Inaugurée le 20 juin 2021 par S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République togolaise, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) a mis en opération ce 16 janvier 2022, son port sec franc. Destiné à accueillir les conteneurs débarqués à destination des pays de l’Hinterland, ce port sec franc s’inscrit dans une démarche globale de digitalisation du secteur logistique au Togo, portée notamment par le ministère de l’Économie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière.
Sous l’impulsion de son S.E.M Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, le Togo s’est engagé dans un processus de désengorgement du Port autonome de Lomé ( PAL) afin de fluidifier le convoiement des marchandises vers les pays enclavés de la région. Le dynamisme du commerce international et l’interconnexion des économies en Afrique de l’Ouest avaient en effet révélé, dès les années 2000, une congestion des ports maritimes, une saturation des corridors ainsi qu’ un encombrement des villes portuaires.
De fait, le port sec franc installé sur le site de la PIA inaugurée le 20 juin 2021, est désormais opérationnel, avec sa mise en service effective dans la nuit du 16 au 17 janvier 2022. Ainsi, tous les conteneurs débarqués à destination du Burkina-Faso, du Niger et du Mali, transiteront par la PIA au terme de procédures simplifiées effectuées à un guichet unique dédié.
Un nouvel atout pour faire du Togo un hub logistique régional
A travers l’opérationnalisation du port sec franc, le Togo confirme son ambition de devenir le bras de mer des pays du Sahel. Le port sec se trouve en effet à 27 km du PAL, seul port naturel en eau profonde d’Afrique de l’Ouest, sur le corridor Lomé - Ouagadougou - Niamey. La mise en service du port sec franc s’inscrit en outre dans un contexte de forte croissance du trafic conteneur du PAL, le faisant entrer dans le Top 100 des ports mondiaux sur le trafic conteneur depuis 2020.
Pour Edem Kokou Tengué, ministre de l’Économie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, en charge du suivi du port sec franc, c’est la démonstration de la place centrale qu’occupe l’économie bleue dans le développement du pays. « L’opérationnalisation du port sec franc est une avancée majeure dans la mise en œuvre de l’axe 1 du Plan national de développement (PND) qui vise à faire du pays un hub logistique, et du projet 17 de la Feuille de route gouvernementale relatif à l’amélioration de la compétitivité du secteur logistique. Elle contribuera par ailleurs à créer 35 000 emplois directs et indirects dont profiteront de jeunes Togolais » a-t-il déclaré.
A propos du Ministère de l’Economie Maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière
Le ministère de l'Économie maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière élabore et met en œuvre la politique du gouvernement togolais dans le domaine de la mer sous ses divers aspects, nationaux et internationaux. La vision portée par le ministère est d’accélérer le développement économique des secteurs maritimes et halieutiques tout en préservant les écosystèmes. Cette vision est déclinée en trois objectifs stratégiques :
- favoriser le développement d’un plan de l’économie bleue ;
- développer les infrastructures permettant le développement accru de l’économie portuaire
- favoriser la protection des milieux côtiers
Les entreprises en charge de la construction du bâtiment central du nouveau marché de Kara ont désormais jusqu’au 31 mars 2022 pour livrer l’ouvrage. C’est l’injonction adressée en fin de semaine dernière par le ministre du commerce, Kodjo Adedze, après une nouvelle visite sur le chantier.
À l'issue d'une réunion tenue le 14 janvier 2022 à Kara avec les acteurs du projet de reconstruction du nouveau marché de Kara, le ministre Kodjo ADEDZE a exigé une deadline... ? https://t.co/6S4D3kZiJ0@GouvTg @AfDB_Group @wabiola #Denyigban#PARMCO
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) January 17, 2022
L’officiel, qui était accompagné de Wilfrid Abiola, Représentant de la Banque africaine de développement (BAD) qui finance le projet, a dans un premier temps tenu une réunion avec tous les acteurs impliqués. Objectif, comprendre les raisons de la lenteur des travaux, alors que le bâtiment a d’ores et déjà accusé plusieurs mois de retard dans sa livraison, et clarifier les choses.
“Il n’y a aucun souci au niveau de la trésorerie ou des liquidités mais plutôt des problèmes de coordination”, a remarqué la délégation ministérielle. “Nous avons été clairs. Les entreprises sont appelées à s’entendre, pour que les travaux puissent avancer rapidement”, a martelé le ministre.
Des mécanismes ont d’ores et déjà été mis sur pied dans ce sens, et des réunions de suivi et de contrôle hebdomadaire se tiendront dorénavant.
En marge de cette activité, Kodjo Adedze s’est également entretenu avec les commerçantes victimes de l’incendie du nouveau grand marché provisoire de la ville, le 1er janvier dernier. Après l’évaluation du rapport des pertes, le gouvernement pourrait leur apporter un coup de pouce, a également rassuré le ministre.
Pour rappel, la reconstruction du nouveau marché de Kara a démarré en 2016, trois après l’incendie qui a ravagé l’ancienne infrastructure.
Après avoir franchi l’an dernier un nouveau cap dans leur relation bilatérale, avec la désignation d’un représentant officiel auprès de Lomé, le Togo et l’Inde vont davantage renforcer leur coopération. Le sujet a fait l’objet d’un échange, il y a quelques jours à la Primature, entre le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, et Sanjiv Tandon, l’ambassadeur du sous-continent.
Notamment envisagée, une intensification de la collaboration dans des secteurs comme l’enseignement supérieur, le commerce, ou encore le renforcement de compétences.
“Nous allons renforcer le partenariat, pour permettre aux jeunes Togolais d’étudier dans les diverses universités indiennes”, a annoncé le diplomate. Un protocole d’accord entre la chambre de commerce indienne et la CCIT est par ailleurs en gestation. L’espoir est de “développer cette coopération commerciale fortement économique”.
Outre ces domaines, l’Inde a déjà facilité la formation et le renforcement de capacités de plus de 250 professionnels togolais dans le cadre d’un programme, et intervient en outre dans la lutte contre la déforestation à travers la préservation du Parc Fazao Malfakassa.
Le gouvernement a officiellement reçu samedi un lot de 200 070 doses de vaccin Pfizer offert par la France. La cargaison a été réceptionnée à l’Aéroport de Lomé, par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa et Jocelyne Caballero, l’ambassadrice de France.
Attente ce 15 janvier 2022 à l'AIGE, de doses de vaccin Pfizer par les autorités sanitaires togolaises. Don de la France. pic.twitter.com/qB3M9alDV5
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) January 15, 2022
“Ce don s'inscrit dans le cadre de la solidarité internationale promise par la France et des relations bilatérales entre les deux pays. Il est motivé par le dynamisme et la gestion rationnelle par le Togo, de la vaccination contre la covid-19”, a expliqué la diplomate, dont le pays avait également offert une quantité similaire d’AstraZeneca en novembre dernier.
La nouvelle mobilisation de vaccins intervient quelques jours après l’extension de la couverture vaccinale aux plus de 12 ans et aux élèves et apprenants à partir du collège.
A ce jour, 2,4 millions de vaccins ont été administrés en tout, et 12% de la population cible est entièrement vaccinée.
L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keita est décédé dimanche à Bamako à 76 ans. L’ex Chef d’Etat, surnommé IBK en référence à ses initiales, avait dirigé le Mali entre 2013 et 2020, avant d’être renversé par un coup d’Etat.
Dans un message publié peu après la nouvelle, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a présenté les condoléances officielles du Togo.
J’ai appris avec tristesse le décès du Président Ibrahim Boubacar Keita, ancien chef d’État de la République du #Mali. J'adresse au nom du peuple et du gouvernement togolais à sa famille, ainsi qu'au peuple frère et au gouvernement du Mali mes sincères condoléances. FEG pic.twitter.com/o5h8Jz65bq
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) January 16, 2022
“J’ai appris avec tristesse le décès du Président Ibrahim Boubacar Keita”, a indiqué le Chef de l’Etat, avant d’adresser “au nom du peuple et du gouvernement togolais à sa famille, ainsi qu'au peuple frère et au gouvernement du Mali”, ses “sincères condoléances”.
Au Togo, le second semestre de l’année écoulée a été tout aussi meurtrier que le premier sur les routes togolaises, avec 334 décès recensés, au cours de 3577 accidents. C’est le triste bilan présenté à nouveau jeudi à Lomé par les ministres de la sécurité et des transports, Yark Damehame et Affoh Atcha Dédji.
3577 cas d'accidents dénombrés sur nos routes au deuxième semestre 2021.
— Présidence Togolaise (@PresidenceTg) January 14, 2022
Réduisons davantage les risques d'accidents en respectant le code de la route.#ChiffreduJour#PresidenceTogolaise pic.twitter.com/33I7bgPSWu
Ces chiffres, “qui restent élevés au regard de l’ambition du gouvernement de réduire de moitié le nombre des accidents, de blessés, et de tués d’ici cinq ans”, révèlent une moyenne mensuelle de 596 accidents, 56 morts et 776 blessés. “Nous sommes passés à une croissance moyenne annuelle de 6% pour les cas d’accidents, 2% pour le nombre de tués et 8% pour les blessés”, a détaillé le ministre des transports.
#Statistiques
— Ministère chargé des transports ?? (@MTRAF_TG) January 13, 2022
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Au Top 3 des causes principales, l’excès de vitesse, les dépassements défectueux et le défaut de maîtrise. Suivent le non-respect des feux, le refus de priorité, les stationnements sans signalisation, le chargement hors gabarit, l’absence de dispositifs de sécurité, ou encore l’usage de téléphone en circulation.
La Nationale 1 Lomé-Cinkassé est restée la plus meurtrière (107 morts), suivie du Grand Contournement (24 morts), mais très loin devant la N5 Lomé-Kpalimé-Atakpamé (14 morts), la N34 Lomé-Vogan (9 morts) ou la N2 Lomé-Aného (2 morts).
“Ce combat doit être l’affaire de nous tous”, a insisté pour sa part le ministre de la protection civile.
Pour rappel, 680 morts en tout ont été enregistrés en 2021.
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Après plusieurs mois d’intenses travaux d’opérationnalisation, le port sec de la plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) est désormais opérationnel. Le logisticien CMA CGM entamera à partir de ce vendredi, le convoyage de ses containers sur le site, en attendant leur transfert vers les pays de l’hinterland.
Ce jour, le port sec d'Adétikopé est rendu OPERATIONNEL ! CMA CGM convoiera ses conteneurs débarqués sur le site en attendant leur transfert vers les pays de l'Hinterland. En marche vers un Togo, hub logistique de 1er rang dans la sous-région. @PIA_Togo @GouvTg @kokouedemTENGUE pic.twitter.com/nXAnvhxIe8
— Ministère de l'Economie Maritime (@MaritimeTg) January 14, 2022
Le port sec, étalé sur une superficie de 20 hectares et d’une capacité de 12 500 conteneurs, doit permettre de décongestionner le Port de Lomé, et servir de plateforme de manutention et de transbordement des marchandises en provenance ou à destination du port, au profit les pays de l’hinterland. Ce qui contribuera à renforcer les ambitions du Togo de devenir un hub logistique de premier ordre dans la sous-région.
En prélude à ce jour, le ministre de l’économie maritime, Edem Tengue a rencontré mercredi les acteurs du circuit logistique, afin de lever les inquiétudes et baliser la voie aux opérations.
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Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a offert jeudi au gouvernement, de nouveaux équipements informatiques. Le lot, d’une valeur globale de 27 millions FCFA, s’ajoute à celui remis en 2020.
Le @PnudTogo dote le @GouvTg d'équipements informatiques de visioconférence pour les réunions virtuelles avec la #COVID19. Le lot a été réceptionné ce jeudi par le Ministre, SGG, @kmnatchaba au nom de Mme le PM @DogbeVictoire des mains du Rep Rés @aliouMdia. pic.twitter.com/hfiwAhjHs3
— Primature Togo (@PrimatureTogo) January 14, 2022
Les matériels réceptionnés, pour la plupart des équipements de visioconférence pour les réunions virtuelles, doivent servir à renforcer la gouvernance publique et la modernisation de l'administration publique togolaise.
La cérémonie a réuni le Secrétaire général du Gouvernement, Kanka-Malik Natchaba, et Aliou Dia, le représentant résident du Programme au Togo.
Au Togo désormais, à compter de ce vendredi 14 janvier, la vaccination concerne les “élèves et apprenants à partir de la classe de sixième” et les “personnes âgées de 12 ans et plus sur toute l’étendue du territoire national”. Le gouvernement, après avis du Conseil scientifique et la prise en compte de l’évolution de la pandémie, a en effet décidé d’élargir la cible vaccinale, jusqu’alors destinée au 18 ans et plus.
Le @GouvTg décide l'élargissement de la cible vaccinale contre la #COVID19 aux élèves et apprenants à partir de la classe de 6è et aux personnes âgées de 12 ans et plus. pic.twitter.com/Vbf0viKFfH
— Primature Togo (@PrimatureTogo) January 14, 2022
L’ambition est de poursuivre les efforts vers l’atteinte de l’immunité collective, et de permettre aux populations d’éviter les formes graves de la maladie.
Par ailleurs, en dehors des principaux gestes barrières édictés depuis le début de la pandémie (lavage systématique des mains ou désinfection, port de masque, distanciation sociale), les populations sont exhortées à “éviter tout contact étroit avec des personnes présentant des signes suspects de grippe ou de difficultés respiratoires”.
A ce jour, plus de deux millions de doses de vaccin ont déjà été administrées.
Au Togo, la promotion des produits, biens et services locaux dispose désormais d’une identité visuelle. Le ministère en charge de la question a dévoilé mercredi le logotype officiel.
@ConsoLocaleTogo Le Togo?? dispose depuis 2021 d'un logotype pour promouvoir la consommation locale. Retour sur les explications du logotype pour la promotion de la consommation locale? https://t.co/L8l0AMIGQY@GouvTg @UEMOA_Officiel #Denyigban#CLTg#Consommonslocal pic.twitter.com/LMoZrQLKyS
— Le Mois du Consommer Local (@ConsoLocaleTogo) January 12, 2022
Ce logo, une esquisse aux allures du caractère typographique ‘arobase’ (@), se veut une traduction de la vision du gouvernement, à travers la feuille de route 2025 et son axe 3 (modernisation du pays et renforcement de ses structures).
Conçu aux couleurs nationales (rouge, jaune, vert et blanc), l’emblème met notamment en exergue la statue de l’indépendance et un code barre (pour illustrer les normes de qualité, traçabilité, et de sécurité alimentaire des consommateurs).
Tout en rendant hommage aux valeurs de commerce et de développement de la société portées par la femme togolaise, le logo se veut par ailleurs une insistance sur des valeurs patriotiques. “Ce logotype met en valeur le savoir-faire togolais en lui donnant une place de choix dans l’économie nationale et internationale et une meilleure visibilité auprès des consommateurs”, a indiqué le ministère.
En rappel, le Togo dispose depuis l’an dernier d’une stratégie nationale de promotion de la consommation locale.