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La Société Financière Internationale (SFI) a annoncé qu’un prêt d’1 milliard $ sera alloué à la plus grande usine de production d’engrais du Nigéria, dénommée Indorama Eleme Fertilizer & Chemicals Ltd. Ces fonds serviront à la construction d'une nouvelle ligne d'engrais qui augmentera la capacité de production de la firme à plus de 2,8 millions de tonnes.

La filiale du groupe de la Banque mondiale en charge du secteur privé indique qu’elle mobilisera directement 100 millions $.

850 millions $ seront collectés auprès des institutions financières de développement et auprès des banques commerciales. 50 millions $ seront injectés dans le cadre d’un programme de gestion conjointe de prêts mis en place par la SFI.

Près de 14 banques et institutions financières interviendront en qualités d’arrangeurs dans le cadre de ce financement. Parmi celles-ci, on peut citer la Banque Africaine de Développement (BAD), l’institution britannique de financement du développement (CDC Group Plc), le sud-africain Standard Bank, ou encore l’Emerging Africa Infrastructure Fund qui mobilise des capitaux pour financer des entreprises de développement des infrastructures en Afrique subsaharienne.

Rappelons qu’Indorama Eleme Fertilizer & Chemicals Ltd est une filiale locale du groupe Indorama Corporation qui est un conglomérat mondial opérant dans plus de 25 pays en Asie, en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord et du Sud. Amit Lohia, vice-président du groupe Indorama Corporation, a indiqué que ce financement est le reflet « d’un partenariat solide avec la SFI sur une période de presque trois décennies ».

Selon Manish Mundra (photo), Directeur Général d'Indorama Africa, « le Nigéria est devenu une plaque tournante majeure pour les exportations d'engrais sous formes d’urée. Avec la mise en place de cette deuxième ligne, nous cherchons à étendre notre capacité à fournir des engrais à des prix compétitifs et de haute qualité aux agriculteurs d'Afrique de l'Ouest et du monde entier. Indorama est impatient de continuer à contribuer au développement économique du Nigeria » a-t-il déclaré

La Journée Internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues a été célébrée mardi 26 juin 2018 autour du thème « Ecouter d’abord ». C’était l’occasion pour le Général Yark Damehane, ministre de la Sécurité et de la Protection Civile de  délivrer un message appelant la cellule familiale à développer le sens de l’écoute attentive vis-à-vis des enfants, dans l’optique de prévenir et/ou de lutter contre la consommation de drogue.  

« La prévention devrait commencer en famille, en écoutant nos enfants qui en ont besoin pour s’épanouir. Ecouter les enfants et les jeunes est la première étape afin de les aider à s’épanouir. Il nous incombe, gouvernement, parents, éducateurs, jeunes et société civile, de mutualiser nos efforts pour aider notre jeunesse à grandir dans un environnement sain et protecteur », a conseillé le ministre.

Un projet devra bientôt être mis en œuvre par le gouvernement, a-t-il, en outre annoncé, pour étudier les facteurs de risques de la consommation de drogue en milieu scolaire. Il permettra, selon les prévisions du gouvernement, de mettre en place des programmes de prévention appropriés.  

Cette initiative devrait venir en appui à toutes les actions qui s’entreprennent déjà en ce sens tant au niveau des autorités, des organisations internationales que de la société civile.

En visite depuis hier à Lomé en qualité d’envoyée spéciale du Président de la République Française pour la mise en œuvre de l’Alliance Solaire Internationale (ASI), Ségolène Royal a été reçue ce mardi 26 juin 2018 par le chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé. Les échanges ont porté sur la coopération énergétique et les efforts du Togo dans ce domaine.

A cette occasion, l’ex ministre française de la transition écologique a félicité le chef de l’Etat pour sa participation active au premier sommet de l’Alliance Solaire Internationale (ASI), ainsi que son engagement dans la mise en œuvre des recommandations de la COP 21. « Le Togo est un membre exemplaire de l’ASI parce qu’il a fait l’un des meilleurs plans de projection de raccordement à l’électricité, notamment solaire » a-t-elle souligné.

Ségolène Royal participera dès demain à la table ronde des bailleurs de fonds et investisseurs pour le lancement officiel de la nouvelle stratégie d’électrification du pays.

Elle s’est montrée satisfaite par cette stratégie. « Le pays prévoit le raccordement de toute la population à l’électricité à l’horizon 2030. C’est un projet très concret avec une feuille de route très opérationnelle » s’est réjouie l’ancienne candidate à la présidentielle française, à sa sortie d’audience.      

Sous l’impulsion du Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé, le gouvernement organise demain une table-ronde avec l’appui de plusieurs partenaires, notamment la Société Financière Internationale du groupe de la Banque mondiale, la GIZ et d’autres partenaires techniques et financiers. 

L’objectif affiché, au travers de cette rencontre prévue sur deux jours dans la capitale togolaise, est de mobiliser les bailleurs de fonds et les investisseurs autour de la stratégie d’électrification élaborée par le gouvernement.

A l’horizon 2030, le pays ambitionne d’assurer l’accès universel à ses populations. Un objectif en ligne avec l’Objectif de Développement Durable 7 (ODD7) relatif à l’accès de tous à des services énergétiques fiables et à des coûts abordables. 

Pour matérialiser cet ambitieux projet, les autorités togolaises tablent sur des investissements à hauteur de 1000 milliards FCFA, indique Marc Ably-Bidamon, ministre de l’Energie et des Mines. A cet effet, elles comptent sur le Partenariat Public-Privé et d’autres mécanismes de financements innovants. Une contribution conséquente à la mobilisation de ce montant (50%) est en effet attendue du secteur privé.

Dans le cadre du processus de sortie de la crise politique qui secoue le Togo depuis près de 10 mois, les deux facilitateurs mandatés par la CEDEAO, le Ghanéen Nana Akufo-Addo et le Guinéen Alpha Condé seront à Lomé ce mercredi 27 Juin 2018.

Cette visite dans la capitale togolaise s’inscrit dans la démarche engagée par l’organisation sous-régionale, d’ouvrir un nouveau round de discussions entre acteurs politiques togolais, la majorité au pouvoir, la coalition des quatorze (14) partis de l’opposition et le gouvernement, en vue d’une solution définitive.

A l’issue de ces nouveaux pourparlers, les facilitateurs devraient proposer une feuille de route qui déterminera la poursuite des discussions entamées le 19 février dernier.

Du côté des acteurs politiques togolais, l’on espère vivement que cette venue des facilitateurs lancera définitivement le processus de retour à la sérénité.

En rappel, une délégation de la Commission de la CEDEAO conduite par son nouveau président Jean Claude Brou avait déjà été dépêchée, il y a quelques semaines à Lomé, afin de préparer cette mission.

Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Gnassingbé a officiellement lancé le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) lundi 25 juin 2018.

Cette initiative se veut la clé qui devrait ouvrir la porte des financements bancaires et autres pour le monde agricole togolais, confronté à un déficit de crédits lié à une certaine frilosité des institutions financières vis-à-vis du secteur.

Selon ses promoteurs, ce mécanisme devrait, entre autres, promouvoir les produits financiers et assuranciels adaptés au secteur agricole et faciliter le partage des risques entre les différents acteurs du financement agricole.

Plus concrètement, l’initiative vise à porter à 5% la part des crédits bancaires alloués au secteur à l’horizon 2027 et à réduire idéalement de 15% à 7,5% le taux d’intérêt pratiqué sur ces prêts. Tout au plus, précise-t-on, ce taux devrait se stabiliser à 10,5%.

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Présents aux côtés du Chef de l’Etat lors du lancement, le président de la Banque Africaine de Développement, Dr Akinwumi Adesina, et le Dr Aliou Abdoul Hamid, Directeur Général du NIRSAL, ont reçu respectivement des distinctions honorifiques de la Dignité de Grand Officier de l’Ordre du Mono et de Commandeur de l’Ordre du Mono, par le président de la République. Le Président du Fonds International de Financement Agricole, Gilbert Fossoun Houngbo, a également participé à la cérémonie de lancement du MIFA. 

Ce lundi 25 juin 2018, SEM Faure Gnassingbé a reçu en audience au Palais de la Présidence, Gilbert Fossoun Houngbo, président du Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Cette rencontre au sommet de l’Etat a eu lieu en prélude au lancement cet après-midi du Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA).

Le N°1 du FIDA, en séjour dans la capitale togolaise, devrait assister au lancement par le Chef de l’Etat togolais du MIFA. Ce mécanisme, autrefois dénommé TIRSAL, vise à faciliter l’octroi de crédits bancaires à des agriculteurs sur la base d’un partage de risques, en portant leur part de 0,3% à 5%

La présence de Gilbert Fossoun Houngbo aux côtés de Faure Gnassingbé à cette cérémonie de lancement, illustre l’appui important de cette agence spécialisée des Nations Unies, à l’initiative togolaise. 

Désigné en remplacement de Khardiata Lô N’Diaye, arrivée en fin de mission, Damien Mama, nouveau Représentant-Résident du PNUD au Togo, a été reçu en audience le 23 juin 2018 par le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé.

Après la transmission des lettres de créances au Président de la République togolaise, le nouveau N°1 a échangé avec l’autorité, des voies et moyens pour accélérer les progrès vers l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD).

Dans un tweet, Faure Gnassingbé a énuméré quelques programmes, notamment le Pudc-Togo, le programme de renforcement de capacités et de modernisation de l'Etat qui devraient faire l’objet d’un appui de l’institution onusienne.

Celui qui a la charge de coordonner désormais tout le Système des Nations Unies au Togo, a souligné la nécessité d’appuyer les efforts vers la croissance inclusive, un des objectifs prioritaires des Nations Unies. Ceci, afin de « s’assurer qu’on ne laisse personne pour compte », a-t-il justifié.

Pour ce faire, Damien Mama promet de mettre en œuvre une approche concrète. Celle-ci, détaille-t-il, consiste à optimiser les actions visant à transformer la vie des populations et à ne pas se focaliser sur des discours.  

Samedi 23 juin 2018, le gouvernement, les cadres sectoriels et des ministères, le secteur privé et les partenaires au développement se sont rassemblés au palais de la présidence de République pour se pencher sur Plan national de développement (PND 2018-2022). L’occasion de faire les derniers réglages.

La retraite de haut niveau, placée sous l’impulsion du Premier ministre Selom Komi Klassou, a permis aux divers acteurs de prendre connaissance des axes stratégiques du plan et d’apporter leur pierre à l’édifice. Ainsi, les 5 ateliers organisés ont tourné autour des thématiques chères au programme quinquennal, notamment le hub Logistique d’Excellence, le centre d’affaires de premier ordre, la transformation agricole, industrielle et minière, les mécanismes d’inclusion et le dispositif de mise en œuvre et de suivi évaluation.

Ces différentes thématiques résument bien le PND, successeur du SCAPE (Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi), qui s’appuiera sur trois axes stratégiques, charpente d’un développement durable et inclusif.

L’axe 1 vise à mettre en place un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région, en profitant de la présence du Port de Lomé, seul port en eaux profondes de la sous-région où il est possible de joindre plusieurs capitales en une journée.

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 Le deuxième axe, quant à lui, va permettre de développer les pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives en s’appuyant sur les agropoles, le mécanisme incitatif de financement agricole, Mifa, ainsi que d’autres initiatives catalytiques.

Le dernier axe s’intéressera à la consolidation du développement social et au renforcement des mécanismes d’inclusion.

 La pierre angulaire de cette feuille de route viendra du secteur privé, cœur du PND, qui devra prendre le leadership des investissements. Le PND taillera la part du lion au Partenariat public privé, apprend-on. A terme, c’est-à-dire en 2022, le Togo ambitionne une croissance économique robuste de 7,6%. 

Fiacre E. Kakpo

Bon cru. Sur sa dernière sortie sur le marché financier régional régulé par Umoa-Titres, le Trésor public togolais vient de glaner 21 milliards FCFA.

A la recherche de 20 milliards à la faveur d’une émission de Bons assimilables du Trésor (BAT), le Togo amasse au final 22 milliards FCFA. Soit un taux de couverture de 112,68%. Une sursouscription. Repu, le Trésor public ne retiendra que 21 milliards FCFA.

Autre facteur prometteur de cette transaction, le taux d’intérêt moyen servi par les investisseurs, s’est établi à environ 6,35%. Ce taux d’intérêt est inférieur à celui de la dernière émission de BAT en date, début mai, qui avait atteint 6,48%.

Les résultats montrent une forte mobilisation des investisseurs venus de sept des huit pays de l’Uemoa. Les souscriptions proviennent essentiellement du Bénin (6,231 milliards), de la Côte d’Ivoire (6,075 milliards), du Togo (4 milliards dont 3 milliards retenus), du Sénégal (2,73 milliards), du Burkina Faso (2 milliards), du Mali (1 milliard) et du Niger (0,5 milliard de FCFA).

La réussite de cette opération, ponctuée d’une sursouscription de 112%, la répartition approximativement homogène des souscriptions et les taux d’intérêts, témoignent du regain de confiance des investisseurs de l’ensemble de l’espace d’intégration, dans les politiques et perspectives économiques et financières du Togo, à court et à moyen terme. Les Bat échéant sous un an.

Pour rappel, la dernière opération du Togo sur le marché régional de la dette, une émission d’obligations assimilables du Trésor (OAT), avait permis de mobiliser 16 milliards FCFA sur un objectif de 20 milliards. Un retour de confiance donc !