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Le Togo s’apprête à se doter d’un cadre légal pour la prise de mesures idoines lors des situations d’état d’urgence et de siège. Le gouvernement, réuni le weekend dernier en conseil des ministres à Lomé, a adopté un projet de loi organique dans ce sens.

Le texte, qui devra être approuvé par les députés, détermine notamment les conditions de mise en œuvre de ces deux régimes de crise prévues par la Constitution du 14 octobre 1992.

Concrètement, la nouvelle loi organique, une fois entérinée, donnera à l’exécutif, les moyens nécessaires pour faire face aux défis de restriction des libertés publiques, de renforcement des pouvoirs de maintien de l’ordre public, ou encore de dessaisissement des autorités civiles au profit des autorités militaires, prévus par les dispositions constitutionnelles. Le tout, en assurant le juste équilibre entre la préservation des libertés publiques et individuelles et la sauvegarde de la paix, de la sécurité ainsi que la protection de la santé publique et de l’ordre constitutionnel.

Pour le gouvernement qui a tiré des leçons de la gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, et qui fait désormais face à des menaces sécuritaires, des catastrophes naturelles et des crises de toutes sortes, il s’agit surtout dorénavant d’anticiper et de mieux agir, pour le bénéfice des populations.

Au Togo, les prochaines consultations électorales (Législatives et Régionales), initialement attendues à la fin de cette année, devront se tenir d’ici les quatre prochains mois. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a en effet instruit le samedi 25 novembre dernier en conseil des ministres, le Gouvernement « de prendre sans tarder, toutes les mesures pour permettre d’organiser les prochaines élections au plus tard à la fin du premier trimestre de l’année 2024 ».

S’il appartient désormais à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de proposer un chronogramme, l’organisation de ces élections devra surtout tenir compte de la persistance des défis sécuritaires pour garantir à tous la sécurité nécessaire sur toute l’étendue du territoire national.

Pour rappel, le fichier électoral définitif a dévoilé un total de 4,2 millions d’électeurs recensés, soit 51,9% de la population globale du pays.  

L’équipe gouvernementale s’est réunie le samedi 25 novembre dernier en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs dossiers importants.

A l’issue de la réunion, deux projets de loi ont été adoptés et deux communications écoutées.

Les textes adoptés portent respectivement sur les conditions de mise en œuvre de l’état de siège et de l’état d’urgence en République Togolaise, et la modification de la Loi organique de 2019 sur le Conseil économique et social.

Quant aux communications, elles étaient relatives à l’audit du fichier électoral, préalable à l’organisation des prochaines élections, et la situation sécuritaire nationale en 2023.

Présent la semaine dernière à Berlin où se tenait le 4ème sommet du G20 Compact with Africa, le Togo, représenté par une délégation d’acteurs publics et privés, a également participé à un forum d’affaires. Objectif, présenter les opportunités économiques du pays dans divers secteurs, et nouer de nouvelles relations d’affaires entre privés.

Face aux chefs d’entreprises allemands, la ministre du commerce, Rose Mivedor et sa collègue de l’énergie, Mila Aziable, se sont notamment informées sur les domaines d’expertise de plusieurs PME allemandes et mis en avant l’attractivité et le potentiel du Togo.

Plusieurs contacts ont été noués, et les échanges devraient se poursuivre, notamment avec le ministère de la promotion de l’investissement.  

Au Togo, le gouvernement pourrait bientôt enregistrer le soutien d’un nouvel acteur de poids dans la réalisation du projet de construction des 20.000 logements décents à coûts abordables au profit des populations. En effet, une délégation du Fonds de solidarité africain (FSA) a été reçu dans ce sens le 20 novembre dernier par le ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Kodjo Adedze.

Les échanges ont été l’occasion de présenter les atouts de cette institution multilatérale continentale de financement et de facilitation, ainsi que les perspectives d’un partenariat sur ce projet phare de la feuille de route gouvernementale.

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« Le Togo en a besoin pour la réussite de sa feuille de route », a indiqué le ministre d’Etat, qui s’est dit favorable à cette collaboration.

Pour rappel, le FSA, fondé à Bangui en 1975 par des chefs d’Etat, compte aujourd’hui 21 Etats membres et est basé à Niamey. Il participe au développement économique de ses pays, en facilitant l’accès aux crédits de financement des projets d’investissements productifs, et la mobilisation de l’épargne via des prêts sur les marchés financiers.

Au Togo, une vaste campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus débute ce lundi 27 novembre et se poursuivra jusqu’au 1er décembre prochain sur toute l’étendue du territoire national. L’activité, menée par le ministère de la santé, s’inscrit dans le cadre du programme de lutte contre cette maladie, devenue un problème majeur de santé publique dans le pays, et plus globalement, dans le monde.

Durant toute la semaine, les doses de Cervarix seront administrées à toutes les jeunes filles de 9 à 14 ans, afin de les protéger contre le virus du papillome humain responsable de ce cancer. En dehors des formations sanitaires, la campagne se déroulera également dans les établissements scolaires, les lieux de culte, les marchés, et autres lieux de rassemblement.

Au Togo, le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer plus fréquent après celui du sein. Entre 2015 et 2017, une phase pilote d’expérimentation du vaccin avait été effectuée avec des résultats satisfaisants dans les districts sanitaires du Golfe et de Tchamba, suivie dans la foulée de la validation d’un plan national de lutte contre les cancers.

En dehors des campagnes organisées par le gouvernement, le vaccin Cervarix est disponible dans les pharmacies au Togo.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé ce lundi 27 novembre à Astana (Kazakhstan), dans le cadre d’une visite officielle. Ce premier déplacement officiel en terre kazakh initié par son homologue, Kassym-Jomart Tokayev, marque surtout une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays.

L’agenda présidentiel durant ce séjour sera marqué par plusieurs activités, notamment des entretiens et visites. Les deux leaders approfondiront leurs échanges entamés il y a un mois, lors d’un appel téléphonique, sur des sujets bilatéraux d’intérêt commun. Des perspectives de coopération dans plusieurs secteurs (investissements, commerce, énergie, transports, logistique, agriculture entre autres) seront notamment évoquées.

Enfin, des questions sécuritaires et de développement liées au continent, feront également l’objet de concertations.

Pour rappel, le Togo et le Kazakhstan ont noué des relations diplomatiques depuis 2014.

Au Togo, les élections consulaires, en vue du renouvellement des organes dirigeants de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-Togo) se tiendront bientôt. Les derniers préparatifs ont démarré depuis plusieurs jours.

En prélude à ces consultations dont la date sera communiquée prochainement, la Commission électorale consulaire (CEC) a procédé du 13 au 17 novembre derniers, à l’installation et à la formation des commissions électorales consulaires régionales et des agents d’appui électoraux. Ces différentes acteurs, désignés par leurs structures préfectorales dans chaque région, auront notamment pour mission de veiller au bon déroulement du processus, du début des inscriptions aux dernières étapes du scrutin.

Selon le format de ce dernier, les opérateurs économiques togolais se rendront aux urnes pour élire les membres de l’Assemblée consulaire à travers des collèges électoraux.

Pour rappel, ce processus électoral s’inscrit dans le cadre d’une vaste restructuration de la Chambre, souhaitée par le gouvernement.

Au Togo, la promotion des produits locaux a un nouvel espace d’expression. Togo Mall, le tout premier supermarché exclusivement consacré aux produits Made in Togo, a officiellement ouvert ses portes le jeudi 23 novembre dernier à Lomé.

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L’infrastructure, implantée au sein du Centre des expositions et foires (CETEF) a été inaugurée par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, à la faveur du lancement des activités de la 18ème Foire internationale de Lomé. Dans les rayons, figurent notamment des produits issus de divers secteurs : agroalimentaire, habillement, artisanat, électroménager, entre autres.

A l’inverse des différentes plateformes et manifestations foraines de valorisation du consommer local, Togo Mall restera ouvert en permanence tout le long de l’année, avait déjà indiqué il y a quelques jours le directeur du CETEF, Alexandre de Souza.  

Au Togo, le siège de l’Assemblée nationale a été le cadre le vendredi 24 novembre dernier d’une séance de débat contradictoire sur le rapport d’audit de la Cour des comptes relatif à la gestion du fonds de riposte et de solidarité Covid-19, exercice 2020. L’activité, organisée par la mission d’information mise en place par la représentation nationale il y a un mois, a réuni les différents acteurs impliqués (membres du gouvernement, les membres de la Cour des comptes, les collaborateurs de ministres), les députés, le corps diplomatique, les partenaires techniques et financiers, la société civile et les médias.

L’objectif de cet exercice, inscrit dans la dynamique de contrôle de l’action gouvernementale et de transparence dans les procédures de gestion des deniers publics, était d’approfondir les échanges, d’éclairer la population, et de tirer des leçons pour l’avenir.

En effet, ces dernières semaines, la mission composée de 7 membres avait procédé à l’audition de plusieurs membres de l’exécutif. Durant ces écoutes, « des préoccupations particulières relatives à la mise à disposition des termes de référence, à la transmission des rapports provisoires avant validation, au respect des règles procédurales ont été soulevées », a fait remarquer la présidente de la Commission, Balouki Legzim.

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D’où la nécessité de passer en revue les observations de la juridiction, de questionner les mécanismes qui ont permis de gérer les fonds alloués dans le cadre de la riposte, et de s’assurer que les fonds de concours de riposte et de solidarité ont été utilisés conformément à la mission qui leur est assignée.

A l’issue des échanges qui ont duré plusieurs heures, de « nombreuses informations pertinentes, des précisions et clarifications » ont été recueillies.

A l’issue de la fin de ses activités, prévues pour ne pas excéder 45 jours, la mission présentera un rapport lors d’une plénière dans l’hémicycle.