De 2010 à 2018, le gouvernement a injecté près de 680 milliards FCFA dans la réhabilitation, le renforcement, l’aménagement et le bitumage de plus de 800 km d’infrastructures routières.
Entre autres grosses réalisations, la construction de la nouvelle aérogare de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema, ou encore la construction du troisième quai au Port Autonome de Lomé.
Kossi Tofio, représentant le ministre de l’économie et des finances l’a rappelé ce lundi à Lomé à l’ouverture de la réunion consultative destinée à baliser la mise sur pied du Fonds de le Cedeao pour le développement et le financement des secteurs des transports et de l’énergie (FODETE). « Le Gouvernement est persuadé que la modernisation des infrastructures en général, et routières en particulier, donnera un nouveau souffle aux activités économiques dans notre pays, notamment le développement des échanges nationaux, intrarégionaux et avec le reste du monde », a soutenu le responsable.
L’ambition est clairement déclinée dans le Plan national de développement (PND 2018-2022), notamment dans son axe 1 où le gouvernement mise veut positionner le Togo comme hub logistique d’excellence dans la sous-région. D’ailleurs à l’horizon 2022, au moins 60% du réseau routier national devrait être revêtu.
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Lomé abrite depuis ce lundi, pour deux jours, une réunion consultative des responsables des cellules nationales de la Cedeao concernant le Fonds pour le développement et le financement des secteurs des transports et de l’énergie de l’institution (FODETE).
Le but de cette rencontre est d’informer et de consulter ces acteurs sur ce mécanisme prévu, d’échanger sur les modalités de sa création et d’élaborer une feuille de route claire pour son adoption et sa mise en œuvre par les organes statutaires de la Cedeao.
Né en juin 2009 à Abuja à la faveur de la 36ème conférence des Chefs d’Etat de la sous-région la FODETE a spécifiquement pour objectif de mettre en place un mécanisme soutenable de financement local des secteurs de l’Energie et des Transports, afin de relever le défi des infrastructures dans l’espace Cedeao.
Le Fonds, qui « sera alimenté par un système de taxation sur les divers produits (agricoles, miniers, pétroliers, gaziers) de la région », comme l’a précisé le Commissaire Energies et Mines de la Cedeao, Sediko Douka, doit également permettre aux Etats membres de lever des ressources financières sur le marché international.
En ouvrant les travaux, le DC du ministère de l’économie et des finances, a rappelé les projets et actions entreprises déjà par le gouvernement dans ces deux secteurs et qui figurent d’ailleurs en bonne place dans le PND 2018-2022.
« Le Togo est aussi convaincu du potentiel du FODETE à fournir un mécanisme de financement durable pour renforcer la croissance économique collective au sein de la sous-région », a par ailleurs déclaré Kossi Tofio.
Le ministre en charge de la production halieutique, Noel Koutéra Bataka a officiellement rouvert ce weekend les activités de pêche sur le Lac Nangbéto.
Annuellement suspendues pendant trois mois (du 15 août au 15 novembre) conformément aux dispositions en vigueur afin de permettre le repeuplement des ressources halieutiques, ces activités pourront désormais reprendre. Pour cette saison 2019-2020, les divers acteurs du secteur espèrent une bonne campagne, dans le sillage de la tendance haussière observée ces dernières années au niveau des prises (2700 tonnes de poissons il y a 2 ans et 2834 tonnes la saison écoulée).
En marge du coup d’envoi des activités, le ministre a procédé à une remise de matériels de pêche (embarcations, moteurs hors-bord, gilets et bouées de sauvetage, nappes…) d’une valeur cumulée de plus de 50 millions FCFA. Un matériel octroyé aux acteurs par le gouvernement à travers le Projet d’appui au secteur agricole (PASA).
Pour rappel, le secteur halieutique au Togo emploie plus de 22 000 acteurs et contribue à environ 4,5% du PIB avec une fourniture annuelle de près de 25 000 tonnes de poissons.
Le Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (Hcrrun) a lancé ce weekend à Djéréhouyé au nord d’Atakpamé, le volet des réparations communautaires et collectives de son programme de réparation des torts et d’apaisement des victimes des violences sociopolitiques de 1958 à 2005.
Ce volet de la mission du Hcrrun, lancée conformément aux recommandations de la CVJR, consistera « à aider les communautés en conflit à surmonter leurs différends notamment par la réalisation de projets de développement d’intérêt commun », comme l’a indiqué la présidente de l’institution Awa Nana Daboya, lors de la cérémonie de lancement officiel.
Ces projets, précise le Haut-commissariat, « seront conçus avec l’implication effective de toutes les composantes des communautés concernées ». Des séances d’échanges seront ainsi initiées lors de cette phase entre les représentants des différents groupes sociaux en conflit, les autorités administratives, traditionnelles, religieuses, et des élus.
Autre précision importante, cette phase des réparations se déroulera simultanément avec celles individuelles, entamées depuis décembre 2017 et toujours en cours.
Pour rappel, près de 35 000 personnes ont été recensées sur tout le périmètre national.
Deux ans après son lancement, le programme présidentiel de protection sociale en milieu scolaire, School Assur a passé le cap des 1 250 000 prises en charges.
Au 10 novembre 2019, ce sont exactement 1 257 777 prises en charges qui ont été réalisées sur toute l’étendue du territoire national, selon la dernière mise à jour effectuée par la cellule de coordination.
De façon concrète, les consultations (498 093) et les prestations pharmaceutiques (575 316) concentrent la majeure partie de ces prises en charges. Le reste se répartit entre les analyses (140 324), les hospitalisations (6 061) et les interventions chirurgicales (37 983).
Selon le Secrétariat d’Etat à l’inclusion qui assure la mise en œuvre de ce programme dédié aux élèves des établissements publics, ces données montrent l’impact croissant que gagne School Assur dans tout le pays.
En rappel, au 31 juillet dernier, plus de 1 740 000 élèves avaient bénéficié d’une prise en charge et plus de 6000 établissements scolaires avaient été impactés.
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Ce jeudi 14 novembre, le Togo, avec l’appui de l’UNICEF, a lancé un portail web consacré à la protection sociale. Ce site web est une initiative du comité nationale pour la promotion de la protection sociale.
La cérémonie a réuni des membres du gouvernement, des représentants des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers du projet.
Pour Foca Giulidori, Représentante adjointe de l’UNICEF au Togo, le site permettra une meilleure coordination de toutes les parties prenantes, l’accès à l’information par les citoyens sur les différents programmes de protection sociale mis en œuvre au Togo et ainsi contribuera à l’atteinte des objectifs du PND.
Le directeur de cabinet du ministère de la Fonction publique, du travail, de la réforme administrative et de la protection sociale, Samp Alandja, a quant à lui, profiter de l’occasion pour rappeler les différentes mesures prises par le gouvernement en faveur du renforcement de la protection sociale, notamment les transferts monétaires pour les ménages pauvres et vulnérables et les cantines scolaires pour les enfants.
Le contenu du site sera essentiellement dédié à une documentation sur l’état de la protection sociale au Togo. Le site est disponible à l’adresse www.protectionsocialetogo.net.
Réunis à Lomé depuis le milieu de cette semaine, les représentants de syndicats et d’associations de travailleurs du secteur public de plus de 40 pays, participent à la 13eme conférence de l’Internationale des services publics (ISP). Fondée en 1907 et regroupant 30 millions de travailleurs de 152 pays et son but est de fournir aux populations des services de meilleure qualité.
Plusieurs thématiques sont au programme ; entre autres, la privatisation, l’égalité des sexes au sein des services publics, ou encore le principe de justice sociale au sein de l’administration publique.
La rencontre a vu la participation de Katari Foli Bazi, ministre en charge de la communication, et représentant le premier ministre. Ce dernier a rappelé aux travailleurs l’importance de se débarrasser des habitudes qui ralentissent la marche vers le progrès.
Le porte-parole du gouvernement a également appelé ces acteurs du public, à se familiariser avec les meilleures pratiques et les outils de la modernité, et à développer la culture du résultat.
Pour sa part, Rosa Pavanelli (photo), Secrétaire générale de l’ISP, a notamment rappelé l’importance de resserer les liens entre les travailleurs des services publics à travers le monde, et de rapprocher les acteurs de la société civile et les associations communautaires, en vue de faire avancer la cause commune de justice sociale.
Selon Kossi Tenou, directeur national de la BCEAO, le taux d’utilisation actuel des services financiers électroniques, généralement en hausse dans l'espace UEMOA, s’est établi au Togo à 33%.
Le 1er responsable local de l’institution financière des pays de l’UEMOA a révélé cette donnée alors que s’annonce du 18 au 23 novembre prochains, la 2ème édition de la Semaine de l’Inclusion Financière.
L’événement sera articulé autour de la digitalisation des services financiers. « Nous allons échanger avec les principaux acteurs sur les enjeux de la digitalisation des paiements pour le secteur financier et les économies de notre sous-région », déclare le directeur national de la BCEAO.
Il n’élude pas des discussions sur les risques liés à l’utilisation des technologies financières ni les mesures à mettre en œuvre pour protéger les consommateurs. Selon Kossi Tenou, les solutions aujourd’hui utilisées présentent une grande importance pour le secteur financier et les Etats. Entre autres, elles assurent une optimisation du temps et de l’argent et facilitent les transactions financières.
Il sera procédé ce vendredi 15 novembre à Atakpamé (chef-lieu de la Région des Plateaux), au lancement de l’édition 2019 des Journées Portes Ouvertes (JPO) et administration rapide de proximité sur l’état-civil.
L’initiative est portée par le ministère de la Fonction Publique, de la Réforme administrative et de la Protection sociale et celui en charge de l’Administration territoriale. Elle vise à rapprocher l’administration des usagers et à accélérer le traitement des dossiers se rapportant à l’état civil. Notamment, en informant les usagers sur les formalités, procédures de traitement et de délivrance des actes d’état civil à savoir les actes de naissance, actes de mariage, actes de décès et le livret de famille.
Lors de l’édition 2018 de ces JPO, Assitim Assy, Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme administrative déclarait : « les journées portes ouvertes sur administration rapide de proximité s’inscrivent dans le cadre des efforts du gouvernement en matière de réformes et de modernisation de l’administration publique ». Les autorités avaient tablé à l’époque sur la délivrance de 2500 certificats de nationalité et de 1500 jugements supplétifs.
Le Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce jeudi 14 novembre 2019, Jack Ma, fondateur du géant du commerce en ligne, Alibaba.
Le Natif d’Hangzhou, ville chinoise à statut particulier dans laquelle le Togo a organisé, en septembre 2018, son premier Business Forum Togo-Chine, était à la tête d’une délégation de la Paradise Foundation, une organisation à but non lucratif, qu’il codirige.
La rencontre fait suite aux échanges entre les deux Hommes, lors du forum économique sino-togolais.
Au menu des discussions, la politique d’investissement au Togo notamment dans les domaines du commerce électronique, des PME, de l’éducation et de l’entrepreneuriat des jeunes.
« Nos discussions ont tourné autour de la vision du chef de l’Etat de développer le secteur de l’éducation et de l’économie numérique. Nous avons discuté de ce que nous pouvons faire ensemble de façon concrète. Nous avons défini les opportunités, et pensons revenir dans un bref délai. Nous sommes en mesure de travailler avec les entreprises togolaises sur les moyens de paiement électronique pour pouvoir autonomiser les PME et les jeunes afin qu’ils puissent lutter pour l’avenir ».
Un peu avant cette entrevue, le milliardaire chinois a distillé ses recettes du succès aux jeunes entrepreneurs d’Afrique francophone à Lomé.