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Presqu’au terme de la 1ère phase du processus d’indemnisation, le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a, lors de sa conférence-bilan, annoncé avoir bénéficié d’une allocation de 5 milliards FCFA sur le budget de l’Etat, Gestion 2018.

Cette enveloppe est destinée à couvrir l’indemnisation des victimes vulnérables des troubles sociopolitiques enregistrés de 1958 à 1989 et de 1990 à 2004.

La 1ère enveloppe financière allouée aux opérations d’indemnisation était de 2 milliards FCFA, dédiée aux victimes des troubles sociopolitiques de 2005. Selon Awa Nana-Daboya, présidente de cette institution, les dépenses engagées au cours de cette phase s’élèvent à 1 994 177 491 FCFA.

Au sujet de la réconciliation du peuple togolais avec lui-même, objectif ultime de sa mission, la N°1 du HCRRUN se prononce. Le Togolais  sait « donner et  recevoir le pardon au nom du vivre ensemble. Nous avons été émerveillés par la chaine de solidarité spontanée qui s’installait  partout entre les équipes du HCRRUN et les victimes, tous mus par la même volonté d’apporter leur part à l’avènement d’un Togo réconcilié et apaisé. Nous avons vu des victimes désireuses de tourner la page des préjudices subis et se forger un nouvel avenir…».

Le Togo a opté pour un nouveau cadre juridique des opérations de privatisation. Les députés ont voté à l'unanimité ce jeudi 27 septembre 2018, la loi modificative de la loi n° 2014-014 du 22 octobre 2014 portant modernisation de l’action publique de l’Etat en faveur de l’économie.

Cette loi comporte trois nouveaux articles. Le premier propose un article 66 nouveau qui supprime les dispositions antérieures relatives au renvoi au pouvoir réglementaire, la définition des modalités de la mise en concurrence des candidats aux privatisations. En lieu et place, il transfère à l’organe légiférant le pouvoir d'élaborer et d'adopter ce nouveau cadre. Le deuxième introduit un article 66-1 tandis et le troisième traite des dispositions exécutoires.

L’initiative de cette modification émane du gouvernement et vise à garantir une gestion rationnelle du patrimoine de l’Etat. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, « la définition des modalités de mise en concurrence des candidats aux privatisations par l’Assemblée nationale allégera et rendra plus transparentes les opérations de privatisation ».

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a participé ce jeudi 27 Septembre à New York, à un dialogue de haut niveau sur le financement du secteur de la santé en Afrique.

Dans son intervention, le Chef de l’Etat a rappelé l’importance de créer une adéquation entre les ressources investies et la qualité des services dans le domaine de la santé. « Les ménages au Togo consacrent près de 45% de leurs ressources aux soins de santé et il est important que tous les investissements consacrés à ce secteur portent les fruits nécessaires », a déclaré le n°1 togolais.

Faure Gnassingbé est également revenu sur le processus de contractualisation qu’expérimente actuellement le Togo dans le domaine de la santé publique. Cette approche vise à améliorer efficacement la gestion et la qualité des services dans les hôpitaux. 

Le Togo consacre actuellement près de 8% de son budget au secteur de la santé et ambitionne de passer à plus de 12% d’ici 2022, en vue d’améliorer sensiblement l’offre de santé aux populations. Plusieurs projets ont été, à ce titre, lancés par le gouvernement afin d’y parvenir.  

En séjour à New York dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience ce jeudi 27 Septembre, Achim Steiner, Administrateur du Pnud. 

Les échanges ont porté sur les projets de développement initiés par le gouvernement togolais. Les deux hommes ont discuté également du partenariat entre le Togo et le Pnud dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). « Nous avons eu le privilège de rencontrer le Chef de l’Etat togolais, avec qui nous avons échangé sur les perspectives de développement du Togo », a déclaré Achim Steiner à l’issue de l’entretien.

Et de poursuivre : « nous avons de très bonnes relations avec ce pays, et il était important de voir comment accompagner le Togo à travers le Plan National de Développement adopté tout récemment et également le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), qui inaugure très clairement une nouvelle forme de collaboration entre le Togo et le Pnud ».

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) est présent au Togo depuis 1977.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu ce jeudi 27 septembre 2018, avec le Secrétaire Général de l’Onu, Antonio Guterres.

La rencontre, s’est tenue en marge des travaux de la 73ème Assemblée générale de l’Onu qui se déroule à New York. Les échanges ont porté sur les questions de paix, de sécurité et de développement. Antonio Guterres a félicité le n°1 togolais pour l’engagement du Togo sur ces fronts.

Le Togo préside depuis le 1er Juillet 2018, le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine. Le pays est également engagé auprès des Nations Unies dans des opérations de maintien de la paix. Plus de 2000 casques bleus togolais, soldats et policiers, sont actuellement déployés sur les théâtres d’opérations de l’Onu en Afrique et en Haiti.  

Le Premier ministre Komi Sélom Klassou a procédé ce jeudi 27 septembre 2018, au lancement des travaux de construction du Stade Omnisports de Notsè, ville située à 91 km au nord de la capitale.

Le nouveau stade disposera, à terme, d’une tribune officielle et d’une tribune annexe de 2000 places. Il sera également équipé d’une pelouse et d’une clôture. La réalisation de cet ouvrage va être financée à hauteur de 550 millions de CFA et les travaux vont durer douze mois.

Une fois édifié, cet équipement sportif devrait offrir un cadre moderne aux natifs de la préfecture du Haho pour la pratique du football et bien d’autres activités.

Cette construction s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), notamment dans sa composante « infrastructures socioéducatives collectives ».

Au titre de ce programme, on note également la construction à hauteur de 400 millions FCFA d’un nouveau marché à Bafilo, ville située à 400 km de Lomé.

Dans le cadre du suivi du projet de filets sociaux et services de base, la ministre du Développement à la base, de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l'Emploi des jeunes, Victoire Tomegah-Dogbé a effectué le mercredi 26 septembre 2018, une tournée dans la préfecture du Bas-Mono.

Objectif : constater l'effectivité du démarrage de la fourniture des repas aux élèves en ce début d'année scolaire. A cet effet, elle s'est rendue dans 3 établissements scolaires, notamment  l'EPP  Gninoumé, EPP Kpetsou et EPP Kpotémé.

Au cours de cette tournée, elle a échangé avec les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet, notamment les ONG, les directeurs d'écoles, les comités des parents d'élèves et les « mamans-cantines ». 

Selon les bénéficiaires, le projet a eu des impacts positifs, notamment un doublement des effectifs scolaires, et a contribué à enregistrer un meilleur taux de réussite académique.

Le projet est financé par l'Etat togolais et le Groupe de la Banque mondiale. Il couvre 304 écoles des milieux défavorisés.  912 « mamans-cantines » ont été formées sur la préparation des repas scolaires.

La production nigériane de pétrole brut atteindra 2,3 millions de barils par jour, l’année prochaine. C’est l’objectif de la société publique du pétrole, tel qu’expliqué par Malam Mele Kyari, responsable de la commercialisation du pétrole brut à la société publique du pétrole, NNPC.

Selon le responsable, cet objectif est né de la volonté de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) d’équilibrer le marché, étant donné que les prix du pétrole ont atteint leur plus haut niveau en quatre ans.

Même si le Nigeria a bénéficié d’une exemption de réduction de son offre, une hausse trop importante de sa production au cours des derniers mois aurait pu porter préjudice à l’équilibre du marché. Le premier producteur de pétrole du continent en extrait actuellement 1,7 million de barils par jour. 

Comme le rapporte Energy Mix Report, cette option pourrait toutefois être limitée par les capacités de production disponibles au niveau des autres membres du cartel. 

Les prix du pétrole ont bondi cette semaine, en raison de l’incertitude entourant les perspectives de l’offre mondiale suite aux sanctions américaines sur les exportations de pétrole de l’Iran et aussi parce que l’Arabie saoudite et la Russie ont exclu toute relance immédiate de la production.

Olivier de Souza

Au Burkin Faso, la ville de Koudougou accueille la première édition du Salon international du coton et du textile (SICOT). L’évènement qui se tient du 27 au 29 septembre, a été organisé par le Ministère du commerce et de l’industrie du pays. Il réunit une centaine de participants provenant de tous les maillons de la chaîne de valeur du coton.

Le SICOT se veut un espace permettant à la fois de penser des solutions aux problèmes que rencontrent les acteurs de la filière et de développer une vision prospective quant à l’avenir du coton.

Ainsi, les participants auront le choix entre des panels et tables rondes portant sur l’accélération de la transformation du coton en Afrique, ou les défis du coton africain face aux subventions internationales ou encore sur l’environnement des affaires nécessaire au plein développement de la filière.

Le SICOT permettra également aux différents acteurs invités de nouer des contacts et de développer des synergies, espèrent les organisateurs. Pour Yacouba Koura, premier vice-président de l’union nationale des producteurs de coton du Burkina, «si ce Salon parvient à permettre à tous les acteurs de regarder dans la même direction et asseoir la transformation du Coton au Burkina Faso, alors ce sera une réussite.»

Aaron Akinocho, envoyé spécial

Le Ghana a renoncé à l’émission d’un emprunt obligataire domestique d’une maturité de cinq ans, en raison des « mauvaises conditions » du marché, selon une note adressée par le ministère des Finances aux investisseurs.

Le ministère des Finances prévoyait l’émission d’obligations du Trésor libellées en monnaie locale pour refinancer des dettes. Mais les taux situés entre 19,75% et 21,5% offerts ont été jugés très élevés, tandis que le marché était très volatil. Conjuguées à la faible demande des investisseurs, ces « conditions défavorables » ont incité les autorités à abandonner l’émission.

« En raison des conditions actuelles du marché, l'émetteur a décidé de ne pas procéder à l'émission d'obligations du Trésor à cinq ans, initialement prévue en septembre 2018 », a précisé le ministère des Finances dans la note adressée aux investisseurs.

Selon les données de la Banque centrale ghanéenne, le stock de la dette publique de ce pays d’Afrique de l’Ouest était de 159,4 milliards de cedis (environ 33,5 milliards de dollars) au 30 août 2018, soit 65% du PIB. Dans ce stock, la dette intérieure représente 73,8 milliards de cedis (15,5 milliards de dollars), soit 30,6% du PIB, tandis que la dette extérieure s’élève à 85,5 milliards de cedis (environ 18 milliards  de dollars), soit 35,4% du PIB.

Bank of Ghana a également précisé que le stock de la dette publique du pays a connu une hausse de 5,1 milliards de cedis (environ 1 milliard de dollars) sur les quatre mois de mai à août 2018.

Le Ghana devrait boucler, cette année, un programme d’aide triennal de 918 millions de dollars de la part du Fonds monétaire international (FMI), destiné à stabiliser l'économie ghanéenne qui avait souffert ces dernières années d’une hausse de l'inflation et de la dette ainsi que d’un ralentissement de la croissance.

Ce pays qui exporte du cacao, de l'or et du pétrole semble déterminé à ne pas reconduire le programme d’assistance du FMI en 2019. Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, avait annoncé en février dernier que son pays a décidé de se passer des crédits du FMI et de financer son budget grâce à ses propres recettes. « Notre reprise économique va financer notre budget », avait-il alors martelé.