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Au Togo, l’engagement se poursuit dans le cadre de la modernisation et la digitalisation des services publics. Depuis le début de l’année, plusieurs réformes ont été mises en œuvre, afin d’améliorer le climat des affaires et simplifier davantage les démarches administratives pour les citoyens et les entreprises.  

Interopérabilité des plateformes administratives

L'une des réformes majeures a été l'interopérabilité des principales plateformes administratives. Désormais, des services tels que la Direction générale de la documentation nationale (DGDN), le Centre de formalités des entreprises (CFE) et le Registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM) sont connectés, ce qui permet aux utilisateurs de réaliser plusieurs démarches à travers un seul canal. Cette interconnexion vise à réduire significativement les délais de traitement, notamment pour la création d’entreprises et la gestion des documents administratifs.

Dématérialisation du titre foncier et introduction du NUP

Une autre avancée notable concerne la dématérialisation complète du processus d'obtention des titres fonciers. Grâce à un portail en ligne, les citoyens peuvent désormais effectuer l'ensemble des démarches du Cadastre à distance. Une innovation qui réduit non seulement le temps nécessaire pour obtenir un titre foncier, mais lutte également contre la fraude dans le secteur.

Afin de renforcer la sécurité des informations foncières et promouvoir une meilleure gestion cadastrale, le gouvernement a introduit un Numéro unique des parcelles (NUP). De façon spécifique, chaque parcelle de terrain sera répertoriée avec un identifiant spécifique, permettant une meilleure traçabilité et gestion des biens fonciers, et contribuant ainsi à la réduction des litiges fonciers.

Modernisation de la justice commerciale

Dans le domaine de la justice, des outils numériques ont été intégrés par la Cour d'Arbitrage du Togo (CATO), permettant aux avocats, entreprises et citoyens de soumettre des documents en ligne. En outre, la possibilité de tenir des audiences par visioconférence a été introduite, rendant le processus plus accessible.

Également, une base de données des bénéficiaires effectifs des entreprises a été créée, permettant d’identifier qui détient réellement une société. Une réforme qui vise à renforcer la transparence et la lutte contre la corruption.

Digitalisation des services de l’ARCEP

L'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) a également contribué à la dynamique de digitalisation en lançant une nouvelle plateforme de E-services. Celle-ci permet aux acteurs du secteur numérique de déclarer des services à valeur ajoutée (SVA), de demander des agréments pour les installateurs d’infrastructures ou d’homologuer des équipements.

Pour l’exécutif qui ambitionne de digitaliser 75% des démarches administratives d’ici à 2025, il s’agit de maintenir la dynamique. Un accord de coopération avec le Kazakhstan a été scellé dans ce sens en juin dernier par l’Agence gouvernementale Togo Digital (ATD).

L’Union Européenne dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a reçu le vendredi 13 septembre dernier, la copie figurée des lettres de créance du nouveau diplomate désigné, Gwilym Ceri Jones. 

Le nouvel ambassadeur qui sera officiellement accrédité par le Président de la République, succède à Joaquin Tasso Villalonga dont la mission s’est achevée le 31 août dernier après quatre années dans le pays. Gwilym Jones aura notamment pour mission de poursuivre le renforcement du partenariat entre le Vieux continent et le Togo, et d’intensifier l’action de la délégation européenne, tout en s’alignant sur les priorités gouvernementales. 

Nous restons déterminés à élargir notre partenariat dans divers domaines tels que la paix, la sécurité, le commerce, l'investissement, et le développement”, a indiqué Robert Dussey à l’issue de l’entretien. 

Deux ans après leur reprise, les travaux de reconstruction du bâtiment principal du grand marché de Lomé (Adawlato) se poursuivent. L’édifice est réalisé à 60%, a constaté le ministre des travaux publics, Sani Yaya, à l’issue d’une visite sur le site en fin de semaine. 

Si les gros oeuvres sont achevés depuis plusieurs semaines, les travaux complémentaires induits par les modifications apportées au projet initial sont en cours. Entre autres tâches à réaliser, l’installation des équipements terminaux et le renforcement de certains segments, ainsi que la sécurité. 

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Nous avons fait le point avec l’entreprise Porteo qui est très engagée et qui fait tous les efforts, malgré le retard dû au financement. Nous avons identifié les points d’attention qui permettront de donner un coup d’accélérateur”, a indiqué Sani Yaya, “optimiste quant à l’achèvement dans quelques mois”, à l’issue de la réunion organisée avec les différentes parties impliquées sur le chantier. 

Notre vœu est que ce marché redevienne ce qu’il était dans le temps”, a pour sa part affirmé la présidente des Nana Benz, représentante des commerçants, qui ont été associées par le gouvernement à la réalisation du projet. 

Pour rappel, le nouveau bâtiment, érigé sur une superficie totale de 8656 m², sera un complexe commercial moderne de cinq étages. Une fois achevé, il pourra accueillir environ 2500 commerçants, avec des espaces dédiés aux kiosques, étals et boutiques.

Initiée depuis 2010 par le gouvernement afin de soutenir les apprenants défavorisés à l’entame de chaque nouvelle année scolaire, l’Opération ‘Rentrée Solidaire’ a repris. Le ministère en charge de l’action sociale a lancé les actions vendredi 13 septembre à Tindjassi (Préfecture de Mô). 

En tout, au moins 5380 élèves orphelins, issus de ménages précaires ou placés en centres d'accueil, bénéficieront de kits scolaires et alimentaires, sur toute l’étendue du territoire national. L’ambition reste la même, permettre à tous les élèves de jouir de leurs droits à l’éducation, et renforcer l’inclusion sociale dans le pays, en ne laissant personne de côté. 

Depuis le lancement de cette initiative sociale, plus de 80 000 élèves démunis, recensés dans les 39 préfectures, ont été soutenus par le gouvernement et ses partenaires.

Après un peu plus de deux mois de vacances, la nouvelle année académique démarre officiellement ce lundi 16 septembre au Togo. En tout, plus de trois millions d’élèves, du primaire au secondaire, toutes catégories d’enseignement confondues reprennent le chemin des classes sur tout le territoire national. 

C’est parti pour 43 semaines d’activités pédagogiques, qui seront entrecoupées de périodes de détente et de congés, conformément au découpage officiel dévoilé il y a quelques jours.

Dans un message adressé il y a quelques heures à toute la communauté éducative, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a exhorté les apprenants à aborder l’année avec discipline et détermination, avant de saluer l’engagement de tous les acteurs (partenaires, parents, enseignants).

La communauté Adjigo et Alliés, également connue sous le nom de Mina, Fanti ou Anè, a célébré ce samedi 14 septembre, l’apothéose de la 7ème édition de sa fête identitaire, Bakatué-Anèzan. Les festivités, organisées à Aného, se sont déroulées en présence du ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, représentant le chef de l’Etat, ainsi que de plusieurs officiels venus du Togo et des pays voisins.

Placée sous le thème “Aného, symbole d’une intégration multiethnique, une richesse instaurée par les pères fondateurs”, la célébration a été l’occasion d’effectuer la traditionnelle procession de la paix, d’honorer les divinités de la communauté, et de revisiter les richesses culturelles Adjigo. 

Notre cohésion et notre capacité à vivre ensemble sont des atouts que nous devons renforcer à l’image des valeurs que prônent les plus hautes autorités de notre pays. Nous tenons à remercier le chef de l’État pour sa politique de développement au Togo, en particulier dans la ville d’Aného”, a déclaré le Roi des Mina et chef traditionnel de la ville d'Aného, Nana Anè Ohiniko Quam Dessou XV. 

Pour sa part, la représentante du chef de l’Etat a félicité la population locale pour son attachement aux valeurs de paix et de concorde nationale, et invité la Communauté à promouvoir davantage ces valeurs. 

Ces valeurs de paix et d’entente mutuelle dont toutes les communautés de notre cher pays le Togo ont besoin, méritent d’être inculquées aux générations actuelles et futures comme nous le recommande au quotidien, le chef de l’État, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé”, a affirmé Sandra Johnson. 

Fête identitaire annuelle, Bakatué-Anèzan offre l’occasion à la Communauté Adjigo et à ses alliés de se remémorer l’exode de leur ancêtre du Ghana vers le site actuel, et de mener des réflexions sur les défis de développement économique, social et culturel de la ville d’Aného.

Le Grand Lomé va renforcer sa résilience face aux inondations grâce à une nouvelle initiative. L’Agence nationale pour la protection civile (ANPC) a en effet entamé le jeudi 12 septembre, une rencontre consacrée à la validation d’une étude de gestion des inondations dans le District autonome du grand Lomé (DAGL).

L’initiative intitulée « Aléas et risques d’inondation – atténuation des inondations dans le Grand Lomé » s’inscrit dans le cadre du projet Climate Risk et Early Warning System (CREWS) financé par la Banque Mondiale. Concrètement, l’étude identifie les zones vulnérables, propose des options prioritaires et formule des recommandations d'actions pour réduire les risques. Parmi les endroits à haut risque figurent l'ouest de Lomé, les bas-fonds, les vallées et les zones lacustres, en raison de leur faible capacité de stockage.

« Nous avons constaté que nos centres urbains, semi-urbains et zones rurales n’étaient plus épargnés par les inondations. Malgré les efforts du gouvernement, le réseau de drainage actuel n’est pas capable de contenir l’intensité des pluies que nous subissons », a indiqué Nelson Akibode, directeur de la prévention, de la coopération et des affaires humanitaires à l’ANPC.

Pour rappel, le Togo s’est récemment doté d'un schéma national d’analyse et de couverture des risques, renforçant un peu plus son dispositif de réduction des risques de catastrophes.

Au Togo, le comité technique du Cadre de concertation État-secteur privé (CCESP) a tenu, jeudi 12 septembre, sa première réunion de l’année. La rencontre, présidée par le ministre des finances, Georges Barcola, a permis de faire un bilan des actions entreprises et d'envisager les perspectives afin de renforcer la collaboration entre l’État et le secteur privé.

Parmi les avancées notables depuis la dernière session, figure l’amélioration du dialogue entre les acteurs publics et privés, notamment dans le domaine fiscal. « Une des avancées importantes enregistrées ces derniers mois concerne l'opérationnalisation des organes de recours en matière fiscale », a indiqué le ministre, précisant que les discussions se poursuivent sur les points restés en instance.

En outre, un cadre structuré de lutte contre les importations frauduleuses sera mis en place, dans le but de protéger le marché national et de garantir des conditions de concurrence équitables pour les entreprises locales.

L’occasion également pour le ministre de rassurer le secteur privé quant à la résilience économique du pays, malgré un environnement global marqué par des chocs exogènes et des défis sécuritaires. « Avec une prévision de croissance de 6,6 % pour 2024, le pays affiche des perspectives encourageantes, soutenues par une maîtrise de l’inflation, qui devrait passer de 5,3 % en 2023 à 2,7 % en 2024 » a-t-il indiqué.

Créé en 2017, le Cadre de concertation État-secteur privé vise à favoriser des réflexions sur des sujets d’intérêt. L’objectif pour les pouvoirs publics est de se montrer plus attentifs aux préoccupations du secteur privé. Une enquête est d’ailleurs en cours pour évaluer la satisfaction du secteur privé dans ses relations avec l’administration publique.

vendredi, 13 septembre 2024 13:43

Année scolaire 2024-2025 : le découpage

Les grandes dates de l’année académique 2024-2025 sont désormais connues. Les ministres en charge du secteur de l’éducation nationale et de la formation (enseignements primaire et secondaire, enseignement supérieur et recherche, enseignement technique, formation professionnelle et apprentissage) ont dévoilé ce vendredi 13 septembre, via une décision conjointe, le découpage officiel. 

Pour les préscolaires, primaires, et secondaires, publics comme privés, laïcs comme confessionnels, la nouvelle année débutera le lundi 16 septembre prochain au matin et s’achèvera le vendredi 11 juillet 2025 au soir

Les congés de détente, introduits l’an dernier, seront de nouveau en vigueur cette année, en plus des congés classiques de Noël et de Pâques. Les grandes vacances sont programmées du vendredi 11 juillet 2025 au dimanche 14 septembre 2025. Quant à la prochaine rentrée scolaire, elle est fixée au 15 septembre 2025

En ce qui concerne l’enseignement supérieur, les dates de la rentrée et des vacances universitaires seront fixées par le ministre de tutelle. 

Quant aux apprenants en formation en alternance dans les centres, les apprentis, et les professionnels en perfectionnement, ils suivront leurs programmations habituelles, n’étant pas soumis au découpage.

Le découpage en détail  

Une délégation togolaise, composée des lauréats du projet ‘Togo Digital Awards, effectue depuis le 8 septembre dernier, un voyage d’immersion au Nigéria. Le périple, financé par le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, avec le soutien de la coopération allemande à travers la GiZ, vise à aller à la découverte de l’écosystème numérique nigérian, surnommé ‘La Silicon Valley Africaine’, du fait de son impressionnant essor ces dernières années. Il s’agit également de s’imprégner de son dynamisme et de ses expériences.

Durant plusieurs jours (jusqu’au 14 septembre), les jeunes pousses togolaises ont ainsi l’occasion de rencontrer des leaders de startups nigérianes et d'institutions majeures, publiques comme privées du secteur numérique, tout en découvrant des incubateurs renommés. Le Togo, engagé dans une dynamique de modernisation de son infrastructure numérique, et de renforcement de sa gouvernance par le biais de la digitalisation, entend s’inspirer des bonnes pratiques de ce pays ouest-africain, qui s'est imposé comme l’un des pôles technologiques majeurs en Afrique, et engendré de nombreuses success-stories.

L’ambition gouvernementale, déclinée dans la stratégie ‘Togo Digital 2025, est notamment de libérer davantage le potentiel de croissance du pays, améliorer sa compétitivité et assurer une plus grande inclusion sociale aux populations.

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