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La Police nationale a annoncé dimanche l’interpellation à Lomé d’un groupe de trois personnes, identifiés comme les présumés auteurs de la série de braquages des clients de banque, enregistrée dans la capitale au cours des derniers mois. Les trois individus, de nationalité nigériane et “membres d’un vaste réseau transfrontalier” ont été interpellés le 16 mars, alors qu’ils s’apprêtaient à commettre un nouvel acte. 

Le mode opératoire, révèle la Police, consiste à agir “toujours en binômes armés sur des motos non immatriculées”. Les victimes sont ciblées à la banque, puis prises en filature à leur sortie, et enfin contraintes à rendre leur argent sous la menace d’armes. En cinq participations à des vols reconnus, les malfrats auraient en tout subtilisé environ 142 millions FCFA. 

Si les investigations se poursuivent afin de capturer les autres membres du réseau, les trois présumés auteurs seront présentés au Procureur de la République.

Depuis le début de l’année, la protection policière a été rendue obligatoire et gratuite pour la réalisation des opérations financières importantes au Togo.

Au Togo, le cadre d’exercice de la profession d’ingénieur va de nouveau connaître des améliorations. L’exécutif a adopté vendredi en conseil des ministres, deux projets de décrets dans ce sens. 

Le premier, qui concerne le Code de déontologie des ingénieurs, veut répondre davantage aux exigences d'efficacité des prestations et à l’éthique professionnelle, tandis que le second institue un conseil national de direction provisoire au sein de l’Ordre national (ONIT).

Avec ces nouveaux textes, le gouvernement entend faciliter une meilleure pratique de la profession et un meilleur impact dans le développement du pays. Au Togo, l’Ordre national des ingénieurs regroupe une vingtaine de génies : civil, militaire, aéronautique, mécanique, agronomique, informatique ou sanitaire, entre autres.

Après une première reconnaissance l’an dernier en France, le programme togolais de revenu universel de solidarité, Novissi décroche un nouveau prix, cette fois aux Etats Unis. Seul représentant africain parmi les finalistes du salon des innovations South by Southwest (SXSW) d’Austin (Texas) il y a quelques jours, le mécanisme gouvernemental a reçu un prix du Jury. 

La distinction a été décernée, en reconnaissance à la solution fournie par ce programme, qui allie numérique et intelligence artificielle pour combattre la pauvreté au Togo. 

En effet, lancé en 2020 par le gouvernement pour venir en aide aux plus vulnérables affectés par la crise sanitaire du Covid-19 et les mesures gouvernementales, le programme Novissi, auquel s’est joint l’ONG américaine Give Directly a révolutionné l’aide aux pauvres en s’appuyant sur la data science. 

A l’aide d’une approche de ciblage sur une carte de pauvreté qui s’appuie notamment sur l’IA et l’imagerie satellite, des transferts monétaires accessibles sans internet ont été envoyés à des dizaines de milliers de personnes. A ce jour, près de 820 000 personnes ont ainsi pu bénéficier de plus de 13 milliards FCFA.

Le programme a reçu le soutien de plusieurs institutions et personnalités économiques.

Au Togo, la dotation des régions en infrastructures sanitaires se poursuit. Dans les Savanes, un nouveau Centre hospitalier préfectoral (CHP) est en cours de finition à Gando, dans la préfecture de l’Oti-Sud. 

L’édifice, visité par le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement vendredi en marge du conseil des ministres, répond aux ambitions de l’exécutif de rapprocher les soins des populations, conformément à la feuille de route Togo 2025. Il est constitué de plusieurs blocs de services (maternité, laboratoire et médecine) et doté d’une capacité d’accueil d’une soixantaine de lits d’hospitalisation. Une fois achevé, le CHP sera doté d’équipements et d’appareils modernes. 

L’amélioration du système de santé est l’un des chantiers phares du nouveau quinquennat. En plus des investissements infrastructurels, des actions sont en cours pour le renforcement de la qualité et de l’effectif des personnels. 

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La Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) dispose d’un nouveau Directeur général. Le Conseil d’administration a officialisé le 25 mars dernier la nomination de Débo-K’mba Barandao à ce poste. 

Le nouveau responsable qui succède à Degla Essenouwa à la tête de la société publique, a notamment été directeur de l’Energie au ministère de tutelle et directeur général de l’Autorité du Gazoduc de l'Afrique de l'Ouest (AGAO).  

A la tête de la CEET, Débo-K’mba Barandao aura entre autres pour mission, de poursuivre la politique d’amélioration des services et des prestations de la Compagnie, tout en accompagnant la politique énergétique du gouvernement.

Au Togo, le Fonds Tinga, créé en novembre dernier par le Gouvernement pour faciliter l’accès à l'électricité, va débuter sa phase pilote à partir du 1er avril prochain. L’annonce a été faite vendredi en conseil des ministres par le ministre de l’énergie. 

Dotée d’une enveloppe de 3 milliards FCFA, mobilisée par l’Etat, l’opération durera 09 mois et se déroulera dans les régions de la Kara et des Savanes. Au cours de cette période, environ 33 000 ménages seront raccordés à l’électricité, contre le paiement d’un montant initial 1000 FCFA au lieu d’un coût moyen de 100.000 FCFA. “Le reliquat des frais d’accès”, explique Mila Aziable, “sera remboursé sur une période allant jusqu’à dix ans en fonction du revenu des ménages”.

A l’issue de cette phase pilote, il est attendu que le taux d’électrification enregistre une hausse significative dans les deux régions (de 22 à 31% dans les Savanes et de 35 à 50% dans la Kara), renforçant ainsi l’inclusion des populations à travers l’accès à l’électricité de qualité à coût abordable, tel que prévu dans le premier axe de la feuille de route gouvernementale à l’horizon 2025.

Pour rappel, le Fonds Tinga est un mécanisme de facilitation de l’accès à l’électricité, créé en complément aux initiatives en cours comme le ‘Chèque Cizo’ pour le solaire. Concrètement, il permet d’offrir des subventions remboursables pour l’accès universel aux réseaux électriques. 

897 jeunes nouveaux militaires ont officiellement rejoint vendredi les rangs des Forces armées togolaises (FAT). C’était lors d’une cérémonie de présentation de drapeau au Centre national d’instruction de Kara (CNI). 

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Composée de 744 garçons et 153 filles issues de différentes localités du pays, la nouvelle vague a effectué six mois d’intenses formations. Surtout, relève le haut commandement militaire, ce sont les premières recrues dans l’histoire du CNI à être initiées à la formation commando (Centre national d'entraînement commando -CNEC- de Kpewa) et aux techniques de tirs au combat (Centre d'entraînement aux techniques de tirs opérationnels et de combat -CETTOC- d’Akaba).  

Désormais intégrés au sein de la Grande muette, leur mission sera notamment de défendre l’intégrité du territoire, protéger les institutions de la République et assurer la sécurité des populations ainsi que leurs biens, “en tout lieu et en toutes circonstances et au péril de leur vie”, a rappelé le chef d’Etat major général des FAT, Dadja Maganawé.

Engagées dans une refondation complète depuis quelques années et de plus en sollicitées sur les théâtres d’opérations de maintien de la paix sur le plan international, les forces armées togolaises sont confrontées à un besoin en personnel. 

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L’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) va bientôt se doter de nouveaux organes. Le gouvernement a adopté vendredi un projet de décret dans ce sens. 

Le texte actualise le fonctionnement et l’organisation de l’agence dans le but de la rendre plus efficiente, et contribuer ainsi aux ambitions nationales de hub logistique aérien.

Créée il y a 15 ans, l’ANAC a principalement pour mission de mettre en œuvre la politique de l’Etat en matière d’aviation civile. Il s’agit d’informer et de coordonner et de superviser l’ensemble des activités aéronautiques et aéroportuaires sur le plan national. 

Au Togo, la réforme du secteur de la sécurité routière se poursuit, face au bilan de plus en plus meurtrier enregistré chaque année. Un Office national (ONSR) a été créé vendredi en conseil des ministres. 

Ce nouvel organe dont l’objectif est de promouvoir la sécurité routière, a pour mission l’étude, la recherche et la mise en œuvre de tous les moyens destinés à accroître la sécurité des usagers de la route. Cela passera notamment par des mesures de prévention d’accidents, de sensibilisation et de formation des conducteurs de véhicules. Également, l’assistance médicale urgente sera développée.

Pour l’exécutif, il s’agit à travers ce nouveau texte de renforcer le dispositif institutionnel existant. Au cours des deux dernières années, pour mieux lutter contre les accidents de la route, le gouvernement a initié une politique nationale de sécurité routière, une réforme du secteur des transports routiers et un projet pilote. Un observatoire des transports terrestres (OTT) a également été ouvert et le casque rendu obligatoire pour les passagers des engins à deux roues

En 2021, près de 7500 accidents ont été recensés sur les routes togolaises, faisant 680 morts.

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L’équipe gouvernementale s’est réunie vendredi en conseil des ministres délocalisé à Gando dans la préfecture de l’Oti-Sud. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de divers sujets dans plusieurs domaines parmi lesquels la gestion publique, les transports, l’énergie, ou encore la culture. 

En tout, quatre projets de décret ont été adoptés, et quatre communications écoutées. Deux comptes rendus ont également été effectués, respectivement sur l’élection par l’assemblée nationale des nouveaux membres de la CENI, et celle de l’ancien Premier ministre, Gilbert Fossoun Houngbo, au poste de Directeur général de l’OIT.