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La capitale togolaise s’apprête à accueillir du 16 au 20 octobre prochains, la Semaine africaine de la microfinance. En prélude à l’événement, une rencontre s’est tenue en février entre la ministre de l'Inclusion financière et de l’organisation du secteur informel, Mazamesso Assih et les organisateurs. 

Les échanges intervenus entre le président de la Microfinance African Institutions Network (MAIN), Yombo Odanou et la directrice de l’Appui au développement autonome (ADA), Laura Foschi, ont permis d’entreprendre des démarches pour le lancement de cette activité. L’initiative est une occasion pour “réunir tous les acteurs importants pour une réflexion commune sur la stratégie régionale afin de faire avancer et faciliter le secteur”, a indiqué la ministre. Près de 1 000 acteurs de la finance inclusive sont attendus à ce rendez-vous.   

Au Togo, l’inclusion financière reste une priorité pour le gouvernement. Les efforts entrepris dans le secteur permettent au pays d’être le plus performant dans l’Uemoa, avec un taux qui s’est établi à 85,72% en 2021. 

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Les contrôles relatifs au paiement de la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) débuteront sur toute l’étendue du territoire à partir du 1er avril prochain, a annoncé l’Office Togolais des Recettes (OTR).  

La date limite de paiement de la TVM est fixée au 31 mars. En dehors des véhicules affectés au transport de marchandises et de personnes à usage commercial exemptés de son paiement suite à la hausse du prix de carburant, cette taxe concerne tous les autres utilisateurs. Les tarifs peuvent être payés dans les centres des impôts sur l’étendue du territoire ou à la direction des transports routiers.

Pour rappel, la TVM permet d’entretenir et de reconstruire les routes. Ainsi, 85% du montant perçu sont destinés à la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER).

Le Togo va accueillir cette semaine David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale, qui effectue une tournée africaine avant de quitter ses fonctions à la tête de l'institution de Bretton Woods. 

Malpass sera au Togo du 31 mars au 1er avril (juste après l’étape nigérienne) où il discutera notamment avec le chef de l'État, des axes d'intervention stratégiques de l'institution de Bretton Woods dans le pays. 

Les échanges porteront sur l'éducation, l'agriculture, notamment la réponse d'urgence à l'insécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest, le développement numérique et la protection sociale. Le président Malpass abordera également les efforts accomplis pour renforcer la résilience et la croissance inclusive dans les pays du golfe de Guinée. 

Pendant cette visitee, le Patron de la Banque mondiale sera accompagné par Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, et par Sergio Pimenta, Vice-président de la Société financière internationale (IFC) pour l'Afrique. 

Cette visite intervient dans le sillage de son annonce de démission, prévue pour le milieu de cette année.

Au Togo, le portefeuille de la Banque mondiale comporte à ce jour 18 projets, dont 9 nationaux (d'un montant de 420,10 millions de dollars soit plus de 252 milliards de FCFA), et 9 projets régionaux (d'un montant de 535,53 millions de dollars, soit environ 322 milliards de FCFA).

Un atelier sous-régional a été ouvert, lundi 27 mars à Baguida, sur les perspectives de revenus et implications de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). L’activité qui se tient pendant trois jours, est organisée par le Forum des administrations fiscales ouest africaines (FAFOA).

Ouverture ce 27 mars 2023 d'un atelier sous-regional de formation organisé par @wataftax sur le thème "Perspectives de revenus et implication sur l'Afrique de l'Ouest".
Cinq pays de la CEDEAO dont le Togo y participent activement.#wataf #OTR pic.twitter.com/rJHlXsHEaA

— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) March 27, 2023

Au cours des travaux, les participants feront des propositions de politiques fiscales adaptées pouvant permettre de mettre en œuvre des stratégies de compensation des droits de porte dans le cadre de la libéralisation des échanges. Ces propositions qui seront ensuite soumises aux Etats, permettront aux pays membres du Forum d’harmoniser leurs politiques fiscales. “Dans le contexte actuel de diminution des appuis extérieurs à nos Etats, des craintes subsistent par rapport à l’impact que l’accord de la Zlecaf pourrait avoir sur l’effort de mobilisation des recettes intérieures”, a déclaré Atta-Kakra Essien, commissaire des douanes à l’Office Togolais des Recettes (OTR).

Composé de 15 pays dont le Togo, le Forum des administrations fiscales ouest africaines (WATAF en anglais), contribue à l’amélioration de la qualité de l’administration fiscale de ses pays membres. Elle œuvre aussi pour une meilleure prestation des services publics dans les pays d’Afrique de l’ouest.  

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a achevé samedi 25 mars, sa visite officielle en Corée du Sud. Le déplacement, entamé depuis le 22 mars dernier, s’inscrivait dans la volonté des deux pays de renforcer leur coopération bilatérale, vieille de 60 ans.

Plusieurs activités ont été ainsi menées par la délégation : rencontres avec des opérateurs économiques, présentation des opportunités d’investissements et des atouts du Togo, séances de travail avec des acteurs municipaux, entre autres. Également au menu du séjour, une rencontre avec la diaspora togolaise établie dans le pays.

A l’issue de la visite, il a été convenu un approfondissement du partenariat entre les deux pays, particulièrement dans le secteur économique. D’ailleurs, un accord sur la promotion et la protection réciproque des investissements devrait bientôt être signé, suivi d’un rapprochement entre les secteurs privés des deux pays. 

Rappelons qu’en début d’année, le Pays du matin calme avait manifesté son appui au gouvernement togolais en mobilisant près de 3 milliards FCFA pour le secteur de l'éducation dans la région des Savanes.

Ouvert il y a trois jours à Kpalimé, le premier séminaire gouvernemental de l’année 2023 s’est achevé dimanche 26 mars. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, et organisés dans un contexte de persistance de crises multiformes, ont été axés sur un triptyque : revue, ajustement et accélération. 

A l’issue de la retraite, des résultats encourageants ont été notés sur les différents axes de la feuille de route Togo 2025, et plusieurs acquis relevés. Toutefois, pour les années qui viennent, la mise en œuvre de ce référentiel quinquennal de développement devrait rester tributaire des effets des différentes crises qui secouent le monde. 

“Nous devons agir sur les leviers qui dépendent de nous, (...) nous devons le faire vite”. 

Face à cette situation, le Président de la République a instruit pour une accélération du rythme des actions engagées. Le leader togolais a en outre mis l’accent sur l’urgence de poursuivre la mobilisation collective, en comptant principalement sur les ressources nationales. 

Pour rappel, la feuille de route gouvernementale qui entame sa troisième année d’exécution, s’articule autour de trois axes stratégiques, déclinés en 10 ambitions et 42 projets et réformes prioritaires. 

Samedi, en marge du séminaire, plusieurs membres de l’exécutif, emmenés par le Premier ministre, Victoire Dogbé, ont observé l’acte 7 des Journées Nationales du Sport (JNS). 

Le Togo a bouclé ce vendredi 24 mars, une nouvelle sortie sur le marché financier régional via une émission simultanée de Bons et Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT). Objectif : mobiliser 40 milliards FCFA. 

Avec un taux de couverture estimé à 24%, le Trésor public a finalement mobilisé 8,5 milliards FCFA.

Dans le détail, 7 milliards FCFA ont été retenus pour les BAT à 364 jours, 100 millions FCFA pour les OAT à 3 ans et 1,4 milliard pour les OAT à 5 ans. 

Cette nouvelle sortie porte à 111 milliards, le total des emprunts effectués par le Togo depuis le début de l’année 2023. 

Au Togo, les diplômés des Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) seront davantage accompagnés. Deux conventions de partenariat ont été signées dans ce sens, mercredi 22 mars à l’IFAD Elavagnon, dans la préfecture de l'Est-Mono. 

Les conventions signées par la ministre du Développement à la base, de la Jeunesse et de l'Emploi des jeunes, Myriam Dossou-d’Almeida et les responsables de l'Agence Éducation-Développement (AED) et de la COOPEC-AD visent à mobiliser du financement en faveur des diplômés et des futurs apprenants des IFAD. Dans le détail, la première convention signée entre l’AED et le ministère du développement à la base permettra d’accompagner tous les diplômés des IFAD dans la recherche de ressources financières pour leurs projets d’insertion professionnelle. La deuxième est une convention tripartite entre l’IFAD Aquaculture, le Fonds d'Appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ) et la COOPEC-AD pour le cofinancement des plans d’affaires des jeunes entrepreneurs.

Pour rappel, il y a un peu plus d’un mois, les apprenants de la première promotion de l’IFAD-Elavagnon dédié à l’aquaculture ont reçu leurs diplômes, après trois ans de formation. Au total, 113 jeunes dont 27 filles ont été honorés à cette occasion. 

vendredi, 24 mars 2023 14:29

Le gouvernement en séminaire à Kpalimé

L’équipe gouvernementale est réunie officiellement depuis ce vendredi 24 mars à Kpalimé dans le cadre de son premier séminaire de l’année 2023. Les travaux, ouverts par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’étaleront sur trois jours. 

Au menu, un passage en revue du niveau d’exécution des projets prioritaires de la feuille de route quinquennale Togo 2025, ainsi que leurs impacts sur les populations. 

Comme à l’accoutumée, les membres de l’exécutif effectueront des activités de terrain.

Un mois après la visite de travail du régulateur des Iles Comores au Togo, l’Arcep a reçu, mardi 21 mars à Lomé, une délégation ivoirienne conduite par Georges M’Bra, Directeur Général de l’Economie Numérique et de la Digitalisation. La mission s’inscrit dans le cadre d’un partage d’expériences sur le contrôle et l’évaluation de la qualité des services de communications électroniques. 

Pendant deux jours, la délégation composée du régulateur des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), du Cabinet Valsch consulting, spécialisé dans le contrôle de la qualité de service et des représentants du ministère de la communication et de l’économie numérique a échangé sur les défis liés à la qualité des services proposés par les opérateurs. Dans le détail, le cadre légal et réglementaire relatif à la qualité de service des communications électroniques, les campagnes de mesures QoS et les instruments de mesure de la qualité de service ont été notamment abordés au cours des travaux.

L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes et les institutions ivoiriennes du secteur des communications électroniques se sont engagées à renforcer davantage leurs liens de coopération au profit des consommateurs.

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