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Au Togo, “malgré les risques qui pèsent sur la conjoncture économique mondiale, l’économie nationale demeure résiliente, en liaison avec les différentes mesures de politiques économiques prises par le Gouvernement”. C’est ce qu’a indiqué jeudi Sani Yaya, dans un commentaire sur la situation économique du pays, effectué lors de la troisième réunion de l’année du Conseil National du Crédit (CNC). 

Taux de croissance projeté à 5,9% pour 2022

Selon les données disponibles, le taux de croissance devrait se situer à 5,9% pour l’année 2022, après 5,5% enregistré en 2021, “sous l’impulsion de tous les secteurs d’activité, en particulier le secteur tertiaire”, a annoncé le ministre de l’économie et des finances. 

Quant à la dette publique, l’argentier du gouvernement assure qu’elle “reste maîtrisée à 61% du Produit Intérieur Brut à fin juin 2022 contre 62% au 31 décembre 2021, en dessous de la norme communautaire plafond de 70%”.

Persistance de l’inflation

En ce qui concerne la hausse du niveau général des prix, Sani Yaya note une décélération du taux d’inflation sur le plan national, après le pic observé en mars (8,2%). Une décélération qui peine encore à se traduire dans l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, ce qui justifie la prise il y a quelques semaines par le Président de la République, d’une “batterie de mesures ciblées pour renforcer celles qui ont été déjà initiées, en vue d’atténuer les effets négatifs de cette flambée des prix sur la population”. 

Nous sommes convaincus que l’ensemble de ces mesures permet, entre autres de redonner du pouvoir d'achat aux ménages, en particulier les couches les plus vulnérables et de préserver le tissu productif, surtout le secteur primaire qui constitue le socle permettant d'infléchir les prix des produits alimentaires non-importés”, a affirmé Sani Yaya.

 

Au Togo, l’importation et l’utilisation des drones, tant par les organisations, associations ou encore les particuliers, sont soumises à des dispositions strictes. Le rappel a été effectué via un communiqué conjoint, par les ministres en charge de la sécurité et de la défense. 

Selon Yark Damehame et Essozimna Gnakade, les services de sécurité aux frontières ou sur le territoire national sont en effet confrontés depuis quelque temps, à un “phénomène d'importation ou d'utilisation anarchique de drones, sans autorisation préalable”.

Une situation jugée “inadmissible”, au moment où “le gouvernement déploie d’énormes efforts dans la lutte contre l’insécurité”. Aussi, précisent-ils, l’importation et l’utilisation de ces engins volants dans l’espace aérien national sont subordonnées à l’obtention de deux autorisations ; une pour l’importation délivrée par le ministère de la sécurité, et l’autre pour l’utilisation, accordée par le ministère des armées. “Tous les détenteurs de ces appareils sont priés de se conformer à ces dispositions”, ont invité les ministres. 

Pour rappel, dans le milieu civil, les drones sont utilisés dans de nombreux domaines : agriculture, communication, éducation…

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbe a reçu jeudi à Lomé les lettres de créance de trois nouveaux diplomates accrédités au Togo. Il s’agit respectivement des ambassadeurs de Corée (Lim Jung-Taek), de Côte d’Ivoire (Moriko Tiemoko) et de Hongrie (Fehér Tamás Endre). 

Après le cérémonial de réception des documents, le chef de l’Etat s’est entretenu avec les nouveaux ambassadeurs. Tour à tour, Abidjan, Séoul et Budapest ont exprimé leur volonté d’approfondir leur coopération avec Lomé, aussi bien dans les domaines existants que de nouveaux. 

Avant leur arrivée à Lomé, les trois ambassadeurs ont chacun occupé des postes de responsabilité dans d’autres pays et au sein d’institutions internationales.

Au Togo, les activités marquant le Mois de l’amnistie en Afrique (MAA) ont été clôturées mardi à la faveur d’une cérémonie de destruction d’armes légères au champ de tirs d’Agoè-Nyivé. Au total, 1507 armes ont été incinérées. 

Ces armes remises volontairement par la population dans le cadre du projet « Faire taire les armes » de l’Union Africaine (UA) sont essentiellement composées de fusils de chasse et de pistolets artisanaux ou automatiques. L’objectif est de lutter contre la prolifération des armes illicites. « Chaque fois qu’une arme est retirée, ce sont des vies qui sont potentiellement sauvées », a déclaré Bouraïma Inoussa, vice-président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicites des armes légères et de petit calibre (CNLPAL). 

Pour rappel, le Mois de l’amnistie a été déclaré par le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) jusqu’en 2030. Il s’inscrit dans le cadre de la Feuille de route principale de l'UA.

Après quelques semaines de pause, le Togo effectue son retour sur le marché financier régional. Le Trésor public a lancé mercredi une émission simultanée d’obligations de relance (ODR). 

L’emprunt, d’un montant total de 30 milliards FCFA, sera bouclé le vendredi 14 octobre prochain à 10h30 par l’agence régionale des titres publics. Dans les détails, il s’agit de deux OAT d’une durée respective de 5 et 7 ans et de taux d’intérêts respectifs de 5,75 et 5,90%. 

Depuis le début de l’année, le pays a déjà mobilisé 400 milliards FCFA, dont 126 pour le compte du deuxième trimestre.

Au Togo, le coup d'envoi du concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové a été donné mardi. Ils sont au total 848 candidats dont 215 filles à composer sur toute l’étendue du territoire. 

75 places sont disponibles, à raison de 30 pour le Cycle du baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et 35 pour le Cycle de la licence professionnelle agricole (CLPA).

En effet, le CBPA forme dans quatre spécialités notamment la santé animale, la foresterie et la gestion durable de la terre, l'agroéquipement et l’agropastoral. Alors que le second cycle forme en agriculture, santé animale et halieutique, foresterie et gestion de l’environnement, machinisme agricole et aménagement, ouvrages hydro agricoles et agroalimentaire. 

Pour rappel, ces nouveaux cycles expérimentés depuis l’année dernière s’inscrivent dans la dynamique de réorganisation de l’Institut sur la base de la politique agricole du Togo.

Au Togo, le gouvernement n’envisage actuellement aucune nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers ou du gaz. La précision a été apportée par le ministre chargé du commerce, Kodjo Adedze, en réponse aux récentes rumeurs sur une éventuelle nouvelle hausse. 

Les prix pratiqués actuellement restent donc les mêmes sur tout le territoire, et les subventions gouvernementales sont maintenues.

1 petroliers

A fin août, plus de 37 milliards FCFA de dépassement sur les prévisions  

Justement en ce qui concerne ces dernières, elles sont passées largement au-delà des prévisions initiales. Ainsi, explique l’officiel, “pour une prévision de subvention de 7,8 milliards sur le carburant et de 1,6 milliard sur le gaz, inscrite au budget de l’année 2022, au 31 août déjà nous avons connu un dépassement pour s’établir à 41 milliards de FCFA sur le premier produit et de 5,4 milliard sur le second produit”.

Et de poursuivre : “Les prix à l’international du pétrole et du gaz étant en hausse continue, doublés du coût du dollar qui s’établirait aujourd’hui à près de 700 FCFA, le Gouvernement a mis en place, en guise de sécurité et d’équilibre budgétaire, une dotation supplémentaire des lignes subvention gaz et pétrole afin de stabiliser les prix et faire face à toute éventuelle augmentation au cours de l’année”. 

2 subvention

Pour rappel, depuis le début de l’année 2022, l’exécutif a dû revoir plusieurs fois à la hausse, les prix des produits pétroliers, du fait du contexte mondial. Des contrôles inopinés sont régulièrement organisés dans les stations service et points de vente sur le territoire.

Au Togo, plus de 4000 élèves (de tous niveaux confondus) en situation de précarité iront à l’école pour le compte de cette année académique. Ceci, grâce à l’opération “Rentrée Solidaire”, initiée depuis 2010 par le gouvernement dans une logique d’inclusion.

Les opérations de distribution gratuite de kits scolaires ont démarré la semaine dernière, et se poursuivront dans les 39 préfectures et 05 arrondissements de Lomé. Pour le ministère de l’action sociale qui pilote l'initiative, “il ne faut laisser aucun enfant vulnérable face à son sort”, mais plutôt continuer “d’accroître la rétention des élèves issues des familles pauvres dans le système éducatif”. 

L’année dernière (rentrée 2021-2022), 5000 élèves défavorisés, orphelins, vivant avec un handicap et considérés comme de potentielles cibles ont ainsi pu bénéficier de plus de 200 000 cahiers, 150 000 stylos et crayons, mais également de bicyclettes, lampes de poche et tableaux magnétiques. 

En une décennie, le projet a permis d’assister plus de 76 000 élèves démunis sur tout le territoire.

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Rentrée académique 2022 : le chef de l’Etat offre des kits scolaires aux élèves des Lacs

Confronté à de nombreux défis dans l’exécution des projets d’infrastructures routières, le gouvernement va actualiser les dispositions nationales liées aux délimitations des largeurs des emprises des routes, ainsi qu’à leur classification. Deux projets de décret ont été examinés dans ce sens mardi à Lomé. 

Les textes, qui feront l’objet d’approfondissement, doivent permettre de faire face aux enjeux de développement actuels, en matière de planification et d’occupation des voies et des espaces avoisinants. Au Togo, le cadre normatif en vigueur date de 1968 et n’est donc plus adapté aux objectifs de modernisation. 

La taille des emprises réservées aux voies est devenue obsolète et n’offre plus les facilités nécessaires aux services techniques dans le cadre de la mise en œuvre des projets”, explique notamment le gouvernement. Selon la classification actuelle des routes, elle varie de 70 à 30 m, selon qu’elle soit une route communautaire, nationale, régionale, communale ou une piste rurale. 

Au cours des derniers mois, plusieurs communes ont initié des actions de sensibilisation et de libération des emprises des voies, pour un résultat plutôt mitigé.

Un an après s’être doté d’un cadre législatif et réglementaire en la matière, le Togo dispose désormais d’un Centre national de cinéma et de l’image animée (CNCIA). Le gouvernement a acté mardi en conseil des ministres, la création de cette structure. 

Cette nouvelle entité publique qui remplace l’ancienne Direction nationale du cinéma, vise à professionnaliser davantage le secteur du 7ème art togolais, “aujourd’hui à la croisée des chemins”, selon le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan.

Entre autres missions assignées, le contrôle de la mise en œuvre des différents textes, ou encore l’amélioration de l’accès aux partenariats et aux financements des organismes internationaux. L’objectif, explique le ministre, “est de permettre au cinéma togolais de franchir un nouveau cap”. 

En rappel, ces dernières années, plusieurs réformes ont été engagées par le gouvernement, en vue de créer de l’emploi et générer des richesses dans ce secteur. Un Fonds national de soutien à l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FoNSICA) est d’ailleurs envisagé et devrait bientôt être opérationnel.