La capitale togolaise abrite depuis lundi 22 avril 2024, une rencontre de l’Institut International des Assurances (IIA) consacrée à la liquidation d’une société d’assurance. Les travaux réunissent les cadres de contrôle des assurances de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA), autour du thème : « La procédure de liquidation d’une société d’assurance, personnes intervenant et rôles des directions nationales des assurances ».
Ces assises qui prennent fin le 26 avril prochain devraient permettre aux participants de maîtriser les étapes clés de la procédure de liquidation ainsi que les droits et obligations des différentes parties impliquées.
Concrètement, il s’agira d’outiller les parties prenantes sur leur rôle dans le processus de liquidation et sur les cas où il faut saisir l’instance suprême qu’est la CIMA.
« La liquidation d’une société d’assurance constitue une défaite pour tout contrôleur ou superviseur, dont la responsabilité première est de demeurer vigilant et de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour prévenir ce risque », a indiqué Koffi Elom Assignon, directeur national des assurances.
Créé en 1972, l’IIA est un établissement de formation professionnelle à caractère international qui a son siège au Cameroun. Il est ouvert aux ressortissants des États membres de la CIMA, composée de 15 pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale.
Au Togo, une opération de contrôle de vie en vue du maintien des paiements des pensions et rentes pour le compte du second semestre 2024 aura lieu du 02 mai au 30 juin 2024, a annoncé ce lundi 22 avril la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
L'opération qui se déroulera en ligne, consistera à collecter des données biométriques des bénéficiaires résidant au Togo et à l’étranger, via l’application Biosecu sur le portail électronique de la CNSS ou via le lien dédié. Elle concernera tous les pensionnés et rentiers régulièrement payés jusqu'à la fin du mois d’avril 2024.
« Le paiement des droits de ceux qui n’effectueront pas ladite opération sera suspendu à compter de juillet 2024, conformément au code de sécurité sociale », a souligné Ingrid Awade, directeur général de la CNSS.
Pour rappel, les bénéficiaires doivent disposer d’une pièce d’identité, d’un numéro de téléphone opérationnel et du récépissé de la dernière opération de contrôle de vie avant de se connecter au portail.
Lancé en février 2023 par le Conseil national du Patronat (CNP), le projet de renforcement des capacités des associations du secteur privé initié dans le cadre du programme de la compétitivité du secteur privé (ProCOMP) est officiellement arrivé à échéance depuis le 18 avril dernier. C’était à travers une cérémonie de remise d'attestations et de matériels didactiques aux associations.
Cette initiative mise en œuvre avec le soutien de la GIZ a permis de renforcer les capacités des associations professionnelles du secteur privé. L’objectif était de leur permettre de s’adapter aux évolutions de leurs métiers respectifs. En tout, 09 associations ont eu à bénéficier des formations sur plusieurs modules à savoir, l’élaboration des stratégies, la gouvernance, le leadership féminin et la gestion interne.
« Nous avons eu à bénéficier de la formation dans 11 modules, depuis février 2023 jusqu’à ce jour. Nos entreprises ont appris comment rédiger, par exemple un plan d’affaires, comment aller chercher un marché, communiquer avec les partenaires, au niveau national et international » a indiqué Adzovi Dodzi, présidente du conseil d’administration de la Fédération des Promotrices Agro Industrielles du Togo (FEPROMAT).
Pour rappel, au Togo, un cadre de concertation Etat-secteur privé est créé depuis quelques années, pour favoriser des réflexions sur des sujets d’intérêt.
Au Togo, les derniers membres de la Cour constitutionnelle sont officiellement installés. Les deux nouveaux membres de la juridiction, Payadowa Boukpessi et Kwame Meyisso ont prêté serment devant le samedi 20 avril dernier, devant le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
Le Président de la République, SEM @FEGnassingbe, a présidé ce 20 avril 2024 la cérémonie de prestation de serment de deux nouveaux membres de la Cour constitutionnelle. pic.twitter.com/j1EDoRy5SO
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) April 21, 2024
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Ceci, lors d’une cérémonie solennelle organisée à Lomé conformément aux textes, en présence de la Présidente de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, ainsi que de plusieurs officiels et responsables.
“Vous allez rejoindre les éminents membres de la Cour Constitutionnelle, à une période cruciale de la vie nationale où notre pays opère des choix majeurs qui sont déterminants pour l’avenir de la démocratie et de l’Etat de droit”, a rappelé le chef de l’Etat aux récipiendaires, avant de les exhorter à l’intégrité, au sens de la justice, à l’impartialité et à la responsabilité dans l'accomplissement de leur mission.
Au Togo, la Cour constitutionnelle est la juridiction chargée de veiller au respect des dispositions de la Constitution. Elle juge de la régularité des consultations référendaires, des élections présidentielles, législatives et sénatoriales et statue sur le contentieux de ces consultations.
Elle est composée de 9 membres de probité reconnue, pour un mandat de 6 ans renouvelable, une seule fois. Deux sont désignés par le président de la République, dont un en raison de ses compétences et de son expérience professionnelle en matière juridique et administrative, deux élus par l’Assemblée nationale et deux autres par le Sénat. Les trois derniers sont composés d’un magistrat ayant au moins 15 ans d’ancienneté élu par le Conseil supérieur de la magistrature, d’un avocat élu par ses pairs et ayant au moins 15 ans d’ancienneté et, enfin, d’un enseignant chercheur en droit de rang A des Universités publiques du Togo, élu par ses pairs.
Le Togo s’apprête à célébrer le 27 avril prochain le 64ème anniversaire de son indépendance. En attendant le démarrage officiel des festivités, le logotype de cette commémoration, Togo 64, a été dévoilé.
Le logo de la commémoration des 64 ans d’indépendance du #Togo est disponible en téléchargement dans des ensembles optimisés pour : - documents Microsoft Office,
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) April 20, 2024
- impression numérique et offset,
- sites web et mobiles. Lien ➡️ https://t.co/ejPoxkIvio#Togo64#IndependanceTG pic.twitter.com/EsObzktUsb
Disponible en téléchargement dans des ensembles optimisés pour toutes les catégories, ce logotype officiel est la pierre angulaire de l’identité visuelle de la célébration. et le premier symbole d’identification des différentes activités qui y sont liées.
Dans les détails, il combine le chiffre 64 survolé par le drapeau togolais et à l’extrémité droite des deux chiffres, un homme, représentant le peuple togolais mâture, se libérant de ses chaînes, symbolisant l’ancrage culturel et historique.
Comme chaque année, les couleurs du logotype sont à l’image des différentes couleurs du drapeau togolais.
Au Togo, la Cour Constitutionnelle est désormais au complet. L’Assemblée nationale a procédé vendredi 19 avril à l’élection de Meyisso Kwame comme 9ème et dernier membre, au titre des membres à élire par le Parlement.
La représentation nationale a également procédé ce jour à l’élection de Monsieur Meyisso Kwame comme membre de la Cour constitutionnelle, au titre des membres à élire par l’Assemblée nationale, conformément aux dispositions de l’article 100 de la Constitution de la IVème…
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) April 19, 2024
Jusque-là, Président de la cour des comptes de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Kwame Meyisso remplace l’ancien président de la juridiction, Aboudou Assouma, décédé il y a un an.
Désormais, la Cour pourra notamment s’atteler à la résolution des éventuels contentieux électoraux ainsi qu’aux autres missions qui lui sont assignées. Pour rappel, les membres sont désignés pour un mandat de six (06) ans renouvelable une seule fois.
Le Togo s’apprête à commémorer dans quelques jours le 64ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Dans le cadre des festivités, une série d’offices religieux est prévue sur toute l’étendue du territoire, a annoncé le ministère de l’administration territoriale.
Ces offices, qui concernent plusieurs confessions (catholiques, presbytériens, musulmans) se dérouleront du 21 au 26 avril, aussi bien à Lomé que dans les chefs-lieux de régions.
En attendant, les préparatifs se poursuivent. A la Place de l’indépendance située dans la capitale, des travaux de rénovation du monument de l’indépendance ont été lancés depuis plusieurs semaines.
La Représentation nationale a adopté vendredi 19 avril 2024 en seconde lecture la proposition de Loi sur la Constitution de la Vème République au Togo. Le texte, adopté une première fois il y a quelques semaines, avait fait l’objet d’une relecture à la demande du Président de la République.
@ParlementTogo a adopté, ce vendredi 19 avril 2024, en seconde lecture la proposition de loi portant Constitution de la Vème République Togolaise à une majorité qui dépasse les 4/5 de ses membres, soit 87 voix pour. Le texte est donc adopté à l’unanimité des députés présents à la… pic.twitter.com/GwTYboyFpo
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) April 19, 2024
La nouvelle mouture, approuvée à l’unanimité des 87 députés présents, a pris en compte les préoccupations de tous les acteurs, entre temps écoutés, en vue d’assurer un processus institutionnel, inclusif et participatif.
Changements notables
Si elle consacre le passage de la 4ème République à la 5ème République, et celui du régime semi-présidentiel au régime parlementaire, la nouvelle Constitution togolaise positionne, au centre de la vie politique, l’Assemblée nationale et le Sénat, désormais appelés à jouer un rôle de premier plan dans le pays.
Dans le détail, la nouvelle Loi fondamentale introduit des changements notables comme le rôle prépondérant des groupes parlementaires pour présenter les candidats à la fonction de Président de la République, la durée du mandat du Président de la République, désormais de 4 ans renouvelable une fois, la prestation de serment du Président de la République devant le Congrès, la définition du candidat à la fonction de Président du Conseil, la consécration de deux ordres de juridictions séparés, la consécration du statut des anciens présidents de la République, ou encore la création du conseil d’Etat et du tribunal des conflits au titre des juridictions ordinaires.
Favoriser un contrôle efficace des citoyens sur les dirigeants
Pour les élus, la démarche est claire : favoriser l’exercice d’un contrôle efficace des citoyens sur leurs dirigeants et leurs politiques, tout en participant directement et de façon inclusive à la prise de décision politique.
“Cette approche démocratique basée sur une collaboration étroite entre les élus et les citoyens est essentielle et participe de la nécessité de s’assurer que les réformes constitutionnelles et institutionnelles reflètent les aspirations et les préoccupations de nos concitoyens”, a déclaré la cheffe du Parlement à l’issue du vote.
La prochaine étape sera celle de la transmission du nouveau texte au chef de l’Etat pour sa promulgation.
Au Togo, les préparatifs se poursuivent, à un peu plus d’une semaine du scrutin couplé (législatives-régionales) du 29 avril. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a mis en place un numéro vert, le “1010” afin d’aider les citoyens à se retrouver le jour du vote.
Concrètement, chaque électeur pourra envoyer par SMS et sans frais, le numéro de sa carte, pour avoir des informations sur le centre de recensement et de vote (CRV) ainsi que le bureau de vote (BV) où il doit voter.
La démarche intervient alors que la Commission s’est également engagée dans un processus de désengorgement de certains centres, où le nombre de salles est notamment insuffisant.
Pour rappel, le dépouillement aura lieu le jour du scrutin général, après le vote de l’ensemble du corps électoral.
Au Togo, le système statistique national (SSN), à travers l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), a récemment lancé les travaux d’élaboration du cadre national d’assurance qualité (CNAQ).
L’initiative qui avait réuni les différents acteurs impliqués dans le projet, s’inscrivait dans un processus visant à garantir l’exactitude, la fiabilité et la confidentialité des données statistiques officielles.
Concrètement, le cadre national d’assurance qualité permettra de renforcer la confiance des utilisateurs des données sur la qualité des données statistiques produites par le SSN.
Pour rappel, l’élaboration du CNAQ s’inscrit dans le cadre du processus de réforme de l’appareil statistique national initiée depuis 2006. L’ambition est de bâtir un cadre institutionnel fonctionnel qui régit l’activité statistique.