Les jeunes diplômés sans emploi devraient bientôt accéder à un programme d’adaptation professionnelle. Ce programme consistera à réorienter ces jeunes détenant des diplômes dans des secteurs peu ou pas porteurs vers des créneaux qui offrent plus d’opportunités d’insertion professionnelle, explique Edmond Comlan Amoussou (Photo), directeur général de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE). La spécificité de cette formation, indique-t-il, est qu’elle sera de courte durée.
Déjà, des démarches sont en cours à l’ANPE pour avoir une stratégie nationale pour développer des compétences dans les secteurs des Transports et de la Logistique, répertoriés comme porteurs, à la lumière des axes stratégiques 1 et 2 du Plan National de Développement (PND 2018-2022).
Mais pour que la problématique de l’adéquation formation-emploi soit résolue durablement, le N°1 de l’ANPE préconise que les ministres concernés par la question, reconsidèrent les agréments accordés aux promoteurs des instituts de formation, de sorte à les inciter à proposer des formations plus en phase avec le marché de l’emploi.
« Le Togo est pour la quatrième année consécutive, éligible à un programme du MCA », a déclaré ce mercredi Stanislas Baba, coordonnateur en charge de la Cellule Millennium Challenge Account (MCA) au Togo, au cours d’un atelier de présentation de la carte des scores 2020.
A ses côtés, Sandra Ablamba Johnson, ministre conseillère en charge du climat des affaires et coordonnateur adjoint la cellule, ainsi que Roger Bèguèdouwè Paneto, Expert sénior MCA.
La rencontre a réuni plusieurs points focaux de la cellule MCA dans les différents ministères.
Si le Togo a, à nouveau, validé 14 indicateurs sur les 20 contenus par le MCA, la carte des scores révèlent surtout une amélioration dans les domaines du droit foncier, de l’accès au crédit, et de la création d’entreprise, en lien avec la belle performance dans le Doing Business 2020.
Les Etats-Unis estiment que le pays est dans les normes, notamment sur les critères de politique budgétaire, de qualité des régulations, de liberté de l’information, de protection des ressources naturelles, de taux d’achèvement de l’éducation primaire des filles.
Selon Stanislas Baba, le cap est désormais mis sur le Compact, un programme plus important que le programme de seuil dont bénéficie le Togo, à hauteur de 35 millions $. Lomé espère bénéficier en fin d’année de ce programme, a déclaré le responsable.
L’incubateur U-Lab, va bientôt ouvrir ses portes à l’université de Lomé. L’objectif de ce nouvel espace d’encadrement d’entrepreneurs sera de convertir les meilleurs résultats de recherche en innovation et en actifs de propriété intellectuelle, afin de répondre aux besoins du marché national et international.
Les entrepreneurs incubés au sein de U-Lab bénéficieront entre autres d’un accompagnement technique personnalisé, de réseaux d’experts et de financements. Toutes ces facilités sont rendues possibles grâce à un partenariat avec l’Ecole des Mines Albi Carmaux (France) et le Cabinet Deal & Consulting.
« La mise en place de cet incubateur constitue une contribution de l’Université de Lomé à l’effort national de développement, notamment le Plan National de Développement. », précise un communiqué de l’autorité universitaire.
Les coûts d’installation et de fonctionnement de l’infrastructure s’élèvent à plus de 852 000$ (environ 508 millions FCFA), dont 21,87% seront apportés par l’Université de Lomé.
Notons qu'un Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Electricité (CERME) ainsi qu'un Centre consacré aux villes durables en Afrique (CERVIDA) seront également construits au sein de l’Université de Lomé, grâce à un financement de 12 millions $ de la Banque Mondiale.
La capitale togolaise abrite un atelier sur la promotion des énergies renouvelables au sein de l’UEMOA. Au cours de cette rencontre dont la fin est annoncée pour ce mercredi 13 novembre, les participants soumettent des propositions sur le cadre réglementaire, le financement, le renforcement de capacités.
L’objectif de la rencontre, indique la BOAD, « est de formuler des propositions concrètes d’orientations, de cadres réglementaires ou légaux, et des mesures en vue du renforcement de la performance des Etats en matière de solaire ».
A terme, l’idée est de permettre aux pays de l’UEMOA, avec l’appui de leurs partenaires, de relever un défi commun, celui de renforcer la part du solaire dans leur mix énergétique.
En dehors des Etats membres de l’union, plusieurs organes et institutions de l’UEMOA et de la CEDEAO, des organes en charge des énergies renouvelables, et des agences communautaires d’électricité sont représentés à cet atelier. Des partenaires au développement, notamment la Banque mondiale, la Société Financière Internationale (SFI), l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque allemande de développement KfW, ont également envoyé des délégués à cette rencontre.
La Haute autorité des audiovisuel et de la communication (HAAC) a signé ce mardi 12 novembre 2019, une charte de conduite avec les médias togolais. Cette entente vise à prévenir les conflits et violences, ainsi qu’à protéger les droits de l’homme et de l’enfant au Togo.
Il s’agit, concrètement, de veiller à ce que ces acteurs de l’information évitent la diffusion et la publication d'informations pouvant conduire à des violences, de sorte à préserver la paix et le respect droits de l’homme et de l’enfant.
La signature de cette charte, qui vient ainsi conclure deux semaines de formations, où les médias ont été outillés et sensibilisés sur ces questions, bénéficie notamment de l’appui de Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).
A cet effet, souligne Telou Pitalounani, président de la HAAC, l'implication de son institution aux côtés de ces deux partenaires onusiens, « cadre bien avec sa mission, qui est de veiller à ce que les médias ne diffusent ou ne publient des informations qui pourraient conduire à des violations récurrentes des droits de l’homme.»
Lire aussi
Vers un nouveau code de la presse et de la communication
Le Togo renforce sa stratégie de prévention des conflits et de consolidation de la paix
Le Ministre de la Culture, du Tourisme et des Loisirs Kossivi Egbetonyo a ouvert ce mardi 12 novembre, le 1er Forum du Tourisme.
Placé sous le thème « Contribution du tourisme à l’atteinte des objectifs du PND », il traduit la volonté du gouvernement de faire du tourisme, une force motrice de la croissance projetée à 7,6% à l’horizon 2022.
Au cours de ce forum qui doit s’achever le mercredi 13 novembre, les participants vont réfléchir à booster la part du tourisme dans la création de la richesse, en la faisant passer de 4% en 2015 à 6,2% du Produit Intérieur Brut (PIB) d’ici à 2022.
Aussi, après un rappel de la gloire d’antan du secteur touristique togolais, le ministre Kossivi Egbetonyo a-t-il, dans son allocution, convié les participants à mener des réflexions de qualité, qui permettront au secteur touristique de jouer sa partition dans le développement du pays.
Pour la deuxième année consécutive, le Togo se classe dans le Top 10 des pays les plus ouverts aux citoyens africains en 2019.
C’est ce que révèle le dernier rapport du Africa Visa Openness report 2019, indice d'ouverture des visas en Afrique qui mesure le degré d'ouverture des pays africains, en examinant leurs exigences à l’entrée de citoyens des autres pays d'Afrique.
Le rapport, publié par la BAD lundi à l’ouverture de l’Africa Investment Forum à Johannesburg, place le Togo à la 9ème place continentale et dans la sous-région, derrière ses voisins béninois et ghanéen.
Une dynamique qui matérialise les initiatives prises par le gouvernement avec, par exemple, les facilités accordées dans la délivrance des visas, afin de booster davantage le secteur touristique et les échanges.
De façon globale, la Banque panafricaine salue des efforts remarquables sur le continent. Ainsi pour la première fois depuis 2016, les Africains peuvent voyager en moyenne vers plus de 27 pays sans visa ou avec un visa à l’arrivée, soit un accès libre à 51% du continent.
D’ailleurs, recommande la BAD, « la promotion d'une plus grande ouverture des visas en Afrique aidera à tirer parti des gains qui seront réalisés grâce au lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine, du Marché unique africain du transport aérien et du Protocole sur la libre circulation des personnes », initiatives auxquelles le Togo adhère pleinement.
Lire aussi : Le Togo parmi les 5 pays africains les plus ouverts en matière de mobilité et de libre-circulation (Jumia)
Sur les 13 banques opérant sur le territoire togolais, huit (08) sont des filiales des plus grands groupes bancaires de l’UMOA, révèle le rapport annuel 2018 de la Commission bancaire de la BCEAO, publié jeudi dernier.
Ecobank, dont le siège est à Lomé, est le groupe bancaire le plus important de la zone. Avec 13,2% de part de marché, le groupe panafricain distance le français Société Générale (10,1%) dont une succursale de sa filiale béninoise a ouvert ses portes depuis 2015 au Togo, et est active sur le segment corporate.
Bank of Africa, 9,6% de part de marché, qui a, quant à elle, lancé ses activités au Togo en 2013, arrive en 3e position. La Banque marocaine est serrée de près par son compatriote Atlantic Business International (ABI), holding du Groupe Banque Centrale Populaire, propriétaire de Banque Atlantique.
Attijariwafa bank, qui a repris la BIA en 2013, 5e de ce classement des principaux groupes exerçant dans l’UMOA, vient confirmer l’hégémonie de l’empire chérifien en Afrique de l’Ouest dans le domaine financier.
C’est l’ivoirien NSIA Banque, repreneur en 2018, des activités de Diamond Bank qui contrôle la 6e place avec une part de marché avoisinant les 5,3%. Dans une bataille serrée, la Banque fondée par Jean Kacou Diagou, est talonnée par Coris Bank International du Burkinabé Idrissa Nassa.
Oragroup, basé au Lomé, dont la filiale est la première banque togolaise, est le 8e groupe bancaire de l’espace d’intégration, avec 4,8% de part de marché.
La Banque Sahélo-saharienne pour l’Industrie et le Commerce (BSIC), qui détient 2,6% du marché communautaire, opère également sur le sol togolais. La Banque libyenne est 12e du classement de la BCEAO.
Le Togo abrite du 11 au 13 novembre 2019 la célébration du trentenaire du Programme de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes (PPEJ).
Les activités de la célébration de ce jubilé de perle ont été officiellement lancées lundi à Lomé par la ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah Dogbé sous le thème « Pour le développement de l’entrepreneuriat des jeunes, impactons davantage ! ».
Ces 03 jours d’activités seront l’occasion d’accroître la visibilité du programme et de valoriser ses bénéficiaires, ont indiqué les officiels. Sont ainsi prévues, des sessions de formation et de renforcement de capacités, des partages d’expérience des success-stories et des expositions.
Anciennement dénommé Fonds d’insertion des jeunes (FIJ), le PPEJ s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 30 ans, scolarisés et diplômés ou pas, ressortissants de l’un des pays membres de la Confejes, ayant suivi préalablement une formation à la création et à l’entrepreneuriat.
Au Togo, il a permis de former et de financer les projets de 3000 jeunes, a rappelé Victoire Dogbé qui a réaffirmé à la jeunesse, la volonté du gouvernement de faire davantage et de les accompagner dans leur insertion professionnelle et économique : « Notre pays a besoin de grands entrepreneurs et de grands industriels. Mais il faut travailler, il faut avoir de l’ambition et essayer », a-t-elle conclu.
Une délégation de la Cedeao et des Nations Unies conduite par le Représentant spécial des deux institutions pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas est depuis lundi en mission au Togo.
Objectif, baliser le terrain pour une meilleure préparation des prochaines échéances électorales prévues pour l’année prochaine dans le pays. Il s’agira, au cours du séjour de la mission, de rencontrer les principales autorités togolaises, les institutions de la République, les partis politiques, les acteurs de la société civile et autres acteurs-clés du processus électoral.
Une rencontre s’est, à cet effet, tenue au siège du Parlement avec la Présidente de l’Assemblée Nationale Yawa Djigbodi Tségan. L’occasion pour le Représentant spécial de féliciter la présidente et de faire le tour de la situation socio-politique.
« L’année 2020 est une année d’élections sur le continent en commençant par le Togo », a déclaré Ibn Chambas. Et de poursuivre : « Il est donc pour nous nécessaire d’apporter notre soutien aux pays et de voir comment nous pouvons nous rendre utile pour assurer des élections crédibles et transparentes »
Pour rappel, la prochaine élection présidentielle doit se tenir entre le 19 février et le 05 mars 2019, selon la Cour Constitutionnelle.