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Au Togo, si la dernière campagne agricole s’est soldée par une note positive, en dépit des nombreux aléas rencontrés, elle a été surtout une nouvelle fois caractérisée par des excédents dans plusieurs filières. L’annonce a été faite mardi à Lomé par le ministère de l’agriculture. 

Dans le détail, les céréales ont enregistré un excédent de 179 000 tonnes dont 159 000 rien que pour le maïs, les tubercules ont connu un surplus de 751 700 tonnes, et les légumineuses, un peu plus de 139 000 tonnes. Seul bémol, le riz blanc a pour sa part enregistré un déficit de 88 000 tonnes. 

Ces résultats, estime le département dirigé par Lekpa Gbegbeni, sont attribuables aux différentes initiatives mises en place par le gouvernement l’an dernier, pour augmenter la production agricole, malgré un contexte marqué par la pandémie du coronavirus et des aléas climatiques. En effet, pour doper la production, l’exécutif avait notamment subventionné le sac d’engrais de 50 kg

Cette mesure a d’ailleurs été reconduite cette année, et d’autres dispositions sont envisagées : aménagement des terres, mécanisation, maîtrise des techniques d’irrigation, ou encore développement des filières animales.

En outre, une agence de transformation agricole devrait voir le jour d’ici la fin de l’année

La cheffe du parlement, Yawa Djigbodi Tsegan, a effectué mardi un déplacement en Côte d’Ivoire dans le cadre des obsèques de son homologue ivoirien, Amadou Soumahoro, décédé le samedi 7 mai dernier.

En marge de la cérémonie organisée à Abidjan, la Présidente de l’Assemblée nationale a été reçue par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, à qui elle a transmis un message d’amitié et de condoléances du Président de la République, Faure Gnassingbé.

Les deux personnalités ont ensuite eu un entretien, axé notamment sur les liens entre les deux pays. “Nos deux pays ont des liens séculaires que nous continuerons de renforcer”, a notamment indiqué le n°1 ivoirien. 

La veille, le chef de l’Etat togolais avait pris part dans la capitale ivoirienne, au sommet de la COP15 sur la désertification.  

 

Au Togo, le programme gouvernemental d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né ‘Wezou’ continue de s’étendre sur le territoire. Elles sont actuellement 680 formations sanitaires à avoir pratiqué des soins sur appui du dispositif, a détaillé ce Agba-Assih Mamessilé Aklah, Ministre Délégué chargé de l'accès universel aux soins.

Depuis son lancement en août dernier, plus de 160 000 femmes ont été enrôlées, environ 70 000 accouchements ont été pris en charge et plus de 660 000 prestations différentes effectuées, le tout, pour un coût global de 956,3 millions FCFA, selon les chiffres publiés par le ministre.

Pour rappel, le programme Wezou s’inscrit dans le cadre des ambitions de l’exécutif de réduire drastiquement les taux de mortalité maternelle et néonatale. Pour sa première année de mise en œuvre, un budget de 3 milliards FCFA lui a été consacré. 

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Le ministère des armées a publié ce mardi 10 mai 2022, la liste des candidats retenus pour le concours d’entrée à l’Ecole du service de santé des armées de Lomé (ESSAL). Ils sont en tout 464, attendus les mardi 24 et mercredi 25 mai prochain au Lycée de Tokoin. 

Lancé il y a quelques mois dans le but de renforcer le soutien sanitaire des FAT, à travers le recrutement d'élèves officiers médecins, pharmaciens, vétérinaires ou odontostomatologues, “le concours se déroulera dans le strict respect des mesures barrières au Covid-19 et le port de masque exigé pour tout candidat”, a précisé le ministère. La liste, disponible en ligne, peut également être consultée dans le quotidien national, Togo Presse.

En rappel, l’ESSAL, créée lors de la rentrée universitaire 1993-1994, est l’une des structures de formation du Service de Santé des Forces Armées Togolaises. Depuis 1998, elle bénéficie du statut d'École Nationale à Vocation Régionale (ENVR). 

Au Togo, à partir de ce mardi 10 mai, les prix des produits pétroliers à la pompe connaissent de nouveau un ajustement, le second après celui effectué il y a quelques semaines. La décision prise lundi par le gouvernement, tient notamment compte de la hausse des prix à l’international, et de l’évolution continue du cours du dollar. 

Dans le détail, le litre de Super sans plomb, récemment porté à 595 FCFA, passe à 625 FCFA, soit une augmentation de 30 francs. Le Gasoil est fixé à 660 FCFA (contre 605F auparavant), tandis que le Pétrole lampant coûte désormais 580 FCFA (550F avant). Quant au mélange deux temps, il doit être vendu dorénavant à 718 FCFA le litre, contre 690 FCFA depuis le 28 mars dernier. 

Plus de 12 milliards FCFA de subventions prévus pour mai 

Selon les autorités, avec les nouveaux prix, l’Etat prend désormais en charge 239 FCFA/litre sur le Super, 111 FCFA sur le Gasoil, 113 FCFA sur le Pétrole, et 222 FCFA sur le mélange. 

Au total, le gouvernement devrait consacrer, comme le mois dernier, un peu plus de 12 milliards FCFA (subventions), à sa politique de soutien au pouvoir d’achat des populations. 

Les nouveaux tarifs 

Super sans plomb : 625 FCFA le litre

Gasoil : 660 FCFA le litre

Pétrole lampant : 580 FCFA le litre 

Mélange deux temps : 718 FCFA le litre

Au Togo, l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) renforce sa sécurité. 5 nouveaux inspecteurs ont prêté serment il y a quelques jours, rejoignant ainsi le corps des agents qualifiés à superviser la navigation aérienne civile nationale. 

Ces nouveaux agents, spécialisés en sauvetage et en lutte contre les incendies des aéronefs auront entre autres pour mission de veiller à l’application de la réglementation en matière d’aviation civile ainsi que la supervision des équipements aéroportuaires et le filtrage des personnes et des biens. 

Afin de faciliter leur insertion, “Ils seront parrainés par les anciens inspecteurs pendant un an. Ces derniers jugeront s’ils sont aptes à exercer leur mission sans corruption”, a précisé Dokissime Gnama Latta, Directeur Général de l’ANAC.

Au Togo, l’objectif “Zéro Accident” est l’un des crédos de l’aviation civile. Plusieurs initiatives sont prises pour atteindre ce résultat. Depuis juin 2021, un programme national de sécurité est envisagé.

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Un mois après la prestation de serment de ses nouveaux membres, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a procédé ce lundi 09 mai 2022, à la mise en place de son bureau exécutif. Composé de 4 membres, il sera dirigé par Yabré Dago, issu de la Société civile.

Diplômé de l’ENA, et de l’Institut international d'administration publique (IIAP-Paris), Yabré Dago était jusque-là le premier responsable de l’ONG Nouvelle Elite. Il remplace Tchambakou Ayassor. 

Désormais installé, le nouveau quatuor devrait se lancer officiellement dans l’organisation des prochaines élections régionales, prévues pour l’année prochaine. Déjà, le 5 mai dernier, l’institution avait procédé à l’adoption de son règlement intérieur. 

Le nouveau bureau : 

Président : Yabré Dago (Société Civile)

Vice-président : Homawoo Jean-Claude (UFC)

1er rapporteur : Dossekpli Messan (Société civile)

2e rapporteur : Tchao Christophe (Unir)

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part ce lundi en Côte d’Ivoire à la 15ème Conférence des Parties (COP15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. La rencontre, dirigée par son homologue ivoirien Alassane Dramane Ouattara, réunit près de 5 000 représentants de 197 pays, dont une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement. 

A Abidjan où les travaux se déroulent sous le thème “Terres, vie, patrimoine d’un monde précaire vers un avenir prospère”, il s’agira de se pencher sur l’autre urgence mondiale (après celle du climat), face aux nombreux défis que sont l’avancée du désert, la déforestation, l’appauvrissement des terres arables ou encore la pollution des sols, entre autres. L’un des objectifs est d’ailleurs de faire progresser le programme de neutralité en matière de dégradation des terres, en attirant l’attention sur les questions de sécheresse et de restauration. 

Les propositions togolaises

Pour Faure Gnassingbé qui retourne en Côte d’Ivoire après une visite de travail il y a quelques semaines, cette COP15 sera l’occasion de formuler des propositions concrètes, issues des initiatives nationales déjà expérimentées. 

Le Togo, qui travaille depuis plusieurs années à freiner la dégradation de ses terres, dispose déjà d’un Plan national de lutte contre la sécheresse et la désertification. Depuis le 1er juin 2021, une campagne nationale systématique de reboisement et d’enrichissement de la biodiversité a été lancée. L’ambition est de planter un milliard d’arbres d’ici 2030.

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La Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a procédé en fin de semaine dernière à l’opérationnalisation d’un nouveau péage sur la Nationale 1. Le nouveau poste, érigé à 1km à l’entrée Sud de la ville de Mango (Savanes), est le 5ème sur la N1 et le 14ème sur tout le territoire. 

Doté de deux sources d’énergie (électrique et solaire), l’ouvrage bâti sur une emprise de 3x2 voies doit permettre notamment de “renforcer la capacité des besoins de financement de l’entretien du réseau routier national”, explique le ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré. 

Pour le compte de cette année, la SAFER ambitionne de mobiliser au moins 24 milliards FCFA pour assurer sa mission d’entretien routier. Toutefois, plusieurs facteurs pourraient freiner ces prévisions.

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L’Agence nationale d’identification (ANID) a entamé il y a quelques jours dans les Savanes une tournée de vulgarisation sur le territoire national. L’activité, couplée à des consultations publiques, est un prélude à la mise en œuvre du projet d’identification biométrique prévu par le gouvernement dans sa feuille de route à l’horizon 2025.

Sur le terrain, il s’agira de rencontrer les acteurs impliqués (préfets, maires, membres des administrations, société civile, ONG, autorités traditionnelles et religieuses, etc…), et échanger avec ces derniers sur les rôles et activités spécifiques attendus.

Des avis seront également recueillis afin de faciliter le déroulement des opérations d’enrôlement, une fois le projet mis en route. 

Premier projet des 36 que contient la feuille de route quinquennale du gouvernement, l’identification biométrique des personnes physiques au Togo (e-ID Togo) s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet sous régional (WURI), financé par la Banque mondiale. Sa finalité est d’améliorer notamment l’accès des citoyens aux services sociaux de base et à la couverture maladie universelle, et de mettre en place un registre social des personnes. 

Pour le directeur de l’ANID, Silété Roselin Devo, “il changera inexorablement la face du pays”.  

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