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L’Office togolais des recettes (OTR) effectuera le lundi 23 septembre prochain, une vente aux enchères à Lomé. L’opération qui concerne 650 véhicules usagés se déroulera simultanément sur trois différents sites.

Dans le détail, 21 véhicules de diverses marques seront proposés aux acquéreurs sur les terre-pleins du Port Autonome de Lomé. La deuxième vente se tiendra au parc des véhicules d’occasion de la direction des opérations douanières de Lomé-Port, et concernera 509 véhicules usagés. Enfin, la troisième vente qui concerne 120 véhicules d’occasion, aura lieu au parc Option II de la même direction.

La participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 5 000 FCFA. « La vente est faite aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, paiement au comptant et sur place majoré de 12% avec enlèvement immédiat », a précisé le fisc qui a également rappelé qu’« aucune réclamation ne sera prise en compte après l’adjudication».

Ces ventes aux enchères, organisées régulièrement par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance sous douanes.

Cinq ans après sa première évaluation financière, le Togo voit ses perspectives améliorées. L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a fait évoluer, il y a quelques jours, les perspectives du pays de “Stable” à “Positive”, tout en maintenant ses notes de crédits à B

L’amélioration de ces perspectives, qui confirme les capacités du Togo à honorer ses engagements financiers, est le fruit des avancées charnières réalisées par le pays depuis 2019. 

Résilience, dynamisme, réformes

Depuis la notation inaugurale, l’économie togolaise s’est en effet illustrée par sa résilience et sa croissance réelle, dépassant les prévisions initiales (6,4% en 2023, au-dessus de la prévision initiale de S&P de 6,0%), notamment grâce au secteur tertiaire. En dehors des nombreuses réformes impulsées afin d’améliorer l’environnement des affaires, le Togo a également pu compter sur ses “atouts stratégiques” comme le Port de Lomé et la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), dont les rôles clés ont été soulignés par l’agence américaine. 

Le B+ en ligne de mire 

Si ce momentum économique se poursuit, avec dans sa dynamique le maintien de la consolidation budgétaire et la réduction des déséquilibres extérieurs, le pays pourrait franchir un nouveau cap. En effet, selon S&P, le Togo pourrait bénéficier de l’amélioration d’un cran de sa notation, passant alors à B+, si cette tendance se confirmait dans les douze prochains mois. 

Ce résultat obtenu participe aux initiatives prises par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, qui fait de l’amélioration du climat des affaires, son cheval de bataille”, a indiqué le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola, qui a salué l’annonce de l’agence de notation. 

Le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a reçu le mercredi 18 septembre dernier au siège de la Représentation nationale, l’ambassadrice de Turquie, Muteber Kılıç. Au menu de la rencontre, les relations d’amitié et de coopération entre Ankara et Lomé, notamment en matière de diplomatie parlementaire.

Les deux personnalités ont salué l’évolution du partenariat bilatéral, qui s’est considérablement renforcé au cours des dernières années, avec comme point d’orgue, la visite officielle du leader turc, Recep Tayyip Erdogan au Togo

Sur le plan diplomatique, plusieurs accords et protocoles d’entente ont ainsi été signés en 2020, ouvrant la voie à des mécanismes de consultations politiques ou encore d’exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatique. Au niveau économique et commercial, les fréquentes concertations entre les secteurs privés des deux pays, encouragées par les plus hautes autorités, ont considérablement boosté le volume des échanges

Il y a un an, la diplomate turque avait d’ailleurs réaffirmé la volonté de son pays d’approfondir la coopération.

Le processus de décentralisation enclenché depuis quelques années s'apprête à franchir une nouvelle étape avec l’harmonisation de la gestion des collectivités locales. Une rencontre technique consacrée à l’élaboration des organigrammes types et des manuels de procédure administrative et financière pour les communes et régions, a démarré le mardi 17 septembre dernier à Adétikopé (préfecture d’Agoè-Nyivé).

L’initiative, portée par le ministère de l’Administration territoriale, vise à permettre aux communes d’optimiser la gestion administrative et de garantir une meilleure réactivité face aux attentes des populations.

« Ces outils sont essentiels pour clarifier les rôles et les responsabilités au sein de nos administrations locales », a expliqué Esso Koudjoou, Secrétaire général du ministère. Et d’ajouter qu’ « ils serviront à aligner les objectifs de nos collectivités territoriales sur les attentes des populations, tout en renforçant la confiance entre les élus et les administrés ».

Pendant cinq jours, les participants travailleront en commissions, où ils formuleront des propositions d'amélioration des drafts pour élaborer un document type qui sera soumis à l’approbation du gouvernement.

Cette démarche s'inscrit dans le renforcement du processus de décentralisation, permettant ainsi aux collectivités locales de mieux gérer leurs affaires et d'offrir des services de qualité aux populations.

Initialement prévu pour expirer le 19 septembre, l’appel à candidatures pour le recrutement destiné à l’opérationnalisation de Djanta Tech Hub va se poursuivre. Le ministère de l’économie numérique a en effet prorogé le délai jusqu’au 21 octobre.

Les profils recherchés sont respectivement ceux d’un directeur du Djanta Tech Hub, d’un chargé des relations publiques, responsable des partenariats ainsi que d’un responsable de support aux startups. Les informations complémentaires sont à retrouver sur le site du ministère.

Pour rappel, Djanta Tech Hub est un centre d’excellence et de référence, bilingue, pour l’accompagnement de l’entrepreneuriat numérique et la formation aux nouveaux métiers du digital. Sa mise en service devra permettre de stimuler l’innovation technologique, en offrant un cadre favorable aux startups et en renforçant les compétences des jeunes entrepreneurs dans le secteur du numérique.

Au Togo, la réforme du code électoral, évoquée à l’issue de la dernière concertation des acteurs politiques, se précise. Le gouvernement a adopté mercredi 18 septembre un projet d’ordonnance dans ce sens. 

Concrètement, la nouvelle mouture, qui a fait l’objet de plusieurs réflexions, tient compte des évolutions induites par le nouveau cadre constitutionnel, tout en tirant des leçons de l’organisation des différents scrutins au cours des dernières années. L’objectif principal est de remédier aux insuffisances relevées dans le texte précédent, et de respecter les nouvelles exigences en matière électorale, en se fondant sur les dispositions transitoires de la Constitution relatives à la mise en place des institutions de la 5ème République.

Pour être définitivement validé, le projet d’ordonnance devra être examiné et approuvé par la Cour constitutionnelle. 

Au Togo, le processus d’amélioration des finances publiques et d’amélioration de la gouvernance se poursuit. Le gouvernement réuni ce mercredi 18 septembre en conseil des ministres, a rendu deux nouveaux décrets en ce sens. 

Des comptables-matières désormais dans les ministères et institutions de la République 

Le premier texte porte ainsi création, attributions, organisation et fonctionnement des postes comptables des matières dans les ministères et institutions de la République, ainsi que dans les autres organismes publics.

La démarche qui s’inscrit dans une série de mesures législatives et réglementaires depuis une décennie, vise à mieux encadrer la gestion des biens mobiliers et immobiliers de l’État et à promouvoir davantage la redevabilité. Dans les faits, les comptables-matières seront chargés d’assurer la garde et la conservation des biens mobiliers et immobiliers des ministères, la tenue de la comptabilité des matières et la reddition du compte de gestion des matières à la Cour des comptes, contribuant à renforcer la transparence dans la gestion de la chose publique, notamment le patrimoine non financier de l’État.

Création d’une trésorerie auprès de chaque ministère et institution 

Le second décret pris, acte pour sa part, la création d’une trésorerie auprès de chaque ministère et institution de la République. Cette réforme, dont les premières lignes ont été posées il y a trois ans avec le passage au budget programme et le transfert de l’ordonnancement des dépenses aux ministres et présidents des institutions, vise à faciliter et accélérer les paiements des dépenses engagées par les ministères et les institutions, et tenir une comptabilité au plus près de l’ordonnateur.

Pour l’exécutif, il s’agit de veiller à une meilleure traçabilité des actifs, et d’améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques. 

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce jeudi 19 septembre à Lomé, une délégation d’émissaires de la présidence de la République du Gabon. La mission, conduite par le ministre des Transports, de la marine marchande et de la mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, est venue solliciter le soutien du Togo à la candidature du pays d’Afrique Centrale, pour la direction de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). 

Le Général Brice NGUEMA, Président gabonais, m’a dépêché chez son homologue togolais pour requérir le soutien du Togo à l’élection du Gabon à la Direction générale de l’ASECNA, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar. Le Togo est un pays ami et frère, qui n’a jamais cessé de soutenir le Gabon”, a indiqué l’officiel gabonais, qui a salué la qualité du partenariat entre les deux pays.

Créée en 1959, l’ASECNA est un modèle d’intégration continentale qui promeut une gestion coopérative des espaces aériens. Le Togo, qui en est membre depuis 1964, œuvre pour une meilleure organisation et sécurisation de la navigation aérienne sur le continent. En 2018, le chef de l’Etat a été désigné par ses pairs ‘Champion du Marché Unique du Transport aérien en Afrique’ (MUTAA). 

Nouvelle étape dans le renforcement de la formation professionnelle des jeunes. L’Agence Éducation et Développement (AED) et le Centre de formation aux métiers de l'industrie (CFMI) ont conclu le mardi 17 septembre dernier à Lomé, une convention de partenariat. 

L'entente, paraphée par les responsables des deux institutions, vise à mutualiser leurs ressources humaines et à renforcer l'expertise en matière d'insertion professionnelle. Concrètement, la collaboration doit permettre d'améliorer le contenu des formations au sein des Instituts de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD) grâce au CFMI. 

En outre, les étudiants de l'IFAD Énergies renouvelables pourront bénéficier des technologies de pointe du CFMI, tandis que ceux du CFMI auront accès à l'expertise pratique des IFAD, notamment dans les secteurs du bâtiment et de l'intelligence artificielle. “Le monde évolue, et nous devons nous adapter. Il nous faut innover dans la formation donnée aux jeunes », a expliqué Noupokou Dammipi, directeur de l'AED, agence gouvernementale chargée du pilotage des IFAD.

Portée par le gouvernement, la création des IFAD a pour objectif d’offrir aux apprenants, une formation plus complète et mieux adaptée aux exigences du marché du travail. Si quatre instituts sont déjà opérationnels à Elavagnon, Lomé et Barkoissi, deux nouveaux centres doivent sortir de terre prochainement à Avétonou et Agomé-Glozou. À terme, un total de 10 instituts est prévu.

jeudi, 19 septembre 2024 08:49

Conseil des ministres du 18 septembre 2024

L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres ce mercredi 18 septembre à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, se sont conclus par l’adoption d’un projet d’ordonnance et trois décrets. Deux communications ont également été écoutées, tandis qu’un point de divers a été abordé.

Au titre de l’ordonnance

Le Conseil des ministres a examiné et adopté un projet d’ordonnance portant code électoral, conformément aux dispositions pertinentes de la Constitution du 06 mai 2024.

Fruit des réflexions engagées pour améliorer le cadre électoral dans notre pays en tirant les leçons de l’organisation des différents scrutins au cours des dernières années et en se conformant aux évolutions induites par la Constitution en vigueur, le texte a fait l’objet d’harmonisation avec le nouveau cadre constitutionnel et d’adaptations techniques issues de diverses contributions, notamment celles des acteurs politiques réunis au sein du cadre permanent de concertation les 3 et 17 septembre 2024 à Lomé.

Ce projet d’ordonnance portant code électoral permet donc de remédier aux insuffisances relevées dans le texte précédent et de respecter les nouvelles exigences en matière électorale en se fondant sur les dispositions transitoires de la Constitution relatives à la mise en place des institutions de la 5ème République.

Au titre des décrets

Le Conseil des ministres a examiné et adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement des postes comptables des matières dans les ministères et institutions de la République, ainsi que dans les autres organismes publics.

Dans le cadre des mesures législatives et réglementaires visant la modernisation des finances publiques dans notre pays et l’assainissement de la gestion du patrimoine non financier de l’État et des organismes publics, le Togo a adopté plusieurs textes, et notamment la loi organique relative aux lois de finances en 2014, et le règlement général sur la comptabilité des matières en 2016.

Aujourd’hui, après l’élaboration des textes d’application et le recensement des matières de l’État, il est nécessaire de poursuivre la réforme en procédant, entre autres, à la mise en place des structures de gestion des matières, pour rapprocher l’appareil comptable de l’État des différents ordonnateurs.

Les comptables-matières seront chargés d’assurer la garde et la conservation des biens mobiliers et immobiliers des ministères, la tenue de la comptabilité des matières et la reddition du compte de gestion des matières à la Cour des comptes, contribuant à renforcer la transparence dans la gestion de la chose publique, notamment le patrimoine non financier de l’État.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté un décret portant création des trésoreries ministérielles et des trésoreries institutionnelles.

Depuis l’exercice budgétaire 2021, notre pays a mis en œuvre au niveau des ministères et des institutions un transfert de l’ordonnancement des dépenses aux ministres et présidents des institutions.

Il convient aujourd’hui de parfaire cette réforme en rapprochant les trésoriers des ministères et institutions afin de faciliter et d’accélérer les paiements des dépenses engagées par les ministères et les institutions, et tenir une comptabilité au plus près de l’ordonnateur.

Le texte adopté ce jour crée des trésoreries auprès de chaque ministère et institution de la République.

Le Conseil des ministres a examiné en première lecture un décret fixant les modalités de production des manuels scolaires.

Le texte vise à opérer une réforme de la politique du livre scolaire à travers une stratégie de production permettant d’assurer un approvisionnement adéquat en manuels scolaires et un accès équitable dans tous les établissements scolaires, en tenant compte des besoins spécifiques des apprenants.

Au titre des communications 

Le Conseil des ministres a écouté une première communication relative à la création des postes de comptables matières et des trésoreries ministérielles et institutionnelles, présentée par le ministre de l’économie et des finances, pour rappeler l’état de l’internalisation des directives communautaires relatives à la gestion des finances publiques, et expliquer les étapes subséquentes, notamment la nécessité d’adopter les décrets pris à ce titre.

Le Conseil des ministres a écouté une seconde communication relative à la rentrée scolaire 2024-2025, conjointement présentée par le ministre des enseignements primaire et secondaire et le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

Elle a relevé que grâce aux mesures mises en œuvre pour une année scolaire efficace, efficiente et en toute sérénité, la rentrée scolaire 2024-2025 a été effective sur toute l’étendue du territoire.

Pour la nouvelle année scolaire, les dispositions continueront d’être prises ou renforcées pour une éducation de qualité avec, entre autres, le recrutement de plus de quatre mille (4.000) enseignants, l’accroissement des capacités d’accueil, la distribution de manuels scolaires et l’extension de la formation en alternance.

Pour ce qui est des mesures d’accompagnement d’ordre social, outre la poursuite de la couverture sanitaire, la fourniture de repas dans le cadre du programme de cantines scolaires sera maintenue et progressivement étendue aux établissements éligibles.

Le chef de l’État a instruit les membres du gouvernement de renforcer les synergies d’actions afin que tous les départements puissent contribuer à l’atteinte des objectifs communs.

Au titre des divers 

Le ministre délégué auprès du ministre du commerce de l’artisanat et de la consommation locale a rendu compte au Conseil des préparatifs des activités au titre du mois du consommer local en octobre, dont le lancement officiel aura lieu le jeudi 10 octobre à Kpalimé.

Fait à Lomé, le 18 septembre 2024

Le Conseil des ministres

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