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Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Kara disposera bientôt d’un centre d’hémodialyse. Le ministère en charge de la santé, le PNUD et le groupe Ecobank ont scellé en ce sens mercredi 29 mars à Lomé, un protocole d’accord tripartite. 

L’entente, paraphée par Moustafa Mijiyawa, Jeremy Awori, nouveau Directeur général de l’institution bancaire panafricaine, et Nabou Diaw, représentante résidente par intérim du programme onusien, prévoit la construction et l’équipement de l’unité. Au total, 500 000 $, soit un peu plus de 300 millions FCFA, ont été mis à disposition par Ecobank via sa fondation, sous la forme d’un don.

Pour le Togo, qui ne dispose jusqu’ici que d’une seule infrastructure de traitement de ce genre installée dans une formation publique (CHU Sylvanus Olympio), il s’agit d’un pas de plus vers l’amélioration de l’accès aux soins pour les populations, en particulier celles du Septentrion. 

L’ouverture d’un service d’hémodialyse au CHU Kara est en phase aussi bien avec le Plan national de développement sanitaire (PNDS) que la feuille de route du gouvernement”, a rappelé le ministre. 

Pour rappel, l'hémodialyse consiste à épurer le sang d’un patient à l'aide d'un rein artificiel. Elle s’adresse particulièrement aux personnes souffrant d'insuffisance rénale. 

L’Office togolais des recettes (OTR) effectue à compter du jeudi 30 mars au Port de Lomé, une vente aux enchères publiques. L’opération prévue à partir de 9h30, concerne dix-sept conteneurs de marchandises.

La participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 25.000 FCFA. “La vente est faite aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, paiement au comptant et sur place, majoré de 12% avec enlèvement immédiat”, précise le fisc. 

Ces ventes aux enchères, organisées régulièrement par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance aux douanes.

Au Togo, la lutte contre les fléaux en mer se renforce. Dans cette lignée, une formation avancée sur la fouille des navires a été ouverte, depuis lundi 27 mars, dans le cadre du Projet multi-pays de coopération portuaire (SEACOP). 

Pendant cinq jours, les capacités du personnel de l’unité mixte de contrôle des conteneurs de l’Office central de répression seront renforcées en matière de sécurité des navires. Spécifiquement, cette formation destinée aux agents issus de la police, de la gendarmerie, des douanes et de la préfecture maritime, les affûtera afin de mieux lutter contre la corruption, les réseaux criminels internationaux et transnationaux de trafic de stupéfiants. Les participants seront aussi mieux outillés dans la lutte contre le commerce illicite maritime. 

Mis en œuvre par un consortium d'États membres de l’Union Européenne (UE), SEACOP est une initiative qui se déroule dans différentes régions dont l’Afrique de l'ouest qui est dans sa cinquième phase.

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Le Togo, ainsi que quatre autres pays de la sous-région (Ghana, Bénin, Guinée, et Côte d’Ivoire) bénéficieront bientôt d’un appui du gouvernement américain, dans le cadre de la prévention des conflits et de la stabilité dans le Golfe de Guinée. En séjour au Ghana depuis plusieurs jours dans le cadre d’une tournée continentale, la Vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, a annoncé une aide de 100 millions $. 

Ce nouvel appui de Washington, évoqué déjà en décembre dernier lors du sommet des dirigeants des USA et d’Afrique, est en cohérence avec la volonté de la Maison Blanche de renforcer son partenariat avec le continent africain, sur les questions sensibles, notamment la sécurité. 

Cette enveloppe devrait donc permettre aux pays concernés d’intensifier leurs efforts, alors que la sous-région ouest-africaine est désormais le théâtre d’incursions terroristes perpétrées par des bandes en provenance du Sahel.

Le Togo prend part à la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES) à Brazzaville au Congo. Les travaux ont été ouverts lundi 27 mars, en présence du ministre des sports et des loisirs, Lidi Bessi Kama. 

Pendant deux jours, les échanges de cette 39ème édition ont essentiellement porté sur des thématiques liées au développement de la jeunesse par le sport et le loisir. 

Cette édition a été marquée par la reconduction de la Togolaise Nathalie Noameshie au poste de directrice adjointe des Programmes EPS/Sports de la conférence. Le Togo a été également distingué au concours international d'Excellence "Meilleure entreprise-Jeune de l'année". Le deuxième prix de la meilleure jeune entreprise de l’année a été remporté par Pilissewè Nassiba qui a présenté un projet de production et vente de pagnes traditionnels..

Organe intergouvernemental créé en décembre 1969, la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie est composée de 43 États et gouvernements membres. Elle promeut la jeunesse, le sport et les loisirs dans l’espace francophone.

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La capitale togolaise s’apprête à accueillir du 16 au 20 octobre prochains, la Semaine africaine de la microfinance. En prélude à l’événement, une rencontre s’est tenue en février entre la ministre de l'Inclusion financière et de l’organisation du secteur informel, Mazamesso Assih et les organisateurs. 

Les échanges intervenus entre le président de la Microfinance African Institutions Network (MAIN), Yombo Odanou et la directrice de l’Appui au développement autonome (ADA), Laura Foschi, ont permis d’entreprendre des démarches pour le lancement de cette activité. L’initiative est une occasion pour “réunir tous les acteurs importants pour une réflexion commune sur la stratégie régionale afin de faire avancer et faciliter le secteur”, a indiqué la ministre. Près de 1 000 acteurs de la finance inclusive sont attendus à ce rendez-vous.   

Au Togo, l’inclusion financière reste une priorité pour le gouvernement. Les efforts entrepris dans le secteur permettent au pays d’être le plus performant dans l’Uemoa, avec un taux qui s’est établi à 85,72% en 2021. 

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Les contrôles relatifs au paiement de la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) débuteront sur toute l’étendue du territoire à partir du 1er avril prochain, a annoncé l’Office Togolais des Recettes (OTR).  

La date limite de paiement de la TVM est fixée au 31 mars. En dehors des véhicules affectés au transport de marchandises et de personnes à usage commercial exemptés de son paiement suite à la hausse du prix de carburant, cette taxe concerne tous les autres utilisateurs. Les tarifs peuvent être payés dans les centres des impôts sur l’étendue du territoire ou à la direction des transports routiers.

Pour rappel, la TVM permet d’entretenir et de reconstruire les routes. Ainsi, 85% du montant perçu sont destinés à la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER).

Le Togo va accueillir cette semaine David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale, qui effectue une tournée africaine avant de quitter ses fonctions à la tête de l'institution de Bretton Woods. 

Malpass sera au Togo du 31 mars au 1er avril (juste après l’étape nigérienne) où il discutera notamment avec le chef de l'État, des axes d'intervention stratégiques de l'institution de Bretton Woods dans le pays. 

Les échanges porteront sur l'éducation, l'agriculture, notamment la réponse d'urgence à l'insécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest, le développement numérique et la protection sociale. Le président Malpass abordera également les efforts accomplis pour renforcer la résilience et la croissance inclusive dans les pays du golfe de Guinée. 

Pendant cette visitee, le Patron de la Banque mondiale sera accompagné par Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, et par Sergio Pimenta, Vice-président de la Société financière internationale (IFC) pour l'Afrique. 

Cette visite intervient dans le sillage de son annonce de démission, prévue pour le milieu de cette année.

Au Togo, le portefeuille de la Banque mondiale comporte à ce jour 18 projets, dont 9 nationaux (d'un montant de 420,10 millions de dollars soit plus de 252 milliards de FCFA), et 9 projets régionaux (d'un montant de 535,53 millions de dollars, soit environ 322 milliards de FCFA).

Un atelier sous-régional a été ouvert, lundi 27 mars à Baguida, sur les perspectives de revenus et implications de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). L’activité qui se tient pendant trois jours, est organisée par le Forum des administrations fiscales ouest africaines (FAFOA).

Ouverture ce 27 mars 2023 d'un atelier sous-regional de formation organisé par @wataftax sur le thème "Perspectives de revenus et implication sur l'Afrique de l'Ouest".
Cinq pays de la CEDEAO dont le Togo y participent activement.#wataf #OTR pic.twitter.com/rJHlXsHEaA

— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) March 27, 2023

Au cours des travaux, les participants feront des propositions de politiques fiscales adaptées pouvant permettre de mettre en œuvre des stratégies de compensation des droits de porte dans le cadre de la libéralisation des échanges. Ces propositions qui seront ensuite soumises aux Etats, permettront aux pays membres du Forum d’harmoniser leurs politiques fiscales. “Dans le contexte actuel de diminution des appuis extérieurs à nos Etats, des craintes subsistent par rapport à l’impact que l’accord de la Zlecaf pourrait avoir sur l’effort de mobilisation des recettes intérieures”, a déclaré Atta-Kakra Essien, commissaire des douanes à l’Office Togolais des Recettes (OTR).

Composé de 15 pays dont le Togo, le Forum des administrations fiscales ouest africaines (WATAF en anglais), contribue à l’amélioration de la qualité de l’administration fiscale de ses pays membres. Elle œuvre aussi pour une meilleure prestation des services publics dans les pays d’Afrique de l’ouest.  

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a achevé samedi 25 mars, sa visite officielle en Corée du Sud. Le déplacement, entamé depuis le 22 mars dernier, s’inscrivait dans la volonté des deux pays de renforcer leur coopération bilatérale, vieille de 60 ans.

Plusieurs activités ont été ainsi menées par la délégation : rencontres avec des opérateurs économiques, présentation des opportunités d’investissements et des atouts du Togo, séances de travail avec des acteurs municipaux, entre autres. Également au menu du séjour, une rencontre avec la diaspora togolaise établie dans le pays.

A l’issue de la visite, il a été convenu un approfondissement du partenariat entre les deux pays, particulièrement dans le secteur économique. D’ailleurs, un accord sur la promotion et la protection réciproque des investissements devrait bientôt être signé, suivi d’un rapprochement entre les secteurs privés des deux pays. 

Rappelons qu’en début d’année, le Pays du matin calme avait manifesté son appui au gouvernement togolais en mobilisant près de 3 milliards FCFA pour le secteur de l'éducation dans la région des Savanes.