qui n’avaient pas été entamées avant la démission, même si celles-ci avaient déjà été programmées antérieurement.
Les ministres ne peuvent également pas procéder à des nominations de cadres administratifs, sans un compte rendu motivé et une autorisation expresse du Président de la République. Enfin, ils ne peuvent prendre des initiatives de nature politique importante, ou traiter des dossiers qui étaient en souffrance avant la démission, sauf lorsque leur traitement est motivé par l’urgence.
En ce qui concerne les missions à l’extérieur du territoire national et les autorisations de sortie, elles sont, à l’exception du Premier ministre et du ministre des affaires étrangères, strictement limitées à celles exclusivement nécessaires à la représentation de l’Etat et à la sauvegarde urgente des intérêts de l’Etat.
Elles devront faire l’objet d’une autorisation préalable du Président de la République, et d’un ordre de mission délivré par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement (SGG), conformément aux procédures habituelles.
Enfin, les missions des cadres d’administration à l’extérieur du territoire national ne font pas l’objet de restriction, mais restent soumises à la procédure habituelle d’autorisation.
Pour rappel, les Ministres Secrétaires Généraux de la Présidence et du Gouvernement continuent d’assurer pleinement leurs fonctions durant la période.