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« Le Port Autonome de Lomé s’est développé de façon exponentielle. Il existe sur la carte internationale car il fait partie des grands ports mondiaux. Il a triplé son activité depuis 05 ans ». C’est ce qu’a déclaré Dominique Chantrel, chargé de la gestion de programme portuaire de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

Une réunion de coordination du réseau francophone du programme « TrainForTrade » de la Cnuced s’est en effet ouverte ce mardi à Lomé. Ce programme vise à renforcer les capacités des acteurs portuaires des Etats membres, afin de parvenir à une gestion portuaire saine, efficace et performante.  

La rencontre, la 21ème du genre, regroupe des cadres portuaires de 08 pays (Bénin, Guinée, Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon, Sénégal, Togo et Haïti).

Pour le responsable de la Cnuced, « le développement économique du Port de Lomé est tellement important que l’impact de la formation se voit dans l’efficacité et la performance de son personnel ». La Cnuced, via son programme, envisage d’ailleurs de poursuivre son assistance envers le Togo, comme l’a laissé entendre Dominique Chantrel : « pour maintenir ce cap et réussir ce défi, nous allons continuer à travailler avec des hommes forts pour augmenter d’ici les 05 années à venir le nombre de containeurs ». 

Pour rappel, de 2013 à 2017, le trafic containeurs au PAL a presque triplé, affichant une hausse de +283%. Performance confirmée par l’analyste maritime néerlandais Dynamar qui classe depuis fin 2017, le PAL comme principal port à containeurs d’Afrique de l’Ouest, devant celui de Lagos.

Ces journées, qui se tiendront du 16 au 18 avril  prochain à l’Université de Lomé, sont initiées conjointement par le ministère des infrastructures et des transports et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Elles visent principalement à faire la promotion de l’économie bleue et à faire découvrir aux participants, les métiers de la mer. L’objectif final étant d’inviter, les étudiants surtout, à s’intéresser aux métiers de ce domaine qui s’inscrit dans l’axe 1 du Plan national de développement (PND 2018-2022).

Des établissements supérieurs de formation de la sous-région et d’Europe, ainsi que des spécialistes de l’économie bleue sont attendus à cet évènement qui prévoit l’organisation de panels, de visites et des expositions.

« Les dispositions sont prises pour répondre au plus près à ces JPO à la demande de chaque visiteur désirant s'orienter dans les métiers de la mer mais également pour offrir un panorama des débouchés potentiels de ce secteur très diversifié : pêche, aquaculture, navigation, économie maritime, Marine nationale, océanographie, protection du littoral, transformation des produits de la mer, ingénierie marine, construction navale etc. », assurent les responsables de la direction des affaires maritimes.    

Le Togo, représenté par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et Demba Tignokpa, ministre de la planification, prend part depuis lundi, aux réunions de printemps des gouverneurs de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI).

Ce rendez-vous annuel qui se déroule principalement à Washington et tous les 03 ans dans un pays autre que les Etats-Unis, réunit des participants issus de divers milieux comme les banques centrales, les ministères, la finance, le secteur privé, les universités ou la société civile.

L’occasion d’échanger lors de séminaires, de forums ou de conférences de presse sur des sujets liés à la réduction de la pauvreté, au développement économique international et aux financements, ainsi qu’à la valorisation du capital humain et au renforcement de la résilience.

Sani Yaya et Demba Tignokpa ont, depuis leur arrivée dans la capitale américaine, eu une série de rencontres et d’entretiens avec des responsables du Groupe de la Banque Mondiale.  

Les ministres ont échangé notamment avec le nouveau président de l’institution de Bretton Woods, David Malpass, le directeur des opérations de la Banque pour le Togo, Pierre Laporte, ou encore Ivohasina Razafimahefa, responsable de l’équipe du FMI lors de la dernière revue de la FEC à Lomé.

Les Assemblées s’achèvent le 14 avril.

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) procède ce lundi 8 avril 2019 à Lomé, à la faveur d’un atelier, à la validation de son plan stratégique de développement 2019-2023.

Ce plan, appuyé dans son élaboration par le PNUD, entre dans le cadre du programme de modernisation et de consolidation de l’institution en charge de la régulation des médias au Togo.

Cinq axes constituent la trame de ce plan stratégique : réorganisation et dynamisation des services internes, couverture nationale de la régulation des médias, renforcement du cadre réglementaire et professionnel d’exercice des métiers de la communication ou encore amélioration de l’image de marque de la Haac.

Le Représentant-Résident du PNUD, Aliou Mdia a réaffirmé, à l’ouverture des travaux, l’engagement de son institution à « accompagner la Haac pour garantir un paysage médiatique transformé, favorable au développement durable et à la consolidation de la cohésion sociale ».  

L’annonce a été faite vendredi dernier par le directeur général du Groupe au Togo, Eric Goulignac, lors d’une rencontre avec la presse.

Concrètement, HeidelbergCement, deuxième cimentier mondial prévoit d’investir 25 millions d’euros, soit un peu plus de 16 milliards FCFA, dans ses filiales basées au Togo, Cimtogo, Scantogo et Granutogo.

Le programme d’investissement, qui sera soumis en début d’été au Conseil d’administration du groupe, prévoit entre autres, l’installation d’un nouveau broyeur à Lomé et d'une centrale solaire photovoltaïque, pour alimenter les usines de production de ciment, de clinker et d’agrégats.

La multinationale allemande apporte ainsi sa contribution à la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2018-2022), qui dans son axe 2 met un point d’honneur sur le secteur extractif.

Lomé accueille depuis lundi un atelier régional consacré au projet d’étude de la politique de développement des hydrocarbures dans la sous-région (PHDC).

Cette rencontre, initiée par la Commission de la Cedeao, vise à élaborer un cadre d’action qui permettra à chaque pays de l’espace de développer ce secteur, en mobilisant des investissements et en facilitant leur exploitation au profit des populations.

A l’ouverture des travaux, le directeur des hydrocarbures au ministère des mines et de l’énergie, Kpassèmon Kpenglame a rappelé le rôle des hydrocarbures dans le développement des sociétés « tant pour les besoins industriels que de mobilité ».

« C’est pourquoi il est important, a-t-il insisté, que nos Etats se mettent en synergie d’action pour réfléchir et sortir des idées plus convenables afin de dynamiser le secteur et assurer sa vitalité ».

A l’issue de l’atelier qui se poursuit jusqu’au 11 avril, un document sera soumis aux ministres en charge des hydrocarbures de la Cedeao puis aux Chefs d’Etat.

Inscrit dans l’axe 1 du PND qui vise à faire du Togo un hub logistique de premier plan dans la sous-région, ce projet va faire l’objet d’une présentation lors du premier forum économique Togo-UE (FETUE), prévu les 13 et 14 juin prochain.

Le projet, évalué à 620 millions de dollars pour sa phase 2, vise à fluidifier le trafic sur le corridor Lomé-Ouaga pour rendre cet axe routier plus compétitif, en réduisant notamment le temps et le coût de parcours.

Une fois réalisé, il contribuera significativement à augmenter les performances du Port Autonome de Lomé (PAL), premier port en Afrique de l’Ouest en termes de volume de conteneurs, et point majeur de transbordement pour les pays de l’hinterland ouest-africain.

L’ouvrage, qui s’inscrit dans le même segment que celui du port sec de Cinkassé et de la plateforme multiservices d’Adakpamé, devrait également contribuer à booster la capacité de traitement des flux de marchandises et de personnes sur l’axe Lomé-Ouagadougou. 

Les opportunités d’investissements dans son financement, sa conception, sa construction ou encore de son exploitation seront discutées au cours de ce premier rendez-vous économique entre l’Europe et le Togo.

En rappel, près de 400 participants dont 300 investisseurs européens ou membres de la diaspora togolaise vivant dans l’espace UE  y sont attendus.  

Un accord de partenariat a été signé lundi dans ce sens entre le Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Bassar, dans la région de la Kara, et le Klinikum Nuremberg, l’Hôpital municipal de la ville de Nuremberg.

L’accord, qui se décline en plusieurs volets, doit permettre un transfert de compétences via des partages d’expériences et des stages de formation à Nuremberg au profit du personnel de santé du CHP. L’établissement municipal bavarois, qui est l’un des plus grands en Europe et l’un des tous meilleurs avec ses près de 100 000 patients hospitalisés et environ 105 000 patients ambulatoires chaque année, devrait également fournir des équipements de santé, toujours dans le cadre de cet accord.

L’ambassadeur allemand au Togo, Christoph Sander, qui a pris part à la cérémonie, a par ailleurs indiqué que cette coopération dans le domaine médical pourrait se renforcer un peu plus bientôt. Un projet de construction d’une maternité pour le CHP et d’un centre d’accompagnement destiné aux familles des patients est en étude.

Pour rappel, un premier partenariat avait déjà été signé en janvier 2018 entre le CHP et le Klinikum, ce qui a permis à une équipe allemande d’effectuer une mission d’intervention chirurgicale sur place quelques semaines plus tard.

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) procède ce lundi 8 avril 2019 à Lomé, à la faveur d’un atelier, à la validation de son plan stratégique de développement 2019-2023.

Ce plan, appuyé dans son élaboration par le PNUD, entre dans le cadre du programme de modernisation et de consolidation de l’institution en charge de la régulation des médias au Togo.

Cinq axes constituent la trame de ce plan stratégique : réorganisation et dynamisation des services internes, couverture nationale de la régulation des médias, renforcement du cadre réglementaire et professionnel d’exercice des métiers de la communication ou encore amélioration de l’image de marque de la Haac.

Le Représentant-Résident du PNUD, Aliou Mdia a réaffirmé, à l’ouverture des travaux, l’engagement de son institution à « accompagner la Haac pour garantir un paysage médiatique transformé, favorable au développement durable et à la consolidation de la cohésion sociale ».   

Créée par décret présidentiel en juillet 2014 afin de prendre la relève du Programme national de volontariat (Provonat), l’Agence nationale du volontariat au Togo affiche au mois de février 2019 des résultats globalement satisfaisants dans ses divers programmes.

Ainsi, depuis 2015, 10 894 volontaires ont été mobilisés dans le cadre du Volontariat d’engagement citoyen, dont 7879 sont membres de groupements villageois d’épargne et de crédit. 204 groupements ont été mis en place, 2997 activités génératrices de revenus créées et 59 571 380 FCFA ont été alloués comme prêts d’épargne.

A l’actif des 10 894 volontaires mobilisés, des actions de salubrité publique et de sensibilisation au profit des villes et communautés : 226 espaces verts créés, 23 695 arbres plantés, 29 340 ménages sensibilisés ou encore 323 km de routes et berges aménagées.

Le Volontariat national de compétence (VNC) qui concerne tous les jeunes diplômés sans emploi de 18 à 35 ans, a mobilisé depuis 2011, 8795 volontaires. 2955 dont 883 femmes sont actuellement en mission, répartis dans des collectivités territoriales (27), ONG ou organismes internationaux (17), administration publique (1805). Par ailleurs, ce programme a permis de générer 4430 emplois depuis son lancement.

Le Volontariat Sénior qui s’adresse à toute personne retraitée de plus de 50 ans ayant une expertise dans un domaine spécifique a mobilisé 609 personnes. Le VIR (Volontariat international de réciprocité) a pour sa part permis d’envoyer 5 personnes en mission, 4 en France et 1 en Allemagne.