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Les athlètes togolais aux 13èmes jeux africains qui se tiendront du 08 au 24 mars 2024 à Accra (Ghana), ont officiellement reçu en fin de semaine écoulée, le drapeau national des mains de la ministre des sports, Lidi Bessi Kama. C’était à la faveur d’une cérémonie au Stade de Kégué, en présence de représentants du Comité National Olympique.

togolais

« Je vous engage à faire preuve de pugnacité, de caractère et de résilience à l’effet de pouvoir faire la différence, de tirer votre épingle du jeu aux dépens de vos adversaires dans les arènes. Je n’ai aucun doute que vous avez la carrure, le potentiel, la motivation et les ressources mentales nécessaires pour faire, chacun en ce qui le concerne, une forte sensation en terre ghanéenne. Croyez en vous, en vos chances et en vos qualités intrinsèques », a exhorté la ministre.

Pour ces jeux, le Togo sera représenté dans dix disciplines. Il s’agit de l’athlétisme, du basketball 3×3, du beach-volley, du handball, de la boxe, du bras de fer, du badminton, du tennis, du sambo et du e-sport (jeux vidéo de compétition).

Les Forces de défense et de sécurité ont entamé depuis dimanche 03 mars dernier, des actions civilo-militaires dans la préfecture de Kpendjal. L’opération, conduite par le Service Santé des Armées en collaboration avec le Pnud, se tiendra sur une semaine à Mandouri.

Les activités consistent en des consultations médicales gratuites offertes aux populations. L’objectif est de rapprocher les services de base de ces dernières.

Ces actions civilo-militaires, inscrites dans la loi de programmation militaire, visent à redynamiser les liens armée-nation en vue d’une synergie d’actions dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Pour rappel, depuis 2021, l'exécutif a approuvé l’élargissement de ces actions et instruit pour qu’elles se tiennent désormais de façon périodique et régulière.

Après Prétoria (Afrique du Sud) pour l’Afrique australe, la capitale malienne s'apprête à accueillir la conférence régionale de l’Afrique de l’Ouest. L'événement prévu les 14 et 15 mars prochains à Bamako, se déroulera autour du thème : “Diasporas, afro-descendants et développement”.

L’enjeu est d’établir des ponts institutionnels entre les pays de la région ouest-africaine et leurs diasporas en prélude au 9eme congrès panafricain qui se tiendra au Togo. En outre, il s’agira de plancher sur des propositions concrètes à soumettre lors du rendez-vous de Lomé.

Après Bamako, cinq autres conférences préparatoires suivront dans différentes régions.

Pour rappel, le Congrès de Lomé sera le quatrième sur le continent après ceux de Dar es Salam (Tanzanie), de Kampala (Ouganda) et de Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique (principalement en Europe, à l’exception du 4ème à New York).

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a pris part du 1er au 03 mars dernier en Turquie, au Forum diplomatique d’Antalya. L’événement, organisé pour la troisième fois, rassemblait les responsables de la diplomatie d’une centaine de pays du monde, mais également d’autres acteurs. 

Axés sur le thème de la diplomatie en périodes de crise, les travaux ont été l’occasion de plancher sur les différents moyens de sortie de crise, et de résolution de conflits, notamment le dialogue et la recherche du consensus. Une ligne prônée depuis toujours par le Togo, régulièrement sollicité dans la médiation de crises sur le continent notamment. 

A l’issue de sa participation, Robert Dussey a salué la similarité des objectifs poursuivis par le rendez-vous d’Antalya et le Forum pour la Paix et la sécurité de Lomé.

Au Togo, les préparatifs se poursuivent en vue de la prochaine campagne nationale de recensement biométrique. L’institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) lance ce mardi 05 mars, les tests pratiques pour la sélection définitive des opérateurs d’enregistrement (OPE)

Organisées dans des centres dédiés sur tout le territoire national, les opérations se dérouleront jusqu’au 15 mars prochain. Cette étape est l’une des dernières, avant le démarrage imminent de la campagne d’enrôlement. 

Pour rappel, le recensement biométrique, projet phare du gouvernement, permettra de doter chaque résident et citoyen d’un numéro unique d’identification, et d’améliorer l’efficacité de la protection sociale au Togo.

Au Togo, la Force Sécurité Élections Législatives et Régionales (FOSELR 2024) s'apprête à accomplir sa mission. Une formation des formateurs a démarré dans ce sens lundi 04 mars à Lomé. La rencontre initiée par le ministère de la sécurité en collaboration avec la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) et les Nations Unies, vise à outiller les participants sur le contexte sécuritaire actuel au niveau national et régional.

Durant cinq jours, il s’agira d’amener les parties prenantes à prendre en compte les dimensions relatives à la prévention de l’extrémisme violent et du terrorisme dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions.

En outre, les échanges porteront sur des modules comme le respect des Droits de l’Homme, la protection des enfants, le droit international humanitaire et la proximité avec les populations.

« Il est essentiel que vous gardiez à l’esprit que chaque élection comporte des enjeux et des défis nouveaux en matière de sécurité », a souligné le ministre.

Tolérance zéro pour les bavures

Les participants ont été exhortés à faire preuve sur le terrain de professionnalisme et de conduite irréprochable.

« Nous serons attentifs, à travers les mécanismes mis en place, au respect des règles de professionnalisme des acteurs engagés. Je rappelle qu’aucun cas de bavure, d’excès et d’inconduite ne sera toléré », a prévenu Calixte Madjoulba.

La FOSELR 2024, composée des forces de défense et de sécurité (Police nationale, Gendarmerie nationale et Réserve opérationnelle), est destinée à garantir la sécurité et à préserver un climat de paix et de sérénité sur le territoire national avant, pendant et après les élections législatives et régionales prévues pour le 20 avril prochain.

Le ministère des transports routiers organise depuis le lundi 04 mars à Badou (Plateaux), une tournée foraine d’immatriculation. Sont principalement concernés, les véhicules de 2 et 3 roues non immatriculés en circulation dans les trois communes de Wawa. 

L’objectif, explique la Direction régionale des transports, est de “rapprocher les services publics et techniques d’immatriculation, des usagers”, dans la lignée des opérations organisées depuis quelques années sur le territoire.

Pour avoir sa moto immatriculée, il faut disposer des pièces de douane, du reçu d’achat, d’une photocopie de la carte d’identité, d’électeur ou de naissance. Sur place, après la vérification des pièces à fournir, il y a une équipe de saisie pour l’établissement de la carte grise, le paiement d’une quittance de 28.500 FCFA au lieu de 45.000 FCFA. Après cette étape, l’usager passe chez les poseurs de plaques, tout ceci en 30 minutes”, a détaillé Kodjo Edem, coordinateur de l’opération. 

Les activités prennent fin ce mardi 05 mars. 

En rappel, la dernière opération foraine réalisée dans plusieurs grandes villes du pays en fin d’année dernière, a permis d’enregistrer et immatriculer environ plus de 41.000 engins.

Après quelques mois de vacances, la représentation nationale effectue son retour au sein de l’hémicycle. La première session ordinaire de l’année s’ouvre en effet ce mardi 05 mars, conformément aux dispositions constitutionnelles. 

Si quelques dossiers sont sur la table des élus, les travaux de cette législature devraient s’achever d’ici à quelques semaines, à l’issue des prochaines élections législatives prévues pour le 20 avril prochain.

Quelques jours après la mise en service de nouvelles infrastructures dans plusieurs localités, le gouvernement passe à la 2ème phase de son programme de promotion de la lecture publique. Le ministre de la culture et du tourisme a procédé lundi 04 mars à Amou-Oblo, à l’inauguration officielle du deuxième réseau des Centres de lecture et d’animation culturelle (CLAC) du Togo. 

En tout, ce sont une dizaine de nouvelles maisons de culture, équipées et dotées d’ouvrages qui seront de nouveau essaimées sur le territoire. 

Vivement que l'effectivité de ce réseau ouvre la porte au troisième afin de répondre sans délai et efficacement à de nouvelles demandes”, a formulé Gbenyo Kossi Lamadokou, lors de la cérémonie.

Pour rappel, l’implantation des CLAC bénéficie du soutien des partenaires comme l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). 

Au Togo, le programme national d’alimentation scolaire, déployé depuis plusieurs années par le gouvernement, poursuit son extension. Durant l’année scolaire 2022-2023, ce sont en tout 218.395 élèves qui ont bénéficié de repas gratuits, a annoncé le 1er mars dernier l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB). 

Le chiffre, dévoilé lors de la 9ème célébration de la Journée africaine de l’alimentation scolaire, révèle non seulement une hausse significative par rapport à celui de l’année dernière (132.000 élèves touchés), mais aussi une forte adhésion et une contribution des différents partenaires.

En effet, en plus des 157.888 écoliers accompagnés par l’Agence gouvernementale, 52.474 ont été servis par l’ONG Catholic Relief services (CRS), et le reste, soit environ 8.000 apprenants, par des organisations de la société civile (OSC). Au total, grâce à l’apport des différents acteurs, 21,8 millions de repas chauds ont été servis sur toute l’étendue du territoire national, renseignent notamment les statistiques de l’ANADEB. 

Développement d’un écosystème complémentaire 

Si la fourniture de ces repas a confirmé les tendances, en ce qui concerne l’amélioration des indicateurs de taux de fréquentation scolaire, de rétention des enfants à l’école, et de réussite dans le niveau primaire, elle a également favorisé l’essor d’un écosystème d’appui. 

En effet, avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM) et des OSC engagées sur la question, près de 153 jardins scolaires ont été développés pour un accès plus facile aux denrées et ingrédients culinaires, et une cinquantaine d’unités d’élevage et de transformation, ont été mises en place. En outre, une vingtaine de biodigesteurs ont été acquis pour la cuisson des repas. 

Enfin, les acteurs de mise en œuvre des cantines ont vu leurs capacités renforcées, à l’instar des 3.300 “mamans cantines” formées à l’hygiène et à la préparation des mets. 

Objectif 300.000 élèves d’ici à 2025

Pour le Togo qui a renforcé son arsenal législatif l’année dernière avec plusieurs outils de gestion tels que les guides de ciblage et de recettes, l’ambition est désormais de parvenir à 300.000 élèves touchés sur le territoire d’ici à 2025. 

Pour l’heure, un programme expérimental a été lancé, dans le but de transférer les cantines aux communes.