Après ses Journées ‘Nationale’ et ‘Économique’, le Togo expose ce dimanche à Dubaï, le meilleur de son écosystème digital. Le pays organise en effet dans son pavillon, une ‘Journée du Numérique et des Startups’.
On y est …
— TOGO EXPO OFFICIEL (@expo_togo) February 6, 2022
Jour J de la Journée du #Numérique et des #Start_up du #Togo ce dimanche 26 février 2022 à l’@expo2020dubai à 10h00 (TU), 14h00 heure de Dubai.
Possibilité de suivre l’événement en Live soit sur le lieu dans le Pavillon Togo ou soit via la retransmission Facebook Live pic.twitter.com/wFaB6pfSXE
L’événement, qui démarre à 10h00 TU, sera l’occasion de mettre en lumière et de présenter au monde, les initiatives numériques togolaises les plus pertinentes, dans plusieurs domaines : santé, transports, robotique, entre autres.
Plusieurs startups sont physiquement présentes sur place, à l’instar de Gozem et eConvivial.
Pour rappel, en prélude à cette journée, un appel à pitch avait été lancé à l’endroit de toutes les startups numériques du pays.
Le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEIJ-SP), a ouvert ce vendredi 04 février 2022 à Lomé, un atelier de communication en vue de définir les nouvelles conditions pour le financement des projets durant la campagne agricoles 2022-2023.
Les travaux visent notamment à « définir de commun accord avec les PME/PMI et les Institutions financières partenaires (IFP) » ces conditions de financement, et réunissent les acteurs clés impliqués dans la mise en œuvre du Projet. « Les réflexions issues de cet atelier permettront de définir non seulement les nouvelles conditions de financement de la campagne 2022-2023, mais aussi, de jeter les bases de la pérennisation de ce mécanisme », a indiqué Kossivi AGBO, Coordonnateur du PAEIJ-SP, à l’ouverture des travaux.
En effet, pour la Campagne agricole 2022-2023, le Programme, en fin de mise en œuvre au Togo, prévoit de laisser la négociation des financements entre les PME et les IFP.
Le PAEIJ-SP est co-financé par le gouvernement togolais et la Banque africaine de développement (BAD), et évolue dans les filières maïs, manioc, soja, petits ruminants et volailles. Approuvée en octobre 2015 et mise en œuvre sur toute l’étendue du territoire, l'initiative a réussi notamment à mobiliser 17,2 milliards FCFA, à travers 15 IPF, contre des prévisions initiales de 7,5 milliards FCFA, soit une réalisation de près de 230%. Sur la période, elle a généré plus de 55 000 emplois directs (dont 27% de femmes), et environ 75 000 emplois saisonniers (dont près de 40% de femmes).
Après neuf ans de fonctionnement, le Fonds d’Aide à la Culture (FAC) s’apprête à changer de dénomination pour devenir le Fonds national de développement culturel (FNDC). C’est l’une des conséquences de la réforme engagée depuis 2019 par le gouvernement.
Le nouveau fonds, dont le champ d’action sera également élargi, sera opérationnel en permanence, contrairement à l’ancien. L’objectif du gouvernement est d’amener le secteur à être plus pourvoyeur d’emplois, de richesses et de croissance pour le pays. “Nous voulons migrer vers des industries plus créatives, et apporter un appui plus concret aux différents acteurs de ce secteur”, explique le ministre de tutelle, Pierre Lamadokou.
Créé en 1990 mais opérationnel qu’à partir de 2013, le FAC était une aide publique à la création artistique, littéraire et cinématographique. Il participait également à la construction et à la réhabilitation des équipements et infrastructures culturelles, et favorisait la promotion et la conservation du patrimoine national.
En 2019 et 2021, le Fonds avait alloué en tout 900 millions FCFA à plus de 700 projets.
Lire aussi
Fonds d’aide à la culture 2021 : le Gouvernement alloue 300 millions FCFA aux artistes
Au Togo, “de grands progrès restent à faire” en ce qui concerne les tarifs des forfaits voix et data. C’est la principale conclusion effectuée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) dans une étude publiée jeudi.
Tarifs des forfaits voix et data:
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) February 3, 2022
Togo Cellulaire et Moov Africa Togo parmi les plus chers de L'UEMOA.
De grands progrès restent à faire...#data #Togocom #MoovAfricaTogo #digital #arcepTogo #Togohttps://t.co/laB3y73LIihttps://t.co/2Yp83dZJPAhttps://t.co/4yOK2b3dUA
Le gendarme des télécommunications a en effet mené une analyse comparative des tarifs pratiqués par les opérateurs de communications électroniques au sein de l’Uemoa, pour des offres identiques ou similaires. Le benchmark, opéré sur des offres mobiles (voix et data) et de fibre à domicile, révèle des résultats mitigés.
Bon élève pour les hors forfaits…
Pour les offres hors forfaits, note le régulateur, “le Togo se classe enfin parmi les tarifs les moins élevés à la suite de la procédure de sanction pour non-respect de la non-différenciation tarifaire, qui a permis de baisser de 30% les tarifs inter-réseaux”. Cependant, poursuit-il, “le volume d'appels n'est plus que de 8% en moyenne chez les deux opérateurs et diminue chaque mois du fait de la montée en puissance des forfaits”.
…et parmi les plus chers pour les forfaits
Justement en ce qui concerne les offres forfaits, “le Togo se positionne parmi les tarifs les plus élevés de la zone avec des tarifs jusqu'à 25 fois plus chers que le meilleur tarif de la zone” pour les forfaits 100% Data, et “jusqu’à 4 fois plus cher” pour les 100% Voix.
Sur les forfaits mixtes, les tarifs proposés par Togocel et Moov au Togo “se situent dans la moyenne régionale”.
Léger satisfécit en revanche au niveau de la fibre internet à domicile, où les tarifs s’inscrivent parmi les plus bas (pour les offres inférieures à 25 Mbps) et dans le trend régional à partir de 25 à 100 Mbps.
Plaidoyer auprès des opérateurs
S’il reconnaît la liberté des opérateurs en ce qui concerne la fixation des tarifs de détail, l’Arcep exhorte néanmoins ces derniers “à plus de responsabilité pour un accès des consommateurs aux services mobiles à un prix plus juste et raisonnable”.
Ceci, précise l’institution, “en vue d'accélérer le développement de l'économie numérique au Togo”.
Le Togo a bouclé ce vendredi sa troisième incursion sur le marché financier régional de l’Uemoa. Le pays, qui a émis il y a 10 jours un nouvel appel d’offres sur des Obligations Assimilables du Trésor (OAT), engrange ainsi un nouveau succès auprès des investisseurs régionaux.
Pour cette opération, le Togo sollicitait un montant de 35 milliards, via une opération de longue maturité (10 ans). Près d’une cinquantaine de soumissions ont été enregistrées, pour un montant global de 69,8 milliards FCFA, soit un taux de couverture de presque de 200%. Mais le Trésor, fidèle à sa stratégie de réduction de risque, n’en a retenu finalement que les 35 milliards sollicités.
Pour rappel, le Togo envisage de mobiliser en 2022, environ 550 milliards FCFA, dont 180 milliards au premier trimestre. Les ressources collectées servent à financer les besoins du budget de l’Etat.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a participé jeudi à Accra, à un sommet extraordinaire de la Cedeao. La rencontre, consacrée aux récentes évolutions politiques intervenues au Burkina Faso, a également porté sur la situation en Guinée et au Mali.
Après l’examen des rapports de missions des délégations dépêchées à Ouagadougou, l’Organisation a réaffirmé sa condamnation du putsch et décidé de maintenir la suspension du Burkina Faso de ses instances.
Toutefois, elle accompagnera le voisin du nord vers une sortie de crise et un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à la stabilité. Les autorités burkinabè ont donc été invitées à mettre en place des organes de Transition et à adopter un calendrier électoral.
Quant au Mali, les Chefs d’Etat ont invité les autorités maliennes à proposer un chronogramme acceptable à la Cedeao afin de permettre la levée progressive des sanctions.
Enfin, la Commission a été instruite d’accélérer la révision du Protocole additionnel de 2001 sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance et des textes connexes.
Déjà présent dans le peloton de tête des pays les mieux préparés pour la mise en œuvre de la Zlecaf, le Togo continue de s’affûter. Le pays vient de lancer officiellement le déploiement de Trade Barriers Africa, un mécanisme en ligne permettant aux acteurs économiques de contribuer directement à la suppression des barrières au commerce entre pays de la Zone de libre-échange continentale.
L’outil, porté par le secrétariat de la Zlecaf, offre la possibilité de signaler tout obstacle rencontré lors du commerce de marchandises à travers les frontières intra-africaines. Par exemple, les frais excessifs, les exigences de documents encombrants, les normes et réglementations restrictives sur les produits, voire les inspections répétitives. Le mécanisme ouvert à tous les entrepreneurs africains, se veut selon le point focal de la Zlecaf au ministère du commerce, “une réponse concrète aux problématiques quotidiennes des micro, petites et moyennes entreprises transfrontalières”.
“Pour qu’elles puissent prospérer, il est impératif que disparaissent les barrières non tarifaires, qui non seulement rallongent les procédures d’acheminement des marchandises, mais coûtent également aux commerçants. Dorénavant, ils disposent d’un mécanisme en ligne qui leur permettra à terme de commercer plus facilement dans la région, comme dans tout le reste du continent. Juste en créant un compte et en signalant ces barrières non-tarifaires, les commerçants et commerçantes peuvent réellement améliorer les conditions dans lesquelles ils et elles exercent leur activité. Il est donc crucial qu’ils s’approprient ce mécanisme”, explique le responsable.
Depuis son instauration, plus de 600 barrières non tarifaires ont déjà été éliminées dans la sous-région.
Lire aussi
Le Togo, prêt pour la mise en œuvre de la Zlecaf (Wamkele Mene)
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé participe ce jeudi à Accra (Ghana), à un sommet extraordinaire de la Cedeao sur le Burkina Faso.
Je suis arrivé ce matin à Accra au #Ghana où je prends part à la session extraordinaire des chefs d'Etat et de Gouvernement de la #CEDEAO sur la situation politique au Burkina Faso. pic.twitter.com/aNRWo0iOij
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) February 3, 2022
La rencontre, à laquelle prennent part les chefs d’Etat de la sous-région, est l’occasion d’examiner les rapports des délégations dépêchées il y a une semaine par l’organisation dans le pays.
Le 24 janvier dernier, un putsch militaire a conduit à la chute du président Roch Marc Christian Kaboré. Réunie en urgence, l’Organisation a décidé, dans un premier temps, de suspendre de ses instances le Pays des Hommes Intègres.
Le Togo commémorera le 5 février prochain, le décès de son ancien président, Gnassingbé Eyadema. Pour ce 17ème anniversaire et comme l’an dernier, il n’y aura ni veillée le 4 février, ni célébration publique au Palais des Congrès de Kara, a annoncé le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) February 3, 2022
La décision a été prise, en tenant compte de la lutte contre la propagation du covid-19. Toutefois, une prière musulmane sera dite le vendredi 4 février dans les mosquées des chefs-lieux de préfectures en mémoire du Père de la Nation, et une prière chrétienne le dimanche 6 février dans les églises et temples pour la même intention.
La capitale togolaise abritera du 06 au 17 février prochain, la réunion du conseil d’administration des filiales Afrique du groupe Bank Of Africa (BOA). L’annonce a été faite mercredi au Premier ministre par le Directeur général de la filiale togolaise, Youssef Ibrahimi.
Le responsable, reçu à la Primature, a évoqué quelques sujets avec Victoire Tomégah Dogbé, et a surtout félicité le gouvernement pour la stabilité économique, le climat social et l’environnement des affaires dans le pays.
L’événement prévu à Lomé, réunira les responsables du groupe bancaire établi dans 18 pays sur le continent : “Nous allons parler d’inclusion financière, et de comment soutenir les projets de certains promoteurs pour l’économie », a précisé Youssef Ibrahimi.
Né il y a plus de 35 ans au Mali, BOA est présent au Togo depuis 2013. En 2020, l’institution bancaire a signé un accord de financement avec le gouvernement, pour appuyer des jeunes jeunes entrepreneurs sélectionnés dans le cadre du Forum économique Togo-UE (FETUE).