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mardi, 27 août 2024 06:02

Gilbert BAWARA

Né le 13 Mars 1968 à Siou dans la préfecture de Doufelgou, Gilbert Bawara est l’actuel Ministre de la réforme du service public, du travail et du dialogue social.

Diplômé en Droit public à l’Université de Genève, il débute sa carrière professionnelle en 1994 en tant que fonctionnaire des Nations-Unies. Après une décennie de responsabilités dans le système onusien, il intègre le gouvernement en 2005, avec une nomination au poste de Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine, chargé de la Coopération.

Depuis, à la faveur des différents remaniements ministériels, Gilbert Bawara est régulièrement reconduit à la tête de portefeuilles divers : Coopération et Nepad, Développement et Aménagement du Territoire, Administration Territoriale, Décentralisation et Collectivités Locales, ou encore porte-parolat de l’exécutif, notamment.

Entre 2010 et 2012, il fut Conseiller spécial du Président de la République.

mardi, 27 août 2024 06:01

Yark DAMEHAME

Né le 31 décembre 1963 à Dapaong (Savanes), le Général de Brigade Yark Damehame est Ministre d’État, Ministre des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance depuis le 20 août 2024.

mardi, 27 août 2024 05:57

Victoire TOMEGAH-DOGBE

Née le 23 décembre 1959 à Badougbé (Maritime), Victoire Tomégah-Dogbé est depuis Septembre 2020 la première femme à occuper le poste de cheffe de gouvernement au Togo.

Gestionnaire de formation, titulaire de plusieurs diplômes, notamment en économie, en marketing, et en gouvernance, obtenus dans plusieurs universités et instituts spécialisés (au Togo, aux USA, au Danemark, en Suisse et aux Etats-Unis), elle commence sa carrière professionnelle en 1986 en tant que Chef du Personnel à l’Industrie Togolaise des plastiques (ITP). Après plusieurs promotions, Victoire Dogbé passe chez Shell où elle est responsabilisée pour le Réseau Togo.

Après un retour à la tête de la Direction générale de l’ITP (1994), elle entame une carrière internationale avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1999. Au poste de directrice des opérations, elle officiera dans la restructuration de plusieurs bureaux-pays : Sénégal, Mali, Mauritanie, Guinée Equatoriale, Burundi,  Congo Brazzaville, Burkina Faso et au Bénin, où elle a occupé les fonctions de Représentante Résidente adjointe.

En 2008, elle fait son entrée dans le gouvernement de Gilbert Fossoun Houngbo, pour prendre en charge le portefeuille de Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du développement à la base, un département nouvellement créé. 

Nommée en 2009 Directrice de Cabinet de la Présidence de la République, elle coordonnera les activités stratégiques et opérationnelles de la Présidence, tâches auxquelles s’ajouteront l’année suivante, celles du ministère Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi, dont elle prend la tête.

Au sein des gouvernements successifs, elle initie, pilote ou supervise plusieurs programmes de mobilisation communautaire, de groupements à la base, de protection sociale, d’inclusion des femmes, des jeunes et des artisans, d’employabilité et d’entrepreneuriat (PSAEG, PDC, FSB, FNFI, FAIEJ, Nunya Lab, PAEIJ-SP, ANVT, entre autres…).

Cheville ouvrière du processus d’élaboration du Plan National de Développement (PND) et de la Feuille de route Togo 2025, Victoire Dogbé est perçue à l’international comme une pionnière.  

Au lendemain des législatives d’avril 2024, Victoire Tomégah-Dogbé a été reconduite dans ses fonctions par le Président de la République, pour piloter le gouvernement de transition.

Au Togo, le programme national d’accompagnement des femmes enceintes et des nouveau-nés, Wezou, continue d’enregistrer des résultats encourageants. En trois ans, environ 575.000 femmes ont été touchées, a dévoilé en fin de semaine dernière, le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, lors de son passage devant l'Assemblée nationale.

Concrètement, les chiffres liés au mécanisme ont presque doublé, par rapport aux dernières statistiques (290.000 femmes touchées alors), confirmant ainsi son impact significatif sur la santé maternelle et infantile dans le pays.

Pour l'exécutif qui a engagé à ce jour, plusieurs milliards FCFA dans l’initiative, l’ambition est de maintenir la dynamique et de l’étendre, conformément aux priorités de la nouvelle équipe gouvernementale.

« Le gouvernement s'attèlera à achever la construction des hôpitaux mère et enfants », a notamment indiqué dans cette optique le Premier ministre, dans son allocution face aux députés. 

Lancé en 2021 dans le but de concrétiser un engagement du chef de l’Etat, et de franchir une étape décisive dans la politique nationale de protection maternelle et néonatale, le programme Wezou prend en charge une partie des frais de soins pour toutes les femmes enceintes, sans exception. La prise en charge commence dans les centres de santé publics et les structures accréditées de premier niveau (unités de soins périphériques (USP) et hôpitaux de préfecture (CHP)).

Lire aussi : Programme Wezou : mode opératoire

L’Office Togolais des Recettes (OTR) effectuera le 3 septembre prochain une vente aux enchères publiques. L’activité se déroulera à la division des opérations douanières de Noépé-Ségbé.

Au total, une voiture usagée, sept motos, et 30 cartons de fil à coudre seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non remboursable de 5 000 FCFA. Le paiement se fera au comptant et sur place, avec une majoration de 12 %, et l’enlèvement immédiat des biens adjugés.

« Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17h30 du jour de leur achat, verront leur adjudication annulée », a précisé l'OTR.

Ces ventes aux enchères, organisées régulièrement par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies ou en souffrance sous douane.

Le Togo, représenté par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a pris part du 21 au 25 août au Japon, à la réunion ministérielle de préparation de la 9ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9). Les travaux, organisés dans la capitale niponne, ont mobilisé le pays hôte, les Etats africains ainsi que d’autres partenaires. 

L’occasion pour les parties prenantes de mener des échanges approfondis et constructifs sur les domaines prioritaires de la TICAD et d’explorer les pistes de solutions innovantes et adaptées aux défis actuels et futurs de l’Afrique et du monde. La TICAD 9, prévue pour se tenir dans un an à Yokohama, portera notamment sur le thème de la co-création de solutions innovantes avec le continent.

En marge des travaux, le chef de la diplomatie a mené une série d’activités. Le ministre a ainsi animé une conférence sur la paix et la sécurité en Afrique, et la médiation togolaise à l’Université Sophia de Tokyo, et a rencontré la diaspora togolaise.

Au titre des entretiens bilatéraux, Robert Dussey a échangé tour à tour avec ses homologues du Japon, Yoko Kamikawa, et de l’Egypte, Badr Abdelatty. 

Les échanges respectifs ont été l’occasion de plancher sur le renforcement des relations, entre autres sujets d’ordre commun.

Le Togo dispose depuis le 20 août dernier d’un nouveau gouvernement. La nouvelle équipe, conduite par Victoire Tomégah-Dogbé, a notamment pour mission de baliser la voie vers l’installation des institutions de la Vème République, tout en poursuivant la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale. 

Vendredi 23 août devant l’Assemblée nationale, la cheffe du gouvernement a ainsi décliné les priorités du nouvel exécutif. Ces dernières, articulées autour de cinq lignes directrices, doivent notamment permettre “de continuer à apporter et à accélérer les réponses aux attentes fortes des populations”, exprimées lors des dernières consultations électorales. 

Paix, sécurité et stabilité    

Dans un contexte sécuritaire préoccupant, en particulier dans l’extrême-nord du pays, la nouvelle équipe gouvernementale entend maintenir la sécurité, la stabilité et la paix sur le territoire national. Ceci, “pour permettre à tout citoyen où qu’il soit, de vaquer dans la quiétude à ses occupations quotidiennes”, a expliqué le Premier ministre. Dans ce sens, les actions initiées depuis 2020 devraient être renforcées et pérennisées. 

Le gouvernement continuera de déployer le programme d’urgence et de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS). Une attention particulière sera toujours accordée aux questions sécuritaires et de défense”, a d’ailleurs précisé Victoire Dogbé dans son grand oral devant les députés.

Besoins sociaux 

Si au cours des années précédentes, de multiples programmes sociaux ont été mis en œuvre par le gouvernement en faveur des couches les plus vulnérables, le nouvel exécutif s’est engagé à poursuivre la dynamique, en veillant à la satisfaction des besoins sociaux de base, tels que les soins de santé de qualité accessibles à tous, l’éducation pour tous et de qualité, ou encore l’eau potable et l’électricité accessibles à tous. 

Le programme de construction-réhabilitation des formations sanitaires et de renforcement du plateau technique sera poursuivi, couplé avec l’extension progressive de l’assurance maladie universelle. Le gouvernement s’attèlera dans ce sens à construire et équiper environ 80 nouvelles formations sanitaires et à achever la construction des hôpitaux mère et enfants. L’école et l’apprentissage restent notre priorité pour l’avenir de notre jeunesse avec des progrès à consolider. Nous allons nous attacher à la poursuite des chantiers en cours, notamment la construction de salles de classes additionnelles, des infrastructures universitaires, ainsi que de deux IFAD supplémentaires sur les métiers de l’élevage et de l’aquaculture”, a notamment détaillé le Premier ministre, avant de préciser que “les recrutements et la formation des enseignants et des professionnels de santé se poursuivront dans les secteurs de l’éducation et de la santé avec une attention sur l’amélioration constante de la qualité de service”. 

En ce qui concerne l’eau, l’assainissement et l’énergie, le nouveau gouvernement prévoit d’accélérer l’exécution des projets d’alimentation en eau potable des centres urbains, semi-urbains et ruraux, d’améliorer l'aménagement des bassins de rétention d'eau, ou encore de travailler à augmenter la capacité nationale de production d’énergie en intégrant des approches innovantes et en diversifiant les sources d’approvisionnement.

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La gouvernance du secteur fera l’objet d’une attention particulière. Les projets tels que ceux de construction des centrales solaires et de lignes de transmission seront accélérés, de même que l’élargissement du fonds Tinga”, a assuré Victoire Dogbé. 

Emploi pour les jeunes 

La question de l’emploi des jeunes sera également l’une des lignes directrices de l’action du nouveau gouvernement, a indiqué le Premier ministre. 

A ce titre, une réorganisation institutionnelle est amorcée, pour “renforcer l'insertion professionnelle des jeunes et de révéler leur potentiel”. L’ambition est notamment d’optimiser les dispositifs d'accompagnement existants, d’y intégrer des approches innovantes, et de mieux soutenir l’écosystème entrepreneurial. 

Agriculture, réforme foncière, transhumance 

Levier important de l’économie nationale, le secteur agricole figure également au tableau des priorités. Le nouvel exécutif entend ainsi améliorer l’accessibilté aux intrants, aux crédits et aux marchés pour les agriculteurs, tout en poursuivant la réforme foncière et une meilleure réglementation de la transhumance.

Le gouvernement poursuivra les actions visant la transformation du secteur agricole (ZAAP, agropoles, mécanisation, disponibilité des engrais, FOPAT) en associant davantage le secteur privé, afin de relever ensemble le défi d'une agriculture moderne et performante. Par ailleurs, un département est dédié à la gestion des ressources halieutiques et animales, ainsi qu’à la réglementation de la transhumance. Le chantier de la réforme foncière sera poursuivi avec pragmatisme et détermination dans le but de sécuriser le foncier pour les grands projets structurants”, a annoncé Victoire Dogbé. 

Vie publique

Enfin, la nouvelle équipe gouvernementale entend s’engager sur le chantier de la vie publique qui devra nécessairement être améliorée, “avec une plus grande redevabilité”, a souligné le Premier ministre. 

Aujourd’hui, fort de nos acquis politiques, économiques et sociaux, nous amorçons une nouvelle étape décisive pour notre pays. C’est ensemble, dans notre diversité, que nous allons écrire cette nouvelle page de notre destin commun”, a exhorté la cheffe du gouvernement.

Le Togo franchit un nouveau pas dans l’opérationnalisation de ses régions en tant que collectivités territoriales. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a procédé ce vendredi 23 août, à la nomination de cinq gouverneurs.

Ces nominations, décrétées conformément à la Loi de 2007 sur l’organisation de l’administration territoriale déconcentrée, interviennent à la suite de l’élection des conseillers régionaux et marquent un tournant décisif.

Ainsi, Affoh Atcha-Dédji est nommé gouverneur de la Région des Savanes. Les généraux de brigade Komlan Adjitowou et Dadja Maganawe sont désormais respectivement gouverneurs des régions de la Kara et des Plateaux. Taïrou Bagbiègue est désigné gouverneur de la région Maritime, tandis que Zouréhatou Kassah-Traoré devient gouverneure du District autonome du Grand-Lomé (DAGL). 

Une fois installés, les gouverneurs, placés sous l’autorité hiérarchique du ministre de l’administration territoriale, renforceront la présence de l’Etat et de son autorité dans les régions concernées, et assureront un suivi rapproché et coordonné de la mise en œuvre des politiques publiques.

Pour rappel, la création des collectivités territoriales régionales a été actée depuis mars 2022, avec l’adoption de la Loi de Kara.

Conformément à la tradition républicaine, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a présenté le vendredi 23 août dernier devant l’Assemblée nationale, la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement, constitué quelques jours plus tôt

Le programme d’actions, approuvé à la large majorité des députés présents, détaille la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, et prend en compte les aspirations et attentes des populations. 

L’intégralité de la Déclaration

Initialement fixée au 8 août dernier, la date limite des inscriptions au sein des Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) pour l’année académique 2024-2025 est repoussée jusqu’au 13 septembre prochain.

Le recrutement qui se déroule en ligne, est ouvert à tous les jeunes togolais âgés de 16 à 29 ans, titulaires d’au moins le BEPC et souhaitant postuler dans l'un des trois domaines actuellement disponibles : l'aquaculture (IFAD d'Elavagnon), l'élevage (IFAD de Barkoissi), et les métiers du bâtiment (IFAD de Lomé).

Les formations, d’une durée de trois ans et sanctionnées par un Baccalauréat Professionnel, offrent des diplômes dans plusieurs spécialités.

Pour rappel, les IFAD ont été créés par le gouvernement pour offrir une formation professionnelle de qualité, visant à former des ressources humaines compétentes, en adéquation avec les besoins du marché du travail et les objectifs de développement du pays. Trois instituts sont déjà opérationnels, et d'autres seront prochainement construits. Au total, une dizaine d’instituts sont prévus à terme sur tout le territoire national.