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Le Togo a exprimé dimanche ses sincères condoléances et tout son soutien, à l’endroit du Burkina Faso, endeuillé un jour plus tôt par une attaque terroriste. Plus de 130 civils (bilan toujours provisoire) ont en effet été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans la localité de Solhan (nord du pays), par des assaillants encore identifiés. 

L’attaque, qui est considérée comme la plus meurtrière depuis le début des violences à caractère djihadiste dans le pays, aurait d’abord porté, selon des sources sécuritaires, sur un poste de volontaires de l’armée avant de s’étendre aux habitations civiles.

Le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a condamné “avec vigueur” cet acte barbare, puis réitéré l’engagement du Togo envers ce pays avec lequel il partage ses frontières : “Le Togo demeure résolument engagé aux côtés du Burkina Faso pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent”, a-t-il ajouté. 

Un deuil national de 72h a été décrété dans le pays par le leader burkinabé Roch Marc Kaboré. 

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Le Vice-Président de la SFI pour l’Afrique et le Moyen Orient, Sergio Pimenta, sera en séjour dans la capitale togolaise à partir de ce samedi pour une visite de 48h. Ce déplacement sera le second du genre, après celui d’il y a deux ans. 

Au programme, des entretiens, notamment avec le Chef de l’Etat et le Premier ministre, où il sera, entre autres, question du soutien de l’institution à la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route quinquennale du pays. 

Avec un portefeuille de projets de plus de 330 millions $, représentant des investissements dans des secteurs comme l’énergie, les marchés financiers, la logistique et la santé, la SFI, branche du groupe de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, envisage d’accroître ses opérations dans d’autres secteurs porteurs (infrastructures, agriculture et industrialisation).

Un bureau a d’ailleurs été ouvert dans ce sens à Lomé avec un représentant permanent, afin de mieux collaborer avec le gouvernement et les différents partenaires. 

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samedi, 05 juin 2021 10:10

Le Togo ouvre son premier data center

 

Le Togo dispose désormais officiellement d’une infrastructure stratégique d’hébergement de données sensibles. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a inauguré vendredi le Lomé Data Centre, tout premier centre de données de colocation neutre du pays.

L’infrastructure, érigée sur plus d’un hectare dans le nouveau périmètre administratif de la capitale, est certifiée Tier III, soit l’un des niveaux de fiabilité les plus élevés de ce secteur.

Sa construction, qui a duré deux ans et demi, a été financée à hauteur de 12,7 milliards FCFA par la Banque Mondiale (dans le cadre du programme régional de développement des infrastructures WARCIP), et s’inscrit dans le cadre de la stratégie de croissance soutenue par la transformation digitale dont s’est dotée le Gouvernement.

lome data center

Concrètement, le Lomé Data Center permettra à l’Etat ainsi qu’aux entreprises, d’héberger leurs données dans un environnement sécurisé. Il offre également aux opérateurs économiques, (PME et PMI, investisseurs, etc.), une alternative crédible et fiable leur permettant à la fois d’accéder à une bande passante internet à très haut débit, et de réaliser des économies. 

Au fur et à mesure que le Togo se modernise et se digitalise, des plateformes sont créées. Celles-ci doivent être hébergées dans un centre de données sécurisé et fiable”, a expliqué le ministre de l’économie numérique Cina Lawson lors de la cérémonie, rappelant au passage que près des ⅔ des 42 projets prioritaires de la nouvelle feuille de route gouvernementale ont une composante digitale.

Ce Carrier Hotel vient rappeler l’une des ambitions déclinées par le Togo il y a deux ans, celle de devenir un hub technologique et digital d’ici les prochaines années.

 

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu vendredi le Président de l’Assemblée nationale du Niger, Seini Oumarou. 

Le parlementaire, récemment porté au perchoir de son pays, était à Lomé dans le cadre d’une visite de courtoisie, après une mission au Parlement de la Cedeao à Abuja.

parlement copy

Les échanges ont porté sur les relations entre Lomé et Niamey, et la diplomatie togolaise en faveur de l’intégration sous-régionale. 

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L’Agence nationale de protection civile (ANPC) a bénéficié jeudi d’un important lot de matériel informatique et de communication, ainsi que de guides pratiques de gestion des risques de catastrophes. Ce don offert par le Pnud, a été réceptionné par le ministre en charge de la protection civile, Yark Damehame. 

Les équipements sont composés de stations d’accueil, d’outils informatique et de communication, et doivent permettre d’améliorer la qualité des données collectées pour alimenter le système d'alerte précoce en cours de mise en place, et couvrir les zones les plus exposées aux inondations dans le pays. 

Les guides sont quant à eux, destinés aux acteurs locaux, qui sont désormais associés à la stratégie nationale de gestion des risques des catastrophes, dans le cadre de la politique de décentralisation.

Ces nouveaux matériels sont “une plus-value qui va permettre aux structures nationales de renforcer leurs capacités pour mieux gérer les risques de catastrophes dans notre pays”, a indiqué le ministre, avant d’ajouter que “tous les évènements liés aux catastrophes seront suivis à la loupe et en temps réel au niveau des antennes de Kpalimé et Sotouboua”.

Pour rappel, le Pnud accompagne déjà le Togo depuis de nombreuses années sur les questions relatives à la gestion  des catastrophes et les changements climatiques.

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L’équipe gouvernementale s’est réunie jeudi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs dossiers.  

En tout, un avant-projet de loi et deux projets de décret ont été examinés, et deux communications écoutées, dans les secteurs de la communication, de la justice, des transports, de l’agriculture, de la santé et de l’environnement.

Les deux projets de décret, portant respectivement sur l’établissement d’un programme national de sécurité de l’aviation civile et la création d’une commission nationale de lutte contre la traite des personnes, seront améliorés et soumis une nouvelle fois au Conseil.

Le Togo s’apprête à inaugurer ce dimanche la plateforme industrielle d’Adetikope (PIA). Ce vaste écosystème intégré réparti sur 400 hectares et implanté à 15km au nord de la capitale, a principalement pour vocation, la création de chaînes à haute valeur ajoutée dans l’industrie textile nationale, l’approvisionnement en matières premières à la fabrication et l’exportation de produits finis.

Avec une panoplie d'avantages fiscaux, l’infrastructure dont la construction a été suivie de très près par le gouvernement, accueillera également d’autres entreprises des secteurs agroalimentaire, pharmaceutique, du recyclage et de l’automobile électrique. Le tout, alimenté à 90% par les énergies renouvelables.

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En marge de cet événement qu’il présidera, le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé s’est exprimé sur la pertinence de ce projet référentiel des ambitions du pays : “Ce projet n’est qu’un exemple de ce qui peut être réalisé au Togo, lorsque la République Togolaise ainsi que tous les investisseurs et toutes les entreprises qui souhaitent sérieusement créer de la valeur, œuvrent en vue d’un objectif commun”, a déclaré le leader togolais. 

Et de poursuivre : “Malgré le contexte difficile lié à la pandémie, le projet a démarré dans les temps, il a été livré rapidement et est désormais opérationnel. La plateforme capitalisera sur les ressources naturelles abondantes de notre pays. Elle garantira que le Togo obtienne une meilleure part de la valeur ajoutée grâce au développement de l’industrie locale afin de créer plus d’emplois pour nos jeunes”. 

Pour le Président de la République, “la PIA témoigne une fois de plus de l’engagement du Togo pour l’industrialisation”.

Le Togo a effectué jeudi un pas de plus vers la réalisation de son objectif de couverture sanitaire universelle. La structure institutionnelle de coordination de ce mécanisme a été officiellement mise en place lors d’une séance de travail dirigée à la Primature par le Premier ministre, Victoire Dogbé. 

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La réunion, qui a regroupé les différents ministères sectoriels impliqués et les représentants de la Banque Mondiale, a permis de définir les rôles de chaque acteur. Ce projet phare de la feuille de route gouvernementale, appuyé par l’institution financière à hauteur de 70 millions $ pendant les cinq prochaines années, doit permettre d'assurer l’accès des populations aux services de santé de qualité.

Il s’agira principalement d’augmenter les centres de santé sur le territoire national, de mieux les équiper, de recruter des ressources humaines en santé et réduire l’effort financier à l’accès aux services de santé de base en permettant à ces populations vulnérables de bénéficier d’une assurance maladie”, explique le ministre délégué, chargée de l’Accès universel aux soins, Mamessilé Agba-Assih.

Pour le Gouvernement, la mise en place de la couverture santé universelle permettra, à l’instar du Registre Social Unique, le renforcement de l’inclusion, de l’harmonie sociale et la paix. 

Au Togo, la production de phosphate a presque doublé en 2020, passant de 799 775 à 1 321 345 tonnes, indiquent des données compilées par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), dans son rapport annuel 2020

Ces chiffres s’inscrivent dans une tendance haussière (+87,8%), en comparaison avec les dernières années, où le pays a connu un tassement relatif, particulièrement en 2016 et 2017, avec respectivement une production qui s’était établie à environ 732 500 tonnes et 843 000 tonnes. 

Ce retour de la production au-dessus de la barre symbolique du million de tonnes s’explique en partie par l’attention particulière que l’exécutif a accordé au secteur ces dernières années. En effet, au cours de la décennie précédente, des investissements conséquents ont été consacrés à la modernisation du secteur extractif, avec notamment un plan de relance de plus de 200 milliards FCFA. 

En 2015 et 2018, des permis d’exploitation ont été attribués à deux sociétés spécialisées dans le secteur (TFC et Elenilto), puis en 2019, un double accord de partenariat de plus de 2 milliards $ conclu avec le Groupe Dangote pour la transformation du phosphate et la production de clinker.

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Quelques semaines après avoir renouvelé son équipe dirigeante, le Bureau Togolais du Droit d’Auteur (Butodra) va actualiser sa base de données. L’opération consistera à répertorier tous les usagers (organes publics ou privés de radiodiffusion et télévision, hôtels, bars et restaurants). 

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Une fois regroupés dans un catalogue de taxation unique, l’organisme culturel pourra constituer un fonds pour les ayants droits (auteurs). Des agents sont d’ailleurs sur le terrain depuis quelques semaines, pour recenser les acteurs culturels. L’objectif ultime du Butodra, est de “réussir à faire vivre de leurs métiers tous les artistes togolais”, en élargissant notamment les sources de perception des recettes.

Il y a quelques semaines, le ministre de la culture, Kossi Lamadokou, a insisté sur la nécessité de “dématérialiser le mode de perception de ces recettes pour éviter les fuites de capitaux”.

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