RTG

RTG

Au Togo, la pollution atmosphérique causée par le gaz d'échappement des véhicules devra prochainement diminuer. Le ministère de l'Environnement a lancé ce jeudi 29 août, le projet Readiness qui vise à combattre ce fléau.

L’initiative, appuyée par le Fonds vert pour le climat à travers l'Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), vise à adopter un système de transport favorable à la croissance verte afin de réduire l’émission du carbone. Elle devrait en outre permettre de promouvoir une mobilité durable.

« Le projet va contribuer à la mise en œuvre des mesures d’atténuation ou de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports », a indiqué Mery Yaou, directrice de l’environnement.

Marc Freitas, consultant en mobilité électrique avec une sensibilité au genre, a quant à lui, souligné l'importance de ce projet qui soutiendra le Togo dans le développement d'un programme de mobilité efficace.

Pour rappel, le Togo prévoit une réduction des émissions des Gaz à Effet de Serre (GES) de 31,14 % à l’horizon 2030. Plusieurs initiatives sont déployées dans ce sens, notamment la mise en œuvre du programme de mobilité verte.

Le chenal de Gbaga, frontière naturelle entre le Togo et le Bénin, s’apprête à faire l’objet d’importants travaux. Les deux pays vont en effet bientôt lancer une vaste opération de curage de ce cours d’eau d’une trentaine de km de long. 

Le projet, déployé dans le cadre du Programme de gestion du littoral ouest-africain WACA-ResIP, vise à réduire les risques d’inondation dans la zone, améliorer la qualité de vie des populations riveraines, et faciliter la navigabilité du chenal. 

Pendant neuf mois, les actions consisteront en un faucardage complet des plantes aquatiques envahissantes, un dragage pour restaurer la navigation à des fins économiques et touristiques, et une restauration des écosystèmes de mangroves favorable à la reproduction des poissons. Le tout, pour un coût global de plus de 4,7 milliards FCFA. 

Selon les études réalisées en amont, les bénéficiaires directs de cette restauration sont estimés à près de 50 000 personnes, côté togolais. 

La coopération des populations riveraines est essentielle pour assurer le succès de cette initiative”, a indiqué le Coordonnateur du WACA au Togo, Assimiou Adou Rahim Alimi, face aux populations locales il y a quelques semaines.

Au Togo, la mise en œuvre de la politique de transformation digitale portée par le gouvernement se poursuit. Le ministère de l’économie numérique vient de lancer un recrutement pour l’opérationnalisation de Djanta Tech Hub, un centre d’excellence et de référence, bilingue, pour l’accompagnement de l’entrepreneuriat numérique et la formation aux nouveaux métiers du digital.

Les profils recherchés sont respectivement ceux d’un directeur du Djanta Tech Hub, un chargé des relations publiques et responsable des partenariats ainsi qu’un responsable de support aux startups. Les candidats intéressés devront fournir des informations démontrant qu’ils disposent des qualifications requises et d’expériences pour occuper le poste ou exécuter ces services.

Les détails de chaque poste sont à retrouver sur le site du ministère. Les soumissions se font Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. jusqu’au 19 septembre.

Après les Jeux Olympiques, organisés à Paris du 26 juillet au 11 août derniers, le Togo sera également au rendez-vous des Paralympiques. Le pays sera représenté par un para athlète, Séverin Ayao Kansa. 

Spécialiste du saut en hauteur dans la catégorie T47 (dont le mouvement d’un bras est limité), le Togolais a réussi à se qualifier pour les joutes de Paris grâce à sa médaille d’or obtenue en avril dernier à Marrakech. Mercredi 28 août, l’athlète, soutenu par une délégation, a pris part au traditionnel défilé de la cérémonie d’ouverture des jeux.

Pour le sport paralympique togolais en plein essor, il s’agit d’une nouvelle chance de médaille, après les participations de Rio ou de Tokyo.  

Les préparatifs du 9ème Congrès panafricain prévu à Lomé, entrent dans leur phase finale. Après cinq conférences préparatoires dans les différentes régions d’Afrique, le Brésil accueille ce jeudi 29 août, la dernière rencontre dédiée à la région de la diaspora afro-descendants.

Cet événement réunit les experts des différents pays autour du thème : « Mémoire, restitution, réparation et reconstruction ».

Pendant trois jours, il s’agira pour les participants de plancher sur des propositions concrètes à soumettre lors du rendez-vous de Lomé. L'objectif principal est de formuler des recommandations qui prendront en compte les aspirations et les besoins des populations afro-descendantes.

Pour rappel, le Congrès de Lomé sera le quatrième sur le continent après ceux de Dar es Salam (Tanzanie), de Kampala (Ouganda) et de Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique (principalement en Europe, à l’exception du 4ème à New York).

Au Togo, les universités de Lomé et de Kara s'apprêtent à franchir un nouveau palier avec l’harmonisation des curricula et la mobilité étudiante. Une rencontre a eu lieu dans ce sens du 26 au 28 août dernier à Lomé.

Pendant trois jours, les réflexions ont porté sur l’uniformisation du contenu des unités d'enseignement et la définition des critères harmonisés pour l'attribution des diplômes.

À l'issue de ce processus, les deux universités adopteront un manuel de procédures commun pour le système LMD (Licence-Master-Doctorat), élaboreront une cartographie détaillée des offres de formation de chaque institution, et créeront un référentiel pédagogique intégrant les nouvelles technologies et les procédures établies.

8ul ukjfif

En outre, les deux établissements vont identifier les unités d'enseignement essentielles pour chaque parcours académique, ainsi que les fiches d'évaluation et le guide de rédaction des syllabus. Ils formuleront également des propositions concrètes pour faciliter la mobilité des étudiants en licence et développeront des maquettes harmonisées pour assurer la cohérence entre les programmes des deux institutions.

« L'importance de cette initiative est de garantir l'équivalence et la reconnaissance des diplômes, tout en offrant aux étudiants de nouvelles opportunités d'échanges académiques », a indiqué Komlan Batawila, 1ᵉʳ Vice-président de l'Université de Lomé

Pour sa part, Kokou Tcharie, président de l’Université de Kara, a souligné l'importance de tirer parti de l'expertise de l'Université de Lomé pour améliorer la qualité des formations.

En rappel, depuis le début de l’année académique 2023-2024, le gouvernement avait procédé à une harmonisation des curricula dans tous les établissements privés, en instituant des examens d’État.

Au Togo, le processus d’admission à l’École de Formation des Officiers des Forces Armées Togolaises (EFOFAT) au titre de l’année 2024 entre dans sa dernière phase. Le ministère des armées a, dans un communiqué, invité les candidats admis à se présenter jeudi 29 août à l’état-major des forces armées togolaises pour les formalités administratives.

Ils sont en tout, 38 candidats hommes et femmes confondus, attendus sur les lieux à 06h00.

La liste des candidats retenus peut être consultée sur le site du ministère, dans le Quotidien national d’information Togo Presse et dans les groupements de gendarmerie sur le territoire national.

Basée à Pya (400 km au nord de Lomé), l'EFOFAT a pour mission de former les chefs militaires des FAT.

La Fédération nationale des coopératives productrices de Soja (FNCPS) et l’Association togolaise des transformateurs de Soja (ATTS) mutualisent leurs efforts pour booster la filière. Les deux parties ont en effet signé mardi 27 août, une convention de partenariat.

L’entente paraphée par les responsables des deux structures vise à assurer un approvisionnement régulier en soja graine aux unités de transformation. Le partenariat permettra en outre de maximiser le potentiel de l'agro-industrie du soja, renforçant ainsi la chaîne de valeur et stimulant l'économie locale.

« Cette convention résout enfin nos problèmes d'approvisionnement. Elle permettra de renforcer la transformation, créer de la richesse, et améliorer la balance commerciale », a indiqué Mounirou Koniko, président de l’ATTS.

La cérémonie de signature a été précédée de l’élection d’un nouveau bureau de neuf membres dirigé par Daloli Mimbouab à la tête de la FNCPS pour les trois prochaines années. Créée en 2018, cette fédération se consacre à la promotion de la production et de la commercialisation du soja en partenariat avec des entités clés comme le Conseil interprofessionnel de la filière soja du Togo (CIFS-Togo).

Ces dernières années, la production de soja a connu une croissance notable au Togo. De 40.000 tonnes en 2018, elle est aujourd’hui établie à près de 300.000 tonnes. Premier pays exportateur du Soja bio vers l’UE dans le monde, le Togo entend maintenir le cap et sa compétitivité sur le marché. Il y a un an, le pays s’est doté d’un nouveau plan stratégique quinquennal axé autour du développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation et le renforcement des ressources humaines.

Au Togo, les consommateurs pourront désormais facilement vérifier l’originalité des produits. L’Office togolais des recettes (OTR) a en effet lancé mardi 27 août, l’application dénommée SAM, destinée à lutter contre les contrefaçons.

Cette nouvelle solution, qui fait suite au Système automatisé de marquage des produits déployé en 2020, donne la possibilité aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits (tabacs, boissons alcoolisées ou non, eaux minérales) qu’ils achètent.

De fait, avec l’application SAM téléchargeable sur Play store, les consommateurs peuvent scanner les produits avec leur smartphones Android. Après l'analyse des informations du produit, l'application indique instantanément s'il est authentique ou contrefait. En cas de résultat négatif, les utilisateurs peuvent également signaler le produit aux autorités compétentes.

« SAM n'est pas simplement un outil technologique. Il est également la traduction concrète de l'engagement du gouvernement à garantir à chaque Togolais la sécurité, l'authenticité et la traçabilité des produits qu'ils consomment », a indiqué Rose Kayi Mivedor, ministre du commerce.

Pour sa part, Adoyi Essowavana, président de la commission de suivi du projet, a ajouté que « lorsque certains se permettent d'importer des produits qui n'ont pas obtenu l'autorisation préalable, cela signifie que la santé de la population va en pâtir et que l'économie aussi subira un coût important ».

En rappel, le système automatisé de marquage vise à combattre toutes les pratiques commerciales illicites et maximiser le recouvrement des recettes.

Lancée il y a quatre ans par le gouvernement dans un contexte de crises inédites, la Feuille de Route Togo 2025 poursuit son déploiement. Après un délai d’exécution consommé de 75%, plusieurs avancées significatives ont été observées, notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation, grâce aux actions d’envergure initiées.

Devant les députés il y a quelques jours, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, est revenu sur les grands chantiers engagés, les chiffres témoins, ainsi que les réalisations notables.    

Dans le domaine de la santé, une dynamique d’amélioration a été insufflée.  L'exécutif s’est ainsi attelé à renforcer les infrastructures sanitaires et le plateau technique dans tout le pays. Ceci, à travers notamment la construction et la rénovation de près de 200 formations sanitaires, la construction de 11 centres de traitements épidémiques inspirés de la situation liée au Covid-19, ou encore la mise en service de l’hôpital de référence Dogta Lafiè

Parallèlement, des investissements d’envergure ont été lancés, et sont en cours, dans les grands centres hospitaliers à Lomé et à Kara, les hôpitaux mère et enfants, et le centre de cancérologie. 

Il y a quelques semaines, un important palier a été franchi, avec l’acquisition de milliers d’équipements modernes destinés aux structures sanitaires de toutes les régions.

1 chaise

Sur le plan du personnel, les effectifs ont été renforcés au moyen du recrutement de plus de 1.200 professionnels. Résultat, l’accessibilité géographique aux soins de santé s’est sensiblement améliorée dans le pays, passant de de 71% à 90,7%, selon les dernières statistiques.

Enfin, l’assurance maladie universelle, instituée depuis 2021, a été officiellement lancée en début d’année 2024, après plusieurs années d’expérimentation avec les agents du secteur public et leurs ayants droit.   

Dans le secteur de l’éducation, plusieurs actions fortes ont été engagées, comme en premier lieu, la hausse du budget alloué (+52% depuis 2020)

La gratuité des frais d’inscription aux examens scolaires a été instaurée, tandis que l’exonération des frais de scolarité, en vigueur depuis plus d’une décennie au primaire, a été étendue au secondaire. Plus de 11.300 enseignants ont ainsi été recrutés depuis, entraînant une baisse drastique (41,6% en 2022 à 7,9% en 2024) de la proportion d’enseignants volontaires dans le système. Toujours sur la période, plus de 4.600 salles de classe ont été construites ou réhabilitées. A côté, d’autres volets ont été renforcés, comme l’alimentation scolaire avec la fourniture de repas chauds à plus de 2 millions d’élèves des écoles primaires et préscolaires publiques, et le programme d’assurance santé, School Assur, qui a couvert 900.000 apprenants.

Résultat, la scolarisation s’est nettement améliorée avec des taux d’achèvement très encourageants à tous les niveaux (de 87% en 2020 à 94,6% en 2024 au primaire, 51,7% à 61,4% au secondaire, progression pour les filles de 10 points de pourcentage au niveau des deux cycles).  

Pour le nouveau gouvernement, déjà à la tâche depuis quelques jours, il s’agira de maintenir la dynamique et de poursuivre les divers chantiers : “Le programme de construction-réhabilitation des formations sanitaires et de renforcement du plateau technique sera poursuivi, couplé avec l’extension progressive de l’assurance maladie universelle. L’école et l’apprentissage restent notre priorité pour l’avenir de notre jeunesse avec des progrès à consolider. Nous allons nous attacher à la poursuite des chantiers en cours, notamment la construction de salles de classes additionnelles”, a assuré la cheffe du gouvernement.  

Page 100 sur 878