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Près d’une décennie après l’élaboration du Guide des Loisirs (2013), le Togo dispose d’un nouveau document de référence en la matière. Le ministère des sports et des loisirs a en effet validé ce jeudi 12 septembre, le nouveau Recueil des jeux traditionnels. 

Conçue suivant une approche scientifique qui a permis de collecter, d’analyser et de traiter des données recueillies sur le territoire, la nouvelle mouture veut permettre de raviver les pratiques culturelles et ludiques du pays, et favoriser la transmission de génération en génération. 

L’acculturation a engendré un relâchement de la pratique des jeux traditionnels qui permettent de stimuler l’intelligence et l’habileté chez l’individu. Nous assistons de ce fait, à une disparition progressive de ces jeux en raison de leur méconnaissance par la jeune génération et de l’invasion des jeux importés”, a fait remarquer le Secrétaire général du ministère Agano Kodzo Dogbeda, lors des travaux.

Le nouveau recueil désormais prêt, des manœuvres seront bientôt lancées pour permettre aux populations de se l’approprier.

La Commission des bourses du Commonwealth (CSC) a mis à la disposition du Togo, des bourses d’études pour les grades Master et Doctorat, dans les universités du Royaume-Uni pour l’année universitaire 2025-2026, a annoncé la Direction des bourses et stages. Une campagne de bourse a ainsi été ouverte jusqu’au 15 octobre. 

Le processus de candidature se déroule en deux étapes : une première qui consiste à remplir les informations sur le site du CSC, et une seconde qui consiste à identifier par le postulant lui-même, deux ou trois universités auxquelles il soumettra également une demande d’admission. 

Les candidats togolais sont encouragés à postuler dans les filières orientées vers les métiers prioritaires telles que : science, technologie, ingénierie et mathématiques”, a indiqué la direction des bourses et stages.  

Une sensibilisation sera menée spécialement sur ces bourses”, a assuré ce jeudi 12 septembre, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Kanka-Malik Natchaba. 

Retrouver les conditions d’éligibilité

Le gouvernement a lancé depuis le 23 mai dernier une enquête nationale de satisfaction du secteur privé, dans ses rapports avec les administrations publiques. L’initiative, menée par le Comité de concertation Etat-Secteur privé (CCESP), vise à donner la parole aux opérateurs économiques et investisseurs, afin d’avoir des retours d’expériences. 

Dans ce sens, une phase de collecte de données s’est ouverte depuis le 03 septembre dernier sur tout le territoire national. L’opération, conduite par l'Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), s’achèvera le 30 septembre prochain. 

Les informations recueillies devront notamment permettre d’élaborer un indicateur de satisfaction, de faire des propositions pour améliorer l’environnement des affaires, ainsi que la bonne mise en œuvre des mesures législatives, de renforcer la concertation, ou encore de favoriser la confiance mutuelle.  

Les opérateurs économiques sont invités à réserver un bon accueil aux agents de collecte et à leur fournir des informations exactes et avérées”, a exhorté mardi 10 septembre, le gouvernement. 

Pour rappel, le Comité de concertation Etat-Secteur privé a été mis en place depuis 2017, pour renforcer la confiance entre les différents acteurs et améliorer le climat des affaires au Togo. 

Portée au plus haut niveau institutionnel avec la mise en place annoncée d’un partenariat stratégique global, la coopération entre le Togo et la Chine va également se dynamiser auprès des secteurs privés. Les chambres de commerce et d’industrie des deux pays, la CCI-Togo et la China Chamber of Commerce for Import and Export of Machinery and Electronics Products (CCCME) ont conclu la semaine dernière un protocole d’accord dans ce sens. 

L’entente, paraphée côté togolais par le nouveau président de l’institution consulaire, José Symenouh, a été scellée à la faveur d’une table ronde sur l’investissement organisée en marge du FOCAC, en présence de la ministre de tutelle, Manuella Santos. 

L’ambition pour le Togo est de susciter des partenariats durables avec le secteur privé chinois, et d’attirer les investisseurs. Dans cette dynamique, un autre protocole d’accord a été conclu avec la China Africa Business Council (CABC), une institution regroupant plus de 3000 sociétés chinoises évoluant dans des secteurs variés : infrastructures, logistique, énergie, biotechnologie, agriculture, industrie manufacturière, entre autres. 

Une délégation de la CABC s’était d’ailleurs entretenue avec le Président de la République, Faure Gnassingbé lors de son séjour dans le pays.

Au Togo, les populations de la région des Savanes victimes des conséquences de la crise sécuritaire, continuent de bénéficier de l’attention du gouvernement et de ses partenaires. Le ministère de l’action sociale a en effet achevé le 28 août dernier, une nouvelle phase d’assistance à leur profit. 

L'initiative soutenue par le Programme alimentaire mondial (PAM), s’inscrit notamment dans le cadre du Programme d’urgence pour le renforcement et la résilience (PURS) des populations. En tout, plus de 12 000 ménages, soit environ 63 000 personnes issues de 170 localités réparties dans les sept préfectures de la région, ont ainsi bénéficié d’une distribution de kits alimentaires. 

Principalement ciblés, les réfugiés, les déplacés internes et les populations vulnérables des communautés d'accueil, ainsi que les demandeurs d’asile. En outre, un accent particulier a été mis sur les femmes enceintes, allaitantes et les enfants de moins de deux ans. 

Pour rappel, la dernière phase en date de cette opération d’assistance s’est déroulée en mars, touchant plus de 63 000 personnes de la région. 

mercredi, 11 septembre 2024 11:05

CFA 2024 : plus de 45 000 candidats en lice

Au Togo, l’examen du Certificat de fin d’apprentissage (CFA) a officiellement démarré le mardi 10 septembre sur toute l’étendue du territoire. Au total, 45 772 candidats parmi lesquels plus de 31 000 femmes, composent pour l’obtention de ce diplôme qui ouvre les portes du monde du travail aux artisans. Un effectif en hausse par rapport aux 41 000 enregistrés l’an dernier.

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Pêle-mêle, plus d’une cinquantaine de spécialités, allant de la couture au carrelage, en passant par la carrosserie, sont ouvertes pour cette session 2024. Comme de coutume, le gouvernement, représenté par les ministres en charge de l'apprentissage et du commerce, s’est rendu dans plusieurs centres d'examen, afin de s’assurer du bon démarrage des épreuves.

Ce nombre élevé de candidats est un signal au gouvernement qui s’engage à prendre des mesures pour répondre à la demande croissante en matière de formation et d’insertion professionnelle”, a assuré Kayi Mivedor-Sambiani, qui a rassuré les postulants à propos des initiatives en cours pour faciliter la délivrance des certificats et l’insertion dans la vie active. 

En rappel, l’examen du CFA clôture la saison des examens au Togo.

Les étudiants togolais boursiers de l’étranger, éligibles au renouvellement de la bourse au titre de l’année universitaire 2024-2025, sont invités à faire parvenir leurs dossiers au plus tard le vendredi 18 octobre à la Direction des Bourses et Stages (DBS).

L’annonce a été faite lundi 9 septembre par le ministère de l’enseignement supérieur via un communiqué précisant que cette procédure concerne à la fois les boursiers du gouvernement togolais et ceux de la coopération.

Les soumissions peuvent se faire à l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

« Tout refus de satisfaire à cette demande entraîne la suspension voire la suppression de la bourse », a précisé le ministère.

En séjour la semaine dernière en Chine dans le cadre du FOCAC 2024, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a participé à une conférence internationale sur la problématique de la bonne gouvernance. Invité spécial de cette session, le chef de l’Etat a effectué une intervention introductive, au cours de laquelle il a notamment abordé l’exemple du Togo qui, en engageant des réformes constitutionnelles, entend améliorer sa gouvernance.  

Ma conviction est qu’une meilleure gouvernance est nécessaire à l’échelle globale pour résoudre les problèmes complexes auxquels nous sommes confrontés. Je pense aussi bien à la crise alimentaire, à la crise climatique et à la crise sécuritaire”, a d’abord affirmé le Président de la République, devant un auditoire de dirigeants africains et chinois.

Au Togo, des changements institutionnels et constitutionnels ont ainsi été opérés, en vue de renforcer la gouvernance politique, et de garantir la légitimité des institutions démocratiques, gage de réussite des projets de développement économique et social. 

La réforme institutionnelle majeure qui est en cours au Togo transforme notre régime présidentiel en régime parlementaire. Celle-ci vise à mieux équilibrer les pouvoirs exécutif et législatif. Il en va de même pour la création d’un Sénat. Nous garantissons ainsi que nos institutions politiques soient inclusives et représentatives. Nous renforçons aussi la démocratie, la transparence électorale et la redevabilité des gouvernants vis-à-vis de leurs populations”, a expliqué Faure Gnassingbé. 

Pour le n°1 togolais, ces changements relèvent d’une “ambition stratégique” : celle d’“être un Etat fort, visionnaire et protecteur”.   

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Dans cette dynamique, plusieurs initiatives ont été engagées et seront poursuivies, afin de moderniser le pays : “La recherche de la bonne gouvernance va au-delà des institutions. Elle passe par la recherche de la modernité aussi bien dans les technologies que dans les esprits. Ainsi, au Togo, nous avons digitalisé de nombreux services publics, ce qui a significativement augmenté leur efficacité et réduit les délais administratifs”, a-t-il illustré, avant d’évoquer également la promotion de l’égalité et de l’équité genre, l’un des axes de gouvernance sur lesquels le Togo a véritablement progressé au cours des dernières années.

Faure Gnassingbé a en outre mis l’accent sur d’autres aspects de la gouvernance, notamment des institutions internationales globales et des instances régionales et sous régionales comme la Cedeao et l’Uemoa.   

Au Togo, les préparatifs du 9ème Congrès panafricain, prévu du 29 octobre au 2 novembre à Lomé, entrent dans leur dernière ligne droite. Les inscriptions ont été officiellement ouvertes lundi 09 septembre par le ministère des affaires étrangères. 

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Axé sur le thème du renouveau du panafricanisme et de la place du continent dans la gouvernance mondiale, l’événement réunira dans la capitale togolaise, des Africains du continent, de la diaspora et des Afro-descendants. "Nous devons nous mettre au travail pour transformer nos idées, les idées de nos pères fondateurs, en une réalité pour le bien de nos populations africaines", avait récemment exhorté le chef de la diplomatie togolaise, le ministre des affaires étrangères, lors d’un entretien sur la tenue de ce grand raout.

En prélude, cinq conférences préparatoires ont été organisées dans les différentes régions d’Afrique, et une rencontre dédiée à la diaspora afro-descendante a eu lieu au Brésil. Des réunions qui ont permis de poser les bases des discussions qui auront lieu lors du congrès, tout en recueillant les contributions des acteurs locaux sur les problématiques spécifiques à leurs régions respectives.

S’inscrire 

Au Togo, l’école reprend ses droits au titre de l’année scolaire 2024-2025. A une semaine de la reprise générale des classes, le personnel d’encadrement (enseignant et administratif) a effectué lundi 09 septembre, sa rentrée pédagogique sur toute l’étendue du territoire. 

Cette reprise anticipée, introduite depuis 2020 dans le système éducatif national, doit permettre de préparer au mieux le terrain pour un bon démarrage des activités, évitant ainsi les tâtonnements généralement observés en début d’année.

Pendant une semaine, enseignants, inspecteurs, ou encore conseillers pédagogiques seront formés sur plusieurs modules pédagogiques, et la prise en main des nouveaux outils d’enseignements. 

Il est question de rappeler aux collègues la mission du personnel d’encadrement, et la décliner au niveau des chefs d’établissements, afin d’avoir une éducation réussie”, a expliqué dans ce sens Esso Assiah, inspecteur des enseignements préscolaire et primaire. 

Poursuivre la modernisation du secteur  

Lundi, dans une note circulaire adressée aux responsables éducatifs, le ministre des enseignements primaire et secondaire, Dodzi Kokoroko, a dévoilé les points prioritaires de la nouvelle année, basés notamment sur les projets de la feuille de route à l’horizon 2025 et les orientations gouvernementales. 

Les actions entamées pour une école moderne se poursuivront”, a-t-il annoncé avant d’exhorter tous les acteurs à un engagement collectif et individuel.

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