Au Togo, le gouvernement veut éviter toute spéculation sur la disponibilité et les prix des articles scolaires, comme c’est généralement le cas à l’approche de chaque rentrée scolaire. Le ministère du commerce a rencontré à cet effet, les importateurs et distributeurs de ces fournitures, jeudi 07 septembre 2023 à Lomé.
Objectif, s’assurer que tout est mis en œuvre afin de permettre aux parents et aux élèves de préparer sereinement la nouvelle année académique, et rappeler certaines règles en vigueur.
“La spéculation est formellement interdite dans les textes qui réglementent le commerce. Nous allons nous assurer que les prix communiqués par les différents importateurs sont respectés sur le terrain. Par exemple, l’année dernière, un paquet de 100 pages a été vendu à 1.500 FCFA alors que cette année, c’est entre 1.200 et 1.300 FCFA en fonction de la qualité des cahiers. C’est ce qui fait que le prix d’un cahier de 100 pages varie aujourd’hui entre 100 et 150 FCFA”, a notamment indiqué le Directeur général du commerce, Talime Abe.
D’ailleurs, des descentes des équipes du ministère sont annoncées dès lundi prochain sur toute l’étendue du territoire national pour s’assurer du respect des prix.
S’ils ont salué la démarche, les importateurs ont néanmoins fait part de leur préoccupation, quant au congestionnement des marchandises au niveau du Port de Lomé. “Les problèmes seront résolus, pour éviter les pénuries sur les marchés”, a rassuré Kodjo Adedze.
Pour rappel, la reprise des classes pour les élèves est fixée au 25 septembre prochain.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé vendredi 08 septembre 2023, via décret, à de nouvelles nominations au sein du gouvernement. Plusieurs nouveaux ministres font leur entrée au sein de l’exécutif, tandis que d’autres changent de département.
Les nominations se présentent comme suit :
Ministre d'Etat, Ministre de l’Eau et de l’Hydraulique Villageoise : Général de Brigade Damehane Yark
Ministre d'Etat, Ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Réforme foncière : Kodjo Sévon Tépé Adedze
Ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires : Préfet Hodabalo Awate
Ministre de la Communication, des Médias, porte-parole du Gouvernement : Yawa Kouigan
Ministre de la Sécurité et de la Protection civile : Ambassadeur Calixte Batossie Madjoulba.
Ministre du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale : Kayi Mivedor.
Ministre de la Promotion de l'investissement : Manuella Modoukpe Santos
Ministre de l'Accès universel aux soins : Jean-Marie koffi Ewonoule Tessi
La politique de développement industriel impulsée par le gouvernement va recevoir un appui de taille. L’Organisation des Nations Unies en charge de ce secteur (ONUDI) a récemment fait part de son engagement aux autorités, en ce sens.
L’annonce a en effet été faite le mardi 05 septembre, lors d’un entretien à la Primature entre le Premier ministre, Victoire Dogbé, et Tidiane Boye, représentant de l’ONUDI. Le responsable, en séjour dans le pays, s’est enquis des réalités nationales, ainsi que des priorités et attentes de l’exécutif.
“Nous avons eu des échanges très fructueux, qui nous ont permis de cerner les priorités du gouvernement, ainsi que du chef de l’Etat pour l’industrie. Ces priorités ont été très claires et exprimées dans l’axe 2 de la feuille de route gouvernementale, ainsi que dans d’autres documents. La Cheffe du gouvernement a beaucoup insisté sur un aspect qui nous paraît très important : celui de voir dans quelle mesure nous pouvons aider le pays à mettre réellement en place un écosystème qui favorise le développement du secteur industriel, ici au Togo. Cela, à commencer par la mise en place d’une politique industrielle cohérente et globale, mais aussi ciblée sur un certain nombre de secteurs de chaînes de valeurs qui ont été identifiés et sur lesquels les politiques de soutien seront mises en œuvre, pour appuyer cette approche sectorielle”, a souligné Tidiane Boye.
Les discussions ont en outre porté sur l’employabilité des jeunes, le renforcement du secteur logistique ou encore la compétitivité des produits togolais à l’échelle internationale.
D’ores et déjà, plusieurs mécanismes sont envisagés, afin de renforcer non seulement la présence de l’organisation au Togo, mais aussi la collaboration avec le gouvernement, le secteur privé et les autres partenaires.
En marge de la rencontre avec Victoire Dogbé, le représentant onusien a eu une séance de travail avec la ministre de la promotion de l’investissement, Rose Mivedor.
Au Togo, des “inondations à grande échelle” pourraient survenir dans les localités riveraines en aval du fleuve Mono, a alerté cette semaine le ministère de la sécurité et de la protection civile. Ces débordements pourraient notamment être causés de façon concomitante par les pluies abondantes dans la partie méridionale du pays et les lâchers précoces envisagés au niveau du barrage de Nangbeto, actuellement sous la menace d’un trop-plein.
Face à cette situation, les populations riveraines de ces zones à risque et les usagers du fleuve sont invités à “une grande vigilance et à plus de collaboration”, avec les équipes techniques sur le terrain.
Par ailleurs, si des mesures sont déjà en cours de déploiement, les principaux acteurs de la plateforme nationale de réduction des risques et de catastrophe ont également été encouragés à tout mettre en œuvre afin de minimiser l’impact de ces inondations.
Pour rappel, le Togo est confronté depuis le début de l’année, à de fortes précipitations. Selon les dernières prévisions hydroclimatiques, le sud du pays connaîtra une petite saison pluvieuse plus longue que la normale, avec une pluviométrie excédentaire.
Dans la région des Savanes, l’orphelinat Sainte Monique de Dapaong a subi il y a quelques jours (dans la nuit du 29 au 30 août derniers), un incendie. Le gouvernement, à travers la plateforme régionale de réduction des risques et catastrophes, a apporté en début de semaine, son appui aux sinistrés.
Concrètement, des kits d’assistance ont été offerts. Dans le détail, il s’agit de matelas, de couvertures, de vêtements, ainsi que des ustensiles et autres objets nécessaires.
L’objectif, a expliqué le préfet de Tône, Tchim Biadja Yendouma Douti, est de recréer rapidement les conditions nécessaires à l’épanouissement de ce centre.
Après la maîtrise de l’incendie par les sapeurs-pompiers, une enquête a été ouverte.
La Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du Togo, va connaître un léger renouvellement au niveau de ses membres. L’assemblée nationale a en effet donné le ton mercredi 06 septembre 2023, au processus de remplacement.
Appel à candidatures : Élection de deux membres de la Cour constitutionnelle par l'Assemblée nationale L'Assemblée nationale lance un appel à candidatures pour l'élection de deux (2) membres de la Cour constitutionnelle. Les dossiers de candidature doivent être déposés au… pic.twitter.com/J69fYdywjm
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) September 7, 2023
Concrètement, il est lancé un appel à candidatures pour le choix de deux membres non députés, dont l’élection relève des prérogatives de la Représentation nationale. Les candidatures, libres et individuelles, sont ouvertes notamment à tout citoyen de nationalité togolaise, inscrit sur une liste électorale, locale ou d’ambassade, n’étant pas membre d’un bureau exécutif ou des instances dirigeantes d’une formation politique, et n’ayant jamais subi une condamnation civile ou pénale.
Les dossiers de candidature, dont les modalités peuvent être retrouvées sur le portail web du Parlement ou dans le quotidien national, seront reçus du 08 au 22 septembre.
En rappel, à la faveur de la loi organique adoptée en 2019, la Cour constitutionnelle est composée désormais de 09 membres : 02 nommés par le Président de la République, 02 élus par l’Assemblée nationale en dehors des députés, 02 élus par le Sénat en dehors des sénateurs, 01 choisi par le corps de la magistrature, 01 par le Barreau des avocats et 01 par les enseignants-chercheurs en Droit.
Lancés depuis trois ans, les travaux de réhabilitation du tronçon Avépozo-Aneho sur la route nationale N2 sont presque bouclés. La première section, portant sur la portion Avepozo-Togokomé a été achevée, a constaté mercredi 06 septembre 2023, la ministre en charge des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré, lors d’une visite de terrain.
Réalisé par l’entreprise chinoise des ponts et chaussées CRBC, le chantier s’étale en 2x2 voies sur 10 km. En dehors des caniveaux d’assainissement, trottoirs et éclairages publics, des aménagements connexes ont été réalisés. Entre autres, la construction d’une nouvelle maternité au CMS de Gbodjomé, des bâtiments de classes à Baguida, ou encore trois forages à Baguida et Dagué.
“Globalement, le maître d’ouvrage que nous sommes, nous sommes satisfaits”, a indiqué la ministre.
Pour rappel, ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou.
Au Togo, les différents acteurs de la filière du soja biologique (producteurs, transformateurs, commerçants, exportateurs, institutions financières et partenaires) ont observé mercredi 06 septembre 2023, une “Journée nationale de célébration et de consolidation des performances du Togo dans la chaîne de valeurs de production”. Objectif, repenser la filière, et réfléchir sur de nouveaux mécanismes pour mieux faire face aux défis.
Il s’agissait notamment de “célébrer d’abord la bonne organisation de la filière, puisque cela n’a jamais été fait, puis de prendre connaissance des nouvelles procédures mises en place notamment par l’Europe en ce qui concerne les exportations de produits bio”, explique Oyétounde Djiwa, chargé du bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui accompagne le projet.
Premier pays exportateur de soja bio vers l’UE dans le monde, le Togo entend maintenir le cap et sa compétitivité sur ce marché.
Avec 120.000 tonnes produites en 2022, le pays s’est d'ailleurs doté en juin dernier d’un nouveau plan stratégique quinquennal, axé autour du développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation et le renforcement des ressources humaines.
Les membres de la section nationale du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP) se sont retrouvés mercredi 06 septembre, en assemblée générale à Lomé. Les travaux, ouverts par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, étaient dédiés au renouvellement du bureau de l’instance, mais également à l’évaluation des acquis obtenus.
J'ai ouvert hier les travaux de l'AG élective du Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires section Togo. J'ai invité mes chères soeurs à faire preuve d’audace et à accompagner la réalisation de la vision du PR @FEGnassingbe pour notre bien-être commun. pic.twitter.com/KScCY1JlTk
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) September 7, 2023
A l’heure du bilan, le constat est unanime : de nombreuses avancées ont été réalisées, dans le sillage de celles enregistrées par le pays durant les dernières années dans le domaine de la promotion de la femme.
“Nous avons été signataires de l’Accord politique global (APG), impliqués dans les différents dialogues politiques, notamment la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), le Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC), dans les activités de sensibilisation sur les violences basées sur le genre, et avions proposé un texte au gouvernement, sur le quota de représentativité des femmes aux postes électifs. L’essentiel des activités que nous avons menées a contribué à bâtir pierre par pierre, aux côtés du gouvernement, la construction d’un Togo moderne, en paix et prospère. Notre engagement est de servir et participer à l'œuvre commune de développement”, a notamment rappelé la porte-parole du Réseau.
Pour la cheffe du gouvernement, il s’agit de capitaliser sur ces acquis, obtenus au cours de la dernière décennie, et de participer davantage à la réalisation des ambitions de développement du pays.
“Je nous invite à renforcer nos liens, à être plus fortes, audacieuses, innovantes, et plus présentes”, a exhorté Victoire Dogbé.
A l’issue de l’élection, un bureau de 21 membres, dirigé par l’ancienne ministre de la promotion de la femme, Olivia Amedjogbe-Kouevi, a été mis en place.
Au Togo, la politique d’amélioration de la santé maternelle et infantile vient de franchir un nouveau cap. Le ministère de la santé a lancé le mardi 05 septembre dernier, un projet pilote de télé-échographie. L’initiative, soutenue par la Fondation Pierre Fabre, vise surtout à améliorer les consultations des femmes enceintes et protéger les nouveau-nés.
Concrètement, 10 formations sanitaires, réparties dans les cinq régions (CHP Bassar, Pagouda, CMS Pya pour la Kara, CHP Mango et Gando pour les Savanes, CHP Djarkpanga et Blitta pour la Centrale, CHP Danyi et Tohoun pour les Plateaux, CHP Tabligbo pour la Maritime), sont dotées d’équipements, afin de réaliser des prestations de soins de santé à distance, en utilisant les nouvelles technologies. Dans la pratique, les patientes pourront désormais bénéficier d’un examen échographique interprété à distance par un spécialiste.
L’objectif, assure le Secrétaire général du ministère, Wotobe Kokou, est de “combler les déficits en ressources humaines et apporter un soulagement aux femmes”.
“On peut déplacer l’expertise sans forcément y emmener de personnel”, ajoute-t-il par ailleurs.
Pour le compte de cette phase pilote qui durera un an, au moins 4.000 femmes enceintes sont ciblées.