Au Togo, la loi relative à l’exercice de la profession d’architecte va être actualisée. Un projet de loi a été adopté dans ce sens par le gouvernement, lors du dernier conseil des ministres.
Le nouveau texte qui viendra remplacer celui en vigueur depuis plus de trois décennies (1990), doit non seulement intégrer les évolutions du secteur, mais surtout, redéfinir une meilleure organisation de la profession.
Concrètement, a détaillé le ministre, porte-parole du gouvernement, Christian Trimua, « il s’agit de renforcer l’ordre national (ONAT), de définir les missions de l’architecte, particulièrement dans un contexte de mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale, et d’adapter la législation aux normes communautaires », notamment la directive de l’Uemoa qui promeut la coopération et la libre circulation de ces acteurs.
« Tous ces éléments vont concourir à moderniser la profession et la rendre plus attractive », a conclu l’officiel.
Au Togo, la législation en vigueur sur les associations s’apprête à évoluer. Le gouvernement, réuni le vendredi 12 janvier en conseil des ministres à Lomé, a adopté un projet de loi dans ce sens.
Le #ConseilDesMinistres s’est réuni ce vendredi 12 janvier 2024, sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Les grandes lignes des décisions dans l’infographie ci-dessous. ?? pic.twitter.com/BsFqIpegon
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 13, 2024
Le nouveau texte, qui vise à régir les associations nationales ainsi que celles basées à l’étranger, doit surtout permettre au pays d’adapter son cadre juridique aux réalités actuelles, et de corriger les limites et insuffisances observées depuis plusieurs décennies. En effet, le cadre actuel, consacré par la Constitution du 14 Octobre 1992, a été emprunté à la loi française du 1er Juillet 1901 et déclaré applicable au Togo en 1946.
« Nous sommes en décalage total avec la pratique des associations au Togo et le contenu de cette Loi. Il est donc important que nous puissions nous approprier nous-mêmes les règles qui régissent la vie associative au Togo, qui est très dynamique et diversifiée », explique le Secrétaire Général du Gouvernement, Christian Trimua.
En outre, il s’agit pour l’exécutif de tenir compte des nouvelles évolutions technologiques, en dématérialisant notamment les procédures.
La Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) reste suspendue pour toutes les catégories de véhicules de transport de marchandises et de personnes à usage commercial cette année 2024.
Cette décision, prise depuis 2022 en réponse à la vie chère et à l'inflation qui ont prévalu pendant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, a été reconduite dans la loi de finances de 2024.
Cette suspension se poursuit dans un contexte où des réformes sont engagées dans le secteur des transports.
Pour rappel, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a récemment digitalisé le paiement de la TVM.
Le Togo renforce le contrôle de son espace maritime national. Le gouvernement, a acté ce vendredi 12 janvier en conseil des ministres, la création d’une unité spéciale de garde-côtes.
L’objectif de cette nouvelle force, qui intervient dans un contexte de nouveaux défis sécuritaires dans le secteur maritime, est d’assurer une meilleure surveillance des eaux togolaises, de lutter contre les trafics opérés par les pirogues en dehors des zones surveillées, et de prévenir la pollution en mer.
Pour l’exécutif, la mise en place de cette structure de surveillance permanente doit contribuer au renforcement de l’organisation interministérielle de l’action civile de l’État en mer, et d’améliorer les performances en matière de coordination inter-administrations et de coopération.
A ce jour, les missions de surveillance des côtes étaient opérées par des équipes d’interception et de dissuasion de la Marine nationale.
Le Conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 12 janvier 2024, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République.
Le Conseil des ministres a examiné deux (02) projets de loi et deux (02) projets de décrets.
Au titre des projets de loi,
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi relatif aux associations au Togo
La Constitution du 14 octobre 1992, consacre la liberté d’association dans notre pays.
Le cadre législatif national en la matière demeure cependant défini par des textes d’emprunt, et notamment la loi française du 1er juillet 1901, relative au contrat d’association, qui a été déclarée applicable au Togo par le décret 46-432 du 13 mars 1946.
Après plusieurs décennies d’application, cette loi révèle des difficultés, limites et insuffisances qui rendent nécessaire une refonte du cadre juridique relatif aux associations afin de l’adapter aux réalités actuelles.
Concrètement, le projet de loi vise à régir, d’une part, les associations nationales et, d’autre part, les associations ayant leur siège à l’étranger.
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi relatif à la profession d’architecte au Togo
La loi n° 90-02 du 4 janvier 1990 qui encadre l’exercice de la profession d’architecte dans notre pays, doit être revue pour intégrer les évolutions dans ce secteur.
De plus, la mise en œuvre du projet P7 de la feuille de route gouvernementale, qui prévoit la construction de 20.000 logements à coûts abordables, implique une importante contribution des architectes, pour laquelle un cadre législatif adapté est indispensable.
C’est dans cette optique que le Conseil des ministres a adopté ce projet de loi qui définit les conditions d’une meilleure organisation des architectes exerçant au Togo, pour réorganiser le cadre de la profession d’architecte, ses missions et ses conditions d’exercice.
Le projet de loi introduit plusieurs innovations, notamment quant à l’organisation de la prestation de serment, à la composition du conseil supérieur de l’ordre et les modalités du droit d’établissement des architectes de nationalité étrangère conformément à la directive n°7/CM/ UEMOA du 16 décembre 2005 relative à la libre circulation et à l’établissement des architectes ressortissants de l’Union.
Au titre des décrets,
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le décret portant création de l’unité togolaise de garde-côtes
L’émergence de nouveaux défis sécuritaires dans le secteur maritime impose une prise en charge spécifique qui distingue les missions de défense de celles de l’action civile de l’État en mer.
La création de l’unité spéciale de garde-côtes répond au besoin de mettre en place une structure de surveillance permanente de l’espace maritime national.
Cette unité a pour finalité de renforcer l’organisation interministérielle de l’action civile de l’État en mer, d’améliorer ses performances en matière de coordination inter-administrations et de coopération.
C’est dans cette optique que ce décret met en place une unité togolaise de garde-côtes destinée à assurer une meilleure surveillance des eaux togolaises, à lutter contre les trafics opérés par les pirogues en dehors des zones surveillées et à prévenir la pollution en mer.
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le décret portant création du conseil national de lutte contre le cancer
Véritable enjeu de santé publique, le cancer est aujourd’hui la deuxième cause de mortalité enregistrée dans les hôpitaux de notre sous-région, après les maladies cardio-vasculaires.
Différentes initiatives gouvernementales sont prises dans le cadre de la lutte contre le cancer, notamment l’adoption d’un plan national de lutte contre le cancer, la création de l’institut national du cancer, l’élaboration du plan national de lutte contre le cancer du col de l’utérus et la création du registre des cancers.
Le conseil national de lutte contre le cancer est créé pour renforcer la coordination de ces différentes interventions et améliorer la mobilisation des ressources nécessaires pour la lutte contre le cancer.
Il permet la mise en place d’un cadre institutionnel national de coordination et de gestion de la lutte contre le cancer sous ses aspects essentiels de prévention et de prise en charge.
Fait à Lomé, le 12 janvier 2024
Le Conseil des ministres
Le Togo a bouclé avec succès ce vendredi 12 janvier 2023, sa première sortie sur le marché financier régional. En quête de 25 milliards FCFA via une émission simultanée de BAT, le Trésor public a obtenu la confiance des investisseurs ouest africains.
En tout, un peu plus de 39 millions FCFA de soumissions, ont été recueillies de la part des participants correspondant à 157% de taux de couverture de l’opération. Mais le pays n'a retenu que les 25 milliards FCFA recherchés.
Dans le détail, 18 milliards FCFA ont été collectés via les Bons Assimilables du Trésor (BAT) émis sur la maturité 91 jours et 7 milliards FCFA via les titres stipulés sur 1 an.
Pour rappel, le Togo prévoit de mobiliser 607 milliards FCFA en 2024 pour financer en partie son budget qui s’équilibre en recettes et en dépenses à 2179 milliards FCFA.
Le Togo se prépare à ratifier la Convention de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les subventions à la pêche. Une communication a été présentée en ce sens mercredi 10 janvier 2024 en conseil des ministres par le ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, Edem Tengue.
Le texte adopté le 17 juin 2022 marque un grand pas en avant pour la durabilité des océans, en interdisant les subventions préjudiciables. De façon concrète, il instaure de nouvelles règles visant à protéger les stocks de poissons.
Le Togo est invité à ratifier cet accord. D’ailleurs, le chef de l’État a instruit le gouvernement de prendre des mesures idoines à cet effet.
Pour rappel, ces dernières années, le Togo a renforcé son arsenal juridique maritime. En effet, le pays a adopté plusieurs textes relatifs à la mise en œuvre des politiques en matière de pêche et d’aquaculture.
Au Togo, l’Office du brevet de technicien supérieur (OBTS), chargé de l'organisation des examens et des concours de fin de cycle court de l’enseignement supérieur technique et professionnel, opère sa mue. Le gouvernement, a procédé mercredi dernier via décret, à sa transformation en Office des examens professionnels du supérieur (OEPS).
Le nouvel organisme, qui s’inscrit dans le cadre des réformes opérées dans le secteur, voit ses compétences étendues, et sera désormais chargé de l’organisation des examens nationaux dans les établissements privés, pour les grades de Licence et de Master Professionnels. En effet, depuis le début de la nouvelle année académique (2023-2024), le gouvernement avait procédé à une harmonisation des curricula, en instituant des examens d’État dans tous les établissements privés.
Mettre tous les étudiants dans les mêmes conditions
« Désormais, tous les examens professionnels de ces niveaux seront organisés par un seul Office sur toute l’étendue du territoire », a clarifié la ministre de la communication, Yawa Kouigan, à l’issue du premier conseil des ministres de l’année.
L’objectif est notamment de mettre « tous les étudiants, qu’ils soient du public ou du privé, dans les mêmes conditions d’examen et qu’ils se voient délivrer les mêmes diplômes ».
Les anciens diplômes ne changent pas de sort
En ce qui concerne les anciens diplômes obtenus avant la promulgation du décret, ils « ne changent pas de sort, puisqu’ils ont une date », a assuré l’officielle.
Au Togo, le processus de réformes engagées dans le secteur de l’enseignement supérieur enregistre une nouvelle avancée. Désormais, l’ensemble du personnel enseignant, contractuel ou fonctionnaire, sera mis à la disposition de toutes les universités publiques du pays, dans la limite du volume horaire statutaire découlant des obligations de service.
Le gouvernement, réuni le mercredi 10 janvier dernier en conseil des ministres à Lomé, a en effet adopté un décret dans ce sens.
Le #ConseilDesMinistres s’est réuni ce mercredi 10 janvier 2024, sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Le Conseil des ministres a examiné deux (02) décrets et écouté une (01) communication. Les détails dans le compte rendu ci-dessous. ⬇️ pic.twitter.com/xEBUjwVrgd
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 11, 2024
La décision qui répond à un besoin de mutualisation de compétences, veut permettre d’optimiser toutes les ressources disponibles, au profit des étudiants.
« Il s’agit de faire en sorte que l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur publics de notre pays, bénéficie de l’ensemble des ressources humaines, qu’elles soient contractuelles ou fonctionnaires, recrutées et mises à son service par l’Etat », explique la porte-parole de l’exécutif, Yawa Kouigan.
Pour le gouvernement qui s’est doté au cours des dernières années d’une Loi d’orientation de l’enseignement supérieur et d’un système de recherche et de valorisation de la qualité, il s’agit de faire travailler toutes les ressources humaines de façon équitable.
« Il a été relevé que des enseignants du supérieur, faute de sollicitations suffisantes, n’effectuent pas de volume horaire important, alors que d’autres universités en ont besoin », a poursuivi la ministre de la communication.
Pour rappel, le Togo dispose actuellement de deux universités principales, à Lomé et à Kara. Une troisième est projetée à Datcha, et devrait bientôt sortir de terre.
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 10 janvier à Lomé, pour le premier conseil des ministres de l’année. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont été sanctionnés par deux décrets et une communication.
Le compte rendu du Conseil.
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Fait à Lomé, le 10 janvier 2024
Le Conseil des ministres