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Les projets de dédoublement de l’Autoroute de l’Unité RN1 et de construction du chemin de fer reliant Lomé à Cinkassé se confirment un peu plus. A Marrakech la semaine dernière, dans le cadre de l’Africa Investment Forum (AIF), le Togo a obtenu l’engagement de la Banque africaine de développement (BAD) et de ses partenaires sur ces projets.

La délégation togolaise, conduite par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et composée notamment des ministres en charge des transports et de la promotion de l’investissement, a en effet présenté aux responsables de la banque, ces projets d’infrastructures stratégiques inclus dans la feuille de route gouvernementale.

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Les deux projets, d’une valeur globale de 6,5 milliards de dollars, devraient notamment permettre au pays, une fois aboutis, de consolider sa position de hub logistique et de corridor de développement économique, avec un impact encore plus important sur les pays de l’hinterland.

Pour rappel, l’Africa Investment Forum est une plateforme multipartite initiée par la Banque Africaine de Développement (BAD) et ses partenaires pour faire progresser les projets jusqu’au stade du financement.

mercredi, 15 novembre 2023 12:10

Coup d’envoi de l’AFIS 2023

Au Togo, c’est parti pour l’AFIS 2023. La troisième édition de ce rendez-vous de haut niveau de l’industrie financière continentale a démarré ce mercredi 15 novembre à Lomé. Les travaux qui réunissent près de 1.000 leaders et acteurs de premier plan, ont été officiellement lancés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, en présence d’un parterre de personnalités.

Pendant deux jours, les activités auxquelles prendront activement part plusieurs membres du gouvernement, seront meublées des conférences, ateliers, tables rondes, mais aussi des sessions de networking et des signatures d’accords.

« Le thème des crises laisse place à celui des opportunités », a fait remarquer le chef de l’Etat, en référence à la thématique choisie pour l’édition 2023 : « Construire une industrie financière africaine de classe mondiale : une opportunité à 1.500 milliards $ ».

« Le dynamisme économique en Afrique de l'Ouest a de quoi nous laisser optimistes, et l'Afrique subsaharienne tout entière s'engage sur le chemin de la reprise. À plus long terme, la ZLECAf saura ancrer cette reprise dans la durée », a indiqué le n°1 togolais dans son allocution, avant d’appeler le continent à un sursaut, face au traitement dont il fait l’objet sur l’échiquier économique international.

« Nous ne pouvons reprendre le contrôle du récit africain sans une action concertée. L'Afrique doit regagner collectivement la maitrise de son narratif », a conclu Faure Essozimna Gnassingbé.

Après plusieurs mois de travaux préparatoires, le Togo franchit une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la femme. Le pays a en effet officiellement lancé mardi 14 novembre, le Projet d'autonomisation des femmes et du dividende démographique en Afrique Subsaharienne (SWEDD+).

L'initiative, appuyée par la Banque mondiale, a été mise en route par la Ministre de l'Action sociale, de la Promotion de la femme et de l'Alphabétisation, Lolonyo Anakoma-Apedoh, lors d’une cérémonie à laquelle a pris part une délégation de l’institution de Bretton Woods conduite par la nouvelle directrice des opérations pour le Togo, Marie-Chantal Uwanyiligira.

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Améliorer l’accès des filles et femmes aux opportunités

De façon concrète, ce projet à caractère régional, approuvé fin septembre dernier par la Banque pour un montant de 37,5 milliards FCFA, vise à améliorer l'accès des filles et des femmes à l'apprentissage, aux opportunités économiques et à l'utilisation des services de santé, ainsi qu'à renforcer les capacités institutionnelles du Togo en matière d'égalité des sexes.

En tout, 105.000 filles et jeunes femmes togolaises devront en bénéficier directement, par le biais d'interventions au niveau communautaire. Par ailleurs, un accent particulier sera mis sur l'autonomisation économique des femmes et le maintien des filles à l'école.

Pour le Togo, où les femmes représentent 51% de la population, selon les résultats du dernier recensement général, il s’agit de soutenir les nombreux programmes et projets déployés depuis plusieurs années dans divers secteurs : santé, social, éducation, finance inclusive, entre autres.  

Pour rappel, le projet SWEDD est également mis en œuvre dans plusieurs pays du continent.

mercredi, 15 novembre 2023 08:33

Lomé accueille l’AFIS 2023

Un an après, la capitale togolaise accueille à nouveau le Sommet de l’industrie financière africaine (AFIS). L’édition 2023, placée sous le thème de la construction d’une « industrie financière africaine de classe mondiale », s’ouvre en effet ce mercredi 15 novembre.

Les travaux, qui seront lancés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, en présence d’un parterre de personnalités, s’étaleront sur deux jours.

En tout, près d’un millier de personnes issues de 55 pays, parmi lesquelles des ministres de finances, responsables d’institutions internationales, gouverneurs et directeurs de banques, ou encore des régulateurs, sont attendues.

Pour les organisateurs, le choix de Lomé pour la seconde année consécutive s’imposait comme une évidence.

« Il y a un tissu industriel favorable, un certain nombre d’acteurs financiers capables de comprendre la pertinence de l’événement. Également, d’un point de vue logistique, Lomé est facile à rallier et dispose de l’infrastructure pour accueillir un événement de cette taille et plus de 1.000 personnes. Enfin, il faut saluer la forte mobilisation des acteurs publics comme privés », a expliqué Mamadou Goundiam, le directeur général délégué du Groupe Jeune Afrique Media, fondateur de l’AFIS.

En rappel, l’édition précédente avait mobilisé près de 800 personnes.

L’Office togolais des recettes (OTR) a lancé lundi 13 octobre à Lomé, la première édition de « La Semaine de la Nouvelle Entreprise ». L’événement, prévu jusqu’au vendredi prochain, s’adresse spécialement aux nouvelles entreprises créées au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) depuis le début de l’année 2023.

Concrètement, il s’agit de renforcer la compréhension de ces dernières, sur leurs droits et obligations, en tant qu’opérateurs économiques et contribuables. Ceci, en fournissant des informations détaillées et des conseils pratiques, qui aideront ces nouvelles sociétés dans leur croissance.

Plusieurs activités sont d’ailleurs prévues, comme des ateliers interactifs, des séminaires informatifs, ou encore des sessions de questions-réponses animées par des experts en fiscalité.

Du reste, cette nouvelle initiative vient s’ajouter à celles déployées ou soutenues ces dernières années par l’administration fiscale, dans un contexte marqué par une constance dans la dynamique de création d’entreprises. Au premier semestre, ce sont plus de 8.000 nouvelles entités qui ont été formalisées sur le territoire.

La capitale égyptienne accueille depuis le 09 novembre la troisième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2023). Le Togo, représenté par une importante délégation, y prend part de façon active.  

En dehors de la dizaine d’opérateurs économiques en exposition dans le pavillon dédié au pays, plusieurs institutions publiques comme le ministère de la promotion de l’investissement, le ministère du commerce, la chambre de commerce et d’industrie ou encore le Centre des expositions et foires, se sont en effet mobilisées.

Il s’agit notamment de présenter des projets de la feuille de route, ainsi que les régimes incitatifs mis en place dans le pays pour attirer le plus d’investisseurs. L’objectif, comme à Durban il y a deux ans, est de faire la promotion de la Destination Togo.

Pour rappel, l’IATF est organisée par Afreximbank. L’édition 2023, axée sur le thème du marché de la Zlecaf, rassemble 1.600 exposants de 57 pays, ainsi que des décideurs politiques et économiques.  

Initialement prévu pour expirer le 10 novembre dernier, l’appel à candidatures pour le recrutement des élèves-professeurs à l’école normale de formation (ENFPE) est prorogé jusqu’au vendredi 17 novembre, a indiqué le ministère en charge de l’éducation.

Le recrutement concerne les citoyens togolais âgés de 18 à 35 ans, et titulaires, soit du BAC, du CEAP examen + CAP ou du CAP. Les dossiers devront être soumis dans les Directions régionales de l’éducation, ou dans les écoles normales réparties sur le territoire (Adeta, Dapaong, Mango, Notsè, Sotouboua et Tabligbo).  

En rappel, les ENFPE, qui ont fait l’objet d’une réforme, délivrent à l’issue d’une formation de deux ans, le Diplôme de Professeur d'École (DPE) pour le préscolaire et le primaire.

Le Togo, représenté par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Majesté Ihou Wateba, participe depuis le 07 novembre dernier à Paris, à la 42ème session de la conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Les travaux, qui se déroulent jusqu’au 22 novembre, réunissent dans la capitale française, des délégations de plus de 150 pays.

Invité à la tribune du débat de politique générale vendredi 10 novembre dernier, le ministre a évoqué les enjeux, initiatives et efforts du Togo dans le secteur de l’éducation.

Que ce soit avec la gratuité de l’enseignement pré-universitaire dans le public, la couverture maladie déployée en milieu scolaire depuis 2017, ou encore les cantines scolaires, le Togo a multiplié les réformes.   

L’officiel a notamment rappelé les deux principaux projets que le gouvernement a consacrés à l’éducation dans la feuille de route quinquennale : la politique de révision des réformes orientées vers les métiers prioritaires et l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

« Ceci, pour nous, représente un défi, un challenge important, parce que pendant longtemps, nous avons eu à former de façon générique sans vraiment toucher du doigt les enjeux de demain », a souligné Ihou Wateba. Et de poursuivre : « Il s’agit pour le Togo, de faire le diagnostic des secteurs porteurs, qui permettent aux diplômés de s’insérer rapidement et durablement sur le marché de l’emploi ».

L’ambition est de répondre « aux questions du futur », tout en veillant à la qualité de l’enseignement, a assuré le ministre.

Pour rappel, la Conférence générale de l’Unesco siège tous les deux ans et réunit les représentants de tous les États membres qui disposent chacun d’une voix. Au cours des travaux, elle définit l’orientation et la ligne de conduite générale de l’organisation.

Au Togo, l’assistance gouvernementale aux populations victimes d’aléas climatiques continue de se déployer. 4.500 personnes, issues de 26 localités de trois communes victimes des crues du fleuve Mono, ont reçu, le vendredi 10 novembre dernier, une assistance d’urgence appropriée ordonnée par le chef de l’Etat.

Les kits d’assistance, composés de vivres et de non-vivres, ont été remis par la ministre, SG de la Présidence de la République, Sandra Johnson, entourée de ses collègues de l’action sociale, de la protection civile, et de l’accès universel aux soins.

Ce nouveau geste humanitaire, inscrit dans le Programme d’urgence de solidarité aux populations sinistrées et le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), devrait permettre, de relever les ménages affectés par ces chocs.

Il y a quelques semaines, ce sont plus de 7.000 victimes de pluies diluviennes et d’autres catastrophes naturelles, qui ont été assistées dans le Grand Lomé et dans les Savanes.

La dotation des localités en infrastructures socioéconomiques de base se poursuit sur le territoire. Le gouvernement, représenté par une délégation ministérielle, a procédé le samedi 11 novembre dernier, à la remise officielle aux populations de deux nouveaux marchés modernes dans les préfectures du Bas-Mono et des Lacs.

Respectivement érigées à Afagnan-Gbléta et Glidji, les nouvelles infrastructures marchandes ont été réalisées par l’ANADEB, dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO), avec le concours financier du Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) et du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT). Le tout, pour un montant global de plus de 360 millions FCFA.

A Afagnan, le marché construit sur une superficie de 2,5 hectares pour un coût de 233 millions FCFA, est constitué de hangars de type cantonal et communal, de blocs de boutiques, de magasins de stockage, de blocs administratif et d’assainissement, d’abris pour volailles et bétails, ainsi que d’ouvrages connexes (forage photovoltaïque, dépotoir…).

Quant à celui de Glidji, d’une valeur de 127 millions FCFA, il s’étend sur une superficie de 4 hectares et a bénéficié de travaux de réhabilitation et de construction de hangars, de bloc de boutiques, ou encore de magasins de stockage, entre autres.

L’objectif, a rappelé le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate, est de faciliter le flux commercial, accroître la capacité des populations distantes, et améliorer le niveau économique de ces localités. En outre, l’implantation de ces infrastructures vise à consolider les acquis de la décentralisation dans ces localités.

Pour rappel, en mars dernier, c’est la ville de Kpalimé qui a bénéficié d’une réhabilitation et d’une extension de son marché, désormais porté à 1.700 places.