Après les Jeux Olympiques, organisés à Paris du 26 juillet au 11 août derniers, le Togo sera également au rendez-vous des Paralympiques. Le pays sera représenté par un para athlète, Séverin Ayao Kansa.
Jeux paralympiques #Paris2024:
— Ministère des Sports et des Loisirs Togo (@MinistereSports) August 28, 2024
la délégation togolaise présente à Paris a pris part au traditionnel défilé qui s’est déroulé ce 28/08/2024. Tous derrière notre athlète #SeverinAyaoKansa ???????@GouvTg https://t.co/ukbMixHpQv
Spécialiste du saut en hauteur dans la catégorie T47 (dont le mouvement d’un bras est limité), le Togolais a réussi à se qualifier pour les joutes de Paris grâce à sa médaille d’or obtenue en avril dernier à Marrakech. Mercredi 28 août, l’athlète, soutenu par une délégation, a pris part au traditionnel défilé de la cérémonie d’ouverture des jeux.
Pour le sport paralympique togolais en plein essor, il s’agit d’une nouvelle chance de médaille, après les participations de Rio ou de Tokyo.
Les préparatifs du 9ème Congrès panafricain prévu à Lomé, entrent dans leur phase finale. Après cinq conférences préparatoires dans les différentes régions d’Afrique, le Brésil accueille ce jeudi 29 août, la dernière rencontre dédiée à la région de la diaspora afro-descendants.
Dernier pré congrès de la zone diaspora et Afro descendants à salvador de Bahia au Brésil. En route pour le 9ème congrès panafricain de Lomé (29 octobre au 2 novembre 2004) #Africanophonie#APA #GovTG#AfricanPoliticalAlliance#PanafricanCongress#LomePanafricanCongress#Lome2024… pic.twitter.com/fpzsVo3sF0
— Robert Dussey (@rdussey) August 29, 2024
Cet événement réunit les experts des différents pays autour du thème : « Mémoire, restitution, réparation et reconstruction ».
Pendant trois jours, il s’agira pour les participants de plancher sur des propositions concrètes à soumettre lors du rendez-vous de Lomé. L'objectif principal est de formuler des recommandations qui prendront en compte les aspirations et les besoins des populations afro-descendantes.
Pour rappel, le Congrès de Lomé sera le quatrième sur le continent après ceux de Dar es Salam (Tanzanie), de Kampala (Ouganda) et de Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique (principalement en Europe, à l’exception du 4ème à New York).
Au Togo, les universités de Lomé et de Kara s'apprêtent à franchir un nouveau palier avec l’harmonisation des curricula et la mobilité étudiante. Une rencontre a eu lieu dans ce sens du 26 au 28 août dernier à Lomé.
Pendant trois jours, les réflexions ont porté sur l’uniformisation du contenu des unités d'enseignement et la définition des critères harmonisés pour l'attribution des diplômes.
À l'issue de ce processus, les deux universités adopteront un manuel de procédures commun pour le système LMD (Licence-Master-Doctorat), élaboreront une cartographie détaillée des offres de formation de chaque institution, et créeront un référentiel pédagogique intégrant les nouvelles technologies et les procédures établies.
En outre, les deux établissements vont identifier les unités d'enseignement essentielles pour chaque parcours académique, ainsi que les fiches d'évaluation et le guide de rédaction des syllabus. Ils formuleront également des propositions concrètes pour faciliter la mobilité des étudiants en licence et développeront des maquettes harmonisées pour assurer la cohérence entre les programmes des deux institutions.
« L'importance de cette initiative est de garantir l'équivalence et la reconnaissance des diplômes, tout en offrant aux étudiants de nouvelles opportunités d'échanges académiques », a indiqué Komlan Batawila, 1ᵉʳ Vice-président de l'Université de Lomé
Pour sa part, Kokou Tcharie, président de l’Université de Kara, a souligné l'importance de tirer parti de l'expertise de l'Université de Lomé pour améliorer la qualité des formations.
En rappel, depuis le début de l’année académique 2023-2024, le gouvernement avait procédé à une harmonisation des curricula dans tous les établissements privés, en instituant des examens d’État.
Au Togo, le processus d’admission à l’École de Formation des Officiers des Forces Armées Togolaises (EFOFAT) au titre de l’année 2024 entre dans sa dernière phase. Le ministère des armées a, dans un communiqué, invité les candidats admis à se présenter jeudi 29 août à l’état-major des forces armées togolaises pour les formalités administratives.
Ils sont en tout, 38 candidats hommes et femmes confondus, attendus sur les lieux à 06h00.
La liste des candidats retenus peut être consultée sur le site du ministère, dans le Quotidien national d’information Togo Presse et dans les groupements de gendarmerie sur le territoire national.
Basée à Pya (400 km au nord de Lomé), l'EFOFAT a pour mission de former les chefs militaires des FAT.
La Fédération nationale des coopératives productrices de Soja (FNCPS) et l’Association togolaise des transformateurs de Soja (ATTS) mutualisent leurs efforts pour booster la filière. Les deux parties ont en effet signé mardi 27 août, une convention de partenariat.
L’entente paraphée par les responsables des deux structures vise à assurer un approvisionnement régulier en soja graine aux unités de transformation. Le partenariat permettra en outre de maximiser le potentiel de l'agro-industrie du soja, renforçant ainsi la chaîne de valeur et stimulant l'économie locale.
« Cette convention résout enfin nos problèmes d'approvisionnement. Elle permettra de renforcer la transformation, créer de la richesse, et améliorer la balance commerciale », a indiqué Mounirou Koniko, président de l’ATTS.
La cérémonie de signature a été précédée de l’élection d’un nouveau bureau de neuf membres dirigé par Daloli Mimbouab à la tête de la FNCPS pour les trois prochaines années. Créée en 2018, cette fédération se consacre à la promotion de la production et de la commercialisation du soja en partenariat avec des entités clés comme le Conseil interprofessionnel de la filière soja du Togo (CIFS-Togo).
Ces dernières années, la production de soja a connu une croissance notable au Togo. De 40.000 tonnes en 2018, elle est aujourd’hui établie à près de 300.000 tonnes. Premier pays exportateur du Soja bio vers l’UE dans le monde, le Togo entend maintenir le cap et sa compétitivité sur le marché. Il y a un an, le pays s’est doté d’un nouveau plan stratégique quinquennal axé autour du développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation et le renforcement des ressources humaines.
Au Togo, les consommateurs pourront désormais facilement vérifier l’originalité des produits. L’Office togolais des recettes (OTR) a en effet lancé mardi 27 août, l’application dénommée SAM, destinée à lutter contre les contrefaçons.
Cette nouvelle solution, qui fait suite au Système automatisé de marquage des produits déployé en 2020, donne la possibilité aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits (tabacs, boissons alcoolisées ou non, eaux minérales) qu’ils achètent.
De fait, avec l’application SAM téléchargeable sur Play store, les consommateurs peuvent scanner les produits avec leur smartphones Android. Après l'analyse des informations du produit, l'application indique instantanément s'il est authentique ou contrefait. En cas de résultat négatif, les utilisateurs peuvent également signaler le produit aux autorités compétentes.
« SAM n'est pas simplement un outil technologique. Il est également la traduction concrète de l'engagement du gouvernement à garantir à chaque Togolais la sécurité, l'authenticité et la traçabilité des produits qu'ils consomment », a indiqué Rose Kayi Mivedor, ministre du commerce.
Pour sa part, Adoyi Essowavana, président de la commission de suivi du projet, a ajouté que « lorsque certains se permettent d'importer des produits qui n'ont pas obtenu l'autorisation préalable, cela signifie que la santé de la population va en pâtir et que l'économie aussi subira un coût important ».
En rappel, le système automatisé de marquage vise à combattre toutes les pratiques commerciales illicites et maximiser le recouvrement des recettes.
Lancée il y a quatre ans par le gouvernement dans un contexte de crises inédites, la Feuille de Route Togo 2025 poursuit son déploiement. Après un délai d’exécution consommé de 75%, plusieurs avancées significatives ont été observées, notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation, grâce aux actions d’envergure initiées.
Devant les députés il y a quelques jours, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, est revenu sur les grands chantiers engagés, les chiffres témoins, ainsi que les réalisations notables.
Dans le domaine de la santé, une dynamique d’amélioration a été insufflée. L'exécutif s’est ainsi attelé à renforcer les infrastructures sanitaires et le plateau technique dans tout le pays. Ceci, à travers notamment la construction et la rénovation de près de 200 formations sanitaires, la construction de 11 centres de traitements épidémiques inspirés de la situation liée au Covid-19, ou encore la mise en service de l’hôpital de référence Dogta Lafiè.
Parallèlement, des investissements d’envergure ont été lancés, et sont en cours, dans les grands centres hospitaliers à Lomé et à Kara, les hôpitaux mère et enfants, et le centre de cancérologie.
Il y a quelques semaines, un important palier a été franchi, avec l’acquisition de milliers d’équipements modernes destinés aux structures sanitaires de toutes les régions.
Sur le plan du personnel, les effectifs ont été renforcés au moyen du recrutement de plus de 1.200 professionnels. Résultat, l’accessibilité géographique aux soins de santé s’est sensiblement améliorée dans le pays, passant de de 71% à 90,7%, selon les dernières statistiques.
Enfin, l’assurance maladie universelle, instituée depuis 2021, a été officiellement lancée en début d’année 2024, après plusieurs années d’expérimentation avec les agents du secteur public et leurs ayants droit.
Dans le secteur de l’éducation, plusieurs actions fortes ont été engagées, comme en premier lieu, la hausse du budget alloué (+52% depuis 2020).
La gratuité des frais d’inscription aux examens scolaires a été instaurée, tandis que l’exonération des frais de scolarité, en vigueur depuis plus d’une décennie au primaire, a été étendue au secondaire. Plus de 11.300 enseignants ont ainsi été recrutés depuis, entraînant une baisse drastique (41,6% en 2022 à 7,9% en 2024) de la proportion d’enseignants volontaires dans le système. Toujours sur la période, plus de 4.600 salles de classe ont été construites ou réhabilitées. A côté, d’autres volets ont été renforcés, comme l’alimentation scolaire avec la fourniture de repas chauds à plus de 2 millions d’élèves des écoles primaires et préscolaires publiques, et le programme d’assurance santé, School Assur, qui a couvert 900.000 apprenants.
Résultat, la scolarisation s’est nettement améliorée avec des taux d’achèvement très encourageants à tous les niveaux (de 87% en 2020 à 94,6% en 2024 au primaire, 51,7% à 61,4% au secondaire, progression pour les filles de 10 points de pourcentage au niveau des deux cycles).
Pour le nouveau gouvernement, déjà à la tâche depuis quelques jours, il s’agira de maintenir la dynamique et de poursuivre les divers chantiers : “Le programme de construction-réhabilitation des formations sanitaires et de renforcement du plateau technique sera poursuivi, couplé avec l’extension progressive de l’assurance maladie universelle. L’école et l’apprentissage restent notre priorité pour l’avenir de notre jeunesse avec des progrès à consolider. Nous allons nous attacher à la poursuite des chantiers en cours, notamment la construction de salles de classes additionnelles”, a assuré la cheffe du gouvernement.
Les jeunes désirant faire partie de la 12ème promotion du programme de formation de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) initié par le gouvernement japonais, sont invités à postuler pour des bourses au titre de l’année académique 2025.
L'annonce faite mardi 27 août par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche via un communiqué, invite les intéressés à obtenir les formulaires et documents sur le site de la JICA Côte d’Ivoire.
Les candidatures sont recevables par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. jusqu’au 30 septembre prochain.
Pour rappel, au Togo depuis 2021, des démarches sont entreprises pour renforcer le système de suivi de l’offre des bourses.
Au Togo, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a mis à jour les conditions d’obtention du quitus social pour les opérateurs économiques. L'institution a dévoilé, la semaine dernière, les nouveaux critères de délivrance de ce document.
Désormais, l’employeur doit immatriculer ses employés, déclarer et payer régulièrement les cotisations sociales. Les entreprises qui reprennent leurs activités ou les nouvelles entreprises doivent observer une régularité de six mois dans leurs déclarations et paiements de cotisations sociales.
L’employeur ne remplissant pas ces conditions « peut obtenir, à sa demande, une attestation d’immatriculation prouvant son affiliation au régime général de sécurité sociale », a précisé la CNSS.
Pour rappel, depuis 2018, la CNSS a dématérialisé les demandes de quitus social, d’attestations et de relevés individuels d’assurance, les réclamations, ainsi que les consultations de compte. L'objectif est de réduire le délai des prestations et d'offrir des services de qualité.
Au Togo, la HAPLUCIA intensifie ses efforts pour lutter efficacement contre la corruption. L’institution a en effet lancé lundi 26 août, en collaboration avec l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), une formation à l’intention des gestionnaires de marchés publics.
Cette rencontre, placée sous le thème : « Rôle et responsabilités des membres des organes de gestion de la commande publique en matière de prévention et de lutte contre la corruption dans la commande publique », vise à renforcer les connaissances des participants sur les textes juridiques en vigueur concernant la corruption.
Pendant deux jours, il s’agira d'outiller les parties prenantes sur la transparence des procédures et l'égalité de traitement des soumissionnaires dans le processus de passation des marchés publics.
« Malgré les efforts déployés par les différents États, les pratiques de corruption persistent dans tous les secteurs. Cette situation peut s’expliquer par une méconnaissance des textes. La lutte contre la corruption dans la commande publique nécessite une action à plusieurs niveaux. Parmi les acteurs les plus exposés aux risques de corruption figurent les agents chargés de la gestion des marchés publics », a indiqué Aba Kimelabalou, président de la HAPLUCIA.
Notons que cette session de formation fait suite à celle déjà organisée à l’endroit de la société civile et des acteurs judicaires.