Deux décennies après sa création, l’Université de Kara (UK) compte à ce jour, 34.000 diplômés. Le chiffre, dévoilé en début de semaine par le président de l’institution, le Prof Kokou Tcharie, a surtout été communiqué dans le cadre des activités du jubilé de porcelaine de l’université, lancées depuis janvier.
Dans le détail, ces milliers de diplômés sont sortis des quelque 80 filières de formations (fondamentales et professionnelles), que la seconde université publique du pays a mis à disposition depuis l'ouverture de ses portes le 23 janvier 2004.
A ce jour, l’UK compte cinq facultés (FDSP, FLESH, FAST, FASEG, FSS), une école doctorale pluridisciplinaire, ainsi que des instituts de formation supérieure, grâce à plus de 200 professeurs et enseignants chercheurs.
Redéfinir de nouvelles orientations
Pour les années à venir, l’institution universitaire entend repenser ses actions, afin d’impacter davantage les populations et devenir une référence.
“Nous allons nous asseoir pour redéfinir les orientations que nous devons donner à notre université pour que réellement, nos recherches soient des recherches pour trouver des solutions aux problèmes au sein de nos communautés afin de relever les défis. Protection de l’environnement, agriculture…, voilà vers où nous devons désormais mener nos recherches”, a affirmé Kokou Tcharié. Pour rappel, l’UK, forte actuellement d’un effectif d’un peu plus de 20.000 étudiants, disposera bientôt d’un campus définitif à Pya.
Au Togo, les interventions dans les cas d’inondations et de sécheresse devraient connaître une amélioration. Une rencontre a démarré dans ce sens depuis mercredi 08 mai sur les bonnes pratiques et sur les opportunités pour l’amélioration des mesures de Gestion intégrée des risques d’inondations et de la sécheresse (GIRIS) et d’Adaptation au changement climatique (ACC) dans le Bassin de la Volta (BV).
L’initiative portée par le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise s’inscrit dans le cadre le cadre du projet « Volta Flood and Drought Management » (VFDM).
L’objectif de cette réunion qui prend fin ce vendredi 10 mai, est de renforcer la résilience au changement climatique à travers la valorisation des bonnes pratiques, des opportunités de GIRIS ainsi que d’ACC dans le Bassin de la Volta.
Dans son allocution, le directeur de cabinet du ministère en charge de l’eau, Affo Boni Adjama, a d’abord relevé les effets néfastes des changements climatiques qui s’extériorisent par la désertification, avant de saluer l’opportunité du projet VFDM « qui vient à point nommé pour trouver des solutions aux problèmes des inondations et de la sécheresse ».
Pour rappel, le projet VFDM, financé par le Fonds d’adaptation (FA) est mis en œuvre par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), le Global water partnership west Africa (GWP-AO), et les institutions nationales compétentes des Etats membres de l’ABV. Il a pour objectif d’aider les pays du bassin de la Volta (Mali, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Ghana et le Togo) à mettre en œuvre des actions coordonnées et conjointes pour améliorer leur Système d’alerte précoce (SAP) et leurs plans de gestion.
Au Togo, le mois de mai sera dédié à l’intégration africaine dans la perspective du 9ème Congrès panafricain qu’il accueillera en fin d’année. Le ministère des affaires étrangères a lancé les activités dans ce sens, le mercredi 08 mai, avec la célébration anticipée de la Journée de l’Intégration Africaine (habituellement célébrée le 25).
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— Ministère des Affaires Etrangères ?? (@Maeirte_Togo) May 8, 2024
Célébrée généralement chaque 25 mai, l’édition 2024 de la journée de l’#intégration africaine a été célébrée au Togo ce 08 mai dans les locaux du @Maeirte_Togo en présence des communautés soeurs africaines vivant au Togo.#APA#Africanophonie#LPSF#PanAfricanisme pic.twitter.com/VDlWOF4cFf
L’événement organisé à Lomé, a mobilisé des délégations des communautés africaines vivant dans le pays. La célébration, marquée par des prestations folkloriques et artistiques, ainsi que des expositions gastronomiques des divers pays, a été l’occasion pour les participants de mettre en valeur l’identité africaine, et de réaffirmer leur engagement en faveur de l’intégration continentale.
Dans la perspective du 9ème congrès panafricain de Lomé ( 29 oct-2 nov.) Le Togo a décidé de célébrer, à travers différentes activités, l’intégration africaine courant tout le mois de mai avec les communautés africaines vivant au Togo. Danse populaire avec les… pic.twitter.com/GfhJGN5BrY
— Robert Dussey (@rdussey) May 8, 2024
“La vision du Panafricanisme n'est contre personne. C'est une détermination, une volonté des peuples africains de s'assumer eux-mêmes”, a souligné le chef de la diplomatie, Robert Dussey, avant de rappeler la vision de la politique étrangère togolaise.
Une conférence-débat sera organisée dans la capitale togolaise le 24 mai prochain, sur le thème d’une “éducation et identité panafricaines pour une Afrique plus adaptée aux défis du 21ème siècle”.
Initialement fixé au 30 avril, le dépôt des états financiers pour les personnes morales autres que les sociétés et les compagnies d'assurance et de réassurance, devra se poursuivre pendant 21 jours supplémentaires. L’Office togolais des recettes (OTR) a en effet prorogé, via un communiqué, la date de dépôt au 22 mai.
Outre cette mesure, le fisc a également annoncé la suspension des pénalités de retard (pénalités d'assiette) pour les dépôts effectués pendant la période de report.
Cependant, cette suspension « ne s'applique pas aux déclarations, aux paiements des soldes ni aux impôts dus à ces dates, qui doivent être réglés dans les délais légaux », a précisé le fisc.
Pour rappel, le dépôt des états financiers est digitalisé depuis l’an dernier à la suite de la mise en service du Guichet Unique pour le Dépôt des États Financiers (GUDEF).
Au Togo, la 7ème édition du Festival national des danses traditionnelles (FESNAD) connaîtra son apothéose demain vendredi 10 mai, sur la scène Bella Bellow de l’Université de Lomé. L'annonce a été faite par le ministre de la Culture et du Tourisme, Gbenyo Lamadokou.
Suivez l'apothéose du Festival National des Danses Traditionnelles (FESNAD) édition 2024 ce 10 mai 2024 pic.twitter.com/wqqVTw53BA
— Ministère de la Culture et du Tourisme (@cultur_tourTg) May 9, 2024
L'événement, placé sous le haut parrainage du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’inscrit dans le cadre de la célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance. Au total, 12 groupes folkloriques venus de tout le territoire, y prendront part, autour du thème : « ensemble portons le folklore national ».
Le ministre de la Culture et du Tourisme invite la population à prendre massivement part à cette rencontre.
Au Togo, des efforts se poursuivent pour une amélioration des actions dans le domaine agricole. Une rencontre consacrée à l’évaluation des méthodes et outils innovants du conseil agricole a démarré dans ce sens mardi 07 mai à Lomé.
Les travaux sont organisés par le Réseau des services de conseil agricole et rural d’Afrique de l’Ouest et du Centre (RESCAR-AOC), en collaboration avec le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole (CORAF), ainsi que l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT). Ils font suite à une étude de capitalisation des méthodes modernes et outils innovants du conseil agricole. L’exercice concernait 13 pays dont 8 d’Afrique de l’ouest, parmi lesquels le Togo, et 5 d’Afrique centrale.
L’objectif de la réunion qui prend fin ce mercredi est de renforcer la liste des méthodes et outils de conseil agricole établie par le RESCAR-AOC et d’examiner l’état général du conseil agricole au Togo à travers la grille d’analyse de la FAO.
« Cet atelier s’inscrit dans un processus régional qui touche deux régions, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, qui vise à faire du conseil agricole, un levier pour la transformation des systèmes agricoles dans nos régions », a indiqué Gifty Narh Guiella, présidente du RESCAR-AOC.
Et d’expliquer que pour que « le conseil puisse jouer pleinement son rôle, il fallait identifier dans les pays, qu’est-ce qui est pratiqué, quelles sont les limites, quelles sont les forces et sur quels outils nous pouvons nous appuyer pour toucher plus efficacement les agriculteurs ».
Pour sa part, le directeur des filières végétales au ministère de l’Agriculture, Kpadenou Anani, a souligné le développement spectaculaire des Technologies de l’information et de la communication (TIC) qui a révolutionné l’approche du conseil agricole et facilité l’accès à l’information agricole avec l’utilisation des outils notamment le téléphone mobile et les plateformes web.
Créé en 2010 au Burkina Faso, le RESCAR-AOC est une structure dont la mission est d'offrir un espace d'échange, d'apprentissage, de partage d’expérience entre les acteurs du conseil agricole en Afrique de l'Ouest et du Centre afin d'améliorer leurs performances et impacts.
Au Togo, une vingtaine d’acteurs de la justice réfléchissent, depuis mardi 06 mai sur la lutte contre la corruption, l’impunité et la détention préventive dans le système judiciaire. Les travaux qui prennent fin ce mercredi, devraient aboutir à des plans d’action à mettre en œuvre.
L’initiative portée par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) en partenariat avec l’association Solidarité mondiale pour les personnes démunies et les détenus (SMPDD), vise à consolider la collaboration entre les différents acteurs intervenant dans la lutte contre ces fléaux.
Concrètement, il s'agit pour les parties prenantes (CNDH, HAPLUCIA, Ordre des avocats et la société civile) d’identifier les causes et les effets négatifs de la corruption dans le système judiciaire et son impact sur les citoyens. Ils partageront également les bonnes pratiques en matière de prévention et de sanction des actes de corruption.
« La lutte contre la corruption est essentielle pour protéger les droits de l’homme car l’indépendance et l’impartialité de la justice sont les piliers d’un système respectueux de l’Etat de droit », a indiqué Kadanga Tchalim, directeur de cabinet du ministère de la Justice.
Pour rappel, depuis 2022, le Togo dispose d’un plan de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
En 2023, les opérateurs Togocom et Moov Africa Togo ont dominé le classement de la connectivité mobile en Afrique de l'Ouest, faisant du Togo, le pays ayant proposé les meilleures performances de l’internet mobile dans la sous-région. C’est ce qui ressort du dernier baromètre du spécialiste mondial de l’évaluation des réseaux de télécommunications, nPerf.
Le #Togo se hisse à la première place du classement nPerf 2023 pour les zones #UEMOA et #CEDEAO. Le Ministère félicite tous les acteurs, notamment l’ARCEP, les opérateurs de téléphonie mobile Moov et Togocom, qui ont grandement contribué à cette réussite. pic.twitter.com/WbOqMRNPQN
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) May 8, 2024
L’évaluation, rapportée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), a notamment porté sur les diverses performances des connexions internet mobiles dans les zones Uemoa et Cedeao.
Dans le détail, le Togo affiche les meilleures performances au niveau de la qualité des débits (montants et descendants), du temps de réponse, de la navigation, ou encore du streaming vidéo.
Au classement, Togocom et Moov Togo devancent de loin leurs homologues du Bénin (Moov), du Sénégal (Orange), et de la Côte d’Ivoire (Orange), dans le Top 5.
Dans une note publiée ce mercredi 08 mai, le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, cheville ouvrière des dernières réformes impulsées sur le plan de la connectivité internet, a félicité le régulateur et les opérateurs.
Pour le Togo, l’ambition est claire, maintenir le rythme et se rapprocher des meilleures pratiques internationales en la matière, en ligne avec la stratégie Togo Digital 2025 qui aspire à faire du Togo, un hub digital.
La capitale togolaise abrite depuis lundi 06 mai, une rencontre consacrée à la création d’un fonds dédié à la recherche et l’innovation. Les travaux réunissent les experts et cadres des universités de 20 pays membres de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP).
A ces assises qui prennent fin ce mercredi 08 mai, des initiatives seront prises pour renforcer les instruments de financement dans le domaine de la recherche et de l'innovation.
Concrètement, il s’agit pour les participants de réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour créer des fonds nationaux qui seront destinés à la recherche et à l’innovation. Dans ce sens, un manuel qui servira de guide sera élaboré à la fin des travaux.
La rencontre de Lomé permettra en outre de mettre en place un réseau transnational des acteurs en charge de la recherche et de l’innovation. Ce réseau « va poser les bases d’une collaboration régionale et sous-régionale visant à garantir des réponses efficaces et efficientes aux problèmes nationaux complexes et transfrontaliers, en matière de financement de la recherche et de l’innovation », a expliqué Dzifa Gameti, directrice de cabinet du ministère en charge de l’enseignement supérieur.
Au Togo, des efforts se poursuivent pour mobiliser des fonds en faveur de la recherche et de l’innovation. Le pays a d'ailleurs créé un comité d’experts, chargé de travailler sur la faisabilité de la mise en place de ce fonds.
La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a procédé le lundi 06 mai à la mise en demeure de la chaîne de radio française RFI (Radio France Internationale). Ceci, en raison d’un “traitement inéquitable de l’information” et de la “diffusion de fausses informations sur le Togo”.
La mesure, communiquée par le président de l’institution, Pitalounani Telou, fait suite à une série de rappels effectués par le régulateur, sur l’obligation de neutralité et d’équité dans le traitement de l’actualité sur le pays.
Selon le gendarme de l’audiovisuel, les dernières illustrations concernent notamment un segment diffusé le dimanche 5 mai dernier dans lequel il a été incorrectement fait mention d’une interdiction formelle de toutes les manifestations contre la Vème République en vigueur dans le pays, ainsi que la couverture des récentes élections.
“Ces inexactitudes répétées dans vos reportages ne sont pas seulement préjudiciables à l’image du Togo, mais violent également les principes fondamentaux du journalisme. Si de tels agissements se répètent, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication se verra contrainte d’envisager des mesures appropriées, y compris la suspension de votre droit de diffusion sur le territoire national jusqu’à nouvel ordre”, a sommé l’institution.
En outre, une réponse formelle a été demandée au média public français dans un délai de quinze jours.