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dimanche, 15 décembre 2024 09:37

Nadiratou Afolabi, élue Miss Togo 2025

La beauté togolaise dispose d’une nouvelle reine. Nadiratou Afolabi, 21 ans et étudiante en Lettres modernes, a été couronnée Miss Togo 2025 le samedi 14 décembre, lors de la grande finale de la 29ème édition du concours, organisée au Centre international des conférences de Lomé. 

Candidate N°3 sur un total de 20 prétendantes, la nouvelle lauréate a réussi à convaincre les membres du jury, à l’issue des différentes épreuves. Sur le podium, elle devance Carine Victoire Bangana (1ère dauphine), Séraphine Koko Adomayakpo (2e dauphine), Sandra Adja Wagbe (3e dauphine) et Albertine Ange Taoko (4e dauphine). 

Nadiratou Afolabi, qui succède au palmarès à Nathalie Yao-Amuama, mettra en œuvre un programme social pendant un an, tout en représentant le Togo à l’international. 

Un grave accident de la circulation est survenu dans l’après-midi du vendredi 13 décembre, sur la Route Nationale N°1 à Agoè-Zongo. Le drame est survenu lorsque, selon les constatations des services de Police, un camion semi-remorque transportant une citerne de gaz surdimensionnée et circulant dans le sens sud-nord, a percuté la plateforme supérieure de la passerelle piétonne d’Agoè-Zongo. 

La plateforme, en s'effondrant sur la chaussée, a écrasé le camion semi-remorque lui-même, ainsi qu’une voiture et deux tricycles affectés au transport de personnes, tous roulant dans le même sens. 

Aussitôt informé, le ministre de la sécurité et de la protection civile a déclenché le plan ORSEC permettant de mobiliser immédiatement les ressources humaines et matérielles des Forces Armées Togolaises, de la Police et de la Gendarmerie nationales, des Sapeurs-Pompiers, de l’Agence nationale de la Protection civile, de la Croix Rouge Togolaise, des collectivités territoriales et d’autres partenaires privés, pour porter secours aux blessés et dégager la voie afin de rétablir la circulation. Les populations environnantes ont également apporté leur soutien. 

Le bilan provisoire fait état de 08 morts sur les lieux de l’accident, 03 blessés graves évacués à l’hôpital pour des soins, et d’importants dégâts matériels. Dans un communiqué publié quelques heures après les faits, Calixte Batossie Madjoulba a présenté, au nom du gouvernement, ses condoléances aux familles éplorées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.  

Surtout, l’officiel a de nouveau invité au respect du code de la route, notamment les règles de chargement telles que stipulées dans les dispositions communautaires de l’Uemoa. 

Après 2019, le Togo préside à nouveau le conseil des ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES). Le ministre de la réforme du service public, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara, a été porté à la tête de l’institution à l’issue de sa 37ème session tenue le vendredi 13 décembre à Lomé.

Au cours de cette rencontre précédée d’un Forum de haut niveau sur la protection sociale, il a également été question pour les participants de dresser un bilan des actions menées ces dernières années et de plancher sur le plan stratégique 2024-2028.

L’objectif est de bâtir un système de protection sociale plus inclusif et résilient, capable de répondre aux besoins des populations tout en tenant compte des défis économiques et sociaux actuels.

Créée en 1993, la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) regroupe 18 États membres. Basée à Lomé, l’organisation a pour mission principale de promouvoir une gestion efficiente et harmonisée des organismes de sécurité sociale au sein des pays membres.

La frontière séparant le Togo et le Ghana à Tamong, dans la région des Savanes, est désormais dotée d’un poste de contrôle. L’infrastructure a été inaugurée le jeudi 12 décembre par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba.

Fruit du partenariat entre le gouvernement, l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’Allemagne, la nouvelle infrastructure est équipée de technologies avancées, notamment du système MIDAS (Migration Information and Data Analysis System), qui permet une surveillance accrue des frontières

Son érection s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la sécurité des frontières et résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée ». L’objectif est de renforcer la sécurité aux frontières terrestres, en particulier dans un contexte de lutte contre l’expansion du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale.

Ce nouveau poste de contrôle frontalier devrait permettre d’améliorer la gestion des flux migratoires dans la région tout en facilitant la coordination entre les autorités togolaises et ghanéennes. Il représente également un pas important vers l’optimisation des contrôles douaniers et la lutte contre les activités illégales telles que le trafic de drogue et la traite des êtres humains.

Huit nouveaux agents dont cinq inspecteurs et trois contrôleurs, ont officiellement démarré leurs fonctions. Ceci, à l’issue d’une cérémonie de prestation de serment organisée ce vendredi 13 décembre à Lomé.

Ces agents, relevant du ministère en charge du commerce, auront pour mission de renforcer la surveillance des activités commerciales à travers tout le pays. Ils veilleront au respect des réglementations en vigueur, notamment en matière de prix, de qualité des produits et de conformité des pratiques commerciales.

« La protection des consommateurs repose sur l’efficacité de vos contrôles sur le terrain. Soyez conscients de cette responsabilité et agissez avec rigueur et intégrité », a exhorté le juge Koudowovo Esse.

Cette entrée en fonction marque l'aboutissement d'un processus comprenant une formation spécialisée et un arrêté de nomination ministériel, conformément aux exigences légales. Elle intervient alors que le gouvernement multiplie les efforts ces derniers temps pour renforcer la régulation des pratiques commerciales, protéger les consommateurs et lutter efficacement contre la vie chère.

vendredi, 13 décembre 2024 14:39

Education : les ENFPE en rénovation

Rouvertes l’an dernier après plusieurs années de mise en veilleuse, les Écoles normales de formation des professeurs d’écoles (ENFPE) sont en cours de remise en état. D’importants travaux de réhabilitation ont été engagés récemment par le gouvernement, via le ministère des enseignements. 

Lancés dans les six établissements répartis sur le territoire, (Dapaong, Mango, Sotouboua, Notsè, Adéta et Tabligbo), les travaux doivent permettre d’améliorer le fonctionnement des écoles, et de faciliter l’accueil des élèves-professeurs et des enseignants en formation initiale ou continue. Les différents chantiers devront être rendus dans un délai maximal de quatre mois. 

Pour rappel, la rentrée de la Promotion 2024-2026 est prévue pour le lundi 16 décembre dans toutes les ENFPE.

Les Togolais peuvent désormais effectuer leur demande de certificat de nationalité en ligne directement sur leurs supports électroniques (téléphones, tablettes ou ordinateurs). La plateforme digitale de demande a été officiellement lancée jeudi 12 décembre à Lomé par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

Développée par le ministère de la Justice et de la législation avec le concours de l’Agence Togo Digital (ATD), la plateforme est accessible sur le guichet national des services publics digitalisés. Avec sa mise en place, le Togo franchit un nouveau pas dans sa dynamique de dématérialisation des démarches et résout les défis liés autrefois à l’obtention du précieux sésame.

Les avantages concrets significatifs de la plateforme s’articulent autour de quatre points essentiels : l’accessibilité et la simplicité, le gain de temps et la réduction des coûts, la sécurité et la transparence, ainsi que la réduction de la paperasserie”, a d’ailleurs expliqué le Garde des Sceaux, Mipamb Nahm-Tchougli. Pour marquer l’événement, les cinq premiers certificats produits à travers cette plateforme ont été symboliquement remis à leurs titulaires. 

En rappel, outre le certificat de nationalité, plusieurs démarches ont déjà été digitalisées dans le secteur de la justice et de la législation : il s’agit notamment du duplicata du certificat de nationalité, du casier judiciaire, ou encore des procédures devant le tribunal de commerce.

Face aux tentatives d’escroquerie devenues récurrentes sur les réseaux sociaux, l’Office Togolais des Recettes (OTR) multiplie les appels à la vigilance. L’institution a dans ce sens publié mercredi 11 décembre, un nouveau communiqué.

En cause, un faux avis de vente aux enchères qu'organiserait le fisc sur l’un de ses sites portuaires de Lomé le 14 décembre. “Les comptes Facebook intitulés : « Commissaire Général de l’OTR Philippe Kokou B. TCHODIE » sont de faux comptes créés dans l’intention d’arnaquer les usagers”, a précisé l’office avant de mettre en garde les auteurs de ces actes.

Pour rappel, les informations concernant l’OTR sont régulièrement publiées sur les médias et comptes officiels.

La ministre en charge du commerce, Kayi Mivedor-Sambiani, a présidé, le jeudi 12 décembre, une réunion avec les principaux importateurs de produits alimentaires. Objectif : s’assurer de la stabilité des prix sur le marché et de la disponibilité des stocks. 

Au cours des échanges, la ministre a salué le dialogue permanent avec les opérateurs économiques, qui a permis une baisse notable des prix de plusieurs produits ces dernières semaines.

« Suite à nos discussions, des mesures ont été prises, comme l’augmentation de la production pour l’huile, ce qui a ramené le prix du bidon de 25 litres à 25.000 francs, contre 32.000 francs en novembre. Le litre s’établit désormais à 1000 francs », a expliqué Kayi Mivedor-Sambiani.

L’initiative a été accueillie favorablement par les importateurs qui rassurent les autorités et la population de la disponibilité des produits. « Nous avons renforcé nos approvisionnements pour éviter toute pénurie. Le riz, par exemple, est désormais proposé entre 20.500 et 21.000 francs pour le sac de 50 kg, contre 25.000 à 26.000 francs il y a encore quelques semaines », a déclaré Saad Bassam, importateur de riz.

Cette nouvelle rencontre s’inscrit dans la continuité des échanges précédents avec les associations de consommateurs et des missions d’inspection effectuées sur les marchés. L’objectif reste le même : garantir un approvisionnement suffisant en produits de première nécessité tout en veillant à la stabilité des prix et à la protection du pouvoir d’achat des ménages.

Au Togo, l’agence Éducation et Développement (AED) et l’ONG Compassion International ont conclu en fin de semaine écoulée, un partenariat en faveur de la formation professionnelle des jeunes.

L'entente, paraphée par les responsables des deux institutions, vise à renforcer les compétences professionnelles des jeunes, en leur offrant des formations adaptées aux besoins du marché du travail. Concrètement, il s’agira de permettre aux jeunes du programme Compassion de bénéficier de formations techniques pour l'obtention de leur baccalauréat professionnel dans les Instituts de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD).

« Ces jeunes auront accès à des compétences directement applicables, qui favoriseront leur insertion dans la vie active et leur permettront de contribuer activement au développement de leur communauté », a expliqué le directeur général de l’AED, Dammipi Noupokou.

Pour sa part, Koffi Ahonon, directeur national de Compassion International Togo, a souligné l'importance de ce partenariat visant à renforcer les capacités des jeunes et à les préparer à des métiers porteurs. « Notre ambition est d’accompagner un minimum de 300 jeunes pour un financement total de 600 millions de FCFA d’ici à 2030 », a-t-il dévoilé.

Pour rappel, le Togo dispose actuellement de quatre IFAD, à savoir l'IFAD Aquaculture à Elavagnon, l'IFAD Élevage à Barkoissi et les IFAD Bâtiment et Énergies renouvelables à Lomé.

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