En fin de mission après trois années, le Directeur Général de la Bank Of Africa pour le Togo, Toubi Redouane a été reçu ce vendredi par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
L’occasion pour le responsable de faire le point des réalisations de son institution au Togo, notamment dans le financement de l’économie et de l’agrobusiness : « Nous avons accordé des crédits importants dans le cadre du Mécanisme incitatif de financement agricole, décliné dans le Plan national de développement », a-t-il déclaré. Toubi Redouane a par ailleurs assuré au Chef de l’Etat que la BOA poursuivrait dans la même dynamique, son partenariat avec le Togo.
Pour rappel, Bank Of Africa est présente dans 18 pays du continent dont 8 dans la sous-région.
Il ne sera bientôt plus possible de déclarer ni de payer les cotisations sociales aux guichets de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à partir de novembre prochain. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi l’institution en charge de la sécurité sociale au Togo via un communiqué.
Ce rappel, qui s’inscrit dans la lignée de l’effectivité de la mise en œuvre des réformes engagées par la CNSS, vise à amener les partenaires sociaux de la Caisse à migrer définitivement vers les nouveaux moyens de paiement simplifiés mis en place.
En effet, une mutation digitale a été effectuée depuis décembre 2018, avec la mise à disposition de plateformes de paiements bancaires (UTB, BTCI, Orabank, Ecobank) et de paiements mobiles (T-Money et Flooz) pour les transactions de télépaiement des cotisations sociales.
L’initiative a été malheureusement peu suivie, obligeant l’institution dirigée par Ingrid Awade à multiplier les campagnes de publicités dans le pays, jusqu’à ce communiqué.
Toutefois, informe la CNSS, une période de grâce de 03 mois est accordée aux retardataires pour se mettre aux normes. Ainsi, « à partir de janvier 2020, cette mesure sera catégoriquement obligatoire ».
L’Université du Lomé (UL) et la Brasserie du Bénin (BB) ont signé ce vendredi une convention de partenariat, renforçant un peu plus les liens entre les deux institutions.
L’accord, d’une durée de deux ans prévoit un apport de compétences de la brasserie au profit de la plus grande université du pays. Des cadres de la brasserie dispenseront des cours et appuieront la formation, aussi bien des étudiants que des enseignants, a indiqué la vice-présidente de l’Université Kafui Kpegba. Également, certains diplômés de l’UL bénéficieront d’embauche ou de stages en entreprises à la BB.
L’autre volet de la convention porte sur le sponsoring. La Brasserie qui appuie déjà de nombreux évènements à l’Université, le fera désormais davantage dans le cadre de cet accord.
Pour le patron de la Brasserie Thierry Feraud, cette entente est l’occasion pour la société en activité depuis 1964, de puiser des ressources humaines dans l'Université, qui est « un vivier de forces vives togolaises ».
La question réunit depuis jeudi au sein d’un atelier à Lomé, des experts nationaux et acteurs de services publics. La rencontre qui dure trois jours est à l’initiative du ministère en charge du commerce, du développement du secteur privé, et de la promotion de la consommation locale, avec le soutien du Système des Nations-Unies.
A l’ordre du jour, la validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de l’Accord sur la Zone de libre échange continental africaine (Zlecaf), lancé symboliquement par les dirigeants africains en juillet dernier à Niamey.
Le document soumis à validation cible un certain nombre de chaines de valeurs au Togo qui peuvent tirer avantage du mécanisme continental, notamment dans le secteur agricole, la transformation du phosphate et la production d'huile. Sont également relevés, les secteurs des télécoms, les services aux entreprises, les services financiers et le tourisme.
Pour rappel la Zlecaf, projet phare de l’Agenda 2063 de l’UA, a pour objectif d’intégrer l’ensemble des Etats africains au sein d’une même zone de libre-échange, créant de ce fait un vaste marché commun de plus de 1,3 milliard de consommateurs cumulant une production annuelle d’environ 2500 milliards $. De quoi permettre au continent d’accélérer son développement grâce à la multiplication des échanges intra régionaux, jusque-là encore très faibles.
En séjour depuis le début de la semaine à Washington où il participe aux Assemblées d’Automne de la Banque Mondiale et du FMI, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya s’est entretenu jeudi avec le vice-président de la Banque pour l’Afrique, Hafez Ghanem.
Les échanges, qui se sont déroulés en présence de la ministre de la planification du développement et de la coopération Demba Tignokpa, ont porté sur les performances économiques du Togo, l’appui budgétaire, le reprofilage de la dette, ou encore le portefeuille de l’institution au Togo.
Actuellement évalué à 400 millions de dollars, ce portefeuille comprend une quinzaine d’opérations dans plusieurs secteurs : éducation et formation, santé, agriculture, environnement, énergie et mines, télécoms, développement à la base, emploi des jeunes, gouvernance...
Comme en septembre dernier, lors de sa rencontre avec le Chef de l’Etat, Hafez Ghanem a réaffirmé le soutien de l’institution de Bretton Woods au Togo.
Cinq ans après son arrivée au Togo, le représentant-résident du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), Isselmou Boukhary, est arrivé en fin de mission. Le représentant onusien est allé présenter ces civilités ce jeudi au Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Au cours de l’entretien, le responsable mauritanien a exprimé au n°1 togolais sa satisfaction quant aux nombreux efforts déployés et progrès enregistrés par le Togo durant son mandat, dans les domaines de la protection de l’enfant et des questions sociales : « Le Togo a accompli des progrès importants dans le cadre de la réduction de la mortalité des enfants », a-t-il notamment déclaré.
Comme il y a 03 semaines avec le Premier ministre, Isselmou Boukhary est revenu sur la question de l’éducation des enfants où le taux de scolarisation frôle les 100%. « Mais il faut consolider les défis, a-t-il poursuivi, il y a des défis dans le domaine de la prise en charge de certaines maladies par exemple ».
Les formations sanitaires de Tohoun, Danyi et Badou (Plateaux) ont réceptionné ce jeudi trois nouvelles ambulances, destinées à renforcer le dispositif d’évacuation des patients.
La remise de ces véhicules s’inscrit dans le cadre du projet MUSKOKA, un projet d’'amélioration de la santé maternelle et néonatale, et de renforcement de la planification familiale, soutenu par l’Agence française de développement (AFD) qui cible les populations de la Région Maritime et de la Région des Plateaux.
Ces nouvelles ambulances auxquelles s’ajoute la remise en état de celle de Kougnohou, permettront de mieux organiser la prise en charge des urgences sanitaires, particulièrement les urgences obstétricales.
Coût total de l’opération, environ 70 millions FCFA. Pour rappel, le projet couvre 22 formations sanitaires.
Au Togo, 317 localités rurales sur toute l’étendue du territoire seront bientôt électrifiées grâce aux mini-réseaux solaires.
Le projet, porté par le gouvernement à travers l’agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER), bénéficie du financement de la BOAD.
45 000 abonnés au total devront être couverts après l’installation des 480 km du réseau de distribution.
Un avis d’appel public à candidatures, en cours jusqu’au 28 novembre 2019, a été lancé dans ce sens, afin de sélectionner les prestataires à même d’assurer le développement, la construction, l’exploitation ou encore la maintenance des mini-réseaux solaires et des réseaux de distribution.
L’électrification de ces localités devrait permettre au Togo de faire un pas de plus dans sa marche vers l’accès universel à l’électricité d’ici 2030.
Lire aussi : Plus de 23 000 foyers dotés de kits solaires grâce à Cizo à fin juillet 2019
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mercredi le patriarche cardinal de l’église maronite d’Antioche et d’Orient, Bachara Boutros Raï.
Le religieux en visite pastorale au Togo, s’est entretenu avec le n°1 togolais sur les conclusions de ses rencontres avec les différentes confessions religieuses et les autorités ecclésiastiques. L’occasion pour lui de saluer la promotion du dialogue inter-religieux et œcuménique dans le pays.
Le patriarche libanais a également exprimé la reconnaissance de la communauté maronite libanaise à Faure Gnassingbé pour la consolidation des relations et de la coopération libano-togolaise. « Beaucoup de citoyens libanais vivent au Togo depuis 100 ans. Nous voulons dire qu’ils sont reconnaissants, fidèles et loyaux à cette noble nation », a-t-il déclaré.
Le Chef de l’église maronite a par la suite rencontré le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, puis célébré une messe à l’église Notre Dame du Liban de Lomé.
En rappel, l’église maronite est une des églises catholiques orientales. Elle est dirigée par un patriarche.
« Le Fonds d’aide à la culture va bientôt changer, nous allons le recentrer pour qu’il serve véritablement aux acteurs culturels qui le méritent », a indiqué mercredi le ministre en charge de la culture, Kossivi Egbetonyo.
Le ministre s’exprimait ainsi à l’issue de sa tournée entamée depuis le 3 octobre sur tout le territoire, en vue de rencontrer tous les acteurs culturels du pays et d’échanger avec eux, connaître leurs difficultés, recueillir leurs attentes et explorer avec eux les pistes de solutions.
A la fin du périple qui s’est achevé dans les Plateaux, il a été surtout observé, entre autres difficultés, que la répartition du fonds d’aide à la culture (FAC) ne permettait pas vraiment aux acteurs culturels d’en jouir, et que le processus bureaucratique pour en bénéficier était complexe. Ainsi, soutient Kossivi Egbetonyo, « la subvention du Fonds d'aide à la culture ne doit plus être faite sur la base géopolitique mais en considération de la qualité et de la performance des projets soumis ».
Subvention accordée par le gouvernement à tous les acteurs du monde artistique (musiciens, peintres, sculpteurs, cinéastes, organisations culturelles, etc…), le FAC participe aussi à la construction et à la réhabilitation des équipements et infrastructures culturelles, l’aide à la création artistique, littéraire et cinématographique et favorise la promotion, la diffusion, la préservation, la sauvegarde et la conservation du patrimoine national.
Cette année, 600 millions FCFA ont été alloués à près de 250 projets culturels.