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Après plusieurs mois de travaux préparatoires, le Togo franchit une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la femme. Le pays a en effet officiellement lancé mardi 14 novembre, le Projet d'autonomisation des femmes et du dividende démographique en Afrique Subsaharienne (SWEDD+).

L'initiative, appuyée par la Banque mondiale, a été mise en route par la Ministre de l'Action sociale, de la Promotion de la femme et de l'Alphabétisation, Lolonyo Anakoma-Apedoh, lors d’une cérémonie à laquelle a pris part une délégation de l’institution de Bretton Woods conduite par la nouvelle directrice des opérations pour le Togo, Marie-Chantal Uwanyiligira.

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Améliorer l’accès des filles et femmes aux opportunités

De façon concrète, ce projet à caractère régional, approuvé fin septembre dernier par la Banque pour un montant de 37,5 milliards FCFA, vise à améliorer l'accès des filles et des femmes à l'apprentissage, aux opportunités économiques et à l'utilisation des services de santé, ainsi qu'à renforcer les capacités institutionnelles du Togo en matière d'égalité des sexes.

En tout, 105.000 filles et jeunes femmes togolaises devront en bénéficier directement, par le biais d'interventions au niveau communautaire. Par ailleurs, un accent particulier sera mis sur l'autonomisation économique des femmes et le maintien des filles à l'école.

Pour le Togo, où les femmes représentent 51% de la population, selon les résultats du dernier recensement général, il s’agit de soutenir les nombreux programmes et projets déployés depuis plusieurs années dans divers secteurs : santé, social, éducation, finance inclusive, entre autres.  

Pour rappel, le projet SWEDD est également mis en œuvre dans plusieurs pays du continent.

mercredi, 15 novembre 2023 08:33

Lomé accueille l’AFIS 2023

Un an après, la capitale togolaise accueille à nouveau le Sommet de l’industrie financière africaine (AFIS). L’édition 2023, placée sous le thème de la construction d’une « industrie financière africaine de classe mondiale », s’ouvre en effet ce mercredi 15 novembre.

Les travaux, qui seront lancés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, en présence d’un parterre de personnalités, s’étaleront sur deux jours.

En tout, près d’un millier de personnes issues de 55 pays, parmi lesquelles des ministres de finances, responsables d’institutions internationales, gouverneurs et directeurs de banques, ou encore des régulateurs, sont attendues.

Pour les organisateurs, le choix de Lomé pour la seconde année consécutive s’imposait comme une évidence.

« Il y a un tissu industriel favorable, un certain nombre d’acteurs financiers capables de comprendre la pertinence de l’événement. Également, d’un point de vue logistique, Lomé est facile à rallier et dispose de l’infrastructure pour accueillir un événement de cette taille et plus de 1.000 personnes. Enfin, il faut saluer la forte mobilisation des acteurs publics comme privés », a expliqué Mamadou Goundiam, le directeur général délégué du Groupe Jeune Afrique Media, fondateur de l’AFIS.

En rappel, l’édition précédente avait mobilisé près de 800 personnes.

L’Office togolais des recettes (OTR) a lancé lundi 13 octobre à Lomé, la première édition de « La Semaine de la Nouvelle Entreprise ». L’événement, prévu jusqu’au vendredi prochain, s’adresse spécialement aux nouvelles entreprises créées au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) depuis le début de l’année 2023.

Concrètement, il s’agit de renforcer la compréhension de ces dernières, sur leurs droits et obligations, en tant qu’opérateurs économiques et contribuables. Ceci, en fournissant des informations détaillées et des conseils pratiques, qui aideront ces nouvelles sociétés dans leur croissance.

Plusieurs activités sont d’ailleurs prévues, comme des ateliers interactifs, des séminaires informatifs, ou encore des sessions de questions-réponses animées par des experts en fiscalité.

Du reste, cette nouvelle initiative vient s’ajouter à celles déployées ou soutenues ces dernières années par l’administration fiscale, dans un contexte marqué par une constance dans la dynamique de création d’entreprises. Au premier semestre, ce sont plus de 8.000 nouvelles entités qui ont été formalisées sur le territoire.

La capitale égyptienne accueille depuis le 09 novembre la troisième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2023). Le Togo, représenté par une importante délégation, y prend part de façon active.  

En dehors de la dizaine d’opérateurs économiques en exposition dans le pavillon dédié au pays, plusieurs institutions publiques comme le ministère de la promotion de l’investissement, le ministère du commerce, la chambre de commerce et d’industrie ou encore le Centre des expositions et foires, se sont en effet mobilisées.

Il s’agit notamment de présenter des projets de la feuille de route, ainsi que les régimes incitatifs mis en place dans le pays pour attirer le plus d’investisseurs. L’objectif, comme à Durban il y a deux ans, est de faire la promotion de la Destination Togo.

Pour rappel, l’IATF est organisée par Afreximbank. L’édition 2023, axée sur le thème du marché de la Zlecaf, rassemble 1.600 exposants de 57 pays, ainsi que des décideurs politiques et économiques.  

Initialement prévu pour expirer le 10 novembre dernier, l’appel à candidatures pour le recrutement des élèves-professeurs à l’école normale de formation (ENFPE) est prorogé jusqu’au vendredi 17 novembre, a indiqué le ministère en charge de l’éducation.

Le recrutement concerne les citoyens togolais âgés de 18 à 35 ans, et titulaires, soit du BAC, du CEAP examen + CAP ou du CAP. Les dossiers devront être soumis dans les Directions régionales de l’éducation, ou dans les écoles normales réparties sur le territoire (Adeta, Dapaong, Mango, Notsè, Sotouboua et Tabligbo).  

En rappel, les ENFPE, qui ont fait l’objet d’une réforme, délivrent à l’issue d’une formation de deux ans, le Diplôme de Professeur d'École (DPE) pour le préscolaire et le primaire.

Le Togo, représenté par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Majesté Ihou Wateba, participe depuis le 07 novembre dernier à Paris, à la 42ème session de la conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Les travaux, qui se déroulent jusqu’au 22 novembre, réunissent dans la capitale française, des délégations de plus de 150 pays.

Invité à la tribune du débat de politique générale vendredi 10 novembre dernier, le ministre a évoqué les enjeux, initiatives et efforts du Togo dans le secteur de l’éducation.

Que ce soit avec la gratuité de l’enseignement pré-universitaire dans le public, la couverture maladie déployée en milieu scolaire depuis 2017, ou encore les cantines scolaires, le Togo a multiplié les réformes.   

L’officiel a notamment rappelé les deux principaux projets que le gouvernement a consacrés à l’éducation dans la feuille de route quinquennale : la politique de révision des réformes orientées vers les métiers prioritaires et l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

« Ceci, pour nous, représente un défi, un challenge important, parce que pendant longtemps, nous avons eu à former de façon générique sans vraiment toucher du doigt les enjeux de demain », a souligné Ihou Wateba. Et de poursuivre : « Il s’agit pour le Togo, de faire le diagnostic des secteurs porteurs, qui permettent aux diplômés de s’insérer rapidement et durablement sur le marché de l’emploi ».

L’ambition est de répondre « aux questions du futur », tout en veillant à la qualité de l’enseignement, a assuré le ministre.

Pour rappel, la Conférence générale de l’Unesco siège tous les deux ans et réunit les représentants de tous les États membres qui disposent chacun d’une voix. Au cours des travaux, elle définit l’orientation et la ligne de conduite générale de l’organisation.

Au Togo, l’assistance gouvernementale aux populations victimes d’aléas climatiques continue de se déployer. 4.500 personnes, issues de 26 localités de trois communes victimes des crues du fleuve Mono, ont reçu, le vendredi 10 novembre dernier, une assistance d’urgence appropriée ordonnée par le chef de l’Etat.

Les kits d’assistance, composés de vivres et de non-vivres, ont été remis par la ministre, SG de la Présidence de la République, Sandra Johnson, entourée de ses collègues de l’action sociale, de la protection civile, et de l’accès universel aux soins.

Ce nouveau geste humanitaire, inscrit dans le Programme d’urgence de solidarité aux populations sinistrées et le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), devrait permettre, de relever les ménages affectés par ces chocs.

Il y a quelques semaines, ce sont plus de 7.000 victimes de pluies diluviennes et d’autres catastrophes naturelles, qui ont été assistées dans le Grand Lomé et dans les Savanes.

La dotation des localités en infrastructures socioéconomiques de base se poursuit sur le territoire. Le gouvernement, représenté par une délégation ministérielle, a procédé le samedi 11 novembre dernier, à la remise officielle aux populations de deux nouveaux marchés modernes dans les préfectures du Bas-Mono et des Lacs.

Respectivement érigées à Afagnan-Gbléta et Glidji, les nouvelles infrastructures marchandes ont été réalisées par l’ANADEB, dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO), avec le concours financier du Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) et du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT). Le tout, pour un montant global de plus de 360 millions FCFA.

A Afagnan, le marché construit sur une superficie de 2,5 hectares pour un coût de 233 millions FCFA, est constitué de hangars de type cantonal et communal, de blocs de boutiques, de magasins de stockage, de blocs administratif et d’assainissement, d’abris pour volailles et bétails, ainsi que d’ouvrages connexes (forage photovoltaïque, dépotoir…).

Quant à celui de Glidji, d’une valeur de 127 millions FCFA, il s’étend sur une superficie de 4 hectares et a bénéficié de travaux de réhabilitation et de construction de hangars, de bloc de boutiques, ou encore de magasins de stockage, entre autres.

L’objectif, a rappelé le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate, est de faciliter le flux commercial, accroître la capacité des populations distantes, et améliorer le niveau économique de ces localités. En outre, l’implantation de ces infrastructures vise à consolider les acquis de la décentralisation dans ces localités.

Pour rappel, en mars dernier, c’est la ville de Kpalimé qui a bénéficié d’une réhabilitation et d’une extension de son marché, désormais porté à 1.700 places.

Après le pari relevé de la Coupe du monde 2022 au Qatar, le groupe de télévision New World confirme sa percée dans le monde des diffuseurs d’événements sportifs. La chaîne basée à Lomé a conclu un partenariat avec la Confédération Africaine de Football (CAF), décrochant ainsi les droits exclusifs de diffusion de toutes les compétitions officielles continentales jusqu’en 2025.

« Désormais, toutes les compétitions de la CAF, dont la CAN Côte d'Ivoire 2023, seront diffusées en direct sur les chaînes New World Sport au Togo et dans les pays francophones d'Afrique », a révélé la chaîne vendredi 10 novembre, lors d’une rencontre avec les médias.

Une première pour une société africaine

Dans les faits, il s’agit d’un événement inédit, dans l’histoire des droits télévisuels continentaux, jusqu’alors confiés à des groupes étrangers.  

« C’est la première fois qu’une société africaine obtient les droits exclusifs de diffusion des compétitions de la CAN. Le groupe New World TV a réalisé une prouesse en remportant ce contrat face à d’autres grandes sociétés africaines et internationales, démontrant son expertise acquise au cours des deux dernières années avec les droits de diffusion de la Coupe du Monde FIFA 2022, des compétitions de l’UEFA, de la FA Cup anglaise et de la Bundesliga, de la Coupe d’Espagne, la Coupe d’Italie…», a d’ailleurs expliqué le porte-parole du Groupe, Me Louis Biyao.

13 compétitions en accès gratuit et payant dans 46 pays

De façon détaillée, le contrat comprend deux types de droits : ceux en accès gratuit et ceux en accès payant diffusés sur les chaînes New World TV à travers toute l’Afrique.

Le groupe dirigé par Nimonka Kolani diffusera ainsi en intégralité et en temps réel, un total de 13 compétitions, notamment la prochaine Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire et la CAN 2025, les Ligues des Champions masculine et féminine, les CAN U17 et U20, la CAN du Beach Soccer ou encore celle du Futsal.

Depuis Lomé, les retransmissions se feront en français, en anglais, en portugais, mais aussi dans des langues africaines telles que le lingala, le wolof, le bambara, le swahili et l’éwé.

« News World TV sera l’agent de la CAF pour les droits en accès gratuit, avec une licence accordée aux chaînes nationales des 46 pays, et pour les droits payants, l’accès nécessitera les décodeurs de NWTV », a souligné le directeur général, qui a salué le soutien du gouvernement depuis le lancement de la chaîne il y a huit ans.

Pour rappel, au lendemain de la finale de la dernière Coupe du monde, le groupe avait reçu les félicitations officielles de la Fédération internationale de football (FIFA).

Le premier sommet Afrique-Arabie Saoudite s’est tenu vendredi 10 novembre à Riyad. Les travaux, ouverts par le Prince Héritier et Premier ministre, Mohammed bin Salman bin Abdulaziz, ont réuni près d’une trentaine de dirigeants du continent dont le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, sous le thème « Développement et prospérité : agriculture, éducation, santé et assistance humanitaire ».

Plusieurs sujets, axés sur la nécessité d’un renforcement de la coopération entre les pays africains et le royaume, sur la base d’un partenariat stratégique, ont ainsi été évoqués lors des différentes sessions.

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Si plusieurs importantes annonces ont été formulées, l’on retiendra surtout le déblocage prévu d’une enveloppe de plus d’un milliard de dollars US (4 milliards de riyals saoudiens) sur une période de 10 ans, pour accélérer le processus de développement de l’Afrique. Ces fonds viendront s’ajouter aux plus de 3 milliards $ déjà déboursés via des projets et programmes dans plusieurs secteurs (santé, agriculture, sécurité…).

En outre, plusieurs groupes de travail dédiés à des secteurs spécifiques seront créés, afin de poursuivre les travaux sur les recommandations du sommet.

Pour le Togo, le nouveau cadre de partenariat gagnant-gagnant devrait venir renforcer les liens bilatéraux fructueux qui existent depuis les années 80 entre Lomé et Riyad.

A travers son Fonds de développement et ses divers appuis, le royaume a notamment joué un rôle prépondérant dans le financement de divers projets touchant par exemple l’agriculture, les infrastructures routières et l’hydraulique.