Le nouveau gouvernement conduit par Victoire Tomégah-Dogbé a soumis ce vendredi 23 août son programme d’actions à l’approbation de l’Assemblée nationale. Ceci, lors d’une session extraordinaire organisée au siège de la Représentation nationale, en présence de diverses autorités administratives, locales et traditionnelles, ainsi que des membres du corps diplomatique.
Les députés accordent une large confiance au gouvernement à travers sa déclaration de politique générale.https://t.co/GqYxEmKIKo pic.twitter.com/q163Z2YRDv
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) August 24, 2024
Face à l’hémicycle, le Premier ministre a présenté une déclaration de politique générale structurée autour de deux séquences : la mise en oeuvre de la Feuille de route Togo 2025 et ses impacts clés, puis la prise en compte et la structuration des aspirations et des attentes renouvelées des populations.
Dans son oral, la cheffe du gouvernement a ainsi détaillé, chiffres clés à l’appui, les principales actions engagées depuis 2020 dans la mise en oeuvre de ce référentiel de développement qui avance, malgré “le contexte particulièrement difficile”. Si à ce jour, des avancées significatives ont été observées dans plusieurs secteurs, les “demandes légitimes et diverses” exprimées par les populations lors du double scrutin législatif et régional du 29 avril dernier imposent “de continuer à apporter et à accélérer les réponses à ces attentes fortes des populations”, a précisé Victoire Dogbé.
“Une nouvelle étape décisive”
La locataire de la Primature a ensuite dévoilé les priorités de la nouvelle équipe gouvernementale, axées autour de cinq lignes directrices : la sécurité, la stabilité et la paix, la satisfaction des besoins sociaux de base, l’emploi pour les jeunes, l’accessibilité aux intrants, crédits et marchés pour les agriculteurs, et enfin la modernisation de la vie publique.
En ce qui concerne la transition institutionnelle vers la Vème République, “le gouvernement s’attèlera à poser les bases pour la mise en place des autres institutions constitutionnelles en l’occurrence la Cour de cassation, le Conseil d’Etat, le Conseil économique et social, le Protecteur du citoyen, etc..”, a-t-elle assuré, précisant que le processus “sera conduit de manière inclusive, transparente et avec l'engagement de tous”, et “en collaboration étroite avec le Parlement”.
“Aujourd’hui, fort de nos acquis politiques, économiques et sociaux, nous amorçons une nouvelle étape décisive pour notre pays. C’est ensemble, dans notre diversité, que nous allons écrire cette nouvelle page de notre destin commun”, a exhorté le Premier ministre.
A l’issue de la large confiance exprimée par les élus du peuple, le Président de l’Assemblée nationale a assuré le gouvernement de la disponibilité de l’institution, tout en restant fidèle à ses prérogatives : “Je voudrais vous assurer que la Représentation nationale, tout en restant dans une posture lui permettant de jouer, sans complaisance, son rôle régalien de contrôle de l’action du gouvernement, vous accompagnera dans la mise en œuvre de votre politique générale du Gouvernement, dans un esprit patriotique. Cependant, ne vous méprenez pas, conformément à leur mission, les élus du peuple seront bien regardants sur toutes les actions et tous les projets de votre gouvernement dont dépendent le bien-être individuel et collectif de nos concitoyens, la stabilité politique et le développement économique et social de notre pays”, a indiqué Kodjo Adédzé.
Le conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 23 août 2024, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République. Le conseil a écouté une (01) communication et adopté cinq (5) décrets.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce vendredi 23 août 2024, sous la présidence de Son Excellence Monsieur @FEGnassingbe, Président de la République. Le Conseil des ministres a écouté une (01) communication et adopté cinq (5) décrets. Le compte rendu dans le document… pic.twitter.com/8FYfV4HRC9
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) August 23, 2024
Au titre de la communication
Le Conseil des ministres a écouté une communication relative au cinquième recensement national de l’agriculture (RNA 5), présentée par le ministre de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural.
Le recensement national de l’agriculture permet de collecter et de disposer de données désagrégées nécessaires à une évaluation éclairée et à une planification bien renseignée des projets et réformes mises en œuvre dans le secteur.
En 2012, a eu lieu dans notre pays le 4ème recensement national de l’agriculture (RNA 4), réalisé deux ans après le 4ème recensement général de la population et de l’habitat.
Ainsi, après avoir conduit le 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 5) en 2023, le gouvernement a aussitôt entamé le processus d’organisation du cinquième recensement national de l’agriculture (RNA 5) afin de disposer de données statistiques actualisées dans le secteur.
Un décret portant organisation du recensement national de l’agriculture permettra la mise en place du cadre juridique et institutionnel de la phase opérationnelle du RNA5.
Le recensement national de l’agriculture permettra de poser les bases nécessaires à l’amélioration de la production et de la diffusion de statistiques agricoles, indispensables à la conception et au pilotage des politiques de développement.
Les membres du gouvernement, les parties prenantes au processus et les populations sont appelés à contribuer à la réussite de cette opération de recensement qui permettra également de collecter des informations fiables pouvant conduire à un rebasage du produit intérieur brut.
Le Président de la République a instruit le gouvernement de faire un suivi de l’opération et de présenter des points d’étapes tout au long du processus du cinquième recensement national de l’agriculture qui sera exécuté sur une période de vingt-quatre (24) mois.
Au titre des décrets
Le conseil des ministres a examiné et adopté cinq décrets de nomination des gouverneurs de régions.
La proclamation par la Cour suprême des résultats définitifs des élections régionales du 29 avril 2024 a renvoyé les conseillers régionaux élus à leurs fonctions.
Pour permettre aux conseils régionaux ainsi constitués de tenir la première réunion de droit et amorcer l’opérationnalisation des régions en tant que collectivités territoriales disposant d’une tutelle, la nomination des gouverneurs de régions est nécessaire.
Dans le contexte sécuritaire actuel, qui appelle d’une part un renforcement de la présence de l’État et de son autorité, et d’autre part un suivi rapproché et coordonné de la mise en œuvre des politiques publiques et projets de développement, le Président de la République, conformément aux dispositions de l’article 28 de la loi du 08 janvier 2007 portant organisation de l’administration territoriale déconcentrée, a nommé les gouverneurs de régions.
Ainsi :
– Monsieur ATCHA-DEDJI Affoh est nommé gouverneur de la région des savanes
– Le général de brigade ADJITOWOU Komlan est nommé gouverneur de la région de la Kara
– Le général de brigade MAGANAWE Dadja est nommé gouverneur de la région des plateaux
– Monsieur BAGBIEGUE Taïrou est nommé gouverneur de la région maritime
– Madame KASSAH-TRAORE Zouréhatou est nommée gouverneure du district autonome du Grand Lomé.
Fait à Lomé, le 23 août 2024
Le Conseil des ministres
Lire aussi:
Le nouveau gouvernement a tenu son 1er conseil des ministres
Le ministère des enseignements primaire et secondaire a publié vendredi 23 août, les résultats provisoires du concours interne de recrutement des élèves professeurs des Écoles normales de formation des professeurs d’écoles (ENFPE).
Au total, 155 candidats sont déclarés admissibles dans les spécialités suivantes : lettres modernes, anglais, histoire et géographie, mathématiques, sciences de l’éducation, psychologie de l’éducation, musique, éducation physique et sportive, informatique, éwé, kabyè, sciences et technologies,
Les différentes listes peuvent être consultées via ce lien. « Ces candidats seront convoqués pour les épreuves orales en vue de leur admission définitive », a précisé le ministère.
Notons que les candidats qui seront déclarés définitivement admis, suivront une formation de deux ans à l’Université de Lomé avant leur déploiement.
Le nouveau gouvernement s’est officiellement réuni ce vendredi 23 août à Lomé pour son premier conseil des ministres. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, intervenaient quelques heures après le vote de confiance obtenu par l’exécutif à la suite de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
J’ai saisi l’occasion des travaux du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement @GouvTg, ce 23.08.2024, pour me réjouir du vote de confiance reçu ce jour même suite à la présentation de la déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.… pic.twitter.com/eQ3ppc6Ntq
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) August 24, 2024
A l’entame du conseil, le Président de la République a exhorté les membres du gouvernement à travailler sans relâche et collectivement, tout en cultivant des valeurs d’humilité, de tolérance et de solidarité.
En rappel, ce nouveau gouvernement de transition, composé de 35 membres, a pour mission essentielle de baliser la voie vers la mise en place des institutions de la Vème République, tout en poursuivant la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Le Togo a bouclé jeudi 22 août, une nouvelle sortie sur le marché des titres publics de l’Uemoa. En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée de bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le pays a finalement retenu 29,4 milliards FCFA.
En tout, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 33,5 milliards FCFA, soit 111,67% de taux de couverture.
Dans le détail, 12,3 milliards FCFA ont été collectés grâce aux BAT stipulés sur la maturité de 182 jours aux taux d’intérêt multiples. Quant aux 17,1 milliards FCFA restants, ils ont été mobilisés via les OAT émises sur 3 et 4 ans, avec des taux respectifs de 6,15% et 6,40%.
Cette nouvelle opération porte à 593,1 milliards FCFA, le total de recettes collectées et rapproche le Togo de son objectif annuel établi à 607 milliards FCFA.
Trois jours après sa composition, le nouveau gouvernement sera face aux députés. L’équipe gouvernementale conduite par Victoire Tomégah-Dogbé présentera en effet ce vendredi 23 août, sa déclaration de politique générale devant la Représentation nationale.
Conformément aux dispositions des articles 95 et suivants de loi N°2024-005 du 6 mai 2024 portant Constitution de la République togolaise, @GouvTg présente devant la Représentation nationale, ce vendredi 23 août 2024 à partir de 10h, sa déclaration de politique générale, au cours… pic.twitter.com/Am0CkXHBEQ
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) August 22, 2024
Cet exercice républicain, conforme aux dispositions constitutionnelles, se déroulera à la faveur du retour des députés à l’hémicycle et de l’ouverture de la deuxième session extraordinaire de l’année. Devant les élus du peuple, l'exécutif déclinera son programme d’actions, et tentera d’obtenir leur confiance.
Pour rappel, ce nouveau gouvernement de transition est composé de 35 membres et est marqué par plusieurs innovations.
La capitale togolaise abritera du 28 au 31 août, la 11ème assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l'audiovisuel des 8 pays de l'Uemoa et de la Guinée. La rencontre organisée par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), se déroulera autour du thème : « mise en œuvre effective de la télévision numérique terrestre (TNT) ».
Pendant quatre jours, il s’agira pour les parties prenantes de faire le point sur l'état d'avancement de la mise en œuvre de la TNT dans leurs pays respectifs et d'échanger sur les meilleures pratiques en matière de régulation.
Le Togo prendra les rênes
Lors de cet événement, la Haac prendra officiellement la présidence de la plateforme pour un mandat de deux ans. Une opportunité pour le pays de renforcer son leadership dans la sous-région.
« Cette responsabilité permettra à notre institution de conquérir de nouveaux horizons, car la HAAC est vivement attendue au niveau du REFRAM, le réseau francophone des régulateurs des médias, et au niveau du RIARC, le réseau des instances africaines de régulation de la communication », a indiqué Pitalounani Telou, président de la Haac
Pour rappel, la TNT est une évolution technique qui se substitue à la télévision analogique terrestre. Elle permet non seulement de réduire l’occupation du spectre électromagnétique grâce à l'utilisation de modulations plus efficaces, mais aussi d'obtenir une meilleure qualité d'image, tout en réduisant les coûts d'exploitation.
Au lendemain de son officialisation, le nouveau gouvernement se met progressivement en place. Plusieurs ministres ont ainsi pris fonction mercredi 21 août, à l’issue de cérémonies de passation de service avec leurs prédécesseurs.
Culture : Yawa Kouigan prend les rênes
Devenue la nouvelle titulaire du portefeuille culturel à la faveur de l’élargissement des attributions du ministère de la communication et des médias, Yawa Kouigan a ainsi pris la succession de Gbenyo Lamadokou.
La passation de service, coordonnée par le ministre secrétaire général du gouvernement, Christian Trimua, a été l’occasion pour le ministre sortant, en poste depuis 2020, d’exprimer sa reconnaissance envers les plus hautes autorités pour la confiance et le privilège d’avoir servi la nation dans ce département.
Pour sa part, Yawa Kouigan a salué les “bases solides” posées par Gnenyo Lamadokou pour le secteur, et a affirmé son engagement à poursuivre le chantier de la valorisation du patrimoine culturel national ainsi que la promotion des talents.
Enseignement supérieur : Kanka-Malik Natchaba prend le relais
Au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, Kanka-Malik Natchaba, qui effectue son retour au gouvernement, a officiellement pris le relais de Majesté Ihou Wateba.
Je remercie SEM le PR #FEG qui m'a fait l'honneur de me nommer dans le nouveau @GouvTg. Je salue le travail abattu par le Min Ihou WATEBA et espère bénéficier de l'implication forte des équipes pour qu'ensemble, nous puissions répondre aux attentes des acteurs du secteur.… pic.twitter.com/EQFPnPWE4D
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) August 22, 2024
Le nouveau ministre a salué le travail abattu par son prédécesseur et appelé à l’implication des équipes du ministère, pour “répondre aux attentes des acteurs du secteur”.
Aménagement du territoire : Koamy Gomado entre en fonction
Promu à la tête d’un département devenu ministère à part entière, et désormais chargé de l’aménagement et du développement des territoires, le maire du Golfe 1, Koamy Gbloèkpo Gomado a également pris fonction ce mercredi. Ceci, à l’issue de la cérémonie de passation avec son prédécesseur, le ministre délégué Essomanam Edjeba, en présence du SG du Gouvernement et du ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation.
A l’issue de l’échange cérémoniel de documents, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour la confiance placée en sa personne et assuré de son engagement à répondre aux attentes.
Urbanisme : Yawa Tsegan succède à Kodjo Adedze
Au ministère de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière, Yawa Djigbodi Tségan a officiellement pris les commandes, à l’issue d’une cérémonie de passation avec son prédécesseur, Kodjo Adedze.
La nouvelle ministre a fait part de son engagement à assurer la continuité des projets en cours, inscrits notamment dans la feuille de route gouvernementale.
Enseignement technique : Isaac Tchiakpe s’installe
Au ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, devenu également un ministère à part entière et l’élargissement des attributions au secteur de l’apprentissage, le nouveau ministre, Isaac Tchiakpé a pris fonction, en succédant à Kokou Eké Hodin.
La cérémonie, présidée par le SG du Gouvernement, Christian Trimua, a été l’occasion de repréciser les nouvelles compétences dévolues à ce département ministériel.
Isaac Tchiakpé, agrégé des lycées et docteur en philosophie, a exhorté les équipes du ministère à se rendre disponibles pour la réalisation des missions assignées.
L’université de Lomé et le Washington International Management Institute (WIMI) pourraient bientôt signer un accord de partenariat. Les bases de cette future collaboration ont été jetées mardi 20 août dernier à l’issue d’une rencontre entre le président de l’Université de Lomé, Adama Kpodar, et Bruno Mukendi, fondateur de WIMI.
Ce partenariat qui sera fondé sur le partage des compétences et de l’expertise disponibles au sein des deux institutions, permettra au Wimi, spécialisé dans la formation professionnelle et l’appui-conseil, d’identifier et d’utiliser, l’expertise disponible à l’Université de Lomé dans ses activités de formation et d’assistance technique en Afrique ou aux États-Unis.
Concrètement, l’institution américaine d’enseignement post-universitaire recevra dans ses formations à prix réduits, les cadres administratifs, techniques et académiques de l’Université de Lomé qui souhaitent se perfectionner dans les divers domaines de gouvernance, de leadership et de management.
Pour l’Université de Lomé, la plus ancienne du pays, cette future alliance axée sur la formation est parfaitement en lien avec sa vision à l’horizon 2025.
« À l'horizon 2025, l’UL ambitionne d'être une université performante, résolument engagée dans une démarche qualité, offrant des formations adéquates et professionnalisantes, et réalisant une production innovante sur les grands enjeux sociétaux au service du développement durable du Togo, de l’Afrique et du monde », avait déclaré Adama Kpodar, lors d’une récente rencontre avec la presse.
Notons que pour ce qui concerne l’institut Wimi, il est créé en 1995 avec pour mission de soutenir les pays en développement en matière de renforcement de leurs capacités dans des domaines jugés critiques, pour accélérer les transformations structurelles, organisationnelles et socio-économiques.
Au Togo, le secteur énergétique vient de franchir un nouveau palier. Le ministère de l’énergie a récemment lancé un Système national d’information énergétique (SIE-Togo), destiné à améliorer le traitement des données.
? Lancement du Système Informatisé d'Information sur l'Énergie au Togo ! Le 16 août dernier a marqué le lancement officiel à Lomé du système informatisé d’information sur l’énergie. Cette plateforme numérique reflète le leadership et l’engagement du chef de l’Etat, SEM… pic.twitter.com/5eFOY429Wq
— Mila AZIABLE (@MilaAziable) August 20, 2024
L’initiative qui s'inscrit dans le cadre de la politique de développement du secteur de l'énergie en Afrique de l'Ouest, portée la CEDEAO, vise à réduire les erreurs de saisie et à dématérialiser la collecte des informations.
De fait, la plateforme offre une sécurisation efficace des données importantes tout en améliorant leur qualité, ceci dans le but de favoriser des prises de décisions éclairées et un suivi rigoureux des politiques énergétiques du pays.
Pour le Togo qui a fait de l’accès universel à l’électricité, une priorité à l’horizon 2030, le déploiement de ce système national d’information, devrait permettre de mieux coordonner les projets énergétiques au profit des populations.
« Cette initiative vise à mieux comprendre les dynamiques du secteur énergétique, à identifier les opportunités, et mettre en œuvre des politiques énergétiques innovantes et durables, tant au niveau national que régional », a expliqué Mila Aziablé, ministre déléguée auprès du président de la république, chargée de l’énergie et des mines.