Après le lancement officiel de la plateforme le 04 mars dernier, la dématérialisation totale des opérations et procédures d’enlèvement des marchandises au Port autonome de Lomé (PAL) démarrera le 03 mai prochain, a annoncé l’institution portuaire.
L’innovation, qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation du Port, veut à la fois permettre de contribuer à l’amélioration du climat des affaires, et lutter efficacement contre la crise pandémique. En attendant son effectivité, le mode d’emploi a été dévoilé par l’administration du PAL.
Pour les échanges d’informations et de documents avec le Port, les opérateurs économiques et autres usagers sont invités à se connecter à ce site. En ce qui concerne le paiement en ligne des factures, un portail est également dédié.
Quant aux opérateurs autorisés à recevoir les paiements en ligne des factures du Port, les transactions se font aussi bien par Mobile Money (Moov Africa et Togocom) qu’au niveau des banques (BTCI, Ecobank, Orabank et UTB). Enfin, le paiement par virement bancaire est également accepté.
Pour les autorités portuaires, il s’agit désormais de miser plus que jamais sur la facilité, la célérité et la transparence dans les opérations.
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Lancés il y a près de deux ans, les travaux de construction de la centrale thermique Kekeli Efficient Power arrivent à terme. L’infrastructure située dans la zone portuaire sera officiellement mise en service ce vendredi, avec le lancement symbolique de la première flamme de la centrale.
Fruit d’un robuste partenariat public-privé englobant de nombreux partenaires aux côtés du Gouvernement (Kifema Capital, BOAD, Oragroup, Siemens, TSK), Kekeli (dont le nom signifie “aurore” en mina), sera administrée pendant 25 ans par le groupe panafricain Eranove.
La centrale dotée à terme d’une capacité installée de 65MW fournira une énergie électrique pour l’équivalent de 250 000 foyers, soit plus de 1,5 million de personnes, a assuré l’industriel français dirigé par Marc Alberola.
Pour rappel, Kekeli Efficient Power est la deuxième centrale de Lomé après Contour global.
On pourra s’attendre désormais à de bonnes pratiques dans la gestion de la commande publique dans les communes du Togo. L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a achevé mercredi une vaste session de formation en la matière, à l’endroit des élus locaux.
La formation, entamée le 12 avril et organisée par étapes, a porté précisément sur les procédures de passation, d’exécution et de contrôle, permettant d’outiller plus de 300 représentants des 117 communes du Togo.
Pour le régulateur, cette initiative (première du genre) était plus que nécessaire, à l’heure où les maires et les conseillers municipaux, à la faveur de la décentralisation, peuvent dorénavant assurer leur propre gestion et lancer les différents appels d’offres.
Dans quatre ans, les salles de classe dans l’enseignement technique ne devront pas contenir plus de 35 à 40 élèves. C’est l’un des objectifs poursuivis par le ministère chargé de ce secteur auquel est rattaché celui de l’artisanat.
Des réflexions sont en cours, et des actions concrètes seront bientôt menées afin de doter les établissements de moyens matériels et humains pour y parvenir, a indiqué mardi le ministre Eke Hodin, qui a entamé à Tsévié une tournée nationale de dix jours. Objectif de ce périple ministériel, faire l’état des lieux de l'enseignement technique et la formation professionnelle au Togo, échanger avec les chefs d’établissements, présenter les perspectives aux différents acteurs et recueillir des propositions.
La construction de nouvelles infrastructures figure dans les priorités du nouveau quinquennat pour le secteur éducatif. En tout, plus de 20 000 nouvelles salles de classes, des collèges universitaires régionaux d’enseignement supérieur, ainsi que des structures d’apprentissage et de formation pratique et professionnelle dans plusieurs préfectures, sont prévues.
Que pensez-vous de la communication du Gouvernement Togolais ? C’est à cette question que vous êtes invités à répondre, en participant massivement à ce sondage anonyme.
Donnez votre avis et votre perception sur la communication institutionnelle, les informations que vous préférez recevoir, les sujets traités ou encore les canaux qui vous apportent le plus d’informations.
Au Togo, quatre filières prioritaires (volaille, maïs, riz et tomate) devraient connaître bientôt un meilleur suivi. Des missions de collectes d’informations sont en cours depuis une dizaine de jours sur le territoire, dans le but de finaliser l’élaboration des plans de développement de ces filières.
Les travaux, menés par des représentants du Mifa, du ProMifa et de la FAO, consistent surtout à l’identification des besoins des acteurs des différentes chaînes de production. Ce qui devrait permettre selon les experts, de mieux orienter les financements à leur endroit, et proposer de meilleures pistes de solutions pour améliorer la productivité et les rendements, mais aussi renforcer les industries de transformation agroalimentaire.
Pour rappel, il y a quelques semaines déjà, le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage des risques, lançait les grandes manœuvres pour structurer les coopératives agricoles et mieux encadrer leurs filières.
Au Togo, le dispositif se met progressivement en place pour la tenue du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5). Le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi, a officiellement installé mardi les Comités Locaux de Recensement (CLR).
Ces entités, composées d’élus locaux, d’autorités traditionnelles et de représentants du pouvoir central, ont pour principale mission de mobiliser et de sensibiliser les populations, afin de susciter leur adhésion à cet exercice indispensable à la planification du développement du pays.
Il y a quelques jours, c’étaient les partenaires techniques et financiers du Togo qui ont marqué leur engagement à combler les gaps restants, permettant ainsi au gouvernement de boucler presqu’entièrement le financement nécessaire. Le RGPH-5 coûtera en tout 8,6 milliards FCFA.
Les députés, réunis en plénière mardi, ont adopté le projet de loi sur le code de procédure civile. Le texte, approuvé il y a une semaine en Conseil des ministres, visait à actualiser le code existant, vieux de 40 ans et qui n’était plus en phase avec les réalités actuelles et les ambitions du Togo.
La nouvelle mouture, plus innovante et plus favorable aux affaires, introduit de nouvelles réformes et plusieurs droits spécifiques. Entre autres, la protection des actionnaires minoritaires en procès contre leur société, la possibilité donnée aux parties en procès de s’interroger entre elles, ou les procédures spéciales en matière de divorce et de séparation de corps en ce qui concerne le code des personnes et de la famille.
Revisité, le nouveau code de procédure civile comporte désormais 345 articles contre 456 pour l’ancien. “C’est une avancée majeure dans le processus de modernisation de l’outil judiciaire”, a salué le ministre de la Justice, Pius Agbétomey, qui a pris part aux travaux à l’hémicycle.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a adressé mardi les condoléances et la solidarité du peuple togolais envers son homologue tchadien, endeuillé par la disparition de son président.
J’ai appris avec émotion le décès du Président Idriss Deby Itno, a déclaré le n°1 togolais dans son message, avant de saluer la mémoire d’un “Homme d’Etat dont l’engagement pour la paix au Tchad et la stabilité au Sahel fut constant”.
Militaire de formation, Idriss Déby Itno, qui avait été élevé à la dignité de Maréchal du Tchad l’année dernière, était l’un des principaux visages, sur le continent, de la lutte contre le terrorisme djihadiste. Selon le porte-parole de l’armée, il est mort des suites de blessures reçues au front lundi, en combattant des rebelles, quelques heures seulement après la confirmation de sa réélection à la tête du pays.
Le Togo devrait accueillir prochainement le déploiement de l’Initiative Giga, un programme international de connectivité scolaire. Le projet, lancé en 2019 par l’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’Unicef, ambitionne de connecter à internet le maximum d’écoles dans le monde, réduisant ainsi la fracture numérique et augmentant l’accès aux informations en ligne.
17 pays ont d’ores et déjà été cartographiés, regroupant en leur sein près de 800 000 écoles. Pour le Togo dont “l'environnement numérique et la solide volonté politique sont des conditions favorables”, selon le Coordonnateur du système des Nations Unies, Damien Mama, l’arrivée de ce programme viendra appuyer les efforts du Gouvernement dans le domaine.
Le ton avait en effet été donné il y a trois ans, avec l’implémentation de l’Environnement Numérique de Travail au sein des établissements secondaires. Récemment, des partenariats ont été noués avec les opérateurs télécoms présents sur le territoire, pour faciliter l’insertion des TIC dans l’enseignement.