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La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) et l’Union européenne (UE) pourraient bientôt devenir partenaires. Les bases de cette future collaboration ont été jetées mardi 22 octobre à l’issue d’une rencontre entre le président de la CCI-Togo, José Syménouh, et l’ambassadeur de l’UE, Gwilym Jones.

Cette coopération s'inscrit dans une volonté commune de stimuler le développement du secteur privé et d'attirer davantage d'investissements européens au Togo. En effet, au cours des échanges, les deux responsables ont exploré diverses pistes pour renforcer les liens entre les entreprises locales et les investisseurs européens.

Les discussions ont mis l’accent sur des secteurs clés comme l’agriculture et le tourisme. L'occasion pour le diplomate de réaffirmer l’engagement de l’Union à soutenir les initiatives de la CCI-Togo pour rendre ces secteurs plus attractifs.

« L'Union européenne souhaite être aux côtés de la chambre pour accompagner les entreprises et favoriser l'investissement européen au Togo », a indiqué Gwilym Jones.

Pour rappel, le Togo et l’UE ont consolidé leur collaboration il y a deux ans, avec la signature d’un nouveau cadre de partenariat courant jusqu’en 2027.

La réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) a officiellement démarré ce vendredi 25 octobre à Apia, dans les îles Samoa. Le Togo, représenté par le Premier ministre, Victoire Dogbé, participe pour la première fois à ces assises bisannuelles. 

Présidés par le Roi Charles III d’Angleterre, les travaux doivent permettre aux dirigeants des 56 États membres de l’organisation anglophone, d’explorer les meilleures voies de collaboration multilatérale, et de renforcer leur engagement en faveur du développement mutuel.

 En marge de l’ouverture du sommet, la cheffe du gouvernement, aux côtés de ses pairs issus des nouveaux pays membres, a été accueillie par le souverain britannique. 

Jeudi, Victoire Dogbé avait rencontré une délégation du Conseil d’entreprise et d’investissement du Commonwealth, avec lequel plusieurs échanges constructifs ont été menés.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) s'apprête à lancer, à partir du 29 octobre prochain, une nouvelle session d’indemnisation. L’activité, prévue jusqu’au 31 octobre, concerne les victimes non vulnérables de la région Maritime.

Les opérations se dérouleront au siège du HCRRUN et prendront en compte les populations des préfectures concernées (Avé, Bas-Mono, Lacs, Yoto, Vo, Zio, Golfe et Agoe-Nyivé). Les victimes, dont la liste est publiée sur le site web de l’institution et affichée dans les bureaux des mairies et préfectures impliquées, sont invitées à se munir de pièces d’identité en cours de validité.

S’agissant des victimes dont les noms ne figurent pas sur la liste, elles sont invitées à « faire preuve de patience et de compréhension en attendant leur tour d’indemnisation ».

Cette nouvelle opération fait suite à celle déjà organisée dans les Plateaux et la Kara. Depuis le début des indemnisations en 2018, plus de 10 milliards FCFA ont été déboursés par l’État.

 

Déjà liés par plusieurs partenariats, le Togo et la Chine consolident leur coopération dans le secteur douanier. Une rencontre a eu lieu dans ce sens en début de semaine, entre le commissaire général de l’Office togolais des recettes (OTR), Kokou Tchodie, et une délégation des douanes chinoises conduite par le directeur adjoint.

Différents sujets ont été abordés au cours des échanges, notamment le type de coopération à adopter pour les opérateurs économiques agréés (OEA) entre l’OTR et les douanes chinoises. Une initiative qui permettra aux entreprises respectant les critères de conformité et de sécurité d’accéder à des procédures douanières simplifiées, avec des délais de traitement réduits, facilitant ainsi les échanges commerciaux entre les deux pays.

Cette visite, qui fait suite à celle d'une délégation de l'OTR en Chine, vise à faciliter les échanges commerciaux entre le Togo et la Chine. L'objectif est également d'harmoniser les normes douanières dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Les relations entre la Chine et le Togo s’apprêtent à franchir un tournant inédit. Ce nouveau chapitre permettra un renforcement notable des relations et une collaboration élargie.

Le Togo, représenté par une délégation ministérielle, prend part depuis le lundi 21 octobre à Washington (USA), aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale. Les travaux qui durent toute la semaine, sont l’occasion d’effectuer des rencontres avec les institutions financières mondiales, et de renforcer les partenariats. 

Une séance de travail réunissant le ministre de l’économie et des finances, Essowè Barcola, la Secrétaire-générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, et le directeur général adjoint du FMI, Kenji Okamura, a d’ailleurs permis de souligner les efforts du Togo en matière de réformes économiques, et d’échanger sur le nouveau programme de facilité élargie de crédit d’un montant de 390 millions $ approuvé pour le pays. 

Mercredi, le ministre de l’économie et des finances a échangé avec la N°1 du Fonds, Kristalina Georgieva à l’issue d’une réunion du caucus des gouverneurs et gouverneurs suppléants africains.

Les îles Samoa (Pacifique) abritent depuis le début de la semaine le sommet annuel des chefs de gouvernement du Commonwealth. Membre à part entière de cette organisation depuis 2022, le Togo prend part aux travaux, à travers le Premier ministre, Victoire Dogbé, représentant le Président de la République. 

Ce jeudi 24 octobre, en marge des diverses activités, la cheffe du gouvernement a rencontré une délégation du Conseil d’entreprise et d’investissement du Commonwealth. L’occasion de présenter les opportunités qu’offre le pays, ainsi que ses ambitions de développement. Les discussions ont également porté sur les réformes opérées par le gouvernement, afin de renforcer l’attractivité du pays dans le secteur des affaires. 

Les discussions devraient d’ailleurs se poursuivre d’ici à la fin de l’année, à travers la tenue annoncée d’une table ronde des investisseurs sur le Togo.

La filière cotonnière devrait enregistrer une légère baisse de sa production au titre de la campagne 2024-2025. Avec  66.617 tonnes attendus sur une superficie de 79.306 hectares et un rendement moyen de 840 kg/ha.

Ces chiffres, dévoilés lors d’une rencontre consacrée au bilan à mi-parcours de la campagne, révèlent une légère baisse par rapport à la superficie emblavée l’année précédente où 80.000 hectares avaient été cultivés pour une production de 67.679 tonnes. Cette situation s’explique par plusieurs facteurs, notamment l'accentuation des caprices climatiques, avec une longue sécheresse enregistrée durant la période de semis, ainsi que des problèmes liés à la qualité des semences.

Pendant deux jours, la rencontre axée sur le thème : « Fédérons nos actions autour de la collecte et la paie des producteurs », devrait permettre aux différents acteurs de faire une évaluation d’étape de cette campagne en cours et de trouver des voies et moyens efficaces pour améliorer la commercialisation du coton graine. « Cette réunion vise à préparer le démarrage de la campagne, résoudre les difficultés antérieures pour récolter rapidement le coton et payer les producteurs », a indiqué le directeur général de la NSCT, Martin Drevon.

Pour rappel, la Nouvelle société cotonnière (NSCT) et les producteurs de coton se sont récemment accordés sur un compromis visant à améliorer la gestion de la filière, augmenter la productivité et garantir des revenus décents pour les cotonculteurs.

 

La capitale togolaise abrite depuis mardi 22 octobre, la 5ème réunion régionale annuelle de la communauté de pratique pour la planification familiale post-partum intégrée à la Santé Maternelle, Néonatale et Infantile (SMNI-N). Les travaux réunissent plus de 150 experts de 16 pays autour du thème : “ Intensifier la mise à échelle de l’intégration de la Planification Familiale du Post Partum (PFPP) à la SMNI-N”.

Pendant trois jours, les participants échangeront sur les meilleures pratiques et mobiliseront les acteurs autour de la planification familiale et de la santé maternelle. L’objectif est de partager les expériences, d'évaluer les progrès réalisés et d'élaborer des stratégies concrètes pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) d'ici à 2030.

La rencontre intervient dans un contexte où l'Afrique de l’ouest francophone enregistre des taux élevés de mortalité maternelle et infantile, avec 347 décès maternels pour 100.000 naissances et 31 décès néonatals pour 1000 naissances en 2021. Ces chiffres illustrent les défis persistants en matière de santé reproductive, aggravés par des besoins non satisfaits en planification familiale, où seulement 43 % des femmes bénéficient des services dont elles ont besoin.

Au Togo, malgré les initiatives déployées par le gouvernement, des défis restent à relever.  Le taux de mortalité maternelle est de 401 pour 100.000 naissances, tandis que la mortalité néonatale atteint 27 pour 1000 naissances. En ce qui concerne le taux de prévalence contraceptive, il s'établit à 23,2 %. 

Nous sommes tous interpellés par la situation de la santé de la mère et de l’enfant dans nos pays où les femmes, les nouveau-nés et les enfants continuent de mourir chaque jour plus que partout ailleurs et souvent de causes évitables”, a indiqué Kokou Wotobe, Secrétaire général du ministère de la santé.

À l'issue de la rencontre de Lomé, un plan d’action sera élaboré pour garantir la mise en œuvre des initiatives en faveur de la santé maternelle et infantile dans la région.

Au Togo, la tenue vestimentaire du personnel des formations sanitaires publiques, privées et confessionnelles, est désormais strictement encadrée. Le ministère de la santé et de l’hygiène publique a en effet pris, ce mercredi 23 octobre, un arrêté à cet effet. 

Les nouvelles dispositions, applicables à l’ensemble du personnel en contact direct avec le patient ou son environnement dans les formations sanitaires, visent particulièrement à harmoniser le code vestimentaire. Ceci permettra de mieux identifier les différents acteurs, évitant ainsi les confusions sur les fonctions et qualifications des uns et des autres. 

Des tenues caractéristiques pour chaque catégorie de personnel

Concrètement, les uniformes des professionnels de santé seront à l’avenir, conformes à des caractéristiques précises, comme des modèles et couleurs distincts. A titre d’illustration, les médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens seront dorénavant en blouse en manches courtes ou longues couvrant les genoux, et ou dans un ensemble tunique (haut et pantalon en bas), le tout de couleur blanche. Quant aux infirmiers, ils seront identifiables grâce à un ensemble tunique en blanc avec col bleu.  

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En outre, les tenues, fournies par les formations sanitaires, devront toutes porter des inscriptions avec les mentions liées aux noms et prénoms, qualifications professionnelles et titres. 

Les étudiants et stagiaires en cours de formation adoptent le même code vestimentaire que le corps de métier auquel ils sont censés appartenir à la fin de leur formation”, a précisé le ministre Tchin Darre, qui a ajouté que “les apprenants des écoles de sage-femme et d’infirmiers conservent leurs tenues de stage actuelles”. 

Lire l’arrêté

Au Togo, la campagne de recensement biométrique de masse se précise. La formation des superviseurs et des opérateurs d'enregistrement biométrique (OPE) débute le 28 octobre, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED).

Prévue jusqu’au 18 novembre, cette formation se déroulera par vagues à Lomé et dans les cinq régions du pays. Le calendrier peut être consulté dans le quotidien Togo-Presse.

Pour rappel, le recensement biométrique, l’un des projets phares du gouvernement, permettra de doter chaque résident et citoyen d’un numéro d’identification unique et d’améliorer l’efficacité de la protection sociale dans le pays. Une série de tests avait été initiée par l’Agence nationale d’identification (ANID) dans le but de s’assurer de la faisabilité et des fonctionnalités de la plateforme technologique d’enregistrement spécialement conçue.

 

 

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